Petit jeu : Création de fiche express Szp8Petit jeu : Création de fiche express 4kdkPetit jeu : Création de fiche express 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

more_horiz
Avec Kuro et Roxas, on s'impose un petit défi qu'on vous partage en direct live !

Créer une fiche correcte, la finir en 1h30 max, et la poster ici. On doit respecter un thème choisi au hasard parmi neuf thèmes qu'on aura imaginés (donc 2 thèmes chacun puisque nous sommes 4 et le choix fait au dé). La fiche doit bien sûr respecter le thème.

Mais la fiche doit être complète : avatar + fiche + réponses aux questions !

Thèmes proposés par Roxas :

Dresseur de bête

Rappeur de la street

Thèmes proposés par Ventus :

Sous l'océan
Hacker

Thèmes proposés par Primus :

Ranger de l'espace
Petite fille

Thèmes proposés BT :

Scott Pilgrimm versus the world
Harry Potter

Et le lancer de dé a décidé que ce serait :

Hacker !

A 23h00, tout le monde doit avoir posté la fiche.
more_horiz



Secret X

URL DE VOTRE IMAGE D'EN TETE


Identité

  • Nom  : Gusev

  • Prénom : Lola

  • Titre  : Malware

  • Âge :  24 ans

  • Camp :  Errants

  • Monde d'Origine : San Fransokyo

  • Race  : Humaine

  • Grade désiré : /




Physionomie


Le chien est même pas à moi, je l’ai empruntée – c’est une femelle, elle s’appelle Tique – à ma voisine parce que c’est tellement le genre de chien que tu veux avoir sur ta photo de profil pour montrer que t’es costaude, pour montrer que tu te laisseras pas faire et que… Attention aux chiens, tu sais. Rentre pas chez moi. M’emmerde pas. J’ai une chienne et d’ailleurs ? Le collier qu’on dirait que j’ai emprunté au clébard ? Surprise ? Pas à moi non plus. Mais c’est la même idée, je t’explique plus. C’est une combine, je sais pas tellement si elle marche mais au pire, ça fait une nouvelle photo. Genre une où t’as pas l’impression que j’ai sept ans de moins et où tous tes potes te disent qu’il faudrait que tu la changes. La couleur de mes cheveux est ratée. Je voulais un rouge, j’ai eu l’orange le plus fadass de l’histoire de la teinture ; Le coiffeur aurait même dû s’excuser.

Mais le reste, je suis contente. Le fait que je regarde à gauche, enfin vers ma droite, ça donne un truc plus naturel que juste moi qui souris ou qui fais la gueule en croisant les bras. Et bon, je suis bien  fringuée. J’aime ce pantalon, vraiment, tu vois. Il est pas seulement confortable, il est juste classe, et bon. T’as capté le délire militaire, le style que la moitié d’Illusiopolis a piqué, pas forcément à moi, genre même rarement. Mes bottines sont beaucoup trop neuves pour avoir vraiment servi pour autre chose que la photo, on le voit bien. Et mon haut est sympa aussi. Le décolleté est tellement gros que ça rend cool le fait que j’ai zéro poitrine. Ca fait comme si je l’assumais. En vrai, je l’assume. Y a rien qui m’intéresse moins que de porter un soutif. Et… j’ai pris l’habitude de porter un correcteur de posture, un genre de… corset que tu mets sous ton t-shirt, et qui va maintenir ta colonne vertébrale droite… Enfin dans l’idée, c’est ça. Puis ensuite t’as des malins comme moi qui desserres les lanières pour juste garder le truc un peu sympa sur le vêtement, un peu simili-gilet-pare-balles. À la base ce genre de truc c’est pour ceux qui ont des vrais problèmes. Je connais une meuf, elle a une sténose spinale. C’est un truc où une des vertèbres de la colonne vertébrale glisse sur l’autre et la coince. L’important c’est qu’elle a une… veste de ce genre, à la différence que ça maintient des genre de vis qui lui rentrent dans le dos. Ca doit être l’ironie du truc. Elle souffre pour que le monde se dise que ça donne bien, ce truc qui maintient le dos. Parce que oui, ça donne une carrure. Alors la meuf que tu connais et qui douille parce qu’elle a des vis dans le dos… Qu’est-ce que c’est, au fond ?...

Je suis le produit parfait d’une San Fransokyo parfaite. Un métissage d’un peu toutes les souches du monde, avec un résultat afro-asiatique.

Question vis-à-vis du Physique :Je suis tellement la meuf que tu vois dans un film, où genre tu te dis qu’y a un vague message féministe complètement éclaté genre… Ah ouais, elle s’en sort toute seule alors que… que dalle. La meuf qui se retrouve attaquée par un mec et qui balance un pied dans les couilles en s’en foutant complètement de se faire éclater par les potes du type… Mais ça marche. Pratique… Je dirais que moi, le coup de pied dans les couilles peut marcher, mais qu’après, je compte juste sur mon taser. Et putain, ça se saurait s’il fallait utiliser autre chose qu’une arme qui te paralyse un mec, qui lui file une crise d’épilepsie et qui le fait s’effondrer en sol en s’éclatant la tête contre le trottoir. Les autres avec leur épée, ils me font rire, c’est trop mignon…




Psychologie


Je suis totalement le genre à justifier 100% de ce que je fais par : il faut bien survivre. Je dirais que c’est pas à chaque fois vrai. Je dirais que c’est un truc qu’on dit , pas tellement pour se trouver des excuses mais justement pour éviter d’avoir à en donner. Je suis une perdante et je suis la reine des connes. Si y a une connerie dans le monde qui n’a pas été faite, compte sur moi, je trouverai bien le moyen de trouver la clé du secret pour te l’accomplir magistralement. Je te parle pas des conneries genre « bêtise » genre putain on rigole bien à déconner entre copains. Je te parle d’erreurs et je suis la reine des erreurs. Je signe tous mes méfaits par « Malware » et sérieux, ça en dit long. Une petite merde, un virus ou un parasite. T’as compris. Si j’avais été chimiste au lieu d’hackeuse, je me serais fait appeler cancer, sûrement. Et si j’avais travaillé dans la finance, j’aurais choisi « crise économique ». Mais malware ça fait pirate.

Mais je suis pas la meuf qui vole aux riches, je suis pas du tout le genre dont tu ferais un film, genre l’extraordinaire histoire de la pirate informatique qui a mené en bourrique une dizaine d’entreprises pharmaceutiques. Je suis la meuf qui me fait avoir, qui me fait rouler h24. À chaque fois que je guette un bon plan, je me ramasse, je m’éclate au sol, et y a personne pour me ramasser parce que mon caractère est beaucoup trop merdique pour que j’aie des vrais amis. Je suis pas méchante, je crois, et je suis pas peste, mais je suis juste pas marrante, pas positive, pas présente. Je viens pas quand on me propose un truc, je rigole pas quand on regarde une comédie, j’arrête de boire après trois verres parce que j’ai mal à l’estomac. Avec moi, tu t’amuses pas, et même moi toute seule, on peut pas dire que je sache m’amuser.

