La visite du clan Xubu s’était plutôt bien passée. Une certaine hostilité était palpable, mais la situation créée par le jeu du Lord Business a permis d’échanger quelques mots. On tissait des liens avec pas grand chose parfois. Le Clan de l’Est, ou Huyen, était l’un des plus virulents historiquement.
Vivants près de la Grande Muraille, c’étaient eux qui avaient la réputation d’être les pires raideurs et pilleurs de leur peuple. Le contact avec eux serait difficile, Huayan le savait, et qu’elle gagne ou perd cette manche ne changerait pas grand chose. Ils étaient hostiles à l’Empire, quelque soit le chef de leur clan, cela perdurait.
D’ailleurs, de ce qu’elle avait compris de Nergueï, le chef de ce clan changeait souvent. Ils étaient prompts aux révoltes internes autant qu’à aller piller la première caravane marchande venue. Le combat s’annonçait plus dur. Ce n’était pas garantie qu’Otgonbayar, le chef du clan Huyen, accepte le duel de l’Impératrice.
D’un autre côté, elle se disait qu’il passerait pour un lâche s’il refusait l’invitation à combattre d’une femme, aussi « Impératrice » soit-elle. Il allait devoir montrer que c’était le plus viril de ses hommes… Mais bon, elle s’attendait à un comité d’accueil plus agressif que le premier. Malheureusement, il fallait parfois s’abaisser à la violence de certains pour prouver son point.
Et ici, le point était de dire que ce n’était plus un vieux -et respectable- grand-père qui gérait le pays voisin. Qu’importe si elle gagnait ou non la compétition de l’univers, si elle arrivait à éliminer les chefs mongols, cela pourrait calmer leurs ardeurs futures pour une invasion de grande échelle.
Sans compter qu’a priori, du moins de ce que Huayan avait compris des rapports, les chefs mongols n’étaient pas utilisateurs de magie. Cela simplifierait beaucoup les choses en ce cas. La force brute, c’est bien mais seulement cela, cela ne suffisait pas toujours pour arrêter un magicien ou un psychique.
Elle longea un moment la Grande Muraille, toujours intact, avant de repartir du mauvais côté de la frontière et atterrir non loin d’un grand camp de campagne sur le départ. Apparemment, ils étaient entrain de partir vers une nouvelle destination. Au vu du nombre de participants éliminés, l’Impératrice supposa qu’ils s’étaient battus contre le clan Xubu.
Et les Xubu avaient dû perdre.
Huayan tâcha de nettoyer un peu ses vêtements impériaux avant de reprendre sa marche, lente mais sûre en direction du camp. Bien sûr, une telle femme fut vite repérée par les gardes du camp qui s’en allèrent bien vite prévenir leurs confrères. Des petites bandes s’approchèrent, avec ou sans couleurs vives, armées et menaçantes.
L’Impératrice attendit qu’on l’attaque pour les faire voltiger et les écraser au sol violemment. Éliminés ou pas, ils ne lui feraient pas grand chose. Ils valorisaient trop la force à son goût, mais déjà les premiers récalcitrants apparaissaient : c’était une « sorcière ». Le commun des mortels ne pourrait pas l’empêcher de progresser vers le camp. Le chef devait venir, et il apparut enfin sur un cheval, un peu plus loin dans le camp, jaugeant la jeune femme qui venait mettre le bazar le jour de son départ vers une autre destination.
« Qui êtes-vous et que voulez-vous ?! » cria-t-il à l’encontre de Huayan.
Huayan s’arrêta à quelques mètres de lui. Le sourire jusqu’aux oreilles.
« Je suis l’Impératrice Céleste Éternelle Meng Tian. La nouvelle chef de la Chine, Grand Khan. Je viens pour vous défier et voir si vous êtes aussi fort que ce que j’ai pu entendre. » annonça-t-elle, presque sarcastique.
