Une nuit à Costa del Sol Szp8Une nuit à Costa del Sol 4kdkUne nuit à Costa del Sol 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Le soleil commençait à se coucher sur Costa del Sol. J’étais resté seul depuis le départ de Veld plus tôt dans l’après-midi et en avais donc profité pour visiter la ville. L’atmosphère qui s’en dégageait était surprenante. Rempli de touristes, ce monde était à des années lumières de tout ces conflits qui frappaient les mondes depuis maintenant des années. Les rues n’étaient qu’insouciance ; les gens d’ici ne pensaient plus à leurs tracas de la vie quotidienne, leur plus gros problème étant celui du choix du lieu dans lequel ils allaient passer la soirée.

J’avais finalement réussi à réserver la table au Comedia. L’on aurait pu dire que je m’étais montré trop enthousiaste à l’idée d’inviter ma secrétaire avant d’avoir la certitude qu’une place était disponible, mais ma place dans ce monde m’assurait l’accession au moindre de mes désirs. Quel établissement pouvait se permettre de me refuser, après tout ?

Ces quelques heures dans la ville m’avaient permis de tout préparer. La table était réservée, une voiture attendait Scarlett à la sortie de son vaisseau, et j’avais même prévenu le personnel de chambre de ma suite privée, dans le cas où nous souhaiterions prolonger la soirée. Je n’avais plus qu’à l’attendre, posé sur un banc de pierre blanche non loin du Comedia.

Les ombres se déplaçaient à vue d’oeil, et le soleil commençait à disparaître dans l’horizon. J’avais trompé l’ennui en parcourant les dernières nouvelles des mondes à l’aide de mon gummiphone. Hélas, je n’y avais rien trouvé d’intéressant. Je relevai la tête au moment où les lumières de la ville s’allumèrent. Plus qu’un éclairage urbain, elles permettaient de ne pas laisser la nuit détruire cette ambiance de fête que les locaux s’efforçaient de maintenir de jour en jour, d’années en années.

L’heure approchant, je m’étais rapproché du restaurant afin de ne pas rater son arrivée. De plus en plus de monde commençait à arriver, et bientôt, l’endroit fut rempli de costumes, de chemises et de robes de soirée. Le Comedia n’était pas un de ces restaurants dont on pouvait apprécier la discrétion. S’il n’était pas original, il avait au moins le mérite de ne pas nous mêler aux bourses les moins remplies.

Une voiture arriva, depuis l’une des routes qui menait à la station. Elle s’arrêta en bas des marches et le chauffeur descendit avant de faire le tour de la voiture et de venir ouvrir la portière arrière. Scarlett en sortit finalement, vêtue d’une robe sombre au pan coupé, dévoilant jusqu’à la moitié de ses cuisses et remontant jusqu’à sa poitrine, qu’elle couvrait jusqu’à la moitié, laissant ses épaules nues. Elle me remarqua, remercia le chauffeur et s’affaira à monter les marches qui nous séparaient.


Excusez-moi du retard. Je ne voulais pas partir du bureau sans avoir terminé le dossier sur lequel je travaillais. Comme vous n’étiez pas là aujourd’hui, je-

Je la coupais sans la moindre once de politesse en l’embrassant longuement. Lorsque je reculai ma tête, je vis son sourire avant de voir ses yeux se rouvrir.

C’est honorable. Mais nous ne sommes pas là pour parler travail. A moins que vous-y voyiez un inconvénient ?

Pas le moins du monde.

Je posai la main sur sa taille et nous nous dirigeâmes vers l’entrée du restaurant. Les deux gorilles qui gardaient l’entrée nous laissèrent passer sans nous poser la moindre question, se contentant de nous souhaiter une bonne soirée. A l’intérieur, nous fûmes rapidement pris en charge par le réceptionniste qui nous guida jusqu’à l’entrée de la salle, où un autre homme, debout derrière son pupitre nous demanda nos noms. Je lui indiquai le mien et il appela l’un des serveurs pour nous amener à notre table, en hauteur sur une mezzanine donnant directement vue sur la scène sur laquelle se trouvait un piano.

Madame Shinra, dit-il avant de tirer sa chaise pour l’asseoir. Elle regarda dans sa direction puis dans la mienne, souriante alors que ses joues rosissaient. Je m’assieds à mon tour, observant la table dressée devant nous et rendis son sourire à Scarlett.

