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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Bien que l'addition lui laisse un goût amer en bouche, le jeune homme a bonne mine au sortir du vaisseau de la Shinra. Sa chevelure noire est lisse et soyeuse, danse aux caresses du vent frais. Il en frissonne, juste assez pour se revigorer, sans trop pour ne pas se brusquer. La chemise à manches courtes, quand à elle, est d'un blanc éclatant. Souple et légère. Ses chaussures sont sportives, des baskets, suffisement soignés et propres pour apparaitre tout à fait respectable. Le pantalon, de même que ce qu'il porte aux pieds, est noir dans ces mêmes tons très doux. Tout son habillage l'enlace tendrement, presque sensuellement, tant de confort réussit à le rendre élégant. Rien n'est trop serré, ou trop ample, ce qui laisse sa démarche embrasser doucement les pavés. A la manière d'un chat, il s'étire à chaque pas dans une drôle de danse. Et il baille, aussi, s'extirpe d'une sieste féline face à un soleil radieux qui semble l'accueillir. Cet éclat, après celui de son monde de résidence, l'aveugle quelque peu, le force à des yeux mi-clos et hagard. Jusqu'à devoir les fermer complètement par moment.
Finalement, il marque une pause et contemple de manière solennel, avec respect.

" Un grand château aux grandes tours après un pont très long... " Murmure Nazik, adressant un tendre sourire au coeur du Domaine Enchanté. " …ça me rapelle quelque chose. "

Presque immobile, sinon que de longues respirations viennent faire onduler son corps, ses yeux sont fermés avec quiétude et à l'instant, il affiche un air vaguement pieux. Cesse de sourire mais conserve tout son confort, respire le bien-être. Lorsque son sourire revient, que ses yeux se réouvrent, quelque chose a changé. Son regard est plissé, malicieux, quelque chose dans ses lèvres dessine la malice.
Lorsque sa marche reprend, elle a un quelque chose d'entêtant. Il ne se promène plus si simplement, semble avoir une direction désormais.

Le jeune homme est déjà plus énergique, brusquement, il monte d'un cran dans l'intensité, animé d'un courant électrique. En direction du Château, idéalement, le long du si long pont de pierre, jusqu'à la ville, dans un premier lieu. Emmuré par le vide et s'élevant à une hauteur vertigineuse, les pavés s'étirent comme un tapis rouge. Les autres passagers du transport fraichement arrivé vont dans la même direction que Nazik, pour la plupart mais d'autres, plus aventureux, s'en vont à l'opposé vers les immensités verdoyantes. Quelques autres encore viennent de la ville blanche elle-même, en direction du transport qui partira bientôt.
Des gardes armés et armurés veillent en gargouilles de fer luisant, stationnent ou s'exécutent à leurs rondes.

Quelques groupes de gens se forment le long du chemin pour discuter, l'invocateur en entend vaguement les commérages mais ne s'y intérèsse pas tant que ça.

" Le Sanctum, n'est-ce pas ? " Le touriste s'attire quelques brefs regards interloqués mais ceux-ci ne s'attardent pas plus que ça. " Entre toutes les destinations que le hasard aurait pu m'offrir, il a fallut que ce soit celle-là. "

Le blanc de sa chemise s'anime, d'abords si finement que cela passe aisément inaperçu. L'habit n'est plus si immaculée, des gris mouvants s'y dessine et s'y anime en motifs brumeux. Vêtu d'une toile animée, le brouillard se dessine sur son vêtement avant de se mettre à ramper dans l'air ambiant. Un panorama, jusqu'ici parfaitement net et éclairé, s'obscurcit peu à peu jusqu'à se faire flou. L'humidité palpable, glaçante dans l'hiver naissant, arrive bien trop vite.
Choses et gens, face au phénomène, ne sont plus que l'ombres d'eux-mêmes, deviennent des silhouettes. On en devine la forme mais les détails s'effacent, emporté par la brume.

Ce n'est pas tout à fait naturel, quelque chose manque de naturel ici. Quelqu'un se permet pourtant de siffloter, allongeant des notes aigues et douces comme le fait un enfant qui se promène avec innocence. En réponse, le bruit des côtes de mailles se frottent aux plaques métalliques qui s'entrechoquent, des armes sont dégainés et des personnes emboitent un pas préssé.
Trois paires d'yeux jaunes, touts ronds, brillent un bref instant dans le brouillard mais très vite, disparaissent en même temps que les ombres s'aplatissent au sol.

