« Non ! Oh non ! » Je baisse mon arme, un regard désolé, et j’amène mon autre main à ma bouche, trop cho-quée. « Chip ! Mais… pourquoi tu nous as foncés dessus ?! »
Nakada lève les yeux au ciel parce que c’est juste un méga insensible, en fait ? Alors que Chip râle en ramassant toutes ses affaires, ses fringues, ses vieilles conserves. « Jvousm’voyais’moi’j’viens’ju’t’vers’vous’j’me’dis qu’on p’faire’quipe. Et vous me tirez dessus ! » Je hausse les sourcils, beaucoup trop désolée et je cherche un peu de pardon dans son regard mais il me calcule plus, il ramasse tout son broll pendant trente bonnes secondes pour les remettre dans sa tente. « Mais Chip, avec plaisir j’aurais fait équipe avec toi ! Mais… écoute j’ai eu tellement de trucs dans ma vie, là, tellement de choses à penser que… quand ça a commencé, j’ai pas pensé à venir te trouver ! »
« Aça’bin’sur’qu’on’pense pas Chip, on ‘réfère l’oub’ier. »
« Non je dirais quand même pas… que je t’ai oublié ! » Je regarde Naka… à la recherche d’un peu d’aide !Mais ça y est, lui, on est dans le parking souterrain de l’immeuble, il est déjà dans son délire de motos, là, y a plus rien qui compte ! « Non vraiment Chip, t’es mon gars sûr ! Combien de fois t’as veillé sur mon méka alors que je le laissais traîner sur le toit ou dans la rue pour aller faire la maligne près de mes fans ! C’est juste que… vu la situation actuelle, je t’ai vu courir vers moi avec ton vieux couteau de cuisine et… bah j’ai cru que tu voulais m’avoir ! »
Il continue de grommeler. Nakada me regarde genre dépêche-toi vieille folle. « Viens manger à l’appart un de ces soirs ? Plutôt en mars ? Mais quand tu veux, hein, même plusieurs fois ! » J’arrive pas à obtenir un sourire ou même un soupir donc j’abandonne. Je fais volte-face et je fais une grimace tellement je me sens mal à l’aise. « Bon euh, les motos ! »
Il nous faut genre… quatre minutes pour en trouver deux. Des motos de compèt’, parce qu’on n’est pas dans le dernier des immeubles, mon gars ! En plein centre-ville, autant te dire que beaucoup de mes voisins sont bien riches ! Et je laisse faire l’artiste pendant que je cherche sur mon gummiphone, dans mon cloud, une bonne photo d’une séance que j’avais faite à Illusiopolis, où… Oui voilà ! Moi en moto, trop belle, avec franchement un pantalon qui me donne un de ces boules. Et ?... Oh ! Je porte le même aujourd’hui ! J’ai pas raté l’occas’, j’ai évidemment enlevé ma combinaison rose pour prendre le blouson en cuir et le pantalon moulant en question, de la vieille séance. A la fois je suis plus discrète et purée comment ça fait toujours trop plaisir de reporter des belles fringues de séance photo que t’as jamais pu remettre.
Juste, le casque, j’ai malheureusement dû tuer la magnifique œuvre d’art que c’était et repeindre dessus en noir, pour être moins flashy et histoire de pas avoir un gros logo D.VA sur la tronche ?
Je reposterai la photo sur mon GummyNow, dès qu’on sera sortis d’affaire avec Kotetsu.
« Et de une. » Je suis trop contente de tenter cette expérience. Même si je pense stratégique, je serai pas la joueuse qui reste tout le temps enfermée en attendant que tout le monde meure. Je veux mériter mon Top 1. Et ça, franchement, combien peuvent le dire ? Si c’est pas moi qui l’emporte, 1000% ce sera un vieux blaireau que personne connait, ou que tout le monde déteste, qui aura passé tout le mois de février dans son bunker.
…
Alors dit comme ça, on croirait que je parle du Président Shinra, je m’en rends compte. Même pas ! Tu rigoles ? Lui je comprends qu’il aille dans son bunker, il a beaucoup trop de travail pour s’occuper de ça. Moi c’est mon job de me faire remarquer, de péter les scores et de poster des photos de ce superbe boule en combi. Lui, on lui demande juste de rester dans son bureau, à la base !