Je vous apporte la carte rapidement, souhaiteriez vous un apéritif ?

Nous allons prendre une bouteille de champagne.

Le serveur s’éloigna de notre table et repartit en direction de la salle, nous laissant seuls.

L’endroit vous plaît ? Je vous vois regarder tout autour de vous depuis tout à l’heure.

C’est la première fois que je viens. J’aime beaucoup. L’architecture, la décoration, l’ambiance… Je ne vous pensais pas si…

Elle marqua une pause, hésitante.

Si ?

Je ne pensais que ce genre d’endroit pouvait vous plaire.

A vrai dire, je ne m’étais pas posé la question. J’avais surtout pensé trouver un cadre qui lui plairait à elle. Le serveur revint avec un seau à glace dans lequel trônait notre bouteille de champagne. Il nous servit nos verres avant de prendre notre commande. Il nota tout sur son calepin avant de repartir une fois de plus. Nous primes nos verres et nous les fîmes tinter avant d’en boire une gorgée.

Je ne sais pas s’il est nécessaire de le préciser, mais… je suis contente que vous ayez organisé tout ça. Depuis la fin du Battle Royale, nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions de passer du temps ensemble.

Je devine que cela vous manquait.

N’est-ce pas votre cas ?

Déstabilisant. Un voilà une question à laquelle je ne souhaitais pas répondre. L’affirmative comme la négative sonneraient obligatoirement faux. J’appréciais sa compagnie, évidemment, mais… J’avais prévu cette soirée, plus dans l’idée de respecter les conventions, parce que c’était « la bonne chose à faire ». Voir son sourire était un spectacle auquel il était plaisant d’assister, oui, mais… Le fait est que passer ma soirée seul ne m’aurait pas dérangé.

J’apprécie passer du temps en votre compagnie, si c’est votre question. De là à dire que le Battle Royale me manque…

Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je ne parlais pas du Battle Royale en tant que tel. Je suis contente que tout ça soit terminé. Je n’avais pas conscience du confort de mon appartement avant tout cela.

J’étouffai un rire, à la fois poli, mais sincère.

Pour être honnête, j’avais peur qu’il ne s’agisse que d’une passe, d’une distraction pour rendre le mois plus supportable.

Et nous voici aujourd’hui réunis après le travail, à profiter d’un repas dans l’un des restaurants qui se veut le plus romantique de Costa del Sol.

Elle baissa le regard, probablement se sentait-elle idiote. C’était ma façon d’essayer de la rassurer, pour ne pas avoir à subir une discussion qui me mettrait plus dans l’embarras qu’autre chose. Je priais secrètement pour qu’à l’issue de cette soirée, elle ne mette pas de mots sur ce qu’elle ressentait. Dire que je ne ressentais rien serait bien évidemment mentir, mais, a y réfléchir quelques secondes, je n’arrivais pas à imaginer l’idée de lui répondre, du moins sincèrement. Je pouvais parler d’attirance, mais il était encore trop tôt dans mon esprit pour démêler l’aspect professionnel de l’aspect sentimental. Je me contentais de me dire que j’appréciais sa compagnie en dehors des heures de bureau.

Le serveur revint une nouvelle fois en nous apportant nos entrées. Il nous les présenta avant de nous les déposer sur la table. Au même moment, un homme fit son apparition sur la scène en contrebas. Il s’assied autour du piano, échangea quelques phrases avec le public et, quelques applaudissements plus tard, entama sa première chanson.


Je ne vous ai jamais demandé ; en dehors de la mode, quels sont vos hobbys ? Dis-je, me saisissant de mes couverts.

Je lis. Je m’intéresse un peu aux civilisations, aux mouvements architecturaux qui en découlent, à l’anthropologie… J’aime beaucoup apprendre. En dehors de ça, petite, je pratiquais le piano et je chantais. J’avais pour rêve de devenir la prochaine Sorianna et puis…

Et puis vous vous êtes retrouvée là. Pourquoi n’avez-vous pas poursuivi votre rêve ?

Soyons honnêtes, combien de jeunes filles sachant appuyer sur quatre touches de piano rêvent de vivre de leur musique ? J’ai bien vite compris qu’il me fallait me tourner vers les études si je souhaitais m’en sortir. Ma famille n’était pas des plus aisées, nous n’avions pas la moitié du confort que j’ai aujourd’hui. En grandissant, j’eus de moins en moins de temps à consacrer à mon instrument. Au final, j’ai plus ou moins réussi mon objectif premier ; celui de réussir. Peu importe qu’il m’ait fallu utiliser des moyens détournés. Et vous ?

