|
Identité
Âge : 22 ans • Titre : L'innocence • Camp : Shin-Ra Monde d'origine : Terre des Dragons • Race : Humain • Grade désiré : Peu importeTest RPJe m'appelle Ahriana, mais tout le monde me surnomme Ahri depuis ma plus tendre enfance, j'étais là, assise sur un banc en bois face à l'horizon. Le soleil couchant donnait de nouveaux reflets dans mes cheveux de couleurs roses qui virevoltaient au vent tel des feuilles. Les grelots de mon serre-tête avec des oreilles de renard tintaient au même rythme de la mouvance de ma chevelure. Mes yeux aussi bleu qu'un océan azuré brillaient plus encore avec cette lumière naturelle.
Lorsque je me relevai, j'empêchai ma tenue de s'envoler qui laissait apparaitre de grandes jambes aussi blanche que de l'ivoire. Ma robe, typique de mon monde, dans les tons blancs et bleus, me collait parfaitement à la peau, affinant ma silhouette. Elle avait un petit accessoire en son centre, une boucle rose qui rappelait ma pigmentation capillaire, que je réajustai très rapidement.
Je commençais à redescendre vers mon village. On disait de moi que j'étais une jeune femme très douce et agréable, que j'étais une jeune fille bien élevée. Les maisons de mon village étaient toutes différentes. Les premières maisons étaient en chaume, les suivantes en bois, et étaient bordées par des cultures de riz par-ci par-là . Les habitants qui cultivaient la terre s’arrêtèrent pour me saluer quand ils me virent revenir. Un autre homme derrière un établi qui réparait un essieu d'une charrette me saluait fièrement avec un large sourire jusqu'aux oreilles, c'était un ami proche, en fait on a grandit ensemble et on est ce qu'on peut appeler des meilleurs amis.
Atteignant enfin ma destination, j'entendis la voix de ma mère qui parlait avec une autre personne. J'allais leur dire que j'étais enfin de retour mais me ravisai en comprenant que le sujet de la discussion, c'était moi, ce n'était pas dans ma nature d'espionner les gens, mais là, j'étais curieuse.
« Myra, crois-tu vraiment que ta fille ne dira rien et acceptera ça ? » « C'est ma fille, nous l'avons très bien élevée avec mon mari. Elle n'a jamais refusé quoi que ce soit. Elle acceptera et puis de toute façon... Elle n'a pas le choix. » « C'est une plaisanterie j'espère !? » « Non, tu as très bien entendu. Tu vas te marier. » « Et je peux au moins savoir avec qui ? » « Est-ce que c'est vraiment important ? » « J'aurai envie de dire ; Oui. »
Ma mère et moi continuions de parler de plus en plus fort ce qui commença à attirer un peu plus l'attention des autre voisins.
« Tu vois ce que tu as fais ? Tout le monde nous regarde ! » « Je m'en contrefiche. TU es la responsable de tout ça. Et pour la peine, je vais te laisser te débrouiller avec eux ! »
Je pris une profonde inspiration, relevai la tête et quittai tout le petit monde qui s'était agglutiné autour de nous. C'était la première fois que j'avais osé répondre à un de mes parents de la sorte, mon cœur battait à la chamade. Je m'étais dirigé vers le petit coin paisible où j'étais un peu plus tôt. Pas un bruit, la sérénité régnait en cet endroit. Peu de gens allaient là-bas, sauf peut-être les amoureux ou des personnes qui avaient, comme dans mon cas, besoin de calme.
De nouveau installée sur le banc, je cramponnai le bois de l'assise avec mes doigts, tout en respirant toujours très vite. Je n'arrivais pas à me défaire de cette fureur que j'avais en moi, c'était la première fois que je ressentais ça. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère avait décidé de m'imposer ça et encore moins maintenant, c'était si soudain.
Je n'avais envie que d'une chose à cet instant précis, hurler de rage, mais aucun son ne sortait, c'était vraiment la première fois que j'éprouvais cette émotion qui me fatiguait. Je relâchai la pression de mes mains, fis tomber ma tête en arrière et fermai les yeux.
Les heures avaient passé et ce n'est que lorsque je ressentis une sensation de froid sur moi, que je rouvris les yeux, je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là, mais j'étais sûre d'une chose, je m'étais assoupie sur le haut de cette colline. Je retrouvai peu à peu mes esprits, mais c'est alors que quelque chose m'interpella en contre-bas. Mon village était toujours là, aussi calme. Mais j'entendais un bruissement... Non, une voix qui m'appelait, elle était douce, comme celle d'une femme. Je ne reconnaissais pas cette sonorité.
Ni une ni deux, je me relevai brusquement et couru le plus rapidement possible là-bas et ne pensait qu'à une chose ; Mes parents. Je m'étais peut-être quereller avec ma mère, mais je n'avais peur que d'une chose à cet instant, c'était de la perdre. Est ce que cette voix m'appelait pour me prévenir qu'un mal allait s'abattre sur mon village ?
Je me contrefichai de ma tenue et de mes cheveux, je continuais de courir, je me moquais de savoir si quelqu'un allait me voir dans cet état.
Lorsque j’arrivai enfin au village, il n'y avait pas âme qui vive. Le premières maisons étaient là, intactes. Rien n'indiquait que quelque chose s'était passé. Mon regard se perdait dans ce paysage de sérénité. Il finit par se diriger vers ma propre maison et je me mis à courir dans cette direction espérant que ma famille était saine et sauve, là encore pas une bruit, une lumière, rien n'indiquait qu'il y avait une vie à l'intérieur de la maison.