Mais oui. Je saurais quoi faire de ma vie si j’avais dix millions de munnies, si tout le monde me laissait tranquille et si… la Shinra, les mercenaires, et tout le monde se rendait compte que je vaux pas le coup qu’on vienne vers moi pour m’arrêter ou pour m’employer. Si j’avais ces dix millions, je… vivrais dans une forêt, dans une caravane, avec assez de bières pour pas les boire, avec assez de livres pour pas les lire, et un chien, parce que c’est pas à Illusiopolis que tu peux avoir un chien. Y a pas de chien dans ce bled, parce qu’il faut avoir un jardin. Y a même pas de parc dans cette ville de merde, alors ma forêt, je peux bien  aller me faire foutre pour la trouver dans mon quotidien. Non, je… choisirais même pas d’être tranquille le restant de mes jours sur mon pc d’hardcore gamer parce que… tu sais ce que c’est. Y a toujours les autres joueurs pour te rappeler qu’il y a l’humanité qui est encore là, et qui est chiante, et qui te pourrit la vie. Donc la forêt c’est pas mal. Avec la condition qu’y ait pas de villes autour, qu’y ait pas de village, ni de campagne… Ni de chasseurs, ni de promeneurs. Juste moi et un chien qui m’aimerait même si je le nourris toujours avec les mêmes croquettes, et même si la promenade qu’on fait serait sûrement toujours la même.

Même dans ma petite vie de rêve hypothétique, j’ai pas de grandeur et j’ai pas d’idée. Je suis juste… certaine, qu’en ce monde Dieu a un plan pour chacun de nous, mais que pour moi, il est pas encore totalement décidé. Tu sais qu’il faut aussi des gens pour mourir en premier sur le champ de bataille, pour être les premiers à  crever d’une maladie qui tue que 1% de la population mondiale. Il faut des figurants. Donne-moi tous les pouvoirs, tout l’argent et tous les amis que tu voudras, je resterai une figurante qui fera pareil que les autres.

Mais n’empêche que seule… peut-être que je m’amuserais pas, mais j’arriverais peut-être à profiter d’un truc, à pas angoisser à l’idée de me lever et d’aller rencontrer un client, un… patron, un connard. J’ai pas plus d’idée, que de créativité, que de courage. Alors je choisis toujours la solution la plus facile dès que je suis devant un problème. Alors est-ce que je fais simplement le nécessaire pour survivre ? Franchement je dirais que je suis la reine pour rester fidèle à ce que je fais, toujours et tout le temps : redéfinir la médiocrité.




Histoire


En fait à la base je suis bien née à San Fransokyo. Et là-bas j’étais miss moyenne, tu vois. J’étais vraiment… pas ouf. J’ai fait mes classes, j’ai eu mon diplôme de secondaire et j’ai commencé des études d’informatique. J’étais l’habituée des dix et des réussites limite. Y a sûrement pas une étudiante au monde qui a autant expérimenté le concept de seconde session, de rattrapage que moi. Je pourrais écrire un livre là-dessus, si j’étais pas certaine que l’éditeur me dirait qu’il faut que je recommence tout en travaillant plus. Bref, écoute, je suis arrivée à la fin de mes études et tant bien que mal, j’ai réussi à avoir le papier tant espéré. Et c’est pas que je l’ai pas mérité… ou qu’il avait pas de valeur, mais je me suis retrouvée dans le « Marché du travail », comme on dit, avec ma moyenneté notoire. Face à San Fransokyo, tu sais. Le monde du génie, de l’excellence, des success story à base de « A seulement huit ans, Jimmy a construit un hélicoptère consommant uniquement de l’eau déminéralisée pour marcher » ; Je suis pas ce genre de miracle de Noël et j’ai pas franchement… eu le sentiment d’être désirée par autre chose que les revenus sociaux.
Et un jour, on nous apprend qu’on est dans un monde endormi mais que nous sommes sortis des ténèbres. On découvre que le monde, au-delà de notre stratosphère, c’est plein de mondes avec une panoplie incroyable de milieux et de cultures. Les chevaliers, les ninjas, les sirènes et les pirates, y a tout. Et y a tellement… que y a peut-être bien un monde où on m’embauchera. Et le choix a pas été trop difficile. J’allais ni choisir les chevaliers, ni les ninjas, ni les sirènes et ni les pirates, à partir du moment où aucun n’avait de système informatique à améliorer ou quoi. Donc adieu le rêve du voyage dans l’inconnu. Je suis juste allée à Illusiopolis où c’était suffisamment peu avancé, niveau informatique, pour que je puisse servir à un truc. Littéralement, c’est le fantasme. Toutes les fois où tu te dis : purée si je revenais au moyen-âge avec mes connaissances scientifiques – qui sont pourries, hein… mais en comparaison ? – mais je serais accueillie comme une déesse. Bah j’ai eu ça. On a été annoncés comme les genre de génies de la technologie, et j’ai profité de ça pour m’offrir la voie de la facilité vers un autre monde.

Mais j’étais peut-être trop habituée au fait de pas me faire embaucher parce que… très vite j’ai eu une première offre d’emploi. Faut me comprendre, je cherchais un appart, j’avais quasi rien comme économie. J’ai pas fait la difficile. Et je me retrouve à bosser pour un magasin de vente de produits d’entretien qui, tu te doutes, ne faisait pas que ça. Je trafiquais les comptes, je… créais des sociétés fictives qui nous achetaient des produits, qu’évidemment on n’envoyait jamais, mais qui existaient, t’as bien compris, pour blanchir de l’argent sale. Je sais pas si… c’est moi qu’étais pas assez douée, ou si je manquais tellement de bonne volonté que mon travail était imparfait, mais un moment, les gérants de la boîte se sont fait pincer. J’ai réussi à effacer les informations qui menaient à moi avant la prison mais… Bon bref, je me retrouve un peu plus tard à travailler pour le même genre de combine. Un peu plus Robin des bois, cette fois. Un collectif tout pourri avec un nom super nul : Secret X. Ah mais… Mais ce serait pas ?? Bah si, oui. J’ai gardé le nom.  L’idée c’était d’aller fouiller dans les données de la Shinra, depuis des bureaux underground. Dès qu’on trouvait un secret de Rufus Shinra, genre… un mec dont on a graissé la patte, un officier qui est mystérieusement effacé de tous les fichiers… on le publiait sur internet. C’était à l’époque où… on ne savait pas encore que tout le monde s’en fichait ; Maintenant, c’est clair. Plus personne ne sera choqué si demain, on annonce que Rufus touche des gosses. Les gens s’en foutent. Ils savent que c’est un con, et ?... Et ben c’est tout. Personne ne dira jamais : Ah j’adore le collectif Coca-Cola ! Ah moi, je trouve la politique d’Adidas admirable ! Et pourtant, tu bois du coca-cola et du portes de l’adidas. C’est… aussi bateau que vrai, ce que je raconte. Je me déteste de le dire.

