Alors, qu’est-ce que je foutais là ? La réponse tenait sur un mouchoir, franchement. J’étais dans l’espace, seul avec moi même, en direction de San Fransokyo et… T’sais j’aime bien des fois. Y’a pas un bruit, j’suis peinard et t’as rien du tout pour me faire chier. Bon si, des fois t’as un gros con de bateau qu’arrive et qu’essaie vaguement de faire des trucs mais, j’suis toujours autant une légende dans l’espace que partout ailleurs. Nan mais c’était un truc que je savourais pas assez en vrai.
Genre, le portail, c’est bien, c’est rapide et… du moment que j’ai mon manteau c’est relativement sans danger, mais t’as pas le kiff du voyage. Le vaisseau… moi je mets toujours la radio pour écouter un peu ce qu’y s’fait en ce moment, histoire de pas être à la traîne. Genre j’aime bien « Laisse moi être ton gummi » ça me fait bouger mon cul sur mon siège un peu, pis ça me permet aussi d’entendre autre chose que le bruit de la machinerie. Sauf que voilà, c’est là où je veux en venir ; le planeur c’est… tellement calme. Ça me repose de fou, j’suis là, y’a que moi, rien d’autre. Alors faut que je concentre un peu sur la route, on va dire, mais en dehors de ça… J’peux juste profiter de la vue et, franchement c’est le feu.
Mais j’avais du faire un détour. Parce qu’en chemin pour San Fransokyo, j’avais eu la bonne idée de checker mon gummiphone, et j’avais vu la date. Et… j’me disais que mon plan était p’tête con, mais que ça se tentait et qu’au pire ce serait marrant. Donc j’ai été au dernier endroit où tu pourrais penser me trouver : le monde du Printemps. Et pour cause, de tout les monde que j’avais visité, celui là c’était p’tête le monde le plus pété. Ah oui, non mais… des fleurs a perte de vue, le truc super cucul, des ponts arc-en-ciel et… ces gros fils de pute de petits poneys.
Donc j’atterris. J’prends sur moi pour pas raser la moitié du monde, et j’me mets en quête de fleurs. J’vois des petits poneys au loin qui se barrent dès qu’ils me voient. Et ça, c’est ce que je te disais tout à l’heure, peu importe où j’vais j’suis une légende. Non parce qu’à un moment, y’avait la Lumière qu’était sur un gros dossier, et ils s’étaient dit que j’étais leur homme. Au total, j’ai bien du passer deux semaines dans ce pays de merde et… ils me sortaient par les yeux. Alors forcément au bout d’un moment, j’ai pété mon câble. C’était pas faute de les avoir prévenus pourtant. Genre j’peux pas faire plus clair que « les gars, me renvoyez pas là-bas je vais faire une connerie ». Aqua qui voit la bonté dans le coeur de chacun, elle s’est pas dit « ouais j’avoue, ça craint » elle s’est dit « que ton coeur soit la clé qui te guide » où une merde du genre, un peu spirituelle.
Ça a fini qu’on à failli avoir le premier génocide depuis le troisième reich des moutons. Une autre menace dont j’avais entendu parler une fois, un truc effroyable. Donc j’ai plus jamais été réaffecté là-bas, parce que cogner du petit poney c’était p’tête un peu trop metal pour eux. Le projet a été avorté, plus personne en a entendu parler mais j’suis resté connu dans le coin.
Pour ça que personne est venu me faire chier. J’étais dans une clairière en train de cueillir mes fleurs pour me faire un beau petit bouquet. Y’en avait des rouges, des roses, des jaunes, et même si j’m’y connais pas en fleurs, j’me disais que merde, ça avait de la gueule. E’s’rait forcément contente avec ça. Puis… comme d’hab j’ai commencé à improviser.
J’ai commencé à me demander si un bouquet c’était suffisant. Parce que… j’suis capable de mieux ! Alors, je réfléchis à son appart, j’me le remets en tête, j’repense à comment c’est foutu dedans, et après je regarde par terre tout autour de moi. Ouais, non… J’suis Roxas. Franchement si j’me pointe avec un bouquet de merde, j’ai l’air d’un clodo. Faut que ça pète !
Je… dévalise la clairière. Franchement, on pourrait limite appeler ça tondre la pelouse à ce niveau. J’cueille tout ce que je trouve et j’fais un gros tas en plein milieu. Il grossit, et grossit toujours plus et plus ça va plus j’suis fier de moi. Au final je finis avec un tas qui fait me met bien une tête, voire une tête et demie. Donc pas une récolte de pédé quoi.
Faut juste que je réfléchisse à comment je peux embarquer ça. Parce que le portail ça reste l’idée la plus simple, mais j’ai peur que les ténèbres les bousille. Et si j’lui ramène trois kilos de fleurs fanées, bon tu comprends que l’effet il est un peu niqué.
Donc j’suis assis dans l’herbe, et j’fais ce truc que tout les gosses fond quand ils réfléchissent ou quoi. J’arrache des brins d’herbe au hasard, puis je les rebalance comme ça, sans que y’ait trop de logique, jusqu’à ce que me vienne l’idée du siècle. Tout à l’heure je t’ai dit que le portail c’était sans danger avec le manteau ? Bah va pour ça ! Je retire mon manteau, j’enfile mon armure en frappant sur mon zip, et je fous des fleurs dedans. Ca va me prendre quelques voyages, mais ça va faire le taff.