Mes yeux se gonflaient et devenaient de plus en plus rouges au rythme de mon avancement, quand je me trouvai désormais à l'endroit où se trouvait ma demeure, j'éclatai en sanglots.
J'ouvris la porte dans un grand fracas, je cherchai du regard une quelconque trace de vie. En vain. Je les appelais, je criais leurs noms de toutes mes forces.
La colère que j'avais ressenti plus tôt, cette envie de hurler revint immédiatement et je m’époumonai. Mes yeux emplis de chagrin se changèrent en une expression de rage.
Je ne savais bien évidemment pas ce qui s'était passé dans mon village. Je fouillai chaque pièce de la maison. La pièce à vivre ne portait même plus son nom, la cuisine, il y avait toujours une casserole sur le feu. Je courus jusqu'à la chambre de mes parents, mais m'arrêtai net en voyant une lumière bleue passer sous la porte de la mienne. Je poussai la porte délicatement, il n'y avait rien à part une planche en bois, avec des lettres et des chiffres gravés dessus sur le sol.
Je regardais cet objet que je n'avais jamais vu avant aujourd'hui. Je le contemplai, m'approchai de plus en plus et là, j'entendis à nouveau cette voix.
« Ahri... » « Où sont mes parents ? »
Cette voix continuait de prononcer mon nom mais ne répondait pas à mes questions. Où était le reste du village, qui était-elle... Je finis par abandonner mon interrogatoire inutile pour m'emparer de cet objet pour pouvoir le jeter, mais c'est là, que la voix se fit de nouveau entendre, avec un tout autre discours.
« Si tu veux revoir tes parents, tu dois trouver le pouvoir qui est en toi. » « Un pouvoir ? Quel pouvoir ? Je veux juste mes parents ! »
« Touches moi... »
Sans réfléchir à ce qui pouvait bien se passer, je posais mes deux mains sur cette planche de bois. Des veines bleues apparurent sur mes mains, montèrent le long de mes bras, sur mon buste, mon cou et mon visage. Ma vue se brouilla, puis le noir.
J'aperçus mes parents et quelques personnes du villages qui étaient là aussi. Je m'avançai vers eux à grands pas, je tendis les bras pour les enlacer, mais ils disparurent dans une nuage de fumée, comme s'ils n'étaient qu'illusion.
« Ce n'est pas si simple Ahri... »
La voix ne dit rien d'autres et je me retrouvai dans ma chambre, la plaque de bois n'était plus là non plus.
Je posai le mains sur le sol pour me relever et le plancher se mit à brûler, je sursautai en voyant ça.
« C'était quoi ça !? »
Je quittai la pièce puis la maison, touchant et endommageant par accidents certains meubles.
De nouvelles larmes commencèrent à couler le long de mes joues et quittai le village. J'avais marché sans but, et m'arrêtai net lorsque je tombai au sol de fatigue.
« Tu as réussi à t'en sortir, tu n'as rien ? » Je relevai doucement la tête en entendant une voix familière. C'était celle de Sunoh, mon meilleur ami.
« Que s'est-il passé ? » « Je ne sais pas vraiment. J'ai entendu une voix de femme, elle prononçait mon nom, mais j'avais trop peur et j'ai fui. » « Ton nom ? » « Oui, cette femme a dit mon nom, mais tu me connais, je suis un couard. J'ai détalé comme un lapin. » « Il y en d'autres qui... Enfin... » « Très peu. Comme je te l'ai dis, j'ai réussi à fuir et j'ai essayé de prendre avec moi quelques enfants, certains parents ont réussi à s'en sortir aussi. » « C'est une force qui nous dépasse. » « ... » « Mes parents n'ont pas réussi à fuir. »
Sunoh resta silencieux une nouvelle fois, il n'avait pas réagi à ce que je venais de dire, je préférai ne pas entrer dans le détails de ce qui venait de se passer, je ne voulais pas passer pour un monstre ou n'avoir fait qu'empirer les choses. Je séchai mes larmes et regardai mon interlocuteur droit dans les yeux sans le toucher.
« Il faut être fort. On va s'en sortir. » « Et comment ? »
Je pris une profonde inspiration avant de poursuivre.
« Il y a sûrement des personnes dans d'autres mondes qui pourraient nous venir en aide. » « Et nous alors ? On va rester sagement à t'attendre ? » « Oui ! Il me faut quelqu'un sur place, tu pourras toi et les autres survivants, me donner des nouvelles... Même si elles sont mauvaises. »
Sunoh me regarda un instant, taciturne. Puis fini par retrouver la parole.
« Mais pour que je te donne des nouvelles, il faut bien que je sache où tu te trouveras... » « Je serai à San Fransokyo. C'est un monde où je ne serai pas seule et je pourrai trouver des gens qui me viendront en aide. » |
Questions diverses• 1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Oui, mais elle n'a jamais été amoureuse, elle ne sait pas ce que c'est.
• 2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Un renard.
• 3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Les seules personnes qu'elle considéraient proches étaient ses parents et ont fini par trahir la confiance qu'elle avait en eux.
• 4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Sunoh, son ami d'enfance.
• 5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes. « Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais… » (Oscar Wilde).
• 6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles? Les mêmes que pour mes autres personnages. Je peux être inspirée et motivée (mais l’orthographe est mon ennemi, je suis une véritable quiche en Français). Mais depuis peu, je tente de me remettre au rp, c'est pourquoi si le grade est très bas, ça ne me dérange absolument pas, ça me permettrait de me remettre d’aplomb.
• 7) Pourquoi incarner ce personnage ? Une Miss Fortune, j'aurai aimé, mais son apparence était déjà prise. Du coup, je me suis rabattue sur une petite Ahri (mais avec un skin que je trouve juste sublime xD) |
|