Notre chef se fait pincer. Il nous balance. Tous. Il dit nos noms, nos adresses, tout. La Shinra vient dans mon appartement. Est-ce qu’elle m’attrape et me jette dans ses cachots ? Non. Elle me met un bracelet électronique qui est… surtout un traceur. Et elle me dit  que si je récidive, je suis plus ou moins en prison tout le reste de ma vie ; Et… je sais pas tellement pourquoi. Sûrement que la Shinra sait que je trouverai jamais rien d’intéressant, que tout ce que je fais n’aura comme effet que… de confirmer aux yeux des gens comme moi, que le monde laissera les choses continuer ainsi… que personne se soulèvera jamais contre un pouvoir pratique. Y a pas d’humanité. Y a que des humains.




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Oui.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Un cafard.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Envers qui ?... Non en vrai… Oui sûrement que je serais fidèle.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Je n’ai pas de vrais amis mais je dirais que l’ami pour moi serait… juste quelqu’un qui ne me demande pas des trucs que je n’ai pas envie de faire, qui accepte d’être avec moi juste pour ma présence et pas pour… des trucs que j’aime pas faire ou quoi.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Non j’en ai pas.
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
/
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Parce que c’est un défi.




Dernière édition par D.Va le Sam 16 Jan 2021 - 23:07, édité 5 fois
more_horiz

  • On m'appelle Sha-1 mais ça se prononce Sha.
  • Je suis... certainement en train de m'emmerder à l'académie du Consulat.
  • Corps de 17 ans, mais un alter plus jeune.



-Mais…Attendez, elle a rien fait !
-Donne-moi ton gummi. Je ne vais pas me répéter.

Donc ouais, je fixe le prof avec le moins de respect dont je peux faire preuve, c’est pas spécialement difficile mais j’y ai mis du coeur… Je lui dis dans les yeux « Attends, tu crois sérieusement que je vais te donner ma vie  ? » Alors oui il y en aura sûrement pour dire…« Sha, t’as entendu parler de la déférence que tu dois à tes aïeux et blablabla ». Combien de vieux cons phallocrates peuplent le sénat ? Combien à être tant respectés en tant qu’artistes, érudits, qui adorent s’écouter parler à longueur journée, raison pour laquelle ils sont là à la place d’exercer leur « art ».

-Non mais il faut l’excuser Monsieur, c’est pas vraiment « elle », c’est son alter.

Je lève mon cul brusquement, faisant crisser la chaise, tout le monde se retourne vers moi. Ahah, désolée.

-Non non.

Je regarde le prof.

-Notre système vous dit d’aller royalement vous faire foutre. Merci.

Le prof finit par s’asseoir, après s’être relevé, enfin c’est pas la première fois qu’il nous fait le coup de se lever comme si c’était supposé nous mettre en garde.

-BON. Allez, c’est pas tout ça Monsieur, bonne journée !

Petite courbette avec jupe plissée et bas résille, ça fait toujours son effet, clin d’oeil au prof.Je quitte les lieux, petite sourire en coin. Je croise d’autres mines dociles dans les couloirs. Ça m’amuse de savoir que j’ai du temps  devant moi aujourd’hui. Evidemment, il s’agirait de pas se faire prendre. Pourquoi ? Le père. Pas qu’il me fasse peur, pas qu’il me batte.

-Hey Salut Mary-Sue.

Elle s’appelle pas Mary-Sue mais voilà, je lui fais les salutations les plus chaleureuses que j’ai jamais faites dans le couloir. Aucune de nous ne connait l’autre hein mais elle pourrait me répondre, mais non, elle me regarde puis m’ignore. Je lui tends mon plus beau doigt tout en tenant mon gummi et j’en profite pour immortaliser ma tête dans ce moment de gloire. Et j’entends Mary-Sue murmurer pas trop trop fort mais juste  assez :

-Mais pour qui elle se prend l’autre connasse schizophrène ?

Bref. Au pire je me trouve un coin et je passe la journée sur mon gummi. C’est pas avec Sharp qu’on s’amuserait comme ça, elle prendrait bien note, faisant genre que ça la blase et qu’elle réussit toujours sans étudier. Mon cul. Elle y passe toutes ses soirées sur ses petites fiches, bien soigneusement cachées dans son petit tiroir personnalisé. On sait toutes qu’elles sont là, on la voit faire mais bon, si je m’amuse à y toucher, qui sait ce qu’elle fera de ses petits doigts la drama queen.

J’escalade le muret qui nous sépare de la cour, je balance mon sac de l’autre côté puis je m’assieds par terre. C’est pas que c’est très confortable les pavés, c’est pas que je suis spécialement en osmose avec la nature, mais au moins là j’ai des chances de passer inaperçue. Je sors mon petit clavier, je le branche sur le gummi. Les gens me regardent toujours de travers quand je fais ça, ils sont curieux au mieux oui ils se foutent de ma gueule, mais honnêtement quand tu veux hacker le projecteur de ton prof, quand tu veux coder un truc un peu plus sérieux qu’un « Hello World » bah, le clavier virtuel a ses limites.

Elle était pourtant bien cette photo de Père Fouras avec la tête de l’aïeul. Bon, certes, j’ai fait des montages plus convaincants mais c’est l’intention qui compte, le message, ils le disent souvent au cours de commu.

Je me promène un peu sur Gumminow, alors que j’entends qu’on crie mon nom, qu’on me réclame. C’est les potes mais… Bah c’est que j’ai pas envie, puis en vrai, c’est plus les potes de Sharp que de moi, parce que elle, elle sait se faire de bons amis. Ouais tu sais le genre d’amie qui se tape ton mec dans ton dos. Je t’avais mise en garde Sharp. Je t’avais laissé une alert sur le gummi, mais t’as pas écouté, je t’avais écrit un message sur le miroir de la salle de bain, non plus, je l’avais gravé sur notre peau en mode « je me lacère pour toi Sharpie, écoute-moi ». Mais non. Cette grosse bécasse a rien écouté.