Otgonbayar n’était pas vraiment ravi. Ses hommes lui avaient dit que c’était une sorcière. Il allait devoir ruser pour la vaincre et cela ne s’annonçait pas facile vu les quelques gardes qu’elle a pu éliminer sans lever le petit doigt. Et contrairement aux Xubu, il allait devoir agir maintenant : il chargea avec son destrier.
Il précipita son épée vers l’avant, pensant pouvoir faucher une Impératrice isolée et qui ne semblait pas vouloir esquiver. Elle tendit le bras droit, puis le leva vers les cieux. L’accélération du khan continuait mais le cheval ne touchait plus la terre. Lui et son maître virevoltèrent au-dessus de Huayan avant de s’écraser lourdement de l’autre côté.
Sonné, mais pas abattu. Il se releva accompagné de l’étonnement et de la curiosité de ses hommes. Apparemment ils ne voyaient pas cela tous les jours et cela était relativement normal. Elle se retourna pour lui faire face tandis qu’il se mettait en garde.
« Vous vous croyez plus forte que moi ?
- Oui. »
Il fut déconcerté par cette réponse honnête et clairement vantarde de la jeune femme. Il fonça sur elle, elle le fit trébucher d’un geste. Il s’écroula sur le sol poussiéreux tandis que ses hommes s’amassaient pour voir le combat.
« Venez donc aider votre chef bande de lâches ! » suggéra-t-elle.
Certains hésitaient, mais d’autres prirent le courage à deux mains et foncèrent sur Huayan. Ils allaient prendre un cours d’« apprentissage au vol plané sans parachute ». De sa main gauche, elle projeta une petite boule de feu qui vint se loger dans une toile de tente, qui prit donc feu. Elle en jeta une seconde, sur un autre logement nomade, une yourte. Elle espérait que ça prenne vite.
Les premiers adversaires arrivèrent au secours d’Otgonbayar qui semblait s’agacer de cette situation où en fait, l’Impératrice ne faisait que souligner son impuissance au combat face à elle. Ils avaient manifestement trop sous-estimé la dirigeante chinoise, bien qu’elle comprît qu’elle n’était pas forcément très connue de ce côté de la frontière.
C’était l’occasion de devenir crainte.
Devant une bande de trois mongols qui la chargeaient, toutes lames dégainées, elle lança un puissant sort de foudre qui les calma instantanément tandis que l’air était fendu par le craquement de l’élément des cieux. Elle en profita pour récupérer leurs trois épées et les faire tournoyer dans les airs pour faucher les autres personnes qui fonçaient sur elle têtes baissées sans trop réfléchir.
Ils avaient peut-être gagné contre les Xubu, mais ils n’allaient pas gagner contre les pouvoirs de l’Impératrice. Elle décida de gagner du temps en ramassant le khan et en l’envoyant dans la yourte en feu. Cela allait l’occuper quelques instants de sortir des flammes. Elle lança un sort de glace cette fois-ci pour empaler un ennemi qui avait surgi de la tente en feu.
Un homme qu’elle n’avait pas vu arriva par derrière et commença une prise d’étranglement. Instinctivement, les cheveux de Huayan se mirent en mouvement pour serrer le cou de l’agresseur tandis qu’elle profitait de ce contact physique prolongé pour bloquer la circulation de son bras.
Certains en profitèrent pour s’approcher et tenter de la frapper. Elle les repoussa, avec un peu plus de difficulté, toujours en les faisant voltiger. Avec une main disponible, elle fit un grand geste, brusque et peu maîtrisé en direction des flammes qui s’élancèrent vers d’autres tentes et yourtes.
Elle refit la même chose, une seconde fois, mais dirigea les flammes vers un groupe d’hommes : le but était plus de les apeurer qu’autre chose, le feu n’était pas assez fort à ce stade. L’étrangleur dut relâcher son étreinte, sinon les cheveux auraient raison de lui en premier. Huayan se retourna, avec une certaine fureur et projeta le pauvre soldat qui traversa plusieurs yourtes avant de s’écraser au loin.
