- C’est pour quoi ?
Je viens de frapper les lourdes portes de fer du pénitencier à l’aide du heurtoir dans un désagréable bruit métallique. Un garde a donc réagi en faisant glisser une petite ouverture rectangulaire pour voir à travers, sans toutefois m’ouvrir le passage. Sa question a été posée avec une voix bien sèche et désagréable. J’ai clairement l’impression qu’il fixe intensément mes couleurs et que je le dérange. Non, en fait, c’est pas juste une impression.
- Je voudrais travailler au pénitencier.
- Et pour faire quoi ?
- Je veux être garde.
J’entends un rire bien gras à travers la porte qui me donne juste envie de sortir mon arme et de tirer sans me soucier de s’il est gris ou non, juste pour me défouler. Mais j’ai un objectif et je dois m’y fixer. J’attends un moment, les bras croisés et tapant du pied avec impatience. L’employé parvient enfin à reprendre contenance avec peine.
- Elle est bien bonne, celle-là ! Écoute, rentre chez toi, t’es pas taillé pour l'métier.
Il s’apprête à refermer sans plus s’intéresser à mon cas, mais je mets un bon coup de pied dans la porte, ce qui ne manque pas de le faire réagir.
- Qu’est-ce que tu fous ? Fais pas le dingue ou t’auras une balle entre les deux yeux.
Je suis méga tenté de lui répondre “j’aimerais bien voir ça”, mais j’ai appris à respecter mes limites et… je sais que je ne suis pas capable de faire face à un fort entier d’hommes armés et entraînés.
- Alors laissez-moi vous prouver que je peux être utile.
Le gardien de la porte grommelle, puis décide finalement d’ouvrir cette fichue porte. Je m’aperçois bien vite que celui-ci arbore toujours fièrement ses couleurs. Mais surtout, je vois un truc dont j’ai pas du tout entendu parler en ville qui me fait vite réaliser pourquoi ce conflit interne qui a fait parler de lui. En plein milieu de la cour du pénitencier, il y a une lumière rouge, celle très caractéristique que j’ai croisée en début de jeu. Ils ont eu la malchance qu’une cache d’armes apparaisse ici, parmi toutes les possibilités. Mais à tout bien y réfléchir, c’est sûrement pas un hasard. Le Lord Business a sûrement décidé de points stratégiques qui seraient contestés.
- Et comment tu comptes me prouver ça ?
- Je te provoque en duel. Si je gagne, tu seras bien forcé de reconnaître ma valeur. Si je perds… bah tu m’auras éliminé et je repartirai sans faire d’histoires.
De toutes les façons, ça n’arrivera pas. Le garde sourit. Mais genre pas le sourire content, plutôt le sourire du type qui m'a pas du tout cru. En voyant mon air sérieux, il m'observe soudainement, incrédule, puis hausse les épaules nonchalemment. Il ne se méfie pas du tout de moi.
- Allez, pourquoi pas. Ça me fera un peu d'entraînement pour les festivités. Enfin, quoique, je suis même pas sûr que tu puisses m'échauffer !
Quelques rires s'élèvent dans la cour. Je ne réagis pas, tâchant de maintenir une pokerface. Je suis pas certain de comprendre totalement de quoi il parle. Quoi qu'il n soit, inutile de répondre à sa provocation à deux balles, il fera moins le malin quand il recevra une balle entre les deux yeux.
- Attention Jack, l'ado rebelle te regarde méchamment !
- Ouh la la, qu'est-ce que je vais faire ! Se moque-t-il, redevenant hilare.
Le fait qu'il porte ce même prénom me fout hors de moi. J'ai pas encore croisé l'intendant depuis le début des hostilités et je vous cache pas que je veux lui prendre ses couleurs et savourer le moment comme un trophée. De toutes les manières, je ne parviendrai pas à conclure une alliance avec Jack Inèrsse. Il n'a pas assez confiance en moi pour accepter l'idée que je sois à ses côtés au coeur de la bataille. Preuve en est qu'il est parti en mission de pillage avec une bonne partie de sa garde, sans me prendre avec lui. Est-ce qu'il est toujours à la Ville d'Halloween ?
- Il commence à faire nuit. Ce que je te propose c'est que je reste ici et qu'on fasse ça demain, à l'aube !