Alors est-ce que je vais vraiment leur répondre, par esprit de « bonne et franche camaraderie » ?Bon allez, encore 5-10 minutes et je réapparais, sinon Sharp va vraiment en faire une crise et nous noyez dans la baignoire.  Faut accessoirement que je me prépare à faire un tour dans le bureau du directeur.

Déjà, je ne suis pas schizophrène, j’ai pas assez de temps pour l’expliquer en détails parce que le timing est serré, vous savez ce que c’est, c’est comme le marathon mais en plus improvisé. Par contre faut arrêter avec la schizo. Parce que ouais, j’ai pas mal traîné sur internet, j’ai pas mal écumé les forums de dépressifs, on m’a fait voir des psys, et leurs réponses, bah je les emmerde. Parce que voilà, qu’on se le dise, une réponse = un médoc, ou bien une réponse = « tu dois faire des efforts, aller vers les autres, garder un rythme, gérer tes émotions, t’as essayé le yoga ? Parce que c’est vraiment bien le yoga pour ce que t’as, je connais plein de gens qui. ».Tu crois vraiment que j’ai envie de faire des efforts ? Non, j’ai 17 ans. C’est comme si tu demandais : T’as envie d’un verre d’eau ? Non, j’ai 17 ans. Alors j’ai fini par me dire que si j’étais si différente d’un moment à un autre, si je laissais exploser ma frustration sur les autres même si je les aime, leur balançant les pires vacheries, une violence qui me faisait du bien mais que je ne pouvais pas maîtriser, bah c’était peut-être que il y avait ce truc en moi. Et quand je dis truc, c’est cet autre, en fait c’est moi pour tout te dire. Sha, c’est mon nom d’alter, la persécutrice du système. On a mis un nom dessus, ça a même un acronyme, TDI.

Et donc, à la base, il y avait Sharp, c’est pas son vrai nom mais c’est plus coding-friendly, puis je suis arrivée. Entre temps, on a accueilli d’autres copines, presque toutes des emmerdeuses, pour la plupart aucun humour si vous voulez mon avis. D’ailleurs si vous le voulez vraiment (mon avis) elles devraient toutes passer leur tour en permanence pour plusieurs raisons :

  • Je choisis mieux mes amis (logique, j’en choisis…aucun)

  • Je choisis mieux mes habits et mon trait de liner est parfait.

  • Je choisis mieux notre couleur de cheveux.

  • Je chante bien, les autres ont une voix de crécerelle


more_horiz

Simon Wagner



Identité

  • Nom  : Wagner

  • Prénom : Simon

  • Titre  :  Super hacker

  • Âge :  23 ans

  • Camp :  Coalition Noire

  • Monde d'Origine : Cité du crépuscule

  • Race  : Humain

  • Grade désiré : Celui que vous désirez




Test RP



Un raclement de gorge. Simon sursaute et relève la tête de son écran. Skinner l'observe, le visage crispé d'agacement. Lui se contente de la dévisager pour le moment, dubitatif.

- Quand est-ce que tu penses pouvoir obtenir des résultats ? S'impatiente-t-elle, les bras croisés, semblant attendre ses résultats sur le champ.
- Eh bien...

Tic, tac, l'heure tourne et il garde le silence, ce qui ne semble pas au goût de la tireuse. Bien sur, elle attend des résultats, mais ça n'est pas si facile !

- Je n'ai pas su trouver de failles de sécurité sur le réseau GummiNow.
- Et ?

Simon soupire. Il n'apprécie guère la compagnie du sergent, mais il n'a pas vraiment le choix. Pour lui, la situation semble toujours quelque peu irréelle. Pas si mauvaise, mais simplement dingue. Il y a de ça seulement quelques mois, il ne se serait jamais imaginé qu'il collaborerait avec la Coalition Noire. Qui souhaiterait aider de tels fumiers ? Mais il n'en avait pas réellement eu le choix. Un jour, des gardes noirs avaient débarqué chez lui et tenté de lui confisquer sa si précieuse bécane. Il y tient tant, ne s'en est jamais réellement séparé. Il est en quelque sorte son seul ami, la seule chose qui compte vraiment à ses yeux.

Depuis l'arrivée d'Internet, il avait pu trouver d'autres personnes comme lui qui, depuis leur plus jeune âge, sont persécutées pour leurs différences. Lui a eu la malheur de naître avec un mauvais métabolisme et un goût certain pour les bonnes choses. Alors... il est et a toujours été d'une certaine corpulence. Et bien sur, les autres s'en sont toujours moqués, surtout lorsqu'il était enfant. Quel plaisir peuvent-ils retirer de ces railleries mesquines ?

Quand ce n'était pas son poids, c'était sa façon de réagir ou de se tenir. Lorsque ce n'était pas ça, alors ils pouvaient se moquer de sa mauvaise vision et de ses lunettes "d'intello". Les enfants en trouvaient toujours plus, des choses à critiquer chez lui. A la longue, il avait simplement cessé de montrer ses réactions, s'était simplement formé une barrière. Il s'était simplement isolé socialement.

Et donc, comme je le disais tantôt, c'est Internet qui lui a permis de retrouver du contact humain, des personnes semblables, ou non, mais qui ne le jugeaient pas selon les apparences. Il s'était vite fasciné de la technologie et donc, plus particulièrement des ordinateurs. Et donc, lorsque la Coalition Noire a tenté de lui arracher tout ce qui importe vraiment pour lui, il n'a pas su se résoudre à les laisser faire selon leur bon vouloir. Il a commis l'irréparable, a empoigné sa lampe et l'a abattu sauvagement sur le crâne d'un garde.

Il s'est donc retrouvé dans les cachots du manoir abandonné. C'est là qu'il l'a rencontré. Le dirigeant de la Coalition Noire. Le seul ayant su reconnaître ses talents à leur juste valeur. Il s'en était tant senti touché qu'humilié. Mais avait-il seulement eu le choix de refuser sa proposition de mettre au service ses compétences de codeur au service du groupuscule ténébreux ? Non, pas vraiment. Dans le meilleur des cas, ils l'auraient simplement laissé croupir dans cette cellule. Dans le pire... ils s'en seraient débarrassé pour son inutilité.

Simon sursaute. Sa casquette jaune lui a été sèchement ôtée, dévoilant le reste de ses cheveux bruns, ceux n'en dépassant pas au point que l'on ne puisse correctement distinguer ses oreilles. Skinner semble furieuse, mais se contient pourtant, consciente de ce qu'il peut leur apporter. Ses sourcils se froncent, son regard brun fusille le sergent du regard. Il ne l'aime vraiment pas.

- Quoi ?! S'énerve-t-elle d'être dévisagée de la sorte.