Non ! Je pense clairement à l’autre Song. Pardon pardon ! L’Autre Song ! S’il vous plait, elle est impératrice de l’autre monde asiatique ! Oui, on est d’accord : une vraie copieuse. Mais elle me copiera pas mon style. Poste une photo de toi sur une moto pour bien qu’on comprenne comment c’est pourri, j’attends de fou.
« Vas-y. »
« Ok ! » Je me suis trop énervée toute seule, ça me fait limite rire ! Je mets mon casque, je ferme la tirette de mon blouson de cuir et je baisse ma visière. J’ai un fusil d’assaut autour du buste et une arme de poing à ma ceinture et assez de munitions pour me débrouiller. « Envoie le texto. On est là dans cinq minutes. »
Je fais quelques pas avec la moto après avoir débrayé, je passe la première et je rentre les pieds à l’intérieur avant de me laisser porter. Je me dirige vers la passerelle qui monte vers la surface… Jusqu’au rideau métallique à l’entrée du parking, tout va bien. Je me penche vers la gauche, m’apprête à appuyer sur le bouton d’ouverture de la grille, prends une grande inspiration. « Go ! » J’appuie sur le bouton. Je me couche sur le carénage de ma moto comme si j’étais une méga be-bom, mais aussi pour me faire la plus petite possible… Je fais rugir mon moteur, l’abîme à crever en voulant direct sauter des vitesses – tant pis, c’est du one shot ! – et au moment où le rideau est assez haut, juste assez, je démarre en trombe.
Direct on est accueillis. Première fois que je pose le pied dans la rue et des tirs fusent mais s’éclatent contre un kiosque à journaux à un petit mètre à côté. Je vire à gauche, prenant soin de fou à garder mon corps dans l’axe de la moto, alors que je la fais déjà pencher de dingue, en ayant pas la vitesse nécessaire pour que ce soit safe. Dès que j’ai viré, je redresse, j’accélère et je file. Regard dans le rétro. Je vois Nakada. La seconde d’après il passe devant. Je baisse encore la tête quand des tirs touchent des voitures près de moi. Rien le temps de voir. J’ai aucune idée d’où c’est, de combien ils sont ou quoi que ce soit, je suis en aveugle. Je vois qu’une chose. Un chemin, devant moi, qui passe entre des voitures mises de traviole, à gauche d’une poubelle renversée, au travers d’un landau vide – J’espère qu’il est vide ! – et je roule, avec par contre quasi la même impression que si j’étais sur mon méka, à la différence que j’ai l’impression que je vais me ramasser le sol chaque seconde, en fait. Différence de perspective !
Je vire, j’essaie de pas lâcher mon pied du côté du virage. Je regarde devant mais… ah dans mon virage, comment pas voir le bitume à vingt centimètres de mon visage. C’est tellement le stress mais… Les balles, la moto, les sensations et le jeu. Je suis excitée comme jamais. Et le prochain virage, on sera proche du restaurant de Kotetsu. Ok je me prépare. Je lâche le volant d’une main. Je suis une bonne pilote de tout ce que tu veux mais même sur mon meka, je fais pas ça souvent. Je saisis mon fusil à mon buste. Je ralentis pour prendre le dernier virage parce que je veux pas mourir en tenant ma vie d’une seule main, tu vois. Nakada est cent mètres devant. Je m’engouffre dans le boulevard, toujours moins rapide que Nakada. C’est lui qui attire l’attention de gars. J’en compte six, parce que ma vitesse me le permet… Ils le visent. C’est là que tout se joue ! J’accélère un chouïa, je pointe le fusil vers eux et je tire comme une folle en filant super rapidement. Je les entends crier, j’entends des tirs… mais Nakada avance, passe derrière un bus, côté du trottoir… et ne réapparait pas. Il s’est arrêté pour Kotetsu, yes ! Je continue en tirant derrière moi, vidant le chargeur. Je laisse mon fusil retomber à mes côtés, retenus par une lanière, et j’accélère. Je fais juste… hurler le moteur. Je suis juste la meuf que tu détestes quand elle passe devant chez toi en réveillant les morts avec sa bécane à la noix. C’est moi ! J’attire masse l’attention. Dernier virage super brusque… Je vise la petite ruelle, je fais une dernière ligne droite. Je saute de la moto, je manque de me planter alors qu’elle vient lécher le sol. Limite criminel de ma part de faire ça à une miss monde comme ça.
