D'un pas rapide, énervée, la générale de la lumière traversa les couloirs du château de la lumière comme elle les avait traversés cent fois auparavant, comme si jamais elle n'était vraiment partie à l'étranger pour mener une autre guerre. En vraie parodie d'elle-même, Ravness passa, furibonde, entre les regards de ses gardes, des citoyens et des domestiques du château. Pour une fois, elle ne s'était pas fait escorter, seconder, par deux autres gardes, vu sa rapidité à déguerpir de son debriefing qui durait depuis deux jours. À vrai dire, à moins de courir, peu de ses hommes auraient réussi à suivre sa marche énergique.
Elle arriva jusqu'au bureau de la Générale Cissneï, gardé par deux soldats, l'Officier Ivanovitch et le Caporal Sélifane. Le premier, un malin, dans l'armée de la lumière depuis aussi longtemps qu'elle, s'écarta en la saluant. Le deuxième était arrivé plus récemment. « Général Primus ? » Elle ne répondit pas, attendit en regardant Sélifane dans les yeux de manière insistante, comme une maîtresse réclamant des excuses. « Vous voulez voir.. » Le caporal s'interrompit en croisant le regard du briscard. Il s'écarta à son tour. La générale s'avança d'un pas, et du revers de la main, toqua à deux reprises avant d'ouvrir la porte, sans attendre plus de permission de sa supérieure qu'elle n'en avait voulu de ses subalternes. Prise par une intuition, elle referma la porte derrière elle.
La capitaine des gardes se retrouva dans le bureau, devant Cissneï, surprise par cette arrivée impromptue. Le museau d'un regret se pointa dans ses pensées, avant qu'elle ne se rappelât qu'elle avait raison d'être en colère. Au simple souvenir de tout ce qu'elle avait pu entendre ces derniers jours, elle s'irrita. La guerrière avança jusqu'au bureau, sans détailler l'ordre, sans prêter d'attention à quoi que ce soit d'autre que les yeux et les lèvres, qu'elle voulait tremblantes, de l'accusée.
« Donc. Pendant que je mène une guerre pour vous... » commença la générale d'une voix forte, autoritaire. Si elle avait eu sa cape grise à son bras, elle l'aurait sûrement jetée aux pieds de la cheffe de la lumière, comme un trophée. « Pendant que je dors dans une tente, hiver comme été, et que je risque la vie de centaines d'hommes... vous êtes à la tête de ce château et vous rampez aux pieds de la Shinra pour qu'elle nous aide à combattre des sans-coeurs ? »
Elle fit une pause dans une ambiance grave, sans toutefois laisser à sa supérieure la chance de lui répondre. « Des sans-coeurs ?! » répéta-t-elle, en insistant sur tous les mots. « À ce prix, générale, pourquoi ne pas directement congédier nos hommes en les remerciant d'être de fabuleux incapables ? » cria-t-elle plus qu'elle ne l'avait voulu. Un doigt pointé sur la porte, elle poursuivit, se penchant légèrement en avant, vers la générale. « Nous sommes les héros, guerriers et gardes de la lumière ! Nous n'avons besoin de l'aide d'aucun de ces minables pour libérer Disneyville ! Vous nous faites passer pour d'épouvantables imbéciles ! »
Ravness reprit à peine sa respiration avant de continuer sa diatribe. « Quelle est votre intention ? Sincèrement dites-le-moi. Parce que... jusqu'ici... » elle haussa encore la voix sur ces deux derniers mots. « Après le fiasco du Palais des Rêves, j'ai comme l'impression que vous voulez confirmer à nos ennemis que nous sommes faibles ! Disneyville, c'est un message fort à envoyer. »
Elle crut avoir fini. D'un geste très maladroit, elle voulut inviter Cissneï à répondre enfin mais... se ravisa et prononça la suite d'une seule traite. « Ah et s'il fallait se débarrasser de bandits ou de dragons, j'aurais été d'accord ! Éventuellement ! Mais des sans-coeurs ?! Nous avons tellement de keyblades qu'on ne sait plus quoi en faire ! J'ai un bouclier qui irradie de lumière ! Et nos soldats sont bons, Générale ! Ils affrontent plus de sans-coeurs, au quotidien, que vous dans votre bureau ou que moi dans une maudite forêt ! »
Elle arriva jusqu'au bureau de la Générale Cissneï, gardé par deux soldats, l'Officier Ivanovitch et le Caporal Sélifane. Le premier, un malin, dans l'armée de la lumière depuis aussi longtemps qu'elle, s'écarta en la saluant. Le deuxième était arrivé plus récemment. « Général Primus ? » Elle ne répondit pas, attendit en regardant Sélifane dans les yeux de manière insistante, comme une maîtresse réclamant des excuses. « Vous voulez voir.. » Le caporal s'interrompit en croisant le regard du briscard. Il s'écarta à son tour. La générale s'avança d'un pas, et du revers de la main, toqua à deux reprises avant d'ouvrir la porte, sans attendre plus de permission de sa supérieure qu'elle n'en avait voulu de ses subalternes. Prise par une intuition, elle referma la porte derrière elle.