Elle finit par donner un coup dans le dos de la chaise où il est assis, agacée. Il s'en relève, s'apprête à protester mais se ravise aussitôt. Il ne doit pas commettre la même erreur que la dernière fois.

- Je... je vais réfléchir à un autre moyen.

Peut-être pourrait-il tenter de cracker le mot de passe du compte de l'une des hautes personnalités de la Lumière ? La Générale Primus ? Il pourrait tenter le coup.

- Gummi, trouves-moi tout ce que tu peux sur la Générale Primus.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je vais trouver tous les mots-clés qui lui correspondent le mieux, ensuite j...
- Gardes tout ton charabia pour toi.
- Je vais essayer de cracker son mot de passe. Je vais avoir besoin de concentration.

Elle hoche la tête et décide de lui laisser le temps de passer à l'action. De retour au calme, Simon fait pivoter sa chaise de nouveau vers le bijou. Son gummiphone lui envoie régulièrement des mots qu'elle aurait pu envisager, mais ceux-ci semblent pour le moment incorrects. Pendant ce temps, un programme tente des milliers de combinaisons différentes. La méthode porte ses fruits puisqu'il finit par obtenir l'accès au compte GummiNow de la Générale Primus. Tout est vide. Aucune activité, aucun message.

Il a fait tout ça pour rien.




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Oui
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Il n'est pas fidèle à la Coalition Noire, en tout cas.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Elles ont toutes été forgées sur le net.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes. Je passe.
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles? Je passe, j'y ai déjà répondu dans une autre fiche.
7) Pourquoi incarner ce personnage ? Je passe vu que je l'incarne pas.


more_horiz


Hackerman

URL DE VOTRE IMAGE D'EN TETE


Identité

  • Nom  : Bouvier

  • Prénom : Hervé

  • Titre  : Hackerman

  • Âge :  28

  • Camp :  Shinra

  • Monde d'Origine : Illusiopolis

  • Race  : Humain

  • Grade désiré :Général




Physionomie







Psychologie






Test RP


Hervé ! HER-VÉ ! A TABLE, MERDE !

Le jeune hackeur de la ville d’Illusiopolis était comme à son habitude sur son ordinateur, relatant les dernières actualités de l’éclaireur. Confortablement assis dans son fauteuil, il pouvait rester des heures a parcourir l’internet mondial, dévorant ce puits de connaissances sans vergogne. Qu’il s’agisse de la guerre passive entre les plusieurs groupes qui régissaient ce monde, ou bien de faits divers plus locaux, rien ne lui échappait. Jamais il n’avait pensé à quitter le cocon familial. Sa mère, protectrice quoiqu’autoritaire avait toujours été aux petits soins pour lui. Confortable, jamais il n’avait eu l’idée de s’envoler de ses propres ailes et de découvrir le monde ; tout lui était accessible par son simple écran.

Hervé ! Je vais débrancher le wi-fi !

Les menaces de sa mère ne réussirent qu’à lui arracher un haussement de sourcil. Se redressant sur sa chaise et passant sa main dans ses cheveux vaguement gominés en arrière, il jeta un regard en arrière, en direction de la cage d’escaliers qui donnait sur le salon, puis, se retourna vers son écran.

J’arrive, oh ! Laisse moi, cinq minutes.

Mais ça fait déjà dix minutes que je t’appelle ! Je te préviens, tu vas manger froid, c’est pas mon problème.

Manger… Combien de temps n’avait-il pas mangé ? Une part de pizza froide encore dans son carton, et un stock de boissons énergisantes, emplilées, en équilibre sur son bureau témoignaient d’un grand laisser aller. L’idée de perdre du temps à rejoindre la salle à manger l’horripilait, il ne pouvait pas se permettre de perdre une seconde. D’ici quelques secondes, il réussirait à obtenir les données bancaires de cette mademoiselle Kendra Sunderland.

Oui, Hervé Bouvier était connu sous le nom d’Hackerman. Personne n’avait jamais réussi à l’identifier et à relier ces deux noms. Personne dans le monde ne savait que ces deux entités n’en formaient qu’une seule.

C’était la seule façon qu’il avait trouvé d’aider sa mère malgré lui. Piller les comptes en banque des autres habitants de la ville était devenu quelque chose de si aisé qu’il ne se passait pas un jour sans que sa richesse personnelle ne s’aggrandisse… et que celle d’un pauvre infortuné ne disparaisse.

Soudainement, des coups de feu retentirent à l’étage inférieur. Deux coups de feu, suivi de cris d’effroi. Le danger qu’ils représentaient sortit immédiatement Hervé de son état zombifié. Il ne comprit pas de suite, rarement confronté à la violence en direct. Il enfila un gantelet orné de diverses touches, et rejoignit le rez-de-chaussée. Deux soldats de la Shinra avaient fait irruption dans la pièce. Jamais il n’avait pensé aux conséquences jusqu’aujourd’hui. Mais preuve en était que le réseau de cybersécurité de la Shinra l’avait retrouvé, pourquoi sinon débarquer chez lui aussi tard et ouvrir le feu ?

Il se mit à couvert, esquivant une rafale de balles. Adossé à un mur, il cherchait une solution. Il y avait toujours une solution.

Monsieur Bouvier. Inutile de vous cacher. Nous aimerions vous poser quelques questions.

Armés de la sorte ? Tenta t-il.

Il n’eut comme autre réponse qu’une rafale de balles supplémentaire, ce qui arracha un bout du mur derrière lequel il se cachait.

Si c’est moi que vous voulez, ne vous en prenez pas à ma mère.

HERVÉ C’EST QUOI CE BORDEL ?

Il ne répondit pas à sa mère, visiblement en panique. Il leva son bras, de quelques centimètres, et appuya sur quelques touches. Son gantelet se mit à vibrer quelques instants, avant d’émettre un son, preuve que la combinaison de touches avait été acceptée. Il se redressa, quand même avec la peur au ventre, et sortit de sa cachette.

Ah te voilà !

Il n’eut pas le temps de continuer sa phrase. Hervé lança son bras devant lui et serra le poing. Le soldat se recroquevilla sur lui même, ses pieds ne touchaient plus le sol et un bruit de craquements d’os accompagna ce qui ressemblait le plus à une possession démoniaque. Lorsque Hervé rouvrit la main, le corps désarticulé du soldat tomba au sol. Son équipier fit un pas en arrière, avant de s’enfuir.

De nouveau seuls dans la maison, sa mère sortit d’une armoire et demanda ce qu’il s’était passé.

C’est mon Power Glove, maman. A la base, il ne s’agit que d’une façon de jouer à des jeux vidéos, mais je l’ai transformé pour qu’il me permette de hacker la réalité.

Hacker ?

