L'avantage des sans-cœurs, et le désavantage aussi, c'est que même une fois qu'on a plus de quoi les contrôler, ils restent là. On peut donc en invoquer plus que de raisons si on est prêt à en perdre le contrôle. Qui plus est, ils peuvent d'eux-mêmes se reproduire, on peut-être même tendance à "s'appeller" et se réunir en meute, en horde. Ca a vite fait de se multiplier comme de la vermine, ces trucs-là.
" ... "
Ses yeux sont de la même couleur que les leurs, sinon que les siens sont un peu inquiets. La place du premier quartier est devenu silencieuse, sinon le bruit des charpentes qui crépitent à l'assaut du feu. Celui-là même dont la chaleur s'étend jusqu'à caresser la joue frileuse de Nazik. Les concurrents ne peuvent pas mourir, c'est ce qu'a dit Lord Business... mais ils ont encore un coeur et celui-ci peut être dévorer. Les forces que sont la Lumière et les Ténèbres continuent la lutte éternelle. Ce jeu n'y met pas un terme. Les règles imposés ne considèrent pas la transformation en coeur comme une mort ou même une blessure sérieuse. La bataille royale considère ça comme ce que c'est, une métamorphose.
Le jeune homme a l'habitude de se prétendre à l'aise avec les sans-cœurs. Pas du tout.
Plus d'une dizaine le fixe avec leurs yeux vides, froids et sans âmes. Quelques-uns s'avancent ! D'un regard nerveux, du haut de son toit, Nazik les interrompt. Pour que d'autres avancent, avant d'être mis sous pression d'un regard et de s'arrêter mais d'autres en profitent pour s'avancer à leur tour. Ca n'en finit pas. Un deux trois soleils ? Les anges pleureurs ? Tout ce que Nazik cesse de regarder s'avance vers lui pour le dévorer. Plus rien pour les occuper ou les distraire, plus rien d'assez proches pour que les sans-cœurs daignent regarder ailleurs. Sa clef tremblante, il est clair que l'obscurantiste n'a pas la volontée ou la puissance nécéssaire pour en contrôler autant.
Ce qu'il doit faire, et il le sait, c'est fuir. Fuir mais pas au hasard, fuir là où retentissent les combats en bruits de fonds, dérrière son coeur qui bat jusqu'à lui en faire pulser les tempes.
Fuir et les disperser, leur trouver d'autres proies plus appétissantes ou dangereuses que lui. Immobile, touts les sans-cœurs de la place le sont aussi. En même temps, de manière chaotique dans la manière et la direction mais pas le timing, ils chargent ou volent ou se téléportent ! Nazik prend quelques pas d'élans, sans se retourner et bondit de son toit jusqu'au prochain ! Atterrit sur des tuiles qui glissent sous ses pieds qui patinent, jusqu'à le forcer à s'aider de ses mains pour conserver du mouvement. Le temps de gravir la toiture en pente et à la jonction des deux, il s'élance à nouveau.
Une marée noire tumultueuse et éparse se rue à la poursuite de l'élu, fracasse encore un peu plus la ville. Leur sillage est pareil à un décor fouetté par des torrents sauvages.
C'est une stratégie... s'en était une ? En sueurs froides, Nazik jette des regards nerveux par-dessus son épaule pendant qu'il bondit de toit en toit. La stratégie, pour l'instant, se résume à fuir à la poursuite de sa survie ! Tirs et explosions accueillent les nuées d'ombres partout où elles passent ! Peu à peu, celle-ci se dispersent comme des courants d'eaux laissent des flaques. Quelques sans-cœurs se font détruire en route, d'autres changent de proies.
Un énième saut pour que le jeune coalisée se réceptionne sur des tuiles, rouges cette fois, toujours autant en pente. Alors qu'il tente, encore, de gravir la toiture à quatre pattes, une énorme masse s'y fracasse ! Il s'en faut de peu pour qu'in extremis, l'obscurantiste se mette à rouler sur le côté mais en biais, la pente le happant naturellement vers le bas. D'un coup de sa clef sortit de nulle part, il s'accroche à la toiture. La vouivre trace un sillon profond sur le toit de la barraque, fait bondir les tuiles fracassés et reprend de la hauteur, plongeant plus loin dans la rue.
Nazik ose lâcher un soupire de soulagement, regarde à droite, rien ? Et regarde un gauche, deux gros yeux jaunes qui le fixent avec un sourire cruel juste en-dessous. Ca ressemble à un bombo des ténèbres.
Lui ne sait que trop bien à quoi s'attendre ! Sa clef disparait lorsqu'il lâche prise et dégringole le long de la pente pour, heureusement, retomber sur ses pattes de pas si haut. Le machin éclate en haut mais va réapparaitre !
" Saleté ! " A sa grande surprise, la boule noire se reforme mais... pas sur lui, ailleurs. Sans trop savoir où, ça lui suffit pour l'instant.