Hélas, j’ai bien peur que ma réponse ne soit pas à la hauteur de la votre. Je n’ai jamais vraiment eu de temps à accorder à autre chose qu’à mon travail. Déjà jeune, j’étais vice-président de la compagnie avec la charge de travail que cela implique. Pour autant, je ne vous demande pas de me plaindre. Mon enfance fût certes difficile, mais je suis satisfait d’où tout cela m’a mené.

Vous vous entendiez bien avec votre père ?

Je marquai un temps d’arrêt. Je n’aimais pas spécialement en parler, tout du moins, lorsque j’y étais forcé, en quelque sorte. Scarlett dût comprendre à mon regard.

Est-ce bon ? Dis-je en désignant son assiette.

Ce n’est pas mauvais, oui. Mais…

C’est fade. Nous sommes d’accord.

Je ne souhaitais pas le dire mais oui, un peu.

Voilà un genre de comportement qui pouvait m’agacer. Ce n’était pas sa faute, sûrement voulait-elle bien faire, mais je n’aimais pas les faux semblants. Tout du moins, venant des autres. Je décidai tout de même de ne pas lui faire remarquer, préférant ne pas prendre le risque de gâcher ce moment.

Le repas continua, et nous restâmes peut-être une bonne heure et demie à cette table. Le petit concert donné par le pianiste ajoutait à l’ambiance que j’avais souhaité pour cette soirée. Je m’étais moi même surpris à ne penser à mon travail qu’à quelques rares occasions. Être ici, loin de mon bureau, me faisait le plus grand bien et Scarlett savait être de bonne compagnie. Nous nous perdions dans nos discussions, échangeant autour de nombreux sujets, en apprenant davantage l’un sur l’autre en dehors de ce que nous connaissions de notre travail. Il vint l’heure de partir, aussi je l’invitai à se lever. Nous descendîmes les marches et rejoignîmes l’accueil.


Tout s’est bien passé, Monsieur ?

Tout, je ne sais pas. Le serveur nous a été agréable, à l’écoute, et il a su respecter notre intimité. Une qualité rare, si vous voulez mon avis. En revanche, pour ce qui est du repas… Votre cuisinier semblait fatigué de sa semaine. L’on aurait pu croire qu’il était pressé de rentrer chez lui, c’est regrettable. Je devrais peut-être laisser un avis, conseillant de venir en début de semaine.

Il ouvrit les yeux, secoué par ma remarque, avant de reprendre son calme.

Très bien, je ne manquerai pas de faire remonter l’information à mes supérieurs. S’il vous plaît, me dit-il en me tendant le terminal de paiement électronique. Huit mille munnies, en comptant le prix de la bouteille, c’était peut-être un peu cher payé pour la qualité du repas. Je sortis ma carte et rentrai mon code avant de le lui rendre.

Nous le saluâmes et sortîmes de l’établissement. Le soleil avait complètement disparu, il n’y avait plus que les lumières de la ville et au loin, le reflet de la lune se reflétant dans l’océan. Nous avançâmes de quelques pas, en direction du parking, elle se retourna vers moi, grelottante.

Je vous remercie pour cette soirée. J’imagine qu’il va être temps pour moi de repartir. C’est dommage, j’aurais aimé prolonger ce moment, mais j’avoue avoir été prise au dépourvue. Je n’ai pas eu le temps de-

C’est à moi de m’excuser. Je vous ai menti, dis-je esquissant un léger sourire. Peut-être ai-je pris la liberté de prévenir le personnel de chambre que nous dormions ici ce soir. Cela étant dit, je comprendrais tout à fait que vous souhaitiez rentrer. Il est tard.

A vrai dire, l’idée de reprendre la route aussi tard m’effrayait un peu, dit-elle en me rendant mon sourire, une lueur brillant dans son regard qui se voulait mystérieux. Et puis je m’en voudrais de les avoir fait préparer une chambre pour rien, il faut savoir respecter leur travail, n’êtes-vous pas d’accord ?

Nous prîmes donc la direction de l’hôtel, gravissant quelques marches de pierres blanches, traversant quelques rues désertes à cette heure-ci. La plupart des gens profitaient encore de la plage, quand les autres avaient déjà rejoint leurs chambres. Nous passâmes les portes du bâtiment, et je m’adressai à la réceptionniste, seule, dans le hall.