La capitaine des gardes se retrouva dans le bureau, devant Cissneï, surprise par cette arrivée impromptue. Le museau d'un regret se pointa dans ses pensées, avant qu'elle ne se rappelât qu'elle avait raison d'être en colère. Au simple souvenir de tout ce qu'elle avait pu entendre ces derniers jours, elle s'irrita. La guerrière avança jusqu'au bureau, sans détailler l'ordre, sans prêter d'attention à quoi que ce soit d'autre que les yeux et les lèvres, qu'elle voulait tremblantes, de l'accusée.
« Donc. Pendant que je mène une guerre pour vous... » commença la générale d'une voix forte, autoritaire. Si elle avait eu sa cape grise à son bras, elle l'aurait sûrement jetée aux pieds de la cheffe de la lumière, comme un trophée. « Pendant que je dors dans une tente, hiver comme été, et que je risque la vie de centaines d'hommes... vous êtes à la tête de ce château et vous rampez aux pieds de la Shinra pour qu'elle nous aide à combattre des sans-coeurs ? »
Elle fit une pause dans une ambiance grave, sans toutefois laisser à sa supérieure la chance de lui répondre. « Des sans-coeurs ?! » répéta-t-elle, en insistant sur tous les mots. « À ce prix, générale, pourquoi ne pas directement congédier nos hommes en les remerciant d'être de fabuleux incapables ? » cria-t-elle plus qu'elle ne l'avait voulu. Un doigt pointé sur la porte, elle poursuivit, se penchant légèrement en avant, vers la générale. « Nous sommes les héros, guerriers et gardes de la lumière ! Nous n'avons besoin de l'aide d'aucun de ces minables pour libérer Disneyville ! Vous nous faites passer pour d'épouvantables imbéciles ! »
Ravness reprit à peine sa respiration avant de continuer sa diatribe. « Quelle est votre intention ? Sincèrement dites-le-moi. Parce que... jusqu'ici... » elle haussa encore la voix sur ces deux derniers mots. « Après le fiasco du Palais des Rêves, j'ai comme l'impression que vous voulez confirmer à nos ennemis que nous sommes faibles ! Disneyville, c'est un message fort à envoyer. »
Elle crut avoir fini. D'un geste très maladroit, elle voulut inviter Cissneï à répondre enfin mais... se ravisa et prononça la suite d'une seule traite. « Ah et s'il fallait se débarrasser de bandits ou de dragons, j'aurais été d'accord ! Éventuellement ! Mais des sans-coeurs ?! Nous avons tellement de keyblades qu'on ne sait plus quoi en faire ! J'ai un bouclier qui irradie de lumière ! Et nos soldats sont bons, Générale ! Ils affrontent plus de sans-coeurs, au quotidien, que vous dans votre bureau ou que moi dans une maudite forêt ! »