Elle continua de lancer des sorts de feu un peu partout, pour créer le plus de flammes possibles. Bien vite, les foyers se multiplièrent et les hommes furent de plus en plus peinés de s’approcher d’elle tandis que leurs affaires prenaient feu. D’autant plus qu’ils n’avaient pas eu l’information que toutes ces choses réapparaîtraient à la fin du mois.
Otgonbayar revint dans le combat.
« Hey toi ! T’es morte !
- Je n’attends que ça, Grand Khan. » répondit-elle, un peu essoufflée mais toujours dans la course.
Il prit son élan et chargea à nouveau. Elle fit mine de lui tirer dessus avec des projectiles de fortune récupérés ici et là, tandis qu’elle préparait son véritable coup final. Il esquiva, on pouvait lire une lueur d’espoir sur son visage de guerrier expérimenté… Et puis il y eut le feu.
Sa charge fut arrêtée par un animal de flammes. Un grand aigle de feu s’était formé à partir des flammes des tentes et des yourtes. Il prit son envol et continuait de passer d’habitation en habitation, créant de nouvelles sources de pouvoir et faisant grandir sa taille. Il était choqué par ce qu’il était entrain de voir.
Puis ce fut la panique lorsque l’oiseau le prit pour cible et commença à battre des ailes dans sa direction. Sans qu’il ne puisse rien faire, le volatile enflammé s’écrasa sur lui, créant une vague de flammes qui engloutit quelques mètres au sol autour de lui.
D’un geste, l’Impératrice fut disparaître l’oiseau de feu. Les flammes retournèrent à leur place initiale. Les soldats couraient un peu partout pour éteindre les incendies, ignorant désormais la jeune femme : elle était venue pour défier leur chef, et elle avait gagné, maintenant il y avait d’autres urgences.
L’Impératrice sourit devant le visage médusé -et éliminé- d’Otgonbayar. Il ne déclara rien de plus et s’éloigna, la laissant partir et avouant ainsi sa défaite.
La prochaine étape serait au nord, près du désert de Gobi. Huayan se changea en aigle, puis disparu dans les cieux.
Vivants près de la Grande Muraille, c’étaient eux qui avaient la réputation d’être les pires raideurs et pilleurs de leur peuple. Le contact avec eux serait difficile, Huayan le savait, et qu’elle gagne ou perd cette manche ne changerait pas grand chose. Ils étaient hostiles à l’Empire, quelque soit le chef de leur clan, cela perdurait.
D’ailleurs, de ce qu’elle avait compris de Nergueï, le chef de ce clan changeait souvent. Ils étaient prompts aux révoltes internes autant qu’à aller piller la première caravane marchande venue. Le combat s’annonçait plus dur. Ce n’était pas garantie qu’Otgonbayar, le chef du clan Huyen, accepte le duel de l’Impératrice.
D’un autre côté, elle se disait qu’il passerait pour un lâche s’il refusait l’invitation à combattre d’une femme, aussi « Impératrice » soit-elle. Il allait devoir montrer que c’était le plus viril de ses hommes… Mais bon, elle s’attendait à un comité d’accueil plus agressif que le premier. Malheureusement, il fallait parfois s’abaisser à la violence de certains pour prouver son point.
Et ici, le point était de dire que ce n’était plus un vieux -et respectable- grand-père qui gérait le pays voisin. Qu’importe si elle gagnait ou non la compétition de l’univers, si elle arrivait à éliminer les chefs mongols, cela pourrait calmer leurs ardeurs futures pour une invasion de grande échelle.
Sans compter qu’a priori, du moins de ce que Huayan avait compris des rapports, les chefs mongols n’étaient pas utilisateurs de magie. Cela simplifierait beaucoup les choses en ce cas. La force brute, c’est bien mais seulement cela, cela ne suffisait pas toujours pour arrêter un magicien ou un psychique.