L'homme à la chemise, dont les motifs se confondent dans la brume, tâche alors de mimer un pas préssé pour suivre quelques passants allant en direction du château. Les premiers cris se font entendre, le trio d'ombres surgit et attaque avant de replonger immédiatement au sol, à plat et bien vives. Désarmé, et rendu silhouette par le brouillard, Nazik n'a que sa démarche pour se confondre avec ses innocentes victimes.
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Pour autant, dans une tour pas si loin de là, niché au sommet du rempart nord. Aucun cri de civils, aucune brume malfaisante, non, rien de la sorte. Seulement le silence comme on en trouve rarement.

Elle n’est pas bien grande cette tour. Certains diront même qu’elle tient plus du placard à balais. Envers et contre tout, quelqu’un y a élu domicile. Il est calmement installé contre la meurtrière, son œil unique perdu dans le lointain.

Des collines vertes à perte de vue. Un ciel bleu sans le moindre nuage. Le calme, oui, le calme…

Il pousse un long soupir. Il devrait être en terre des dragons en ce moment même, à gravir le mont Gagazet. Il devrait se cacher des autres ronsos, et veiller sur sa camarade. Sur cette femme, la paladin en chef, Cassandra.

Il n’en était rien.

Des problèmes inattendus paraît-il, ont eu raison de son emploi du temps chargé. Et il ne peut qu’attendre. Sa main griffue se resserre un instant en un poing grossier. Tout ce calme, autour de lui, alors que…

Son peuple, son cristal, la raison même de sa foi. Par-delà les mondes, entendrait-il seulement si la guerre venait à éclater ?

Le borgne ferme son œil unique un bref instant. Qu’il doit avoir l’air pathétique, grand félin de deux mètres dans une si petite tour. Il a toujours apprécié les endroits exigus, il n’y peut rien. Une sensation de sécurité, qu’il ne ressent que bien trop rarement.

Son regard s’ouvre à nouveau, virevoltant indécis entre les lignes du paysage. Il ne sait pas lui-même ce qu’il cherche. Un signe ? Une évidence ? Un brouillard… Un brouillard ?

Le fauve se redresse sur-le-champ, clignant de l’œil pour s’assurer qu’il n’est pas encore aux emprises de l’onirique. Non, quelque chose d’étrange se passe, visible depuis sa fenêtre. Une tâche obscure au milieu d’une journée bien trop lumineuse. Qu’est-ce donc ?

Sur le grand pont ? Une attaque ?

C’est un grondement qui vient remonter dans la gorge du fauve. Pas de temps à perdre, si le château est attaqué, il doit s’y rendre. En tant qu’aspirant paladin, il ne peut pas se permettre de fermer les yeux sur une potentielle menace.

C’est sans attendre que le fauve se précipite hors de sa tour. Le soleil n’a pas le temps de réchauffer sa fourrure bleue, il ne tient plus en place. C’est par de grandes enjambées qu’il se dirige vers l’accès descendant plus bas. Deux marches par deux, il descend les escaliers, comme si sa propre vie en dépendant.

Ce château est beaucoup trop grand…

Les escaliers et les couloirs s’enchaînent, et le fauve, ne perd pas le temps de s’attarder. Aucun d’entre eux ne mérite son attention, ni leurs colonnes de pierre, ni leur sol carrelé.

Ni une, ni deux, le voici déjà dans la salle du trône. Une salle gargantuesque, aux proportions cyclopéennes. L’immense porte en chêne est déjà entrouverte, laissant un fin faisceau de lumière percer la pénombre. De plus en plus gagné par son impatience, le ronso finit par se laisser tomber à quatre pattes. A l’image d’un animal, il s’élance de plusieurs foulées agiles, dans une vitesse croissante.

Il ne faut pas beaucoup de temps avant qu’il ne constate la situation. Il se redresse à l’entrée du pont, sous l’ombre de la grande porte. Des civils apeurés se précipitent en direction de la citadelle, cherchant refuge et confort. A l’inverse, des gardes du Sanctum sont déjà en train de se ruer vers l’apparent problème.

« Des sans-cœurs sur le pont ! » lance l’un d’eux à l’attention de ses collègues.