Bien évidemment, sa mère ne comprenait un traître mot de ce que son fils pouvait lui raconter. Il s’approcha d’elle et lui posa les mains sur les épaules.

Maman, nous ne sommes pas en sécurité. Les soldats reviendront tôt ou tard. Je… je ne peux pas t’expliquer le pourquoi du comment, mais je dois partir.

Sa mère était sous le choc. Pourquoi son fils était-il recherché par les forces locales ? Qu’avait-il bien pu faire avec son maudit ordinateur ?

Hervé Bouvier se plaça au centre de la pièce, saccagée par la bataille qui y avait eu lieu. Il pianota sur le clavier attaché à son bras. Ses lunettes à monture épaisses, bien accrochées à son nez, il valida la commande et un quadrillage digital le recouvrit. Chaque carré commença à disparaître.
Maman, je vais réécrire l’histoire. Grâce à cet outil, je suis en mesure d’hacker l’espace temps et de revenir au moment de ma connerie. Je.. suis désolé pour to…

Il ne put finir sa phrase, sa bouche disparaissant dans le flux digital.

Il arriva à quelques rues d’ici, il y a quelques mois. Toujours en possession de son power glove, il se dirigea vers son appartement. Il devait s’entretenir avec son lui du passé et le convaincre d’arrêter tout de suite sans quoi les conséquences seraient désastreuses. Le plus simplement du monde, il frappa à sa porte et sa mère lui ouvrit.

Qu’est-ce que tu fois dehors à c’t’heure-ci, p’tit con ? Allez, rentre, dépêches toi.

Il s’exécuta, n’attendant pas plus de sa mère que sa bénédiction pour rentrer dans son appartement, puis il se dirigea vers les escaliers et rejoignit sa chambre. A l’intérieur, toujours la même boîte de pizza qui trônait tel un trophée sur son bureau, et sur la chaise, un homme lui ressemblant en tout points. Une moustache mal taillée, incomplète, un corps malade, sous nourri… L’homme se gratta le postérieur avant de sentir son doigt, aspiré par ce qui se dessinait sur l’écran.

Il s’approcha lentement de lui et lui mis la main sur la bouche.

Hervé, ne crie pas, je suis ton toi du futur. Je suis venu te prévenir d’un grand danger.

Il relâcha sa main, et l’homme du présent lui répondit.

T’es… moi ? Mais alors ça veut dire que ça a réussi !

Il se leva et alla chercher son power glove qu’il venait de mettre au point.

C’est génial ! Et tu l’as aussi, ça veut dire qu’à ton époque, je l’ai toujours. C’est bien ? Ça marche bien ?

Hervé… Je ne suis pas venu répondre à tes questions. Oui, évidemment que ça marche, sinon comment je pourrais être ici à te parler ? Non écoute… Je viens, à mon époque, de me faire agresser par des soldats de la Shinra. Ils nous ont trouvé Hervé ! Ca veut dire que n’avons pas assez couvert nos traces.

Quoi ? Pour les comptes bancaires ? UN SEUL, par mois, et ils nous trouvent ?

Non… pas un seul. Dans deux mois, tu vas commencer à accélérer et au bout d’un moment ce sera un compte par jour. Et… ils viendront et flingueront tout dans la baraque.

Comment ?

Oui, t’as bien entendu. Il faut… que t’arrêtes ça tout de suite.

Mais on a a peine de quoi payer le loyer ! J’ai pas envie que maman retourne…

Oui, ça va, j’ai compris. J’ai… compris. Ça reste quand même pas une solution. Ça n’a marché qu’un temps, et après … bah, tu sais bien, je suis là.


Hervé du présent se leva de sa chaise et commença à faire les quatre cent pas dans la pièce.

Il y a un souci. Si… Si t’es là aujourd’hui, et que je te rencontre, ça veut dire que la connerie tu l’as faite ! Si je ne la fais pas, grâce à ton intervention… ça voudra dire que jamais tu n’auras eu à remonter dans le passé. Ça créé un paradoxe temporel, en fait. Parce que si t’as jamais eu à remonter dans le passé, alors tu ne m’as pas averti, et j’ai donc fait la connerie.

Non… non. Très beau raisonnement Hervé, mais non.

Et pourquoi ? Regarde, tout ces films, ces comics… Ce jeu vidéo même, qui parle de voyage dans le temps ! Il est toujours question d’un paradoxe tôt ou tard.

C’est des conneries, les paradoxes temporels, Hervé. Ça n’existe pas.

Je suis désolé mais si, si l’on perturbe la courbe du temps… Il faut en assumer les conséquences.

Le temps n’est pas une courbe… Oh, tu m’emmerdes Hervé. T’es quand même pas en train d’me dire que tu dois faire la connerie ? T’as envie qu’on se fasse flinguer avec maman ?


Avec qui tu parles Hervé ?

Personne ! Répondirent-ils a l’unisson, les empêchant de se trahir.

Les deux jumeaux se regardaient, l’un encore sous le choc de discuter avec son lui du futur, et l’autre affligé d’avoir pu être aussi bête par le passé.

Je sais ! Dit le Hervé du futur. Le problème, c’est l’argent. On en a pas. On a commencé à faire ça pour en avoir.

Je te préviens, il est hors de question que j’aille bosser. Tu connais l’idée que j’ai de tout ce système capitaliiste, je refuse de rentrer dans ce moule.

Non… Non… Mais si… tu faisais un boulot qui te plaît ?

Personne ne regarde mes streams, je ne suis pas D.Va, j’ai pas des combis en latex et une poitrine si…

Ca me fait penser ! Le 23 janvier prochain. Ne laisse pas maman ranger ta chambre. Elle voudra le faire, rangera ta table de nuit et se découragera juste après. Mais ça lui laissera le temps de trouver …. « le magazine ».

Celui de D.Va ?

Oui… Oui. Planque le bien. Je suis sûr que c’est elle qui l’a foutu à la poubelle.

D’accord. Bon, et donc pour cette histoire de boulot ?

Oui. Eh bien, si j’ai bien vu, il y a un cybercriminel qui a commencé à agir y’a pas longtemps. Il s’en est pris à la Shinra. Tu pourrais te servir de tout ça, du hacking, pour le chopper, et non pour voler les gens. P’tête que la Shinra pourrait t’embaucher, après.

C’est pas une mauvaise idée. Une bataille de hacheurs, hein ?

C’est ça.

Ouais, ouais, je vais faire ça. Ça s’est résolu comment ?


Le Hervé du futur porta la main à son duvet, caressant son menton, l’air pensif.

Je crois qu’il s’est fait griller à cause d’une authentification à double facteurs. Une faille dans le réseau, qui a permis à la Shinra de récupérer les données de ses précédents achats. Ça a permis de remonter jusqu’à lui, puis ils l’ont flingué. Il avait dérobé une clé de sécurité j’crois. Faut que tu bosses la dessus.

