« Je t’en pris mon chaton ! Prends donc un siège ! »
Alors que Qina’ran avait été littéralement téléporté dans une espèce de grotte souterraine aux lueurs verdâtres sinistres, c’est, toujours ligoté, qu’une chaise apparut derrière lui pour se glisser sur ses jambes et les forcer à s’asseoir.
« Un café ? De l’ouzo ? Ah non ça c’est vrai on l’a pas encore inventé… Attend, j’ai un petit vin qu’on arrose avec l’eau du Léthé, tu m’en diras des nouvelles ! »
Le miqo’te voyait clairement que le dieu des enfers se fichait de lui, alors qu’il ne pouvait pas répondre, impossible pour lui de répondre sauf avec des bruits étouffés à cause d’espèce de filins de vapeurs restreignant ses lèvres et ses mouvements. Se recoiffant la flammèche comme si il s’agissait de sa tignasse, Hadès fit apparaître un cigare avant de l’allumer du bout de son index qui s’était enflammé. Le miqo’te ne pût s’empêcher de lâcher une petite toux gêné à cause de la fumée qu’on lui crachait au visage.
« Alors écoute mon garçon, toi et moi, faut qu’on parle business. Rien qu’une petite minute, mais ça ne peut pas attendre jusqu’aux calendes grecques. Tu vois ce beau petit tas de tablettes à la police gravée avec soins ? C’est ton dossier, et on peut dire qu’il est aussi chargé que le cumulus de monsieur tonnerre là-haut. T’as atterri où au juste quand tu as comme on dit dans le métier, passé de vie à trépas, clamsé, cané ? Tu m’as compris.
- Mmmph mmmph mmph !
- Olala, et assisté en plus de ça. Subsister à persister, j’en suis attristé. Inutile de résister petit excité. »
L’infernal déité claqua des doigts, libérant la bouche du félin qui poussa une grande inspiration pour reprendre son souffle.
« C’est pas vraiment mon délire d’être attaché. Donc, t’as dit quoi déjà ? J’étais trop occupé à me retenir de te péter la gueule.
- Hey relax mon gars ! Une vraie bête sauvage ce mec, on y croirait. Donc avant que ça finisses en chiche-kebab party, t’étais où quand t’as cramé tes neuf vies le chaton ?
- Alors là ! Aucune idée.
- Tu dois bien te souvenir de quelqu’un chose, d’un détail. Que ce soit une lumière au bout du tunnel ou sentir ton âme quitter ton corps de mortel.
- Bah j’sais pas trop. Y avait des mariachis en tout cas !
- Des… Mariachis… Attends attends attends ! Temps mort, juste une petite remarque comme ça. Mais, est-ce que tu serais pas en train de te payer ma flamme ?
- J’aurais préféré !
- Mais c’est pas possible ! Rhadamanthe se paye ma tronche ! Y a le frangin qui se pointe pour pistonner un de ces rejetons, lui faire une place à l’ombre pas trop difficile pour son bambino vertueux. Et me voilà en train de rattraper les bourdes de ce bâtard de demeuré ! Même un stagiaire aurait fait mieux ! »
Semblant furieux, Hadès frappa ses deux poings sur le bureau, ses flammes gagnant en puissance et virant au rouge.
« Ok, on se calme, cool. Il est en période d’essai, tu l’excuseras hein. »
Alors que Qina’ran avait été littéralement téléporté dans une espèce de grotte souterraine aux lueurs verdâtres sinistres, c’est, toujours ligoté, qu’une chaise apparut derrière lui pour se glisser sur ses jambes et les forcer à s’asseoir.
« Un café ? De l’ouzo ? Ah non ça c’est vrai on l’a pas encore inventé… Attend, j’ai un petit vin qu’on arrose avec l’eau du Léthé, tu m’en diras des nouvelles ! »
Le miqo’te voyait clairement que le dieu des enfers se fichait de lui, alors qu’il ne pouvait pas répondre, impossible pour lui de répondre sauf avec des bruits étouffés à cause d’espèce de filins de vapeurs restreignant ses lèvres et ses mouvements. Se recoiffant la flammèche comme si il s’agissait de sa tignasse, Hadès fit apparaître un cigare avant de l’allumer du bout de son index qui s’était enflammé. Le miqo’te ne pût s’empêcher de lâcher une petite toux gêné à cause de la fumée qu’on lui crachait au visage.
« Alors écoute mon garçon, toi et moi, faut qu’on parle business. Rien qu’une petite minute, mais ça ne peut pas attendre jusqu’aux calendes grecques. Tu vois ce beau petit tas de tablettes à la police gravée avec soins ? C’est ton dossier, et on peut dire qu’il est aussi chargé que le cumulus de monsieur tonnerre là-haut. T’as atterri où au juste quand tu as comme on dit dans le métier, passé de vie à trépas, clamsé, cané ? Tu m’as compris.
- Mmmph mmmph mmph !
- Olala, et assisté en plus de ça. Subsister à persister, j’en suis attristé. Inutile de résister petit excité. »
L’infernal déité claqua des doigts, libérant la bouche du félin qui poussa une grande inspiration pour reprendre son souffle.
« C’est pas vraiment mon délire d’être attaché. Donc, t’as dit quoi déjà ? J’étais trop occupé à me retenir de te péter la gueule.
- Hey relax mon gars ! Une vraie bête sauvage ce mec, on y croirait. Donc avant que ça finisses en chiche-kebab party, t’étais où quand t’as cramé tes neuf vies le chaton ?
- Alors là ! Aucune idée.
- Tu dois bien te souvenir de quelqu’un chose, d’un détail. Que ce soit une lumière au bout du tunnel ou sentir ton âme quitter ton corps de mortel.
- Bah j’sais pas trop. Y avait des mariachis en tout cas !
- Des… Mariachis… Attends attends attends ! Temps mort, juste une petite remarque comme ça. Mais, est-ce que tu serais pas en train de te payer ma flamme ?
- J’aurais préféré !
- Mais c’est pas possible ! Rhadamanthe se paye ma tronche ! Y a le frangin qui se pointe pour pistonner un de ces rejetons, lui faire une place à l’ombre pas trop difficile pour son bambino vertueux. Et me voilà en train de rattraper les bourdes de ce bâtard de demeuré ! Même un stagiaire aurait fait mieux ! »
Semblant furieux, Hadès frappa ses deux poings sur le bureau, ses flammes gagnant en puissance et virant au rouge.
« Ok, on se calme, cool. Il est en période d’essai, tu l’excuseras hein. »