Franchement si elle kiffe pas, je comprends pas. En plus ça peut carrément justifier notre délire.
Un visionnaire. J’suis un putain de visionnaire.
Sam 13 Fév 2021 - 20:52Genre, le portail, c’est bien, c’est rapide et… du moment que j’ai mon manteau c’est relativement sans danger, mais t’as pas le kiff du voyage. Le vaisseau… moi je mets toujours la radio pour écouter un peu ce qu’y s’fait en ce moment, histoire de pas être à la traîne. Genre j’aime bien « Laisse moi être ton gummi » ça me fait bouger mon cul sur mon siège un peu, pis ça me permet aussi d’entendre autre chose que le bruit de la machinerie. Sauf que voilà, c’est là où je veux en venir ; le planeur c’est… tellement calme. Ça me repose de fou, j’suis là, y’a que moi, rien d’autre. Alors faut que je concentre un peu sur la route, on va dire, mais en dehors de ça… J’peux juste profiter de la vue et, franchement c’est le feu.
Mais j’avais du faire un détour. Parce qu’en chemin pour San Fransokyo, j’avais eu la bonne idée de checker mon gummiphone, et j’avais vu la date. Et… j’me disais que mon plan était p’tête con, mais que ça se tentait et qu’au pire ce serait marrant. Donc j’ai été au dernier endroit où tu pourrais penser me trouver : le monde du Printemps. Et pour cause, de tout les monde que j’avais visité, celui là c’était p’tête le monde le plus pété. Ah oui, non mais… des fleurs a perte de vue, le truc super cucul, des ponts arc-en-ciel et… ces gros fils de pute de petits poneys.
Donc j’atterris. J’prends sur moi pour pas raser la moitié du monde, et j’me mets en quête de fleurs. J’vois des petits poneys au loin qui se barrent dès qu’ils me voient. Et ça, c’est ce que je te disais tout à l’heure, peu importe où j’vais j’suis une légende. Non parce qu’à un moment, y’avait la Lumière qu’était sur un gros dossier, et ils s’étaient dit que j’étais leur homme. Au total, j’ai bien du passer deux semaines dans ce pays de merde et… ils me sortaient par les yeux. Alors forcément au bout d’un moment, j’ai pété mon câble. C’était pas faute de les avoir prévenus pourtant. Genre j’peux pas faire plus clair que « les gars, me renvoyez pas là-bas je vais faire une connerie ». Aqua qui voit la bonté dans le coeur de chacun, elle s’est pas dit « ouais j’avoue, ça craint » elle s’est dit « que ton coeur soit la clé qui te guide » où une merde du genre, un peu spirituelle.
Ça a fini qu’on à failli avoir le premier génocide depuis le troisième reich des moutons. Une autre menace dont j’avais entendu parler une fois, un truc effroyable. Donc j’ai plus jamais été réaffecté là-bas, parce que cogner du petit poney c’était p’tête un peu trop metal pour eux. Le projet a été avorté, plus personne en a entendu parler mais j’suis resté connu dans le coin.
Pour ça que personne est venu me faire chier. J’étais dans une clairière en train de cueillir mes fleurs pour me faire un beau petit bouquet. Y’en avait des rouges, des roses, des jaunes, et même si j’m’y connais pas en fleurs, j’me disais que merde, ça avait de la gueule. E’s’rait forcément contente avec ça. Puis… comme d’hab j’ai commencé à improviser.
J’ai commencé à me demander si un bouquet c’était suffisant. Parce que… j’suis capable de mieux ! Alors, je réfléchis à son appart, j’me le remets en tête, j’repense à comment c’est foutu dedans, et après je regarde par terre tout autour de moi. Ouais, non… J’suis Roxas. Franchement si j’me pointe avec un bouquet de merde, j’ai l’air d’un clodo. Faut que ça pète !
Je… dévalise la clairière. Franchement, on pourrait limite appeler ça tondre la pelouse à ce niveau. J’cueille tout ce que je trouve et j’fais un gros tas en plein milieu. Il grossit, et grossit toujours plus et plus ça va plus j’suis fier de moi. Au final je finis avec un tas qui fait me met bien une tête, voire une tête et demie. Donc pas une récolte de pédé quoi.
Faut juste que je réfléchisse à comment je peux embarquer ça. Parce que le portail ça reste l’idée la plus simple, mais j’ai peur que les ténèbres les bousille. Et si j’lui ramène trois kilos de fleurs fanées, bon tu comprends que l’effet il est un peu niqué.
Donc j’suis assis dans l’herbe, et j’fais ce truc que tout les gosses fond quand ils réfléchissent ou quoi. J’arrache des brins d’herbe au hasard, puis je les rebalance comme ça, sans que y’ait trop de logique, jusqu’à ce que me vienne l’idée du siècle. Tout à l’heure je t’ai dit que le portail c’était sans danger avec le manteau ? Bah va pour ça ! Je retire mon manteau, j’enfile mon armure en frappant sur mon zip, et je fous des fleurs dedans. Ca va me prendre quelques voyages, mais ça va faire le taff.
Franchement si elle kiffe pas, je comprends pas. En plus ça peut carrément justifier notre délire.
Un visionnaire. J’suis un putain de visionnaire.