La brume se lève, sans prévenir, elle envahit les lieux. La saturation grise du brouillard efface celle des concurrents présents. Ils sont plusieurs à s'être alliés, en attendant probablement le bon moment de se trahir. Personne ne croit un seul instant que le phénomène soudain soit naturel. La danse mystique de la brume est trahi par sa vitesse anormale. Les yeux fermés, et le pas souple inaudible, Nazik n'a que peu d'intérêt pour leurs paroles. Ils se perdent vite de vue, se parlent pour se situer et surtout, se demande bien ce qu'il passe. En silence, aussi doux qu'on danse, l'obscurantiste avance à pas lent et inaudible, clef en main. Il avance au travers de la brume tendre, l'a caresse de sa démarche féline pour ne pas en agiter le voile grisâtre.
Dans l'obscurité de ses paupières closes, leurs présences brillent comme des éclats dans le noir, plus radieuses que des étoiles dans la nuit.
Et à l'image de celle-ci, brillent encore alors qu'elles sont déjà éteintes.
Le son d'un coup retentit. Son fracas fait soudain s'agiter la brume par les corps surpris qui y trainent encore. Le coeur qui bat sous l'adrénaline d'un pic de violence, le concurrent n'est pas mort mais hors-combat, hélas incapable d'alerter ses alliés. Hélas pour qui ? Toujours aussi calme, Nazik sait quelqu'un venir à lui sans le savoir. Peut entendre sa course effrénée même aux travers du brouhaha des quelques concurrents en panique. Il s'arrête face à lui, se décale lentement sur le côté et brandit son arme à deux mains, en direction du ciel étoilé.
Le son d'un autre coup retentit.
Son coeur se met à battre, plus vite et plus fort, lui-même respire plus frénétiquement. Il calme sa respiration comme on tient un fauve en laisse, doit rester calme à tout prix, en maitrise. L'effort de se maitriser ne cède pas à la brève jouissance de se laisser allez. Et ce n'est pas tant jouissif que d'intercepter un troisième adversaire. Le son d'un autre coup retentit, puis la bruit de quelqu'un qui chute non loin... vers lequel l'obscurantiste s'approche tout tranquillement.
C'est le dernier, la dernière. Peu importe.
Celle-ci fuit, sans se retourner devine-t-on, s'en va si loin que sa présence s'efface à Nazik et pour l'instant, c'est suffisant. Ses yeux se réouvrent et la brume se retire. Sans attendre, il va jusqu'à un concurrent K.O et s'y penche, en tâtonne les poches puis les fouilles. Ce ne sont pas des armes qu'il cherche, ça, il a bien assez d'atout dans sa manche pour s'en passer. Le premier n'a rien d'autre qui saurait l'intéresser à part trois barres chocolatés. Le deuxième a déjà un sac à lanière, semblable à celui d'un facteur, desquels le jeune homme récupère quelques canettes de sodas plus trop fraiche et un banane.
Assis une jambe le long du sol et l'autre replié, Nazik s'offre donc une pause qu'il estime bien mérité après son duel acharné face à la sorcière.
L'ennui le guette mais ne peut le déranger, du repos lui fait du bien. Dormir serait un luxe... et en effet, ce que souhaite le jeune homme ici, c'est un refuge, un abri. Il pose délicatement une canette à ses côtés et grignote une friandise, tapote sur son gummiphone de l'autre main. Quel monde pourrait bien être paisible, au vu de la Bataille Royale ? Probablement aucun.
Des airs de pianos sournois et des violons orchestrales résonnent dans sa tête... lui rêve de grandes machinations... rêve soudain des ténèbres mais dans les faits, ca reste abstrait.
Et qu'est-ce que ça à voir avec la Bataille Royale au juste ? Pourquoi cette envie si soudaine de faire le mal ? Après un soupir lâs, le jeune homme range son gummiphone, se lève et marche, un peu au hasard, n'a que pour seul direction la ville. Ca ne lui parait que maintenant mais... le monde parait soudain bien plus calme... il doit y avoir beaucoup moins de concurrents maintenant. Et ceux-ci doivent être bien plus prudents.
Ce jeu-là, plus sournois, l'attire déjà plus que quelques batailles effrénés.
Au final, il se dit que ce jeu commence à devenir ennuyeux... où bien est-ce la sorcière qui lui manque ? Ce n'est pas impossible mais même elle, une fois l'action passée, la rencontre parait creuse. Nazik voudrait... quelque chose qui ne soit pas inconséquent, quelque chose de marquant et au milieu de cette bataille royale, à cause du contexte, ça lui parait impossible d'accéder à quelque chose de prenant. Ce doit être la fatigue qui le fait si dédaigneux... un abri pour dormir, voilà sa prochaine destination alors, au hasard, il erre jusqu'à la ville pour se retrancher quelque part. Dans une cave, ou autre, quel endroit pourrait bien le laisser dormir sans se faire éliminer ?
Ce jeu commence très certainement par l'épuiser mais, il l'espère bien, la récompense en vaut la chandelle.