Le fauve les accompagne. Si habituellement, il aurait subi des regards méfiants, voire emplis de haine. Ici, l’inconnue de la situation occupe les esprits, éloignant le racisme anti-hybride par la même occasion.

Une brume anormale a élu domicile sur la moitié du pont. Epaisse, froide, elle vient imbiber la fourrure bleue du fauve, humide. Il ne peut retenir un bref frissonnement. Il n’a jamais connu un événement similaire

Bien vite, les formes autour de lui se distordent, disparaissent en de sinistres silhouettes. Compliqué de distinguer soldats des civils. Il ne tarde pas à entendre des bruits de combat, vite, par ici.

« Saloperie ! »
« Là ! Il est là ! » « Sort du sol par Etro ! »

Le ronso presse le pas. Ses oreilles s’agitent, sa truffe se remue. Puisque sa vue lui fait défaut, ses autres sens vont devoir prendre le relais. Il finit par sentir un effluve acre, amer. Celle d’un sans-cœur.

C’est un nouveau grondement qui s’échappe de sa gorge, tandis qu’il suit l’odeur. Des silhouettes commencent à apparaître devant lui. Des civils, fuyant la brume.

Une femme, portant un tablier typique du domaine. Un homme, en costume d’affaire, venu certainement chercher des opportunités. Et un homme aux longs cheveux noirs et à la chemise d’un blanc immaculé.

D’un grognement, le fauve pointe de sa main griffue la direction dont il vient. La sortie de la brume menant vers la citadelle. Éloignant du danger. S’il ne dit aucun mot, fidèle à lui-même, il se permet un coup de tête brusque et sévère, à l’image d’un ordre.

Il n’attend même pas de s’assurer de la bonne interprétation de ses gestes. Il fonce dans la bataille, s’enfonçant plus profondément dans la brume.

Le bruit distinct d’un sans-cœur disparaissant se laisse entendre. Puis un deuxième. Quant au troisième, plus encore que le son, le fauve l’aperçoit. Il voit un des gardes, dans son armure de plaque, filer un coup d’estoc vers la créature. Cette dernière s’agite, se boursoufle, avant d’exploser dans une gerbe de particules ombragées.

« Je t'ai eu ! »

Le pauvre garde souffle un grand coup. Ce n’est pas la première fois, ce ne sera pas la dernière. Les sans-cœurs ont toujours eu cette fâcheuse tendance à apparaître sur le pont. Attiré par le trafic qui s’y déroule, et le battement alléchant des cœurs de ses passants.

La différence cette fois, c’est bien cette brume.

Bryke plisse son œil indemne, avant de se redresser. Sa main griffue toujours collée au manche de son katana. Méfiant, alerte, sur ses gardes.

Quelque chose lui souffle que les ennuis sont loin d’être terminé…
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Parmis nombres de silhouettes qui fuient en direction du Château, l'une d'entres elles s'arrête et préfère lui tourner le dos. Celle-ci se distingue alors d'un volte-face avec la grâce d'un danseur, ou peut-être d'un duelliste ? D'un revers enjoué qui parait déjà une attaque, une arme en forme de clef lui apparait en main et l'homme s'avance, semble-t-il sans peur, en direction des gardes. A couvert de la brume épaisse, on ne peut dire s'il grimace ou sourit. Son pas est lent, précautionneux, comme celui de quelqu'un qui marche dans le noir complet et qui craindrait de trébucher.
Quelque chose de rapide, mais de lourd aussi, se fait entendre en-dehors de la brume.  

" Vos armures font un bruit pas possible… " Douce et joueuse, juvénile, sa voix se ponctue d'un rire taquin. " ...et je vois vos silhouettes comme vous voyez la mienne ! "

Son ton est monté d'un cran ! Et annonce une accélération qui ne vient pas, ce qui suffit à agiter un premier garde en armure bien valeureux. Le plus valeureux ? Le moins prudent ? Ou simplement le plus vif ? En réponse, l'homme lève sa grande clef en l'air et attends quelques instants… au bout d'un moment, presque le dernier, il l'abat pour pointer l'assaillant du bout de son arme. Quelque chose de rapide, et de lourd aussi, fend l'air sans prévenir. En-dehors de la brume jusqu'ici, "quelque chose" transperce le brouillard, le traverse et le secoue tout entier. Momentanément, toutes les silhouettes disparaissent dans les tumultes de la brume secouée.
Un petit météore mouvant s'est abattu sur le garde, le clouant au sol de son poids monstrueux et d'un élan cruel.