Les mecs s’approchent. Je souris. Ma main vient chipoter à ma montre, je lève les yeux mais je n’arrive pas à voir le D.Rigeable, encore au-dessus de mon building. Le méka me trouvera ! Et vite ! Je largue le cadeau ! J’entends rien, je vois rien, pendant de nombreuses secondes. Les mecs se rapprochent mais c’est déjà trop tard. Le méka vole dans ma direction, est à à peine deux cent mètres dans les ; Je sursaute genre violent. Touché dans les airs, le méka explose sec. Un… Une grenade. Non ça a pas de sens, c’est un lance-roquettes, des missiles sol-air, les Gundams ou en tous cas, une dinguerie de tuile ! Ok. Ok ok ok. Je suis dans un cul-de-sac. Je peux pas sortir de ce cul-de-sac ou je ramène l’attention sur mon copain et son frère, je… Un escalier de service ! Il me faut un escalier de service, une fenêtre ouverte, une voiture dans laquelle me cacher !
Les voitures sont trop grillax. Y a une échelle suspendue dans les airs pour atteindre un escalier ! 1m58. Tu fais 1m58, Di.
Je… J’ai pas mes gadgets de la Shinra pour faire des double-sauts, pour… Je cours vers un mur, j’essaie de lever un pied, de prendre appui sur le mur, de me servir de l’élan pour… je touche le dernier barreau de l’échelle du bout des doigts. 1m58. Ils approchent, ils courent et… je peux pas rappeler un méka. Tant pis pour la finesse, je survivrai pas à cette fusillade. Je sors mon arme de poing et je tire trois balles dans une des fenêtres au rez-de-chaussée avant de sauter dans la vitre comme une tarée de mongolienne. Je dois me dépêcher.
Mer 3 Fév 2021 - 21:54Nakada lève les yeux au ciel parce que c’est juste un méga insensible, en fait ? Alors que Chip râle en ramassant toutes ses affaires, ses fringues, ses vieilles conserves. « Jvousm’voyais’moi’j’viens’ju’t’vers’vous’j’me’dis qu’on p’faire’quipe. Et vous me tirez dessus ! » Je hausse les sourcils, beaucoup trop désolée et je cherche un peu de pardon dans son regard mais il me calcule plus, il ramasse tout son broll pendant trente bonnes secondes pour les remettre dans sa tente. « Mais Chip, avec plaisir j’aurais fait équipe avec toi ! Mais… écoute j’ai eu tellement de trucs dans ma vie, là, tellement de choses à penser que… quand ça a commencé, j’ai pas pensé à venir te trouver ! »
« Aça’bin’sur’qu’on’pense pas Chip, on ‘réfère l’oub’ier. »
« Non je dirais quand même pas… que je t’ai oublié ! » Je regarde Naka… à la recherche d’un peu d’aide !Mais ça y est, lui, on est dans le parking souterrain de l’immeuble, il est déjà dans son délire de motos, là, y a plus rien qui compte ! « Non vraiment Chip, t’es mon gars sûr ! Combien de fois t’as veillé sur mon méka alors que je le laissais traîner sur le toit ou dans la rue pour aller faire la maligne près de mes fans ! C’est juste que… vu la situation actuelle, je t’ai vu courir vers moi avec ton vieux couteau de cuisine et… bah j’ai cru que tu voulais m’avoir ! »
Il continue de grommeler. Nakada me regarde genre dépêche-toi vieille folle. « Viens manger à l’appart un de ces soirs ? Plutôt en mars ? Mais quand tu veux, hein, même plusieurs fois ! » J’arrive pas à obtenir un sourire ou même un soupir donc j’abandonne. Je fais volte-face et je fais une grimace tellement je me sens mal à l’aise. « Bon euh, les motos ! »
Il nous faut genre… quatre minutes pour en trouver deux. Des motos de compèt’, parce qu’on n’est pas dans le dernier des immeubles, mon gars ! En plein centre-ville, autant te dire que beaucoup de mes voisins sont bien riches ! Et je laisse faire l’artiste pendant que je cherche sur mon gummiphone, dans mon cloud, une bonne photo d’une séance que j’avais faite à Illusiopolis, où… Oui voilà ! Moi en moto, trop belle, avec franchement un pantalon qui me donne un de ces boules. Et ?... Oh ! Je porte le même aujourd’hui ! J’ai pas raté l’occas’, j’ai évidemment enlevé ma combinaison rose pour prendre le blouson en cuir et le pantalon moulant en question, de la vieille séance. A la fois je suis plus discrète et purée comment ça fait toujours trop plaisir de reporter des belles fringues de séance photo que t’as jamais pu remettre.