Monsieur Shinra, bienvenue. Votre chambre est prête, me dit-elle, souriant à la vue de Scarlett. Passez une bonne soirée, conclut-elle, se mêlant de tout sauf de ce qui la regardait. Nous primes l’ascenseur, j’utilisai ma clé pour déverrouiller le dernier étage, et il commença son ascension. Lorsque les portes s’ouvrirent, nous arrivâmes directement dans le salon.

Je vous le concède, ce n’est pas la même ambiance que lors du Battle Royale, plaisantai-je. Tout était en ordre, nous étions seuls ; aucun Turk pour commenter nos faits et gestes. Scarlett posa son sac sur le canapé, et je lui demandai de se mettre à l’aise. Je me dirigeais vers le mini-bar, dans l’un des coins de la pièce.

Voulez-vous boire quelque chose ?

Je prendrai comme vous, dit-elle en terminant de retirer ses chaussures avant de s’asseoir sur le canapé, ses jambes repliées contre elle, le pan de sa robe dévoilant un peu plus de ses cuisses. Je servis les verres avant de la rejoindre, les déposant sur la table basse et m’asseyant à ses côtés. Elle se saisit du sien, et je vis ses lèvres s’ouvrir lentement pour en boire un peu de son contenu avant de le reposer.

Je sortis mon gummiphone de ma poche et mis de la musique sur les enceintes, quelque chose de calme, avant de prendre moi aussi une gorgée de mon verre.


Vous n’avez pas fait de commentaire cette fois-ci. Vous habitueriez-vous au luxe ?

Je faisais référence à sa remarque, lorsqu’elle entra chez moi pour la première fois, dans la citadelle.

Etonnement, l’on s’y fait vite. J’aime l’atmosphère qui se dégage de vos appartements. Tout est en ordre, tout est calculé, le calme y règne. C’est reposant.

Effectivement, je ne suis pas un grand amateur des nuisances sonores. Je passe la journée à discuter et à voir défiler les têtes dans mon bureau. Lorsqu’il est l’heure de revenir à ma vie personnelle, j’en profite pour retrouver un semblant de sérénité, mais ça, j’imagine que vous le saviez.

Elle réprima un rire gêné avant de reprendre une gorgée de son verre, ne me quittant pas des yeux.. Petit à petit, c’était un jeu de regard qui s’installait entre nous. Nous avions conscience de la banalité de la discussion, nous nous amusions juste à retarder chacun notre tour le moment où la soirée prendrait un autre tournant. Et puis, elle posa ses cartes en premier, ce qui me ravit. Son regard se durcit l’espace d’un instant, se voulant plus sérieux.

Et maintenant ? Il se fait tard, me dit-elle, laissant traîner ses doigts sur ma cuisse quelques secondes.

Je m’approchai d’elle, et, en guise de réponse, me saisit de son menton entre mon pouce et mon index. Je vins poser mes lèvres sur les siennes et l’embrassa longuement. Les yeux fermés, elle vint chercher ma main qu’elle posa sur sa cuisse au niveau du pan coupé de sa robe. Je commençai à parcourir sa peau du bout des doigts, en continuant de l’embrasser. Puis, elle se releva et vint s’asseoir sur moi, ses cuisses de part et d’autre des miennes, posant ses mains sur mes épaules.

Je posai les miennes sur son dos, remontant lentement jusqu’à caresser ses épaules en ne résistant pas à la tentation de l’appuyer un peu plus contre moi. Elle sourit avant de reprendre possession de mes lèvres, se penchant un peu plus en avant, et je sentis mes mains descendre le long de son corps jusqu’où le tissu s’arrêtait. Je les passais par en dessous et pris plaisir à sentir la douceur de sa peau sous mes doigts, remontant progressivement jusqu’à effleurer le haut de ses cuisses. Je sentais la chaleur s’emparer de mon torse, puis de mon corps tout entier alors que nous nous abandonnions progressivement l’un à l’autre.

C’était comme si nous perdions toute conscience et n’étions plus dictés que par nos instincts. Les caresses, qui se voulaient douces jusqu’à maintenant, devenaient plus franches, faisant fi du respect que nous pouvions avoir l’un pour l’autre. Je me surprenais même à resserrer mes doigts autour de ses fesses lorsqu’elle tira la peau de mon cou entre ses lèvres, m’arrachant au passage un râle incontrôlé.