Les deux Hervés se mirent d’accord sur la marche à suivre. Ensemble ils élaborèrent un plan qui permettrait à Hervé du présent de réussir à coincer le hackeur. L’idée était simple, réutiliser le même principe que la Shinra avait pu utiliser, mais plus tôt.

Une fois le plan élaboré. Hervé du futur retourna à son époque, se servant du même procédé que pour la quitter. Chaque pixel de son corps se dématérialisa et rejoignit le cyberspace avant de réapparaître à son époque.

Il frappa à sa porte. Une fois, puis deux fois, avant qu’enfin on lui réponde. La porte s’ouvrit et laissa apparaître une jeune femme aux courbes élancées.

Bonjour ? Vous êtes ?

Il eut un pincement au coeur. Il aurait aimé croire que cette femme était la sienne, et que, le temps ayant été modifié, il l’eut rencontrée durant ces quelques mois réécrits. Hélas, non.

Euh, bonjour ! Je suis l’ancien locataire, j’imagine ? J’aurais aimé savoir s’il m’était possible de rentrer.

Une demande étrange qui ne manqua pas d’amuser la jeune femme. Elle le laissa rentrer et il commença à feinter l’émerveillement devant les pièces.

Ici c’était la cuisine, et ça l’est toujours ! Le salon… oui. On peut dire que vous l’avez mieux décoré que nous.

C’est gentil ! Dit-elle en se mordant la lèvre inférieure.

Ma chambre se trouvait en haut ! Je peux… monter ?

Oui, allez-y.

Hervé prit les escaliers qui le menaient à anciennement sa chambre. Tout avait changé. Il n’y avait plus son ordinateur, la pièce était propre, rangée. Pour la première fois depuis dix ans, il constatait la grandeur de cette pièce qui l’avait vu grandir. Il se mit à scruter chaque recoin. Son lui du passé avait forcément laissé un quelque chose, pour ne pas qu’il se sente perdu. Quelque chose lui indiquant, par exemple, sa nouvelle adresse.

Mais il ne trouva rien. La jeune femme qui le suivait, s’en amusait. Elle s’approcha d’une commode et en sortit quelque chose qu’elle lui tendit.

Je ne comprends pas vraiment la situation, mais je pense que ce que vous cherchez est ici. Quand j’ai emmenagé, j’ai trouvé ce magazine sur cette streameuse dont tout les enfants parlent. Il y avait un post-it collé dessus. Enfin, c’était plus un papier mais ça collait quand même sur la première page. Ca disait que si jamais vous reveniez, il fallait vous le rendre.

Hervé tendit la main et attrapa le magazine. Il l’ouvrit, sauta habilement la double page qui était collée et se mit à la recherche d’informations. Finalement il tomba sur une enveloppe, avec son nom marqué dessus. C’était son écriture, il la reconnaissait.

Sans plus attendre, il ouvrit l’enveloppe et en lut son contenu.

Hervé,

On a réussi. Cette attaque dont tu m’as parlé n’a jamais eu lieu. J’ai réussi à intercepter ce hackeur et l’ai livré à la Shinra ce qui nous a valu d’obtenir un poste au sein de la compagnie. Je te passe les détails, mais nous habitons maintenant dans le quartier riche de la ville, au 1, rue sésame. Maman habite toujours avec nous, et il te tarde de faire la connaissance de Claire, ta future femme. Il est même possible que tu attendes un heureux événement, mais je force pour qu’elle fasse une interruption.

Nous sommes donc le jour où tu reprends les rennes, tu dois poursuivre le combat. Ne la laisse SURTOUT PAS arriver à terme où ce sera une merde pas possible. Tu n’as pas le temps avec ton boulot, et crois moi, tu n’as pas envie de t’emmerder avec ça.

Sinon, ouais, on est dans le département de cybersécu’ d’la Shinra. C’est bien payé.

Bisous.
Hervé.

La lecture finie, il pressa le contenu de l’enveloppe contre son torse avant de remercier la jeune femme. Il quitta son ancien appartement et se dirigea en direction de sa nouvelle maison. Il fut accueilli par sa mère, comme si rien de tout cela ne s’était passé et il fit le tour de la maison pour la découvrir.

Le travail à la Shinra devait être bien payé pour qu’ils aient les moyens d’habiter dans une maison aussi grande. Reprendre le flambeau à partir d’aujourd’hui lui serait difficile, mais il ne s’agirait que l’affaire de quelques semaines avant de prendre ses marques. Il monta dans sa chambre et vit sa femme, Claire posée sur le lit en train de regarder la télé.

Claire ?

Elle se retourna et l’accueil d’un sourire. Elle n’était pas exactement la représentation qu’il se faisait de sa future femme, mais si son lui antérieur en était tombé amoureux, alors il n’y avait aucune raison que cela se passe mal.

Depuis quand tu m’appelles par mon prénom ? Je suis contente, mais… je m’étais faite à « Hana ».

Hervé sourit. Il la serra contre lui, découvrit le corps d’une femme entre ses bras pour la première fois et finalement l’embrassa.

Alors gardons Hana, si ça te convient !

Demain, il pourrait enfin découvrir ce qu’est son nouveau boulot au sein de la compagnie Shinra. Jamais il n’aurait cru pouvoir un jour travailler dans le domaine qui lui plaisait tant : les ordinateurs.




Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Oui.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Un tigre ou un dragon
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Oui
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Je n’ai pas de vrais amis mais je dirais que l’ami pour moi serait… juste quelqu’un qui ne me demande pas des trucs que je n’ai pas envie de faire, qui accepte d’être avec moi juste pour ma présence et pas pour… des trucs que j’aime pas faire ou quoi.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Non j’en ai pas.
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
1h14 cette merde
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Parce que c’est un défi.


[/quote]
more_horiz

RARI

Sans-titre.png


Identité

  • Nom Rari

  • Titre L'erreur innattendue

  • Camp Errant

  • Monde d'Origine La Grille

  • Race Logiciel malveillant




Physionomie


L’apparence de ce personnage a été corrompu, à la fois sur l’aspect qu’intrinsèquement. Un design remanié et à l’effigie d’une idée, d’une angoisse. Autrefois un logiciel totalement inoffensif, il s’est vu altéré avec les évènements d’il y a plus de dix ans de cela. C’était comme un beau fichier bien fourni, dont un utilisateur pouvait être fier, au point de pouvoir l’afficher sur son bureau sans craintes ou bien d’en créer un raccourci au vu de son utilité et de son emploi fréquent.
Cependant, comme cité, il a été perverti par des affres bien sombres et n’est plus maintenant qu’une silhouette esquintée. Ça se remarque tout de suite lorsqu’on le croise, que ce soit dans une ruelle ou bien sur des circuits bien plus dangereux sur lesquels le rencontrer. Il n’avait pourtant pas l’air d’être un software aussi névrotique, voir dangereux. Il ne faisait que quelques pixels de haut à l’affichage et seulement trois mégaoctets. Coloré. Pratique. Maintenant, il est presque aussi vil que les utilisateurs et a pris un physique plus séduisant pour appâter ses futures victimes. C’est-à-dire, celui d’un être humain.