Elle longea un moment la Grande Muraille, toujours intact, avant de repartir du mauvais côté de la frontière et atterrir non loin d’un grand camp de campagne sur le départ. Apparemment, ils étaient entrain de partir vers une nouvelle destination. Au vu du nombre de participants éliminés, l’Impératrice supposa qu’ils s’étaient battus contre le clan Xubu.
Et les Xubu avaient dû perdre.
Huayan tâcha de nettoyer un peu ses vêtements impériaux avant de reprendre sa marche, lente mais sûre en direction du camp. Bien sûr, une telle femme fut vite repérée par les gardes du camp qui s’en allèrent bien vite prévenir leurs confrères. Des petites bandes s’approchèrent, avec ou sans couleurs vives, armées et menaçantes.
L’Impératrice attendit qu’on l’attaque pour les faire voltiger et les écraser au sol violemment. Éliminés ou pas, ils ne lui feraient pas grand chose. Ils valorisaient trop la force à son goût, mais déjà les premiers récalcitrants apparaissaient : c’était une « sorcière ». Le commun des mortels ne pourrait pas l’empêcher de progresser vers le camp. Le chef devait venir, et il apparut enfin sur un cheval, un peu plus loin dans le camp, jaugeant la jeune femme qui venait mettre le bazar le jour de son départ vers une autre destination.
« Qui êtes-vous et que voulez-vous ?! » cria-t-il à l’encontre de Huayan.
Huayan s’arrêta à quelques mètres de lui. Le sourire jusqu’aux oreilles.
« Je suis l’Impératrice Céleste Éternelle Meng Tian. La nouvelle chef de la Chine, Grand Khan. Je viens pour vous défier et voir si vous êtes aussi fort que ce que j’ai pu entendre. » annonça-t-elle, presque sarcastique.
Otgonbayar n’était pas vraiment ravi. Ses hommes lui avaient dit que c’était une sorcière. Il allait devoir ruser pour la vaincre et cela ne s’annonçait pas facile vu les quelques gardes qu’elle a pu éliminer sans lever le petit doigt. Et contrairement aux Xubu, il allait devoir agir maintenant : il chargea avec son destrier.
Il précipita son épée vers l’avant, pensant pouvoir faucher une Impératrice isolée et qui ne semblait pas vouloir esquiver. Elle tendit le bras droit, puis le leva vers les cieux. L’accélération du khan continuait mais le cheval ne touchait plus la terre. Lui et son maître virevoltèrent au-dessus de Huayan avant de s’écraser lourdement de l’autre côté.
Sonné, mais pas abattu. Il se releva accompagné de l’étonnement et de la curiosité de ses hommes. Apparemment ils ne voyaient pas cela tous les jours et cela était relativement normal. Elle se retourna pour lui faire face tandis qu’il se mettait en garde.
« Vous vous croyez plus forte que moi ?
- Oui. »
Il fut déconcerté par cette réponse honnête et clairement vantarde de la jeune femme. Il fonça sur elle, elle le fit trébucher d’un geste. Il s’écroula sur le sol poussiéreux tandis que ses hommes s’amassaient pour voir le combat.
« Venez donc aider votre chef bande de lâches ! » suggéra-t-elle.
Certains hésitaient, mais d’autres prirent le courage à deux mains et foncèrent sur Huayan. Ils allaient prendre un cours d’« apprentissage au vol plané sans parachute ». De sa main gauche, elle projeta une petite boule de feu qui vint se loger dans une toile de tente, qui prit donc feu. Elle en jeta une seconde, sur un autre logement nomade, une yourte. Elle espérait que ça prenne vite.
Les premiers adversaires arrivèrent au secours d’Otgonbayar qui semblait s’agacer de cette situation où en fait, l’Impératrice ne faisait que souligner son impuissance au combat face à elle. Ils avaient manifestement trop sous-estimé la dirigeante chinoise, bien qu’elle comprît qu’elle n’était pas forcément très connue de ce côté de la frontière.
C’était l’occasion de devenir crainte.