Toujours assise sur moi, je sentis ses mouvements de bassin venir me caresser au travers de mes vêtements, ce qui acheva de me tendre. Mes doigts se desserrèrent et je finis de relever sa robe, effleurant sa taille, puis son ventre ce qui la fit se cambrer. Elle intensifia ses baisers au niveau de mon cou, laissant à son tour échapper un gémissement presque plaintif. A mon oreille, elle me murmura de continuer, et je n’en attendis pas plus pour descendre mes doigts le long de l’intérieur de sa cuisse, pour finir par y découvrir son intimité. Je les appuyai le long du tissu, d’abord lentement, avant de renoncer totalement au peu de retenue dont j’étais encore capable.

Mon toucher se fit plus ciblé, plus assuré. Elle même ne se retenait plus de s’exprimer au fil des caresses que je me plaisais à lui offrir. Je fis une pause, m’amusant de la taquiner en jouant avec le bord de son sous-vêtement, jusqu’à ce qu’impérative, elle m’ordonne de poursuivre. N’obéissant aucunement, l’une de ses mains quitta mon torse, le parcourant avec hâte jusqu’à ce qu’elle me saisisse au travers de mon pantalon. Ses mouvements de bassins n’en étaient que plus forts, à la recherche du plaisir que lui procurerait le contact de mes doigts sur cette zone. Je décidais de lui accorder ce qu’elle réclamait, plutôt, je cédais, et sentis ses dents se resserrer sur mon cou lorsqu’une décharge électrique parcourut son corps.

C’est tout son corps qui se tendit, jusqu’à sa poigne se resserrant sur le cuir du canapé sur lequel nous étions. Nos regards se croisèrent à cet instant, et je vis la flamme qui animait le sien. Elle me sourit avant de se redresser et de s’affairer à déboucler ma ceinture. Elle quitta sa position, m’aida à tirer mon vêtement et se mit à genoux sur le sol, en face de moi. Puis elle me sourit, avant de remettre l’une de ses mèches derrière son oreille. Quelques secondes plus tard, je balançais ma tête en arrière sur le dossier du canapé.
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Je m’interromps en pleine lecture pour commencer cette notation ! Qui me connait bien devrait savoir que c’est une torture pour moi de noter ça. Tout comme, je n’aurais pas voulu passer à côté en fait.

Je me suis interrompue parce que je dois dire que je sens que la tension monte dans le rp, que je prends bieeeeen le temps de relire chaque phrase pour bien m’imaginer la scène, les gestes, et qu’il est très probable que dans quelques lignes,; j’aurai oublié tout ce que j’ai de négatif à dire sur ce rp.

Je vais donc commencer avec ce que j’ai de négatif, pour qu’on s’en débarrasse, c’est pas énorme je t’assure, mais bon.

Alors d’abord juste niveau français, tu utilises deux fois « assieds » au présent alors que ton récit est au passé. Sinon tu as fait quelques petites erreurs d’utilisation du passé simple à la première personne mais voilà, c’est tout. Rien de grave. C’était plus histoire de dire que j’avais vu moins de fautes dans les rps précédents, donc de la distraction sans doute.

Et voilà, j’ai déjà oublié un des défauts… Bon, défaut suivant. Qui n’en est pas vraiment un, mais je voulais rétablir la vérité en tant qu’amatrice de l’hôtellerie. Il se trouve que ! J’ai un peu d’expérience avec les hôtels, j’y vais de temps en temps, j’aime bien l’ambiance cosy, le service, dormir dans un lit super confortable. J’ai moi-même (ouhlala Madame) travaillé comme réceptionniste dans un 4* quelques mois. Bon après, je ne suis jamais allée dans un palace (= 5*) et je suppose que c’est là dedans que Rufus se trouve. Et donc là où je voulais en venir, c’est que quand tu es employé dans un hôtel de luxe, et plus encore donc dans un 4*, bah tu te montres hyper-mega-professionnel. Leur métier c’est la discrétion, la chaleur, mais toute en neutralité. Te faire sentir comme un roi un peu. C’est des gens qui sont habitués à voir des hommes venir a-avec leurs maîtresses donc… Voilà, ils savent que ce qu’on leur demande, c’est limite à la hauteur du secret médical, en tout cas dans l’attitude. Alors voilà, j’ai juste des doutes quant au fait qu’une meuf qui reconnaisse Rufus Shinra, qui en plus, est tout sauf n’importe qui, prenne le risque de laisser paraître ne serait-ce qu’un poil de curiosité. Et par là, je mentionne le « elle se mêle de tout sauf de ce qui la regardait ». Voilà xD, c’est tout.