Pour être aussi engageant de son mètre quatre-vingt, il a un visage au teint parfait, blanc, presque pâle, sur lequel est accroché un sourire qui n’annonce en général rien de bon quand il est obsédé par quelque chose. Une coupe brune, balayée sur son front, assez courte, presque comme un nid d’oiseau, dont une mèche incolore s’échappe, manifestation de son alignement à des données bien plus noires. Un œil bleu, cerné, obsédé, qui ne cessera de vous fixer de façon extrêmement désagréable. Même si cela pourrait s’apparenter à de la coquetterie, il n’en est rien : ses ongles sont naturellement couleur ébène. Des griffes soignées, pour ne pas trop endommager ses proies.
Malgré son manque de relation avec d’autres créatures anthropomorphiques, il n’en a pas moins remarqué son goût pour les belles choses. Et c’est sa tenue vestimentaire qui se fait ressentir là-dedans. Il porte un costume, ou complet, gris avec un large col  replié sombre, comme la doublure. Une chemise blanche affublé d’une cravate teinté pareil à des cendres. Et bien sûr, des petites chaussures en cuir cirées qui soulignent ses pas avec un tant soit peu de dramatique. Il aime peut-être un peu trop la mise en scène.
Il y a aussi deux détails qui ne ratent pas, c’est bien sûr ses nombreux câbles électriques qu’il s’enroule autour de mains et autour de ses avant-bras. Et bien entendu son masque, posé sur le haut du visage comme à une mascarade, puisque, c’est ce qu’il est et le défini dorénavant.

Question vis-à-vis du Physique :
Autrefois un logiciel de compression et de décompression, il utilise ses compétences ainsi. Spécialisé dans l’invocation de créatures des ténèbres, il n’hésitera pas à les moduler, les renforcer, les multiplier à sa guise. Il configure, change, hack leur composition pour les rendre d’une certains élément, modifier leur taille ou même encore les rendre plus enragées comme le ferait un bon coup de fouet. Il est faible en terme physique, il ne sait vraiment pas se battre. Mais il abusera autant qu’il le veut de ses invocations à foison et de les piratées comme bon lui semble.




Psychologie


Rari est donc un être inadapté à la société. Il analyse absolument tout dans sa tête, il voudrait tout changer, tout détruire et tout recommencer. Car il ne trouve rien à son goût. Passant son temps à mentir, manipuler. Il passe des heures à ne rien dire mais trouve quand même à intéresser ses locuteurs par ses paroles mystérieuses qui suscite un curieux intérêt pour lui.
Il est comme une ombre qui apparaît face aux héros d’une aventure pour leur donner de fausses pistes ou bien des allégories. Tenant des propos qui pourront faire réfléchir certains et provoquer les autres en duel. C’est c’est ça qui le défini : il est né pour être utilisé, pour interagir avec autrui. Malheureusement, ce dernier s’est complètement éloigné de son rôle utilitaire pour devenir une vraie plaie.
Il arpente les rues silencieusement, en ayant comme toque de se tapoter le l’index gauche, pareil à un clique de sourie ou à un pianotement sur un clavier. Puis, quand vient le dialogue, il ne parle pas pendant plusieurs secondes, soliloque, analyse la personne face à lui et fera tout pour la corrompre. Que ce se soit des menaces amenées subtilement ou alors des paroles beaucoup plus blessantes. Bien entendu, le programme n’a aucune notion de remords ou même de danger, il en deviendrait presque suicidaire. Pour la simple et bonne raison qu’il est curieux. Il veut savoir pour ensuite mieux le corrompre. Lorsque cela ne devient plus intéressant, la fuite est son option favorite. En grandes pompes bien sûr, puisqu’il pourrait déclamé comme le ferait un comédien à son publique avant de disparaître.
Il est une anomalie, un soft altéré, inexact dans ces mondes et sa seule réalité dans laquelle il sera le plus efficace sera le virtuel.




Histoire


La compression de données est un indispensable sur un ordinateur. Celui-ci est un algorithme qui ne fait que archiver tout un tas de type de fichiers. Des documents, des exécutables ou autres sans en perdre une seule miette, en conservant tout les bits intacts pour une réutilisation ultérieur, tout en en raccourcissant le poids sur l’appareil pour ne pas le surcharger. Un sectionnement temporaire puisque l’opération inverse remet le ou les fichiers comme si ils n’avaient pas changés, un peu comme des archives que l’on entrepose et ressort dans une petite bibliothèque qui ferait rapetisser les livres quand on les range et agrandir pour les consulter.
Et c’est ce qu’est Rari. Autrefois, il était pratique, important. Il ne jugeait pas ce que son utilisateur lui demandant de compresser. Il le faisait car c’était sa fonction. Transportant les manuscrits écrits sur un clavier pour ensuite les redonner à son propriétaire.
Tout allait bien, jusqu’à ce que on ne l’utilise plus du tout. Il avait stocké une quantité affolante de données et n’était plus que lui aussi mis au placard. Ça le frustrait un peu à dire vrai. D’un naturel bosseur, il aimait travailler.

Il ne sait même pas combien d’années il n’a pas été utilisé. Dix, vingt ans ? Il pouvait le savoir et c’est ce qu’il faisait tout les jours. Il regardait, pendant de longues heures, la dernière fois qu’on l’avait utilisé. Et ce jour, était presque gravé sur sa rétine. Il connaissait cette date par coeur, mais n’avait plus aucune notion du temps. Isolé du reste, sans nouvelles et abandonné.
Et pendant ces décennies, il y a eu comme un bug, une erreur inattendue. Les ténèbres. Elles se sont infiltrées, partout. Elles ont tout déformées voir détruit. Il manquait des aspects de son monde. Il y avait des choses qui avaient changées, en mal. Comme si son attitude était détérioré, commençait à changer de voie par rapport au chemin qui était déterminé.

C’est ce qui est aussi arrivé à Rari. Impuissant. Il s’est fait dévoré, il a sombré. Il s’est fait corrompre. Et lorsqu’il avait ouvert les yeux. Il n’avait plus le même objectif lui aussi. Il voulait tout réduire en cendres.




more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum