Flash. L’écran de son gummiphone venait de clignoter, captant l’instant. Bien trop excité par la découverte de ce nouveau monde, Ven n’avait pu s’empêcher de poster une publication sur son profil GummiNow afin de partager la vue imprenable qu’il avait de là haut, depuis son planeur Keyblade. Il lui avait fallu un moment afin d’obtenir la meilleure image possible avec la caméra de son gummiphone. En lieu et place du zoom qu’il ne parvenait à faire varier tel qu’il le voudrait, il s’était déplacé, cherchant également l’inclinaison et l’angle de vue idéal.
Si le Jardin Radieux était une ville de lumière à n’en point douter, la Ville de Traverse n’était pas en reste. Les deux possédaient leur style très distinct, qui tranchait l’un avec l’autre. Le Jardin Radieux et ses neufs tours et son dôme, ses fontaines et son atmosphère colorée et fleurie donnait dans l’extravagance et la superbe. Traverse et ses habitations en colombages aux toits de tuile, son atmosphère accueillante. Des éclairages des façades, des bougies allumées des restaurants jusqu’aux lampadaires, une douce chaleur se dégageait de ce monde.
Un monde qu’il devait préserver à tout prix. Pas seulement pour la Lumière. Pour l’Ordre des porteurs de la Keyblade. Non, plus simplement, même… pour lui-même.
Plus tôt, un membre de la Coalition Noire, avait posté sur le réseau GummiNow une image de la Ville de Traverse. Si cet acte était en lui-même assez innocent, il s'en inquiétait tout de même. Ce Nazik avait répondu à l’un de ses posts lors du Battle-Royale en lançant une menace d’attaquer le Pays Imaginaire à peine voilée. Il avait donc décidé de passer au moins les prochains jours dans ce monde afin de s’assurer que l’ordre y soit maintenu. Annoncer sa propre présence dissuaderait peut-être le jeune homme de commettre un méfait. Dans le cas contraire, il serait sur-place pour rétablir la situation.
Malgré ces importantes préoccupations, il ne se priverait tout de même pas de profiter de son séjour dans ce monde comme il se doit ! Il commença donc par chercher un lieu où il pourrait se poser la nuit. La ville n’étant pour le moment pas bien animée, il pourrait se contenter de chercher une habitation n’étant pour le moment pas occupée. Pourtant, ce n’était pas dans ses intentions. Son planeur accéléra, dépassant le premier quartier pour atteindre hôtel qu’il avait aperçu plus tôt, au loin. Ventus se posa, dissipant son armure dans un halo lumineux.
Ce serait mieux ainsi. S’il séjournait dans ce monde, il préférait le faire sans envahir une maison ne lui appartenant pas, participer à la prospérité de la ville. Mais l’hôtel lui-même serait-il déjà habité après si peu de temps ? Le garçon poussa la porte et pénétra le bâtiment, le pas incertain. La seule manière d’en être sûr était encore de s’en assurer. L’éclairage au plafond de l’entrée était déjà allumé.
Ven s’était approché plus près du guichet, y découvrant cette figure familière. Il l’avait rencontré lorsqu’il s’était rendu au Jardin Radieux pour la première fois. Il l’avait sauvé d’un Nescient. Pour le remercier, le milliardaire lui avait alors offert des passe à vie pour Disneyville ! Balthazar Picsou, le canard le plus riche de l’univers semblait avoir pris possession des lieux.
En y réfléchissant un minimum, sa présence ici n’était finalement pas bien étonnante : lors de leur première rencontre, le canard lui avait paru aventurier de par sa manière de demander à Merlin de le faire voyager dans un autre monde dans le but d’étendre son empire financier. Et puis, cet hôtel semblait plutôt grand, bien situé et surtout, sans la moindre concurrence. Lorsque la population affluera, il pourrait bien s’agir pour lui d’une excellente source de revenus !
Le reprendre était donc un choix somme toute assez logique pour Balthazar Picsou. Et puis, dans le cas où le véritable propriétaire des lieux venait à réapparaître, il pourrait sûrement lui faire une proposition d’achat qui ne se refuse pas avec sa fortune. Ven déboursa 50 munnies afin de séjourner dans la chambre dite “chambre verte” qu’il décida aussitôt de visiter.
La pièce était plutôt modeste : un lit dont les draps jaune étaient recouverts d’un motif en forme de Pampa, une table de chevet sur laquelle était posée une lampe, une autre table ronde au centre de la pièce, une petite armoire et quelques peintures accrochées aux murs de la chambre. Dans l’ensemble, le vert dominait tout de même beaucoup dans cette pièce, l’horloge au-dessus de la porte d’entrée et les parois étant majoritairement de cette couleur. Il y avait également un balcon dont la porte était actuellement fermée.
La nuit commençant à tomber sur la Ville de Traverse, Ven ferma les rideaux et commença à prendre ses aises, retirant ses chaussures, son gilet ainsi que son morceau d’armure. Il sortit de nouveau son gummiphone et s’installa dans son nouveau lit, scrollant parmi les nouvelles publications.
La nuit allait être animée.
Si le Jardin Radieux était une ville de lumière à n’en point douter, la Ville de Traverse n’était pas en reste. Les deux possédaient leur style très distinct, qui tranchait l’un avec l’autre. Le Jardin Radieux et ses neufs tours et son dôme, ses fontaines et son atmosphère colorée et fleurie donnait dans l’extravagance et la superbe. Traverse et ses habitations en colombages aux toits de tuile, son atmosphère accueillante. Des éclairages des façades, des bougies allumées des restaurants jusqu’aux lampadaires, une douce chaleur se dégageait de ce monde.
