Lumière bleue, lumière rouge Szp8Lumière bleue, lumière rouge 4kdkLumière bleue, lumière rouge 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

more_horiz

Je laisse glisser mes doigts sur la dentelle de culottes disposées en biais sur un présentoir. J’entends Scarlett discuter avec une vendeuse dans la cabine où elle fait ses essayages. Je l’entends se plaindre de la forme d’un soutien-gorge qui lui donnerait un bourrelet disgracieux. Je souris, comme par réflexe, pour imiter, alors que personne n’est là pour me voir.

Les portes automatiques de la boutique s’ouvrent et je n’y prête pas attention. Une seconde plus tard, un cri de stupeur retentit, celui d’une femme. Je me tourne dans sa direction. Une des vendeuses a les mains levées vers le ciel, quelques boites de dessous sont tombées à ses pieds. En face d’elle, j’aperçois un homme en cagoule, puis un deuxième. Ils portent tous les deux des revolvers.

-Personne ne bouge !

Les deux hommes balaient le magasin des yeux en pointant leurs armes dans toutes les directions. Ils restent silencieux alors que je m’attends à tout moment à ce qu’ils annoncent un hold-up. Un des hommes reste là, à quelques mètres de moi donc, tandis que l’autre fonce vers le fond du magasin et commence à fouiller. Quoi ? Ils sont venus pour voler quelque chose ici ? Je veux bien reconnaître que c’est une marque de luxe mais pas à ce point.

Et je pense à Scarlett. Merde. Je ne peux pas la rejoindre sous peine d’attirer les soupçons de l’homme qui nous surveille, une vendeuse, une cliente et puis moi. Mais je ne peux pas non plus me permettre de la laisser seule. On ne sait jamais.

La voix de l’autre homme retentit alors au fond du magasin.

-Interroge la fille avec les cheveux en noir, c’est elle qui l’accompagne !

Ok. Là, on l’est vraiment jusqu’au cou. Le truand tourne la tête vers moi et s’approche tout en tenant les deux autres femmes en respect.

-Bon, elle est où ta copine ?

Donc, c’est bien cela. Pour une raison que j’ignore ces deux hommes sont venus pour Scarlett ? Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi des truands en voudraient à une secrétaire ?

-C’est bon je l’ai trouvée !

J’entends des protestations et des cris de râles au fond du magasin. Scarlett se débat manifestement. Au bout de quelques secondes, elle sort, maintenue au bras par l’homme qui lui braque son arme derrière la tête. J’assiste à cette scène comme si je n’y étais pas vraiment. Après le Battle Royale, après cette punition que je suis en train de payer durement chaque jour, ce n’était pas assez, non. Il fallait que Scarlett décide de se faire enlever le premier jour où je suis chargée de sa sécurité. La situation m’échappe totalement, mais il faut que je reprenne mes esprits. C’est quitte ou double. Si je ne la sors pas vivante de cette affaire, ou si je la laisse partir avec eux, ma carrière à la Shinra s’arrête tout de suite.

-Allez avance !

Son collègue émet un rire gras.

-Une chance que c’était un magasin de lingerie et pas d’aspirateurs.

L’autre soupir de désarroi. Je le pourrais aussi si seulement je n’étais pas en train de voir mon ticket gagnant s’envoler sous mes yeux sous la personne de Scarlett en petite tenue.

-Laissez-la au moins se rhabiller.

Essayons de gagner du temps.

-Ta gueule toi ! C’est bien plus marrant comme ça.
-Mais quel genre d’hommes êtes-vous ?
-Qui que vous soyez ou pour qui vous travaillez, je doute que votre chef admirera le manque d’élégance avec lequel vous avez emmené cette jeune femme. Vous faites honte à votre profession. Je vous conseille d’y réfléchir sérieusement. Vous allez passer pour des sauvages. Peut-être même que votre patron croira que vous avez osé la…

Toujours tester la corde sensible d’un gangster, ils pensent souvent avoir un code d’honneur, en particulier avec les femmes et les enfants.

-En tout cas c’est ce que je prétendrai !
-Bon ! Bon, ça va ! Toi !

Il montre une des vendeuses avec son arme.

-Va me chercher ce peignoir sur ce mannequin, là, ça devrait suffire. Et puis on s’en va. Et toi…

Il me regarde.

-Toi tu pourras avertir ton patron.

Evidemment, tout ça n’avait pas pu être organisé uniquement pour Scarlett. Non, le Président était directement visé. Une demande de rançon, peut-être ?

-Le prévenir de quoi ? Qu’est-ce que vous voulez ?

Pendant que je regarde Scarlett enfiler son peignoir et le nouer autour de sa taille, je fixe l’arme qui me vise. Je sens mon couteau collé contre ma cuisse. Je pourrais tenter quelque chose mais il est très peu probable que je puisse gérer les deux en même temps sans que Scarlett en paie le prix. Non. Le plus important c’est de m’assurer de sa survie jusqu’à nouvel ordre.

-Que ça ne se fait pas d’humilier ses partenaires.
-C’est tout ? Vous n’allez pas demander une rançon ? Je…
-Ouais c’est ça, une rançon.
-Allez, viens.

Le premier homme emmène Scarlett de force qui proteste et lui exhorte de lui lâcher le bras. L’autre marche aussi vers la sortie mais tourné vers nous pour s’assurer que personne ne le suit. Quand ils sont sortis, j’attends quelques secondes, les yeux rivés vers l’autre côté de la vitre. Je les vois faire monter Scarlett dans une voiture noire, une berline.

-Il faut faire quelque chose, appeler la police ! Ils n’ont pas le droit de porter une arme ici.

Une seconde plus tard, alors que la voiture démarre je fonce vers la sortie, poussant la porte violemment. Arrivée sur le trottoir, je tourne les yeux vers la droite, je vois la voiture s’éloigner en faisant crisser ses pneus. Je relève le numéro de la plaque puis je fonce au milieu de la rue devant la première voiture qui passe. Elle s’arrête de justesse manquant de m’écraser de peu. Je pose mes mains sur le capot puis comme pour lui demander d’attendre avec un regard plein de détresse.

-Aidez-moi.

J’approche de la vitre du conducteur, c’est un homme d’une quarantaine d’années. Il ouvre la vitre et me regarde, l’air à la fois inquiet et compatissant.

-Qu’est-ce qu’…

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, je glisse ma main à l’intérieur de la voiture et ouvre la porte avec la poignée. Puis sans ménagement, je pointe mon couteau vers sa gorge. C’est tout ce que j’ai pour le convaincre assez rapidement.

-Enlève ta ceinture et laisse-moi ta voiture.
-Mais je…
-Dépêche.

L’homme s’exécute. Quelques secondes plus tard, je lève mon pied de la pédale d’embrayage et fonce tout droit. J’ai pu voir au loin qu’ils avaient tourné à droite deux rues plus loin. Je les imite puis j’appuie sur l’accélérateur jusqu’au prochain carrefour où je ralentis pour pouvoir m’assurer qu’ils n’ont pas tourné. Rien là, et rien devant non plus. Je continue, forçant des piétons à courir pour se bouger de mon passage. Je manque d’ailleurs à plusieurs reprises d’écraser des cyclistes.

Au bout du troisième carrefour, je les aperçois enfin quelques centaines de mètres plus loin. Je fais tourner mon volant brusquement, faisant déraper la voiture sur les pavés de la rue, puis un nouveau coup sec et constant sur l’accélérateur pour les rattraper. Quand je suis assez proche d’eux, je décide de ralentir en gardant une distance raisonnable. Ils semblent avoir adopté une conduite plus lente, comme pour se fondre dans la masse.

Je sens que mes ténèbres bouillonnent, et ce qui est en train de se jouer ici en est définitivement la cause. Je tapote le volant tout en essayant moi aussi de ne pas avoir l’air suspecte à leurs yeux et ne pas griller ma filature. Je repense à ce qu’ils disaient et je commence à envisager la possibilité qu’ils n’ont aucune envie de rendre leur employée au Président, même contre de l’argent. Quelles que soient leurs motivations, cela ressemble à une vengeance, et je ne peux pas me permettre d’attendre qu’ils en aient l’occasion.