D'un geste vigoureux, Nazik resserre sa main sur des fumées violettes dévoilant sa clef. Malgré sa détermination, il reste décidé à éviter le combat si ça lui est possible.
Dim 28 Fév 2021 - 4:00" ... "
Ses yeux sont de la même couleur que les leurs, sinon que les siens sont un peu inquiets. La place du premier quartier est devenu silencieuse, sinon le bruit des charpentes qui crépitent à l'assaut du feu. Celui-là même dont la chaleur s'étend jusqu'à caresser la joue frileuse de Nazik. Les concurrents ne peuvent pas mourir, c'est ce qu'a dit Lord Business... mais ils ont encore un coeur et celui-ci peut être dévorer. Les forces que sont la Lumière et les Ténèbres continuent la lutte éternelle. Ce jeu n'y met pas un terme. Les règles imposés ne considèrent pas la transformation en coeur comme une mort ou même une blessure sérieuse. La bataille royale considère ça comme ce que c'est, une métamorphose.
Le jeune homme a l'habitude de se prétendre à l'aise avec les sans-cœurs. Pas du tout.
Plus d'une dizaine le fixe avec leurs yeux vides, froids et sans âmes. Quelques-uns s'avancent ! D'un regard nerveux, du haut de son toit, Nazik les interrompt. Pour que d'autres avancent, avant d'être mis sous pression d'un regard et de s'arrêter mais d'autres en profitent pour s'avancer à leur tour. Ca n'en finit pas. Un deux trois soleils ? Les anges pleureurs ? Tout ce que Nazik cesse de regarder s'avance vers lui pour le dévorer. Plus rien pour les occuper ou les distraire, plus rien d'assez proches pour que les sans-cœurs daignent regarder ailleurs. Sa clef tremblante, il est clair que l'obscurantiste n'a pas la volontée ou la puissance nécéssaire pour en contrôler autant.
Ce qu'il doit faire, et il le sait, c'est fuir. Fuir mais pas au hasard, fuir là où retentissent les combats en bruits de fonds, dérrière son coeur qui bat jusqu'à lui en faire pulser les tempes.
Fuir et les disperser, leur trouver d'autres proies plus appétissantes ou dangereuses que lui. Immobile, touts les sans-cœurs de la place le sont aussi. En même temps, de manière chaotique dans la manière et la direction mais pas le timing, ils chargent ou volent ou se téléportent ! Nazik prend quelques pas d'élans, sans se retourner et bondit de son toit jusqu'au prochain ! Atterrit sur des tuiles qui glissent sous ses pieds qui patinent, jusqu'à le forcer à s'aider de ses mains pour conserver du mouvement. Le temps de gravir la toiture en pente et à la jonction des deux, il s'élance à nouveau.
Une marée noire tumultueuse et éparse se rue à la poursuite de l'élu, fracasse encore un peu plus la ville. Leur sillage est pareil à un décor fouetté par des torrents sauvages.
C'est une stratégie... s'en était une ? En sueurs froides, Nazik jette des regards nerveux par-dessus son épaule pendant qu'il bondit de toit en toit. La stratégie, pour l'instant, se résume à fuir à la poursuite de sa survie ! Tirs et explosions accueillent les nuées d'ombres partout où elles passent ! Peu à peu, celle-ci se dispersent comme des courants d'eaux laissent des flaques. Quelques sans-cœurs se font détruire en route, d'autres changent de proies.
Un énième saut pour que le jeune coalisée se réceptionne sur des tuiles, rouges cette fois, toujours autant en pente. Alors qu'il tente, encore, de gravir la toiture à quatre pattes, une énorme masse s'y fracasse ! Il s'en faut de peu pour qu'in extremis, l'obscurantiste se mette à rouler sur le côté mais en biais, la pente le happant naturellement vers le bas. D'un coup de sa clef sortit de nulle part, il s'accroche à la toiture. La vouivre trace un sillon profond sur le toit de la barraque, fait bondir les tuiles fracassés et reprend de la hauteur, plongeant plus loin dans la rue.
Nazik ose lâcher un soupire de soulagement, regarde à droite, rien ? Et regarde un gauche, deux gros yeux jaunes qui le fixent avec un sourire cruel juste en-dessous. Ca ressemble à un bombo des ténèbres.
Lui ne sait que trop bien à quoi s'attendre ! Sa clef disparait lorsqu'il lâche prise et dégringole le long de la pente pour, heureusement, retomber sur ses pattes de pas si haut. Le machin éclate en haut mais va réapparaitre !
" Saleté ! " A sa grande surprise, la boule noire se reforme mais... pas sur lui, ailleurs. Sans trop savoir où, ça lui suffit pour l'instant.
D'un geste vigoureux, Nazik resserre sa main sur des fumées violettes dévoilant sa clef. Malgré sa détermination, il reste décidé à éviter le combat si ça lui est possible.