La lumière s’allume lentement dans ma chambre, je plisse les yeux, portant une main à mes tempes avant de les masser et de laisser ma main glisser le long de ma joue. Je me redresse avant d’enfin ouvrir les yeux et d’étendre mes bras et mes jambes.
Bonjour Monsieur le président, il est huit heures du matin, la température actuelle est de dix-huit degrés, votre café vous attend, votre premier rendez-vous de la journée est à onze heures avec Grégory Moulingrin.
Merci Sheila, répondis-je à la voix automatisée. Je quitte mon lit et pars prendre une douche avant de m’habiller et de rejoindre le salon. Là-bas, je constate que rien n’a changé. Rude dort, Reno couvre l’entrée et Scarlett se lève aussi.
Bonjour à tous.
C’était… étrange de voir du monde chez moi de si bon matin. Si cela aurait pu être dérangeant, il n’en était rien au vu des circonstances actuelles.
Vous avez vraiment dormi ici, Scarlett ?
`
Oui, je… Où vouliez-vous que je dorme ?
Nous en reparlerons plus tard. Rude, dis-je en frappant mes mains l’une contre l’autre, on se réveille ! Il ouvre les yeux, se saisit de sa paire de lunettes et la pose directement sur son nez. Rapport de la situation ?
Eh ben… Ca s’est plutôt bien fritté cette nuit. Y’a eu pas mal de pertes, maintenant ceux qui sont éliminés ont l’air bien con, d’après les caméras ils attendent que ça passe. Pris entre deux feux d’un couloir à un autre. Mais c’est plus calme maintenant, la faute à une réduction drastique du nombre de joueurs.
Je vois. Est-ce que tout le monde désire un café ?
Tous me répondirent par l’affirmative, aussi je me dirigeais vers la cafetière, me saisis de ma tasse et en préparais trois supplémentaires. Une fois fait j’en posais deux sur une table non loin du poste de garde improvisé et amenai la dernière à Scarlett. Je pouvais être leur patron, il n’en restait qu’ils étaient chez moi et que le sens de l’hospitalité m’avait été enseigné.
Nous avons encore des vivres, mais quelques stocks supplémentaires ne seraient pas de refus si tout ceci devait réellement durer l’entièreté du mois. Il faut que l’on prépare une expédition. De même nous allons finir par avoir besoin de munitions au bout d’un moment, je ne tiens pas à ce que nous tombions à court au pire moment.
Ouais… ça risque d’être chaud. Va falloir étudier le plan.
Oui. Mais avant ça, vous allez passer prendre une douche. Je m’occuperai de la garde de la porte à votre place, à tour de rôle. Pas plus de dix minutes chacun. Vous Scarlett, prenez le temps qu’il vous faut, j’ai probablement un tailleur de rechange à vous prêter. Suivez-moi.
Je me levai du canapé et l’invitai dans ma chambre, la traversant pour rejoindre la salle de bain. Je lui sortis une serviette propre ainsi que tout le nécessaire de toilette.
Vu la situation, si vous souhaitez adopter quelque chose de plus confort, regardez dans mes affaires, j’ai sûrement des t-shirts qui seraient ravis d’êtres portés un autre jour que le dimanche. Evitez juste de toucher à mes costumes.
Je la quittai et rejoignis le salon, m’installant devant les caméras et terminant mon café. Des armes et des vivres… De quoi nous dégourdir un peu les jambes.
Mar 2 Fév 2021 - 11:21Bonjour Monsieur le président, il est huit heures du matin, la température actuelle est de dix-huit degrés, votre café vous attend, votre premier rendez-vous de la journée est à onze heures avec Grégory Moulingrin.
Merci Sheila, répondis-je à la voix automatisée. Je quitte mon lit et pars prendre une douche avant de m’habiller et de rejoindre le salon. Là-bas, je constate que rien n’a changé. Rude dort, Reno couvre l’entrée et Scarlett se lève aussi.
Bonjour à tous.
C’était… étrange de voir du monde chez moi de si bon matin. Si cela aurait pu être dérangeant, il n’en était rien au vu des circonstances actuelles.
Vous avez vraiment dormi ici, Scarlett ?
`
Oui, je… Où vouliez-vous que je dorme ?
Nous en reparlerons plus tard. Rude, dis-je en frappant mes mains l’une contre l’autre, on se réveille ! Il ouvre les yeux, se saisit de sa paire de lunettes et la pose directement sur son nez. Rapport de la situation ?
Eh ben… Ca s’est plutôt bien fritté cette nuit. Y’a eu pas mal de pertes, maintenant ceux qui sont éliminés ont l’air bien con, d’après les caméras ils attendent que ça passe. Pris entre deux feux d’un couloir à un autre. Mais c’est plus calme maintenant, la faute à une réduction drastique du nombre de joueurs.
Je vois. Est-ce que tout le monde désire un café ?
Tous me répondirent par l’affirmative, aussi je me dirigeais vers la cafetière, me saisis de ma tasse et en préparais trois supplémentaires. Une fois fait j’en posais deux sur une table non loin du poste de garde improvisé et amenai la dernière à Scarlett. Je pouvais être leur patron, il n’en restait qu’ils étaient chez moi et que le sens de l’hospitalité m’avait été enseigné.
Nous avons encore des vivres, mais quelques stocks supplémentaires ne seraient pas de refus si tout ceci devait réellement durer l’entièreté du mois. Il faut que l’on prépare une expédition. De même nous allons finir par avoir besoin de munitions au bout d’un moment, je ne tiens pas à ce que nous tombions à court au pire moment.
Ouais… ça risque d’être chaud. Va falloir étudier le plan.
Oui. Mais avant ça, vous allez passer prendre une douche. Je m’occuperai de la garde de la porte à votre place, à tour de rôle. Pas plus de dix minutes chacun. Vous Scarlett, prenez le temps qu’il vous faut, j’ai probablement un tailleur de rechange à vous prêter. Suivez-moi.
Je me levai du canapé et l’invitai dans ma chambre, la traversant pour rejoindre la salle de bain. Je lui sortis une serviette propre ainsi que tout le nécessaire de toilette.
Vu la situation, si vous souhaitez adopter quelque chose de plus confort, regardez dans mes affaires, j’ai sûrement des t-shirts qui seraient ravis d’êtres portés un autre jour que le dimanche. Evitez juste de toucher à mes costumes.
Je la quittai et rejoignis le salon, m’installant devant les caméras et terminant mon café. Des armes et des vivres… De quoi nous dégourdir un peu les jambes.