Je continue ma progression dans l’immeuble. Trois portes donc, et toutes verrouillées. Je m’avance dans le couloir, à pas de velours pour ne pas me faire remarquer, mais c’est sans compter sur l’un des occupants de ces appartements. A peine je m’apprête à passer devant la première porte qu’un tir de plombs passe au travers, manquant de me faucher la jambe. Je me tourne vers le départ du tir et vois un homme, les yeux écarquillés, au travers du trou qu’il vient de créer.
Je n’attends pas qu’il recharge son arme et donne un violent coup de pied dans la porte. Celle-ci se dégonde, en fait, file à travers la pièce emportant l’homme avec lui et allant l’écraser contre le mur. Il lâche son arme au moment de l’impact ; je saute le pied en avant et traverse le bois déjà bien amoché de la porte pour lui coller en plein dans le plexus. Je vois son souffle se couper, il galère à la reprendre. Je soulève la porte non pas pour le libérer mais pour la jeter comme un Frisbee à travers la pièce. Elle tourne sur elle même avant de percuter un deuxième mec, c’qui me laisse assez de temps pour finir le premier d’une droite bien sentie.
Je saute, évite une rafale de tirs provenant d’un troisième gars armé d’un pistolet mitrailleur et m’accroche à un luminaire suspendu. Je m’en sers comme d’un balancier pour atterrir directement sur le gars sonné par la porte et lui enfoncer ses côtes du plat de ma botte. Je vois le dernier gars braquer son arme sur moi, j’invoque mes keyblades et les fais rapidement tournoyer autour de moi pour parer sa rafale avant de lui planter les deux en plein thorax. Je le soulève et le lance dans un coin de la pièce.
Il n’y a pas de réaction provenant des deux autres appartements. Peut-être que c’est juste des mecs qui se planquent et qui cherchent pas les emmerdes, donc je décide de ne rien leur faire tant qu’ils ne viennent pas me casser les couilles. A la place, j’ouvre le frigo dans la pièce voisine et me saisis d’une canette de soda à l’orange. Je m’assieds sur une chaise non loin, et je m’étends, oubliant l’espace d’un instant tout ce qui se trouve autour de moi… y compris les trois cadavres désaturés.
J’avoue que c’est un peu barbare de se pointer comme ça a l’arrache et de piller un frigo mais eh, j’ai plus l’impression qu’il y ait de règles depuis un petit moment. Ça fait un mois que je fais mes petits trucs sans jamais trop faire chier personne, j’ai bien le droit de m’accorder un petit extra là comme ça de temps en temps.
Je bois une gorgée, peinard dans la cuisine, et je repose la canette sur la table. Je m’installe dans le fond du siège, un peu à l’arrache en fait, et je pose mes mains sur mon ventre. Faudrait que je me fasse un petit récap des lieux, p’tête même que y’a des gens qui peuvent filer des infos sur le gummiphone. J’le sors de ma poche et le pose sur la table devant moi avant d’ouvrir l’appli du gumminow.
Et franchement je suis déçu. Y’a des photos de quartiers plus ou moins ruines, y’a des photos du brasier qui ravage le deuxième quartier, mais y’a plus d’infos que ça. Tu me diras, c’est normal, faudrait être sacrément con pour écrire un truc genre « salut c’est kuro, trop bien la fontaine du quatrième quartier ». Nan, maintenant c’était chacun pour sa gueule, et ça tout le monde l’avait compris.
Je me demandais si D.Va avait finalement réussi à arriver jusqu’ici. J’disais ça mais en vrai, j’en doutais pas une seconde. Et dire que pour elle, j’avais pas soulevé des montagnes, mais un putain d’immeuble ! Dire aussi qu’elle le saurait jamais… ça me blasait de fou. J’avais pas fait ça pour rien, mais presque. C’était pas encore aujourd’hui que j’allais l’impressionner, si tant est qu’elle soit impressionnable.
Je reprends une gorgée de soda avant de m’apercevoir que y’en a déjà plus. J’me relève et vais fouiller dans le frigo pour essayer de trouver de la bouffe. Je trouve une petite boite de tomates, là, les toutes petites, et je commence à les manger. J’suis pas super super convaincu, c’est vachement plastique comme goût… c’est clairement pas des tomates qui viennent de costa ça. Tout au pire ça vient d’un vieux truc chelou du Jardin Radieux qui fait pousser des fruits et des légumes quand c’est pas la bonne saison. Je soupire.
Bon… je fais quoi moi maintenant ? Je rase un quartier ? Franchement, ça pourrait tellement se tenter.
Dim 28 Fév 2021 - 10:02Je n’attends pas qu’il recharge son arme et donne un violent coup de pied dans la porte. Celle-ci se dégonde, en fait, file à travers la pièce emportant l’homme avec lui et allant l’écraser contre le mur. Il lâche son arme au moment de l’impact ; je saute le pied en avant et traverse le bois déjà bien amoché de la porte pour lui coller en plein dans le plexus. Je vois son souffle se couper, il galère à la reprendre. Je soulève la porte non pas pour le libérer mais pour la jeter comme un Frisbee à travers la pièce. Elle tourne sur elle même avant de percuter un deuxième mec, c’qui me laisse assez de temps pour finir le premier d’une droite bien sentie.
Je saute, évite une rafale de tirs provenant d’un troisième gars armé d’un pistolet mitrailleur et m’accroche à un luminaire suspendu. Je m’en sers comme d’un balancier pour atterrir directement sur le gars sonné par la porte et lui enfoncer ses côtes du plat de ma botte. Je vois le dernier gars braquer son arme sur moi, j’invoque mes keyblades et les fais rapidement tournoyer autour de moi pour parer sa rafale avant de lui planter les deux en plein thorax. Je le soulève et le lance dans un coin de la pièce.
Il n’y a pas de réaction provenant des deux autres appartements. Peut-être que c’est juste des mecs qui se planquent et qui cherchent pas les emmerdes, donc je décide de ne rien leur faire tant qu’ils ne viennent pas me casser les couilles. A la place, j’ouvre le frigo dans la pièce voisine et me saisis d’une canette de soda à l’orange. Je m’assieds sur une chaise non loin, et je m’étends, oubliant l’espace d’un instant tout ce qui se trouve autour de moi… y compris les trois cadavres désaturés.
J’avoue que c’est un peu barbare de se pointer comme ça a l’arrache et de piller un frigo mais eh, j’ai plus l’impression qu’il y ait de règles depuis un petit moment. Ça fait un mois que je fais mes petits trucs sans jamais trop faire chier personne, j’ai bien le droit de m’accorder un petit extra là comme ça de temps en temps.
Je bois une gorgée, peinard dans la cuisine, et je repose la canette sur la table. Je m’installe dans le fond du siège, un peu à l’arrache en fait, et je pose mes mains sur mon ventre. Faudrait que je me fasse un petit récap des lieux, p’tête même que y’a des gens qui peuvent filer des infos sur le gummiphone. J’le sors de ma poche et le pose sur la table devant moi avant d’ouvrir l’appli du gumminow.
Et franchement je suis déçu. Y’a des photos de quartiers plus ou moins ruines, y’a des photos du brasier qui ravage le deuxième quartier, mais y’a plus d’infos que ça. Tu me diras, c’est normal, faudrait être sacrément con pour écrire un truc genre « salut c’est kuro, trop bien la fontaine du quatrième quartier ». Nan, maintenant c’était chacun pour sa gueule, et ça tout le monde l’avait compris.
Je me demandais si D.Va avait finalement réussi à arriver jusqu’ici. J’disais ça mais en vrai, j’en doutais pas une seconde. Et dire que pour elle, j’avais pas soulevé des montagnes, mais un putain d’immeuble ! Dire aussi qu’elle le saurait jamais… ça me blasait de fou. J’avais pas fait ça pour rien, mais presque. C’était pas encore aujourd’hui que j’allais l’impressionner, si tant est qu’elle soit impressionnable.
Je reprends une gorgée de soda avant de m’apercevoir que y’en a déjà plus. J’me relève et vais fouiller dans le frigo pour essayer de trouver de la bouffe. Je trouve une petite boite de tomates, là, les toutes petites, et je commence à les manger. J’suis pas super super convaincu, c’est vachement plastique comme goût… c’est clairement pas des tomates qui viennent de costa ça. Tout au pire ça vient d’un vieux truc chelou du Jardin Radieux qui fait pousser des fruits et des légumes quand c’est pas la bonne saison. Je soupire.
Bon… je fais quoi moi maintenant ? Je rase un quartier ? Franchement, ça pourrait tellement se tenter.