Je viens de frapper les lourdes portes de fer du pénitencier à l’aide du heurtoir dans un désagréable bruit métallique. Un garde a donc réagi en faisant glisser une petite ouverture rectangulaire pour voir à travers, sans toutefois m’ouvrir le passage. Sa question a été posée avec une voix bien sèche et désagréable. J’ai clairement l’impression qu’il fixe intensément mes couleurs et que je le dérange. Non, en fait, c’est pas juste une impression.
- Je voudrais travailler au pénitencier.
- Et pour faire quoi ?
- Je veux être garde.
J’entends un rire bien gras à travers la porte qui me donne juste envie de sortir mon arme et de tirer sans me soucier de s’il est gris ou non, juste pour me défouler. Mais j’ai un objectif et je dois m’y fixer. J’attends un moment, les bras croisés et tapant du pied avec impatience. L’employé parvient enfin à reprendre contenance avec peine.
- Elle est bien bonne, celle-là ! Écoute, rentre chez toi, t’es pas taillé pour l'métier.
Il s’apprête à refermer sans plus s’intéresser à mon cas, mais je mets un bon coup de pied dans la porte, ce qui ne manque pas de le faire réagir.
- Qu’est-ce que tu fous ? Fais pas le dingue ou t’auras une balle entre les deux yeux.
Je suis méga tenté de lui répondre “j’aimerais bien voir ça”, mais j’ai appris à respecter mes limites et… je sais que je ne suis pas capable de faire face à un fort entier d’hommes armés et entraînés.
- Alors laissez-moi vous prouver que je peux être utile.
Le gardien de la porte grommelle, puis décide finalement d’ouvrir cette fichue porte. Je m’aperçois bien vite que celui-ci arbore toujours fièrement ses couleurs. Mais surtout, je vois un truc dont j’ai pas du tout entendu parler en ville qui me fait vite réaliser pourquoi ce conflit interne qui a fait parler de lui. En plein milieu de la cour du pénitencier, il y a une lumière rouge, celle très caractéristique que j’ai croisée en début de jeu. Ils ont eu la malchance qu’une cache d’armes apparaisse ici, parmi toutes les possibilités. Mais à tout bien y réfléchir, c’est sûrement pas un hasard. Le Lord Business a sûrement décidé de points stratégiques qui seraient contestés.
- Et comment tu comptes me prouver ça ?
- Je te provoque en duel. Si je gagne, tu seras bien forcé de reconnaître ma valeur. Si je perds… bah tu m’auras éliminé et je repartirai sans faire d’histoires.
De toutes les façons, ça n’arrivera pas. Le garde sourit. Mais genre pas le sourire content, plutôt le sourire du type qui m'a pas du tout cru. En voyant mon air sérieux, il m'observe soudainement, incrédule, puis hausse les épaules nonchalemment. Il ne se méfie pas du tout de moi.
- Allez, pourquoi pas. Ça me fera un peu d'entraînement pour les festivités. Enfin, quoique, je suis même pas sûr que tu puisses m'échauffer !
Quelques rires s'élèvent dans la cour. Je ne réagis pas, tâchant de maintenir une pokerface. Je suis pas certain de comprendre totalement de quoi il parle. Quoi qu'il n soit, inutile de répondre à sa provocation à deux balles, il fera moins le malin quand il recevra une balle entre les deux yeux.
- Attention Jack, l'ado rebelle te regarde méchamment !
- Ouh la la, qu'est-ce que je vais faire ! Se moque-t-il, redevenant hilare.
Le fait qu'il porte ce même prénom me fout hors de moi. J'ai pas encore croisé l'intendant depuis le début des hostilités et je vous cache pas que je veux lui prendre ses couleurs et savourer le moment comme un trophée. De toutes les manières, je ne parviendrai pas à conclure une alliance avec Jack Inèrsse. Il n'a pas assez confiance en moi pour accepter l'idée que je sois à ses côtés au coeur de la bataille. Preuve en est qu'il est parti en mission de pillage avec une bonne partie de sa garde, sans me prendre avec lui. Est-ce qu'il est toujours à la Ville d'Halloween ?
- Il commence à faire nuit. Ce que je te propose c'est que je reste ici et qu'on fasse ça demain, à l'aube !