L'on entends le bruit de la pierre, rayée par le métal et grogne de douleur le corps prisonnier de celui-ci. Un instant, la créature se laisse entrapercevoir… une sorte de petit dragon, un monstre ailé de grande taille mais agile. Celle-ci rue de coups de pattes sa pauvre victime à terre et, dans la brume, a le regard jaune qui brille menaçant en direction des autres.
Elle décolle aussi sec et quitte la brume qui encercle la moitié du pont… rôde en-dehors, prête à plonger de nouveau.

Le jeune homme s'en va à reculons, aussi lentement qu'il a commencé à s'avancer. A couvert de la brume épaisse, on ne peut dire s'il grimace ou sourit… jusqu'à entendre sa voix.

" Un autre qui veut tenter sa chance… ? "
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C’est un effet bien différent qui envahis les esprits des gardes devant la situation. Dès lors que la voix se laisse entendre, la réalisation frappe. Ce n’est pas une simple attaque de sans-cœur, non, quelqu’un tire les ficelles.

Il est vrai que l’on pourrait les imaginer prendre peur, trembler, ou fuir de manière pathétique. Ce ne sont que des gardes après tout... Et pourtant…

Le regard de chaque garde s’emplis d’un sentiment différent. Comme une seule unité, en cœur, en parfaite symbiose. Une seule phrase, s’échappe de chacune de leurs lèvres. Parfois silencieuse, parfois hurler du plus profond des poumons… « Plus jamais »

« Plus jamais !» d’une nuit comme le massacre de Swain.
« Plus jamais… » d’une hécatombe comme l’attaque du bouc-émissaire.
« Plus jamais », non, plus jamais.

Et peut-on leur en vouloir ? Qu’il est facile de le railler, ce pauvre petit royaume, ce cher Sanctum. Un seul monde, une puissance inter-monde qui laisse pleinement à désirer. Qui pourrait imaginer que les gardes soient plus robustes qu’ils n’en ont l’air ?

Il y a un dicton qui dis que l’agneau fini par montrer les crocs, lorsque le loup tant à trop jouer de lui. Une vérité dans le cadre des soldats du domaine enchanté. Ils se sont entraîné si dur, avec tant d’acharnement. Qu’elles sont lointaines, ces belles années dorées où les gardes, souvent en embonpoint, se contentaient de jouer aux cartes entre deux vols d’étalages.

Le soldat au sol, pourtant l’armure rouée de griffures ayant transpercer à même sa plaque, se relève. Le sang coule par les entailles du métal, mais il ne faillit. Il vient saisir son épée à deux mains, se préparant à reprendre le combat. Ignorant la douleur sous un regain d’adrénaline temporaire.

Deux de ses collègues ont déjà dégainé leurs boucliers, se préparant à couvrir leurs arrières. Malgré la fumée, ils se regroupent, dans une discipline qui leur fait honneur. Ce n’est qu’une question de temps avant que les renforts arrivent, ils doivent seulement tenir. Voilà déjà qu’à l’autre bout du château, quelques arbalétriers se dirige en cohorte vers le lien de l’affrontement.

Du côté du fauve néanmoins, son intérêt est sur une toute autre chose. S’il avait décidé d’affronter le sans-cœur, son objectif est désormais tout autre. Cette voix… Cette voix qui ose les narguer. Il va lui faire regretter.

Une de ses oreilles s’agitent d’un soubresaut, essayant d’estimer la direction dont viens la voix. Tandis que sa truffe s’agite. L’odeur, une odeur provenant de cette direction…

Il sent d’abord l’odeur musqué d’un soldat, non, ça ne peut pas être celle-là… Puis, vint l’odeur. Plus douce, plus raffiné que celle dont il a l’habitude.

Presque florale, mais avec un fond d’humidité. De la Mirabilis ? Mais il y a autre chose. Quelque chose d’épineux, de sauvage, du chardon ? Mirabilis et chardon, suffisamment unique pour qu’il se souvienne d’une chose. Il n’a jamais senti cet individu autrefois, que ce soit dans les murs du château, ou dans les quelques spacioports qu’il a visité.