Devant une bande de trois mongols qui la chargeaient, toutes lames dégainées, elle lança un puissant sort de foudre qui les calma instantanément tandis que l’air était fendu par le craquement de l’élément des cieux. Elle en profita pour récupérer leurs trois épées et les faire tournoyer dans les airs pour faucher les autres personnes qui fonçaient sur elle têtes baissées sans trop réfléchir.
Ils avaient peut-être gagné contre les Xubu, mais ils n’allaient pas gagner contre les pouvoirs de l’Impératrice. Elle décida de gagner du temps en ramassant le khan et en l’envoyant dans la yourte en feu. Cela allait l’occuper quelques instants de sortir des flammes. Elle lança un sort de glace cette fois-ci pour empaler un ennemi qui avait surgi de la tente en feu.
Un homme qu’elle n’avait pas vu arriva par derrière et commença une prise d’étranglement. Instinctivement, les cheveux de Huayan se mirent en mouvement pour serrer le cou de l’agresseur tandis qu’elle profitait de ce contact physique prolongé pour bloquer la circulation de son bras.
Certains en profitèrent pour s’approcher et tenter de la frapper. Elle les repoussa, avec un peu plus de difficulté, toujours en les faisant voltiger. Avec une main disponible, elle fit un grand geste, brusque et peu maîtrisé en direction des flammes qui s’élancèrent vers d’autres tentes et yourtes.
Elle refit la même chose, une seconde fois, mais dirigea les flammes vers un groupe d’hommes : le but était plus de les apeurer qu’autre chose, le feu n’était pas assez fort à ce stade. L’étrangleur dut relâcher son étreinte, sinon les cheveux auraient raison de lui en premier. Huayan se retourna, avec une certaine fureur et projeta le pauvre soldat qui traversa plusieurs yourtes avant de s’écraser au loin.
Elle continua de lancer des sorts de feu un peu partout, pour créer le plus de flammes possibles. Bien vite, les foyers se multiplièrent et les hommes furent de plus en plus peinés de s’approcher d’elle tandis que leurs affaires prenaient feu. D’autant plus qu’ils n’avaient pas eu l’information que toutes ces choses réapparaîtraient à la fin du mois.
Otgonbayar revint dans le combat.
« Hey toi ! T’es morte !
- Je n’attends que ça, Grand Khan. » répondit-elle, un peu essoufflée mais toujours dans la course.
Il prit son élan et chargea à nouveau. Elle fit mine de lui tirer dessus avec des projectiles de fortune récupérés ici et là, tandis qu’elle préparait son véritable coup final. Il esquiva, on pouvait lire une lueur d’espoir sur son visage de guerrier expérimenté… Et puis il y eut le feu.
Sa charge fut arrêtée par un animal de flammes. Un grand aigle de feu s’était formé à partir des flammes des tentes et des yourtes. Il prit son envol et continuait de passer d’habitation en habitation, créant de nouvelles sources de pouvoir et faisant grandir sa taille. Il était choqué par ce qu’il était entrain de voir.
Puis ce fut la panique lorsque l’oiseau le prit pour cible et commença à battre des ailes dans sa direction. Sans qu’il ne puisse rien faire, le volatile enflammé s’écrasa sur lui, créant une vague de flammes qui engloutit quelques mètres au sol autour de lui.
D’un geste, l’Impératrice fut disparaître l’oiseau de feu. Les flammes retournèrent à leur place initiale. Les soldats couraient un peu partout pour éteindre les incendies, ignorant désormais la jeune femme : elle était venue pour défier leur chef, et elle avait gagné, maintenant il y avait d’autres urgences.
L’Impératrice sourit devant le visage médusé -et éliminé- d’Otgonbayar. Il ne déclara rien de plus et s’éloigna, la laissant partir et avouant ainsi sa défaite.
La prochaine étape serait au nord, près du désert de Gobi. Huayan se changea en aigle, puis disparu dans les cieux.