Qu’ai-je comme possibilité ? Je n’ai pas d’arme feu et aucune possibilité d’en avoir une, si je fonce dans leur voiture, je risque de me blesser aussi et ça n’arrangera rien. Je décide alors de me concentrer. Je visualise la rue devant eux, tout en me focalisant sur ma conduite.

Je fais alors apparaître intérieurement trois gros rondouillards quelques mètres devant leur voiture et je freine net. J’aperçois difficilement les rondouillards mais en revanche, j’entends les pneus crisser puis l’arrière de la voiture se soulever à cause du choc avec les trois gros sans-coeurs. Le véhicule s’envole alors dans les airs puis se retourne tombant sur son toit, écrasant mes trois sans-coeurs.

Je sors de ma voiture et fonce dans la direction de la voiture accidentée. Des gens commencent déjà à s’approcher.

-Ecartez-vous ! Il y a des hommes armés là-dedans !

Personne ne doit se mêler de cette affaire. Je contourne la voiture tandis que j’entends des grognements à l’intérieur puis les gémissements de Scarlett. Je m’agenouille et aperçois un des deux hommes. Sa tête est ensanglantée et écrasée sur le volcan. Toutes les vitres sont brisées.

J’aperçois le second de l’autre côté en train de se débattre avec sa ceinture, je rejoins sa fenêtre et tends ma main vers lui. Avant qu’il n’ait eu le temps de me remarquer, je le poignarde au cou avec un débris en métal tombé à terre qui se trouvait non loin de ma main et je le laisse se vider.

Je regarde alors Scarlett, elle est à moitié inconsciente. Je me hisse à l’intérieur de la voiture pour la détacher et la rattraper sur moi, puis je nous traîne en dehors de la voiture.

A la lumière du jour, elle semble reprendre ses esprits. Je l’allonge sur le sol.

[color=#aaaaaa]-Scarlett, vous allez bien ?

Quelques secondes passent alors qu’elles froncent les yeux.

-Je…. Aie…

Je la vois se plier et je sens sa main se diriger vers le bas de son ventre, sur le côté. Puis je le vois, le sang, se propager sur la soie de son peignoir blanc. Un bout de verre assez épais est enfoncé dans sa peau, je ne saurais dire si à quelle profondeur. Merde, merde merde ! Mes ténèbres s’emballent, je sens son coeur battre à travers ce sang qui coule.

-Appelez les urgences ! Cette femme est blessée gravement.

Autour de moi j’entends les gens appeler après un médecin, je regarde Scarlett qui devient de plus en plus pâle, couchée sur mes genoux.

-Scarlett ? Parlez-moi.
-Scarlett ?
-Hm…
-Je vous interdis de mourir maintenant !
-Vous m’entendez ? Vous n’avez pas le droit de me faire ça.
-Mmmh…

Je lui tape légèrement le visage, espérant la garder consciente le temps que les secours arrivent. Je n’ose pas toucher ou maintenir quelque chose sur sa plaie, incapable de savoir si ça risquerait d’empirer les choses. J’essaie de me rassurer en me disant que le sang ne coule pas trop rapidement, mais là encore, je suis dans le flou.

-Madame, je suis médecin !

Une femme vient se mettre à genoux à côté de nous et inspecte sa blessure, puis prend son pouls sur son cou. Enfin une bonne nouvelle.

-L’ambulance arrive. Vous allez bien ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Elle… était dans la voiture, et la voiture s’est retournée.
-Ok. Bon, son pouls est faible mais… la blessure n’a pas l’air trop profonde. Je préfère ne pas toucher au débris de verre, il vaut mieux qu’il soit retiré au bloc.

Bon, c’est déjà une bonne chose. Rien ne me garantit évidemment qu’elle va s’en sortir ou que je n’aurai aucun problème mais… Une sirène d’ambulance s’approche. Quelques minutes plus tard, Scarlett est installée sur un brancard et nous sommes emmenées à la clinique de Costa. Les ambulanciers me rassurent également sur son état même s’ils me confirment qu’elle est faible.