Un monde qu’il devait préserver à tout prix. Pas seulement pour la Lumière. Pour l’Ordre des porteurs de la Keyblade. Non, plus simplement, même… pour lui-même.
Plus tôt, un membre de la Coalition Noire, avait posté sur le réseau GummiNow une image de la Ville de Traverse. Si cet acte était en lui-même assez innocent, il s'en inquiétait tout de même. Ce Nazik avait répondu à l’un de ses posts lors du Battle-Royale en lançant une menace d’attaquer le Pays Imaginaire à peine voilée. Il avait donc décidé de passer au moins les prochains jours dans ce monde afin de s’assurer que l’ordre y soit maintenu. Annoncer sa propre présence dissuaderait peut-être le jeune homme de commettre un méfait. Dans le cas contraire, il serait sur-place pour rétablir la situation.
Malgré ces importantes préoccupations, il ne se priverait tout de même pas de profiter de son séjour dans ce monde comme il se doit ! Il commença donc par chercher un lieu où il pourrait se poser la nuit. La ville n’étant pour le moment pas bien animée, il pourrait se contenter de chercher une habitation n’étant pour le moment pas occupée. Pourtant, ce n’était pas dans ses intentions. Son planeur accéléra, dépassant le premier quartier pour atteindre hôtel qu’il avait aperçu plus tôt, au loin. Ventus se posa, dissipant son armure dans un halo lumineux.
Ce serait mieux ainsi. S’il séjournait dans ce monde, il préférait le faire sans envahir une maison ne lui appartenant pas, participer à la prospérité de la ville. Mais l’hôtel lui-même serait-il déjà habité après si peu de temps ? Le garçon poussa la porte et pénétra le bâtiment, le pas incertain. La seule manière d’en être sûr était encore de s’en assurer. L’éclairage au plafond de l’entrée était déjà allumé.
- Bonjour monsieur, je voudrais une chambre pour la nuit.
- Bonjour et bienvenue à l’hôtel Picsou !
- Monsieur Picsou ? Que faites-vous ici ?
- Bonjour et bienvenue à l’hôtel Picsou !
- Monsieur Picsou ? Que faites-vous ici ?
Ven s’était approché plus près du guichet, y découvrant cette figure familière. Il l’avait rencontré lorsqu’il s’était rendu au Jardin Radieux pour la première fois. Il l’avait sauvé d’un Nescient. Pour le remercier, le milliardaire lui avait alors offert des passe à vie pour Disneyville ! Balthazar Picsou, le canard le plus riche de l’univers semblait avoir pris possession des lieux.
- Eh bien voyez-vous, jeune homme…
- Vous pouvez m’appeler Ven, le coupa-t-il en passant sa main derrière la nuque, préférant une formule plus familière. Ils n’étaient après tout pas de véritables inconnus !
- Eh bien Ven, lorsque le Lord Business a organisé sa grande finale dans ce monde, j’y ai vu là l’opportunité d’étendre mes activités.
- La fortune sourit aux audacieux, c’est ça ? S’amusa-t-il.
- C’est l’esprit !
- Vous pouvez m’appeler Ven, le coupa-t-il en passant sa main derrière la nuque, préférant une formule plus familière. Ils n’étaient après tout pas de véritables inconnus !
- Eh bien Ven, lorsque le Lord Business a organisé sa grande finale dans ce monde, j’y ai vu là l’opportunité d’étendre mes activités.
- La fortune sourit aux audacieux, c’est ça ? S’amusa-t-il.
- C’est l’esprit !
En y réfléchissant un minimum, sa présence ici n’était finalement pas bien étonnante : lors de leur première rencontre, le canard lui avait paru aventurier de par sa manière de demander à Merlin de le faire voyager dans un autre monde dans le but d’étendre son empire financier. Et puis, cet hôtel semblait plutôt grand, bien situé et surtout, sans la moindre concurrence. Lorsque la population affluera, il pourrait bien s’agir pour lui d’une excellente source de revenus !
Le reprendre était donc un choix somme toute assez logique pour Balthazar Picsou. Et puis, dans le cas où le véritable propriétaire des lieux venait à réapparaître, il pourrait sûrement lui faire une proposition d’achat qui ne se refuse pas avec sa fortune. Ven déboursa 50 munnies afin de séjourner dans la chambre dite “chambre verte” qu’il décida aussitôt de visiter.
La pièce était plutôt modeste : un lit dont les draps jaune étaient recouverts d’un motif en forme de Pampa, une table de chevet sur laquelle était posée une lampe, une autre table ronde au centre de la pièce, une petite armoire et quelques peintures accrochées aux murs de la chambre. Dans l’ensemble, le vert dominait tout de même beaucoup dans cette pièce, l’horloge au-dessus de la porte d’entrée et les parois étant majoritairement de cette couleur. Il y avait également un balcon dont la porte était actuellement fermée.
La nuit commençant à tomber sur la Ville de Traverse, Ven ferma les rideaux et commença à prendre ses aises, retirant ses chaussures, son gilet ainsi que son morceau d’armure. Il sortit de nouveau son gummiphone et s’installa dans son nouveau lit, scrollant parmi les nouvelles publications.
La nuit allait être animée.
Spoiler :
Je me suis déjà retiré les 50 munnies mentionnés dans le post afin de ne pas oublier.