Puisque le chemin est long jusqu'à la ville du Jardin Radieux, nous le passerons sous le silence et après tout, il n'y eut pas d'action jusque là. Ni interaction. Simplement cette drôle de tension à se dire que, n'importe où et n'importe quand, une personne saturée peut surgir de nulle part un lance-roquette à la main. Et c'est peut-être plus fatiguant encore que l'effort ou le manque de sommeil. Pourtant, c'est peut-être ce qui plait le plus à Nazik.
Il sourit... un légo vient, et sur son ordre, tout le monde révèle le serpent qu'il est vraiment.
Mer 10 Fév 2021 - 11:57Dans l'obscurité de ses paupières closes, leurs présences brillent comme des éclats dans le noir, plus radieuses que des étoiles dans la nuit.
Et à l'image de celle-ci, brillent encore alors qu'elles sont déjà éteintes.
Le son d'un coup retentit. Son fracas fait soudain s'agiter la brume par les corps surpris qui y trainent encore. Le coeur qui bat sous l'adrénaline d'un pic de violence, le concurrent n'est pas mort mais hors-combat, hélas incapable d'alerter ses alliés. Hélas pour qui ? Toujours aussi calme, Nazik sait quelqu'un venir à lui sans le savoir. Peut entendre sa course effrénée même aux travers du brouhaha des quelques concurrents en panique. Il s'arrête face à lui, se décale lentement sur le côté et brandit son arme à deux mains, en direction du ciel étoilé.
Le son d'un autre coup retentit.
Son coeur se met à battre, plus vite et plus fort, lui-même respire plus frénétiquement. Il calme sa respiration comme on tient un fauve en laisse, doit rester calme à tout prix, en maitrise. L'effort de se maitriser ne cède pas à la brève jouissance de se laisser allez. Et ce n'est pas tant jouissif que d'intercepter un troisième adversaire. Le son d'un autre coup retentit, puis la bruit de quelqu'un qui chute non loin... vers lequel l'obscurantiste s'approche tout tranquillement.
C'est le dernier, la dernière. Peu importe.
Celle-ci fuit, sans se retourner devine-t-on, s'en va si loin que sa présence s'efface à Nazik et pour l'instant, c'est suffisant. Ses yeux se réouvrent et la brume se retire. Sans attendre, il va jusqu'à un concurrent K.O et s'y penche, en tâtonne les poches puis les fouilles. Ce ne sont pas des armes qu'il cherche, ça, il a bien assez d'atout dans sa manche pour s'en passer. Le premier n'a rien d'autre qui saurait l'intéresser à part trois barres chocolatés. Le deuxième a déjà un sac à lanière, semblable à celui d'un facteur, desquels le jeune homme récupère quelques canettes de sodas plus trop fraiche et un banane.
Assis une jambe le long du sol et l'autre replié, Nazik s'offre donc une pause qu'il estime bien mérité après son duel acharné face à la sorcière.
L'ennui le guette mais ne peut le déranger, du repos lui fait du bien. Dormir serait un luxe... et en effet, ce que souhaite le jeune homme ici, c'est un refuge, un abri. Il pose délicatement une canette à ses côtés et grignote une friandise, tapote sur son gummiphone de l'autre main. Quel monde pourrait bien être paisible, au vu de la Bataille Royale ? Probablement aucun.
Des airs de pianos sournois et des violons orchestrales résonnent dans sa tête... lui rêve de grandes machinations... rêve soudain des ténèbres mais dans les faits, ca reste abstrait.
Et qu'est-ce que ça à voir avec la Bataille Royale au juste ? Pourquoi cette envie si soudaine de faire le mal ? Après un soupir lâs, le jeune homme range son gummiphone, se lève et marche, un peu au hasard, n'a que pour seul direction la ville. Ca ne lui parait que maintenant mais... le monde parait soudain bien plus calme... il doit y avoir beaucoup moins de concurrents maintenant. Et ceux-ci doivent être bien plus prudents.
Ce jeu-là, plus sournois, l'attire déjà plus que quelques batailles effrénés.
Au final, il se dit que ce jeu commence à devenir ennuyeux... où bien est-ce la sorcière qui lui manque ? Ce n'est pas impossible mais même elle, une fois l'action passée, la rencontre parait creuse. Nazik voudrait... quelque chose qui ne soit pas inconséquent, quelque chose de marquant et au milieu de cette bataille royale, à cause du contexte, ça lui parait impossible d'accéder à quelque chose de prenant. Ce doit être la fatigue qui le fait si dédaigneux... un abri pour dormir, voilà sa prochaine destination alors, au hasard, il erre jusqu'à la ville pour se retrancher quelque part. Dans une cave, ou autre, quel endroit pourrait bien le laisser dormir sans se faire éliminer ?
Ce jeu commence très certainement par l'épuiser mais, il l'espère bien, la récompense en vaut la chandelle.
Puisque le chemin est long jusqu'à la ville du Jardin Radieux, nous le passerons sous le silence et après tout, il n'y eut pas d'action jusque là. Ni interaction. Simplement cette drôle de tension à se dire que, n'importe où et n'importe quand, une personne saturée peut surgir de nulle part un lance-roquette à la main. Et c'est peut-être plus fatiguant encore que l'effort ou le manque de sommeil. Pourtant, c'est peut-être ce qui plait le plus à Nazik.
Il sourit... un légo vient, et sur son ordre, tout le monde révèle le serpent qu'il est vraiment.