Quand nous arrivons sur place, ils me demandent d’aller attendre dans la salle d’attente tandis qu’ils l’emmènent immédiatement au bloc. Il faut que j’appelle le Président pour l’informer de ce qui vient de se passer. J’essaie le gummiphone. Il ne répond pas. Etrangement, il n’est pas si aisé de contacter l’homme d’affaire le plus puissant au monde.

Je décide alors d’appeler Reno et lui demande de mettre au courant qui de droit.
more_horiz
Bon, bon, bon...

On peut dire qu'il se passe quelque chose !

Alors... je dis pas que d'habitude y s'passe rien, mais là y'a de l'action et ça chie des bulles, j'aime bien ! Ce sera donc pas du très facile, comme tu dois t'en douter. Une bonne nouvelle ?

Je m'y attendais pas, du coup je suis content d'être surpris. Ah si, et j'suis hypé pour la suite... ce qui fait que... là je gagne du temps avant de rentrer dans la note. J'sais pas quoi dire a part "need la suite". On va quand même essayer de creuser. Et je vais commencer par les points négatifs !

"Sa tête est ensanglantée et écrasée sur le volcan."

Alors, oui mais ! Je suis une queue en bagnole, pour te dire j'ai même pas le code de la route hein. Mais alors j'ai jamais entendu parler d'une partie de voiture qui s'appellerait le "volcan". A la limite, le volant je connais, ça sert a ... tourner les roues, hein ? Mais ouais, voilà, le volcan inconnu au bataillon.

Et y'a aussi le coup de la voiture. Alors, je risque de me planter, parce que c'est loin et que j'ai le souci avec aucun de mes deux personnages mais... Je crois pas que t'aies déjà conduit une bagnole dans un de tes RPs. Si c'est effectivement la première fois, il y a un "seuil d'adaptation" là dessus, comme sur d'autres trucs, et donc ce seuil est de... 30 PS en Dex, si je dis pas de conneries. Là... t'en as pas 30. Donc... en off, t'as pris des cours de conduite peut-être ?

Et c'est à peu près tout pour le negatif. Ouais. On passe au positif !

Déjà, le rythme. J'ai bien aimé. J'avoue que avant "-Ecartez-vous ! Il y a des hommes armés là-dedans !" j'ai eu peur. Pas habitué dans tes RP, j'ai vu un méga pavasse de narration arriver, j'me suis dit "oh..." et finalement je l'ai pas vu passer. Donc je mets ça sur le compte du rythme, qui du coup, tout le long du RP, était bon. Y'a pas un moment plus lent qu'un autre, c'est bien !

Pour ce qui est des deux ou trois connards. J'avoue que j'ai bien aimé aussi. Bah, forcément, direct je les ai détestés Very Happy Mais... je les ai trouvés convaincants. Ils sont très basiques, hein mais tout le contexte, donc pas une rançon mais une vengeance, tout ça. Ouais c'était intéressant ! J'ai déjà une idée, mais j'ai méga peur que ce soit ça. Enfin non, pas tellement parce que si c'est vraiment ça c'est cool, mais ça me ferait chier d'avoir "trouvé". Voilà.

Quoi d'autre ? Oui, erreur de codage. C'est pas censé être ton boulot ce genre de trucs ? C'est honteux.

J'avoue que j'ai du mal a écrire la notation hein. Genre, j'm'en bats un peu les couilles, j'veux juste lire la suite. C'est compliqué.
Ah pis, c'est aussi dur parce que j'ai été pris dedans direct, et que j'ai accroché tout du long, et j'arrive pas à dire autre chose que "c'était trop cool". Pis du coup, j'hésite à te mettre un bonus parce que c'était bien. Parce que... je pourrais le regretter si tu décides qu'elle crève. Hm.

Avancé : 30 xp, 300 munnies et 3+1 PS en Symbiose allez hop. Va écrire la suite.



Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum