" Pourquoi tout doit prendre feu partout où je passe ?! "
Nazik soupire, très vite, puisqu'il n'a pas le temps de le faire tranquillement. Loin de là. Les sans-cœurs ne sont plus un problème, ils sont dispersés et aussi éparses que les concurrents. Sauf que le premier quartier a pris feu au niveau du café avant de se répandre aux boutiques alentours. Ici, en plus de prendre feu, la grande chapelle se décompose à vue d'oeil ! C'est épique, dans le sens cataclysmique du terme mais c'est difficile de s'y retrouver là-dedans. Sans direction ni raison, Nazik se résout à écouter son coeur, encore une fois... il suit son instinct pour enchainer les instants de furies. En train de courir, il s'élance pour glisser en tacle et prendre de vitesse les pluies de pierres, pour se relever d'un coup de clef, déviant quelques projectiles. L'arène rétrécit d'elle-même, sans que le voile de la bataille royale n'ait besoin d'intervenir, ce sont les participants eux-mêmes qui détruisent peu à peu tout ce qui est praticable.
Le deuxième quartier, celui-là, c'est le bordel ! Pire que dans le premier même lorsqu'il était infesté de sans-cœurs hors de contrôle.
Courir et s'enfuir, c'est tout ce que voit Nazik pour prolonger sa survie sans trop donner de sa personne. D'instinct, l'oeil attiré par quelque chose dans les airs... un gros ballon à l'effigie d'un chat rose et obèse qui flotte. A la manière d'un papillon qui se rue vers une ampoule, le jeune homme s'y rue sans réfléchir ! Des lumières aux sommets des toits y clignotent pour finalement s'éteindre, le ballon éclate et un sommet particulièrement coloré s'effondre. Pourtant décidé à s'y rendre malgré tout, il refuse de changer de direction mais marque un arrêt, se voit déjà mourir à faire ça. Il fléchit les jambes et son ombre se fait noir sous pieds... véritablement noir... parait une abysse qui menace de l'avaler tout entier. A la place, la marre de ténèbres gonflent en un tremplin pour accompagner son saut !
Et puisque ça marche jusqu'ici, il atterrit sur un toit pour s'y retenir en y enfonçant sa clef.
Coup de chance, il n'y reste quasiment plus de tuiles et son arme s'encastre dans une poutre, le laissant avec au moins une prise stable. Ce qui ne le prive pas de devoir patiner avec le reste de son corps pour finalement se projeter jusqu'au prochain toit. Et au troisième saut, trop court, il menace de s'écraser dans la rue à une hauteur qui ne pardonne pas. Sans rugir ni gémir, une vouivre fend l'air en piqué jusqu'à frôler les pavés et remonte, moins vite, pour que Nazik puisse la chevaucher. "Le Cavalier Volant des Ténèbres" s'offre un surnom pompeux mais ne fait pas le fier, a le coeur hésitant. Doit-il s'élever au-dessus des toits quitte à se montrer bien visible ? Ou rester bas à portée ?
En réponse à son indécision, sa vouivre gagne et perd en altitude, forcé à une certaine lenteure pour manœuvrer entre les maisons qui tiennent à peine debout.
La route est mouvementée ! Entre les tirs et les explosions ? Nazik enchaine haut-le-cœur et vertige et frayeur et souffle coupé, se voit imposé de véritables montagnes russes pour slalomer entre tout ce qui pourrait l'éliminer. Ce n'est que bien après être arrivé au quatrième quartier que le jeune homme comprend sa localisation. C'est pareil qu'ailleurs ici mais... au moins, jusqu'ici, rien ne semble avoir pris feu, c'est déjà ça !
Dim 28 Fév 2021 - 6:03Nazik soupire, très vite, puisqu'il n'a pas le temps de le faire tranquillement. Loin de là. Les sans-cœurs ne sont plus un problème, ils sont dispersés et aussi éparses que les concurrents. Sauf que le premier quartier a pris feu au niveau du café avant de se répandre aux boutiques alentours. Ici, en plus de prendre feu, la grande chapelle se décompose à vue d'oeil ! C'est épique, dans le sens cataclysmique du terme mais c'est difficile de s'y retrouver là-dedans. Sans direction ni raison, Nazik se résout à écouter son coeur, encore une fois... il suit son instinct pour enchainer les instants de furies. En train de courir, il s'élance pour glisser en tacle et prendre de vitesse les pluies de pierres, pour se relever d'un coup de clef, déviant quelques projectiles. L'arène rétrécit d'elle-même, sans que le voile de la bataille royale n'ait besoin d'intervenir, ce sont les participants eux-mêmes qui détruisent peu à peu tout ce qui est praticable.
Le deuxième quartier, celui-là, c'est le bordel ! Pire que dans le premier même lorsqu'il était infesté de sans-cœurs hors de contrôle.
Courir et s'enfuir, c'est tout ce que voit Nazik pour prolonger sa survie sans trop donner de sa personne. D'instinct, l'oeil attiré par quelque chose dans les airs... un gros ballon à l'effigie d'un chat rose et obèse qui flotte. A la manière d'un papillon qui se rue vers une ampoule, le jeune homme s'y rue sans réfléchir ! Des lumières aux sommets des toits y clignotent pour finalement s'éteindre, le ballon éclate et un sommet particulièrement coloré s'effondre. Pourtant décidé à s'y rendre malgré tout, il refuse de changer de direction mais marque un arrêt, se voit déjà mourir à faire ça. Il fléchit les jambes et son ombre se fait noir sous pieds... véritablement noir... parait une abysse qui menace de l'avaler tout entier. A la place, la marre de ténèbres gonflent en un tremplin pour accompagner son saut !
Et puisque ça marche jusqu'ici, il atterrit sur un toit pour s'y retenir en y enfonçant sa clef.
Coup de chance, il n'y reste quasiment plus de tuiles et son arme s'encastre dans une poutre, le laissant avec au moins une prise stable. Ce qui ne le prive pas de devoir patiner avec le reste de son corps pour finalement se projeter jusqu'au prochain toit. Et au troisième saut, trop court, il menace de s'écraser dans la rue à une hauteur qui ne pardonne pas. Sans rugir ni gémir, une vouivre fend l'air en piqué jusqu'à frôler les pavés et remonte, moins vite, pour que Nazik puisse la chevaucher. "Le Cavalier Volant des Ténèbres" s'offre un surnom pompeux mais ne fait pas le fier, a le coeur hésitant. Doit-il s'élever au-dessus des toits quitte à se montrer bien visible ? Ou rester bas à portée ?
En réponse à son indécision, sa vouivre gagne et perd en altitude, forcé à une certaine lenteure pour manœuvrer entre les maisons qui tiennent à peine debout.
La route est mouvementée ! Entre les tirs et les explosions ? Nazik enchaine haut-le-cœur et vertige et frayeur et souffle coupé, se voit imposé de véritables montagnes russes pour slalomer entre tout ce qui pourrait l'éliminer. Ce n'est que bien après être arrivé au quatrième quartier que le jeune homme comprend sa localisation. C'est pareil qu'ailleurs ici mais... au moins, jusqu'ici, rien ne semble avoir pris feu, c'est déjà ça !