Ah, oui, je me souviens, troisième défaut, et pareil, je sais pas si c’en est vraiment un, mais comme ça je dis des choses… Ouais, alors le repas à 8000 munnies, même pour Rufus Shinra, je me demande ce que Primus en aurait dit Very Happy. Voilà c’est tout, chapitre clos !

BON PASSONS AU PLUS INTERESSANT.

Non, bon, si je fais les choses sérieusement, je ne peux pas tout de suite passer à cette étape, je dois d’abord parler de cette introduction, qui est probablement en terme de taille, la partie la plus importante, mais qui, je crois, n’est là que pour nous mettre en appétit et faire monter le suspens. Malgré tout, j’ai trouvé ça intéressant, tu t’es appliqué à nous emmener dans un endroit, que tu as créé (je crois ?), tu donnes des détails intéressants au déroulement de la soirée, au service que vous recevez. Ce sont des détails que j’apprécie réellement, ça te met vraiment dans l’ambiance et tu ne peux que mieux profiter de la lecture, comme tes personnages profitent eux-mêmes.

J’ai beaucoup aimé le passage où tu nous en dis un peu plus sur le « conflit » intérieur qui traverse Rufus. Il a envie de profiter de la soirée, de profiter de sa présence, qu’il apprécie, ils se plaisent. Voilà. Et à la fois, il n’a pas envie qu’elle aille trop loin, parce qu’il doit se douter des sentiments qu’elle a pour lui, et il ne veut pas que ça le mette dans une situation délicate. Car à partir du moment où les choses sont dites, il devient plus difficile de les éviter, je pense ?

Voilà, j’en ai marre là, c’est bon, j’ai fait la politesse, je passe au cul. J’ai fait ma BA, allez vous faire foutre, je passe au cul.

T’es resté soft je dirais, t’es pas allé trop loin. On est très clairement dans la suggestion. Et à la fois t’as pris des risques, je pense. C’était la première fois que t’écrivais ce genre de rp non ?Comme moi c’était ma première fois avec Isa xD. On ne peut donc pas dire que j’ai particulièrement d’expérience en la matière. Ceci dit, j’ai déjà pas mal lu d’écrits érotiques. Et je sais ce que j’aime quand je lis ce genre de choses. Et ce que j’aime je l’ai fait en lisant ce rp. Et ça revient à peu près à ce que je disais au départ de ma notation.

Quand je lis ce genre de choses, je suis vraiment, vraiment, très concentrée, j’oublie tout le reste. Ça peut sembler débile mais je me concentre bien plus que pour lire un rp qui parle de… j’en sais rien, les plans du Consulat !

Et là, ouais, j’étais très concentrée, je lisais chaque phrase, bien lentement, pour être sûre d’avoir bien compris ce que tu écrivais. Je voulais vraiment imaginer chaque geste et me le restituer visuellement dans ma tête pour voir si c’était vraiment ce que ça devrait être, c’est à dire : excitant. N’ayons pas peur des mots, un rp érotique, son objectif c’est d’être excitant. Et donc voilà, si j’étais pas sûre d’avoir bien compris ou que je visualisais pas assez précisément, je relisais la phrase. Ca rend ce genre de lecture assez lente, mais tellement intense. Voilà, voilà, je vous décris ma méthode !

Et donc oui, j’ai trouvé ça intense, j’ai vraiment visualisé cette scène, la situation qui évolue de plus en plus rapidement, d’abord timidement puis plus…instinctivement ? J’ai trouvé ça tellement…juste ? Je dirais pas que je m’y suis vue mais… Very Happy Bref.


Je te déteste évidemment d’avoir écrit ce rp. T’as ton membre No1 qui est en train de faire la vaisselle pendant que tu prends du bon temps avec Scarlett. C’est bon, je rends mon tablier et je démissionne !


Facile : 10 points d'expérience + 100 munnies + 3 PS (dont un ps bonus) en symbiose

Je te mets le bonus parce que je pense que t’as pris un risque en te risquant à cet exercice, et je trouve que ça a bien pris. Sexy !
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