L’œil unique du fauve s’ouvre à nouveau, tandis qu’il se tourne vers l’odeur. Son oreille s’agite à nouveau, derrière lui, le crissement du métal se laisse entendre à nouveaux. Le sans-cœur…

L’hésitation envahit son cœur. Que faire. Doit-il aller prêter mains fortes aux soldats ? Ou affronter cette odeur inconnue ? Est-il seulement sûr qu’il s’agit bien du propriétaire de cette voix insolente ? Non, un coup de pif, au sens littéral.

Dans un grognement, le fauve s’élance en direction de l’odeur. Il doit faire confiance aux soldats pour gérer ça, il doit !

Son esprit dérive bien vite à autre chose, formant une bulle psychologique entre lui et son futur adversaire. Les doutes n’ont pas leur place dans un duel, et lui, plus que quiconque, le sait. Au nuage noir la crainte pour les soldats. Au nuage noir le doute de n’avoir pas choisi la bonne cible.

Tandis qu’il court vers sa cible, le fauve vient dégainer son katana. Qu’il saisit dans sa gueule par le manche, libérant ses deux mains griffues de la même manière.

Le fauve se tient prêt à exécuter ces mudrās …
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Surpris par le tintement absent d'une armure de plate, Nazik entraperçoit un monstre déchirer la brume en sa direction mais ce n'est pas le siens. Une unique iris à la pâle lueur de fauve, quelque chose de bleutée et arborant fièrement une seule corne. Difficile de le détailler plus que ça au coeur du brouillard qui, soudain, semble jouer contre lui. Le jeune homme bondit sur le côté, esquive ainsi un premier assaut, mais de justesse, non sans un frisson qui dessine un sourire nerveux sur son visage. Soudain fiévreux, l'invocateur oppose son arme à la prochaine attaque, une main sur la garde et l'autre à l'extrémité de l'arme… mais rien n'y fait, l'attaque brise aisément sa garde puis le repousse.
La brume se déchire d'autant plus… et lorsqu'y pense enfin à la retenir, c'est déjà trop tard. Le brouillard se retire lentement comme une nappe grise que l'on retire délicatement.

Plus loin, le sans-cœur s'agite pris de spasme… prisonnier d'une drôle de mêlée à même le pont, incapable de quitter le sol sous les coups et l'ardeur des gardes. Nazik a beau rappeller la créature à lui, celle-ci ne parvient pas à se libérer. Sans rugir ni gémi, la vouivre aux abois ne se fait entendre que par la façon désespérée qu'elle a de se débattre… et le visage soudain particulièrement froid, l'invocateur abandonne le sans-cœur à son sort.

D'instinct, il se dirige à l'opposée du dernier assaillant et la brume disparait, se retire bien lâche, au moment où lui saute par-dessus bords ! Epris par une sensation de chute qui l'enserre, il pivote et tourne dans le vide, devant lâcher prise pour enfin se remettre droit. Une main levée vers les cieux qui s'éloignent à vue d'oeil, un parapluie sinistre lui apparait en main. Karakasa, rouge sang, le manche couleur mais en une horrible jambe. L'ombrelle à l'unique oeil mauvais et doté d'une bouche aux crocs jaunes s'ouvrent alors, laissant son invocateur chuter lentement.
Nazik pousse un soupir de soulagement, finalement amusé maintenant qu'il pense pouvoir s'en tirer.

Des sifflements viennent le réveiller en sursaut, faisant hurler d'effrois son parapluie ! Une dizaine de carreaux filent vers eux et deux trouvent leurs destinations, perçants l'ombrelle ! La chute, d'abords lente et sereine, s'agite d'à-coups alors que d'autres projectiles arrivent déjà. Avant que son parapluie, hurlant de douleur, ne cède définitivement, Nazik tente une dernière fois de rappeller la vouivre à lui !
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Le fauve ne peut qu’être incrédule devant un tel spectacle.

Son œil unique ne quitte pas sa cible, s’éloignant au loin. Il ne remarque ni les carreaux, ni les hurlements des gardes derrière lui. La vouivre est en train de les repousser, et s’apprête à prendre son envol.

Et pourtant, aux oreilles du ronso, aucun son. Si ce n’est la voix de ses propres pensées. Que cela fuse dans la tête du prêtre-guerrier. Ce n’est pas possible, essaye-t-il de se convaincre. Il doit forcément y avoir une raison.