Juste, le casque, j’ai malheureusement dû tuer la magnifique œuvre d’art que c’était et repeindre dessus en noir, pour être moins flashy et histoire de pas avoir un gros logo D.VA sur la tronche ?
Je reposterai la photo sur mon GummyNow, dès qu’on sera sortis d’affaire avec Kotetsu.
« Et de une. » Je suis trop contente de tenter cette expérience. Même si je pense stratégique, je serai pas la joueuse qui reste tout le temps enfermée en attendant que tout le monde meure. Je veux mériter mon Top 1. Et ça, franchement, combien peuvent le dire ? Si c’est pas moi qui l’emporte, 1000% ce sera un vieux blaireau que personne connait, ou que tout le monde déteste, qui aura passé tout le mois de février dans son bunker.
…
Alors dit comme ça, on croirait que je parle du Président Shinra, je m’en rends compte. Même pas ! Tu rigoles ? Lui je comprends qu’il aille dans son bunker, il a beaucoup trop de travail pour s’occuper de ça. Moi c’est mon job de me faire remarquer, de péter les scores et de poster des photos de ce superbe boule en combi. Lui, on lui demande juste de rester dans son bureau, à la base !
Non ! Je pense clairement à l’autre Song. Pardon pardon ! L’Autre Song ! S’il vous plait, elle est impératrice de l’autre monde asiatique ! Oui, on est d’accord : une vraie copieuse. Mais elle me copiera pas mon style. Poste une photo de toi sur une moto pour bien qu’on comprenne comment c’est pourri, j’attends de fou.
« Vas-y. »
« Ok ! » Je me suis trop énervée toute seule, ça me fait limite rire ! Je mets mon casque, je ferme la tirette de mon blouson de cuir et je baisse ma visière. J’ai un fusil d’assaut autour du buste et une arme de poing à ma ceinture et assez de munitions pour me débrouiller. « Envoie le texto. On est là dans cinq minutes. »
Je fais quelques pas avec la moto après avoir débrayé, je passe la première et je rentre les pieds à l’intérieur avant de me laisser porter. Je me dirige vers la passerelle qui monte vers la surface… Jusqu’au rideau métallique à l’entrée du parking, tout va bien. Je me penche vers la gauche, m’apprête à appuyer sur le bouton d’ouverture de la grille, prends une grande inspiration. « Go ! » J’appuie sur le bouton. Je me couche sur le carénage de ma moto comme si j’étais une méga be-bom, mais aussi pour me faire la plus petite possible… Je fais rugir mon moteur, l’abîme à crever en voulant direct sauter des vitesses – tant pis, c’est du one shot ! – et au moment où le rideau est assez haut, juste assez, je démarre en trombe.
Direct on est accueillis. Première fois que je pose le pied dans la rue et des tirs fusent mais s’éclatent contre un kiosque à journaux à un petit mètre à côté. Je vire à gauche, prenant soin de fou à garder mon corps dans l’axe de la moto, alors que je la fais déjà pencher de dingue, en ayant pas la vitesse nécessaire pour que ce soit safe. Dès que j’ai viré, je redresse, j’accélère et je file. Regard dans le rétro. Je vois Nakada. La seconde d’après il passe devant. Je baisse encore la tête quand des tirs touchent des voitures près de moi. Rien le temps de voir. J’ai aucune idée d’où c’est, de combien ils sont ou quoi que ce soit, je suis en aveugle. Je vois qu’une chose. Un chemin, devant moi, qui passe entre des voitures mises de traviole, à gauche d’une poubelle renversée, au travers d’un landau vide – J’espère qu’il est vide ! – et je roule, avec par contre quasi la même impression que si j’étais sur mon méka, à la différence que j’ai l’impression que je vais me ramasser le sol chaque seconde, en fait. Différence de perspective !
Je vire, j’essaie de pas lâcher mon pied du côté du virage. Je regarde devant mais… ah dans mon virage, comment pas voir le bitume à vingt centimètres de mon visage. C’est tellement le stress mais… Les balles, la moto, les sensations et le jeu. Je suis excitée comme jamais. Et le prochain virage, on sera proche du restaurant de Kotetsu. Ok je me prépare. Je lâche le volant d’une main. Je suis une bonne pilote de tout ce que tu veux mais même sur mon meka, je fais pas ça souvent. Je saisis mon fusil à mon buste. Je ralentis pour prendre le dernier virage parce que je veux pas mourir en tenant ma vie d’une seule main, tu vois. Nakada est cent mètres devant. Je m’engouffre dans le boulevard, toujours moins rapide que Nakada. C’est lui qui attire l’attention de gars. J’en compte six, parce que ma vitesse me le permet… Ils le visent. C’est là que tout se joue ! J’accélère un chouïa, je pointe le fusil vers eux et je tire comme une folle en filant super rapidement. Je les entends crier, j’entends des tirs… mais Nakada avance, passe derrière un bus, côté du trottoir… et ne réapparait pas. Il s’est arrêté pour Kotetsu, yes ! Je continue en tirant derrière moi, vidant le chargeur. Je laisse mon fusil retomber à mes côtés, retenus par une lanière, et j’accélère. Je fais juste… hurler le moteur. Je suis juste la meuf que tu détestes quand elle passe devant chez toi en réveillant les morts avec sa bécane à la noix. C’est moi ! J’attire masse l’attention. Dernier virage super brusque… Je vise la petite ruelle, je fais une dernière ligne droite. Je saute de la moto, je manque de me planter alors qu’elle vient lécher le sol. Limite criminel de ma part de faire ça à une miss monde comme ça.
Les mecs s’approchent. Je souris. Ma main vient chipoter à ma montre, je lève les yeux mais je n’arrive pas à voir le D.Rigeable, encore au-dessus de mon building. Le méka me trouvera ! Et vite ! Je largue le cadeau ! J’entends rien, je vois rien, pendant de nombreuses secondes. Les mecs se rapprochent mais c’est déjà trop tard. Le méka vole dans ma direction, est à à peine deux cent mètres dans les ; Je sursaute genre violent. Touché dans les airs, le méka explose sec. Un… Une grenade. Non ça a pas de sens, c’est un lance-roquettes, des missiles sol-air, les Gundams ou en tous cas, une dinguerie de tuile ! Ok. Ok ok ok. Je suis dans un cul-de-sac. Je peux pas sortir de ce cul-de-sac ou je ramène l’attention sur mon copain et son frère, je… Un escalier de service ! Il me faut un escalier de service, une fenêtre ouverte, une voiture dans laquelle me cacher !
Les voitures sont trop grillax. Y a une échelle suspendue dans les airs pour atteindre un escalier ! 1m58. Tu fais 1m58, Di.
Je… J’ai pas mes gadgets de la Shinra pour faire des double-sauts, pour… Je cours vers un mur, j’essaie de lever un pied, de prendre appui sur le mur, de me servir de l’élan pour… je touche le dernier barreau de l’échelle du bout des doigts. 1m58. Ils approchent, ils courent et… je peux pas rappeler un méka. Tant pis pour la finesse, je survivrai pas à cette fusillade. Je sors mon arme de poing et je tire trois balles dans une des fenêtres au rez-de-chaussée avant de sauter dans la vitre comme une tarée de mongolienne. Je dois me dépêcher.