« Le laissez pas partir ! »

Qu’un individu, sans aucune raison, et avec un culot comme il n’en a jamais vu. Se décide, comme ça, à attaquer le quartier-général, d’un ordre entier ? Par le chemin d’accès principal qui plus est ? Folie, ça ne peut être que… Sauf si…

« Le sans-cœur, retenez-le ! Mais retenez-le par Etro ! »

L’œil du fauve s’écarte en un rond d’horreur. Une diversion ? Ce gamin, cet invocateur ? N’est là que pour faire du bruit ?

La tête au poil bleu se tourne immédiatement vers les hautes tours de la citadelle. Craignant une explosion, un signe, un élément lui criant haut et fort le succès du jeune homme. Mais rien ne vient.

« MERDE ! Attention ! Il s’échappe ! »

Un rugissement vient retentir dans son dos. Il n’a même pas besoin de se tourner, une ombre le survole.

Le sans-cœur volant se dirige vers son maître, le saisissant dans sa chute, planant des ailes avec difficultés pour atterrir dans la clairière plus basse.

Il est clairement blessé, et ne pourra visiblement pas servir de monture à son maître. A supposé que ce dernier ne puisse pas… simplement claquer des doigts pour en invoquer un autre.

Cette simple idée laisse s’échapper un frisson, parcourant la fourrure bleutée. Qui que soit cet individu, il est dangereux. Et il serait un bien piètre paladin de le laisser se promener à sa guise, même après avoir été mis en déroute.

Non, c’est l’heure de la traque.

Bryke se retourne, ignorant les gardes, il n’entend que leurs voix, criant une victoire qu’il juge bien trop hâtive.

D’un bond agile, le ronso vient se percher sur le muret du pont. Il agite ses mains un instant, laissant ses griffes prendre place. Avant de commencer à descendre, une pierre à la fois.

« Oulah ! Mais il fout quoi l’hybride là ! » crache un garde, dans une amertume qui laisse présager sa position vis-à-vis des fauves.

Le ronso l’ignore, continuant de descendre. Il n’a pas de parapluie lui, et il risque de perdre un temps précieux. Qu’importe, ce sera toujours plus rapide que faire le grand tour.

La cime de la forêt se rapproche à grand pas, tandis qu’il continue sa descente. Une forêt aux allures étranges, comme seul le domaine en a le secret. Des arbres aux feuillages cubiques, comme si un jardinier fou s’en était fait l’œuvre d’une vie. De l’herbe verdoyante dansant au grès du vent. Et les bruits de la nature, de la vie, loin, bien loin, des traquas de la ville.

Mais en ce temps, en cette journée, et en cette heure. Elle est désormais le terrain de chasse d’un chat contre une souris. Ou du moins, c’est bien là ce que le fauve essaye de se convaincre.

Peut-être est-ce tout l’inverse…
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Nazik ne sourit plus, bien trop pris par ce jeu qui va, pour son plus grand plaisir, en empirant. Sans rugir ni gémir, sa vouivre s'évapore, littéralement, depuis son atterrissage dès plus rude. Le regard brumeux, et lui-même bien secoué par le fracas de son sans-cœur qui s'est aplati au sol pour l'évacuer sans trop de heurts. Le jeune homme a pourtant perdu de sa superbe, son parapluie déchiré et sanguinolant à la main qui pleurniche. Sa chemise en lambeau s'est teinté du même pourpre que Karakusa. Sa peau d'abords si lisse s'est elle aussi écorché en de nombreux endroits et son corps ressort bien brusqué. Voilà l'auto-proclamé envahisseur en fuite, bien heureux de l'être quelque part… mais déçu de lui-même, la vouivre était un sans-cœur incroyablement utile. Du gâchis, se dit-il, malgré tout son potentiel, l'invocateur a honteusement gâché cette précieuse créature.
Comme en guise de punition, le voilà qui court en détresse au travers de la forêt, s'il avait des allures princières au début... désormais, il a bien plus l'air d'une princesse en détresse.

Nazik s'arrête soudain dans sa course, piqué au vif par les pleurnicheries de son parapluie. Un aigue plus haut que l'autre dans sa voix nasillarde suffit à le figer sur place, lui fait relever le coin supérieur de sa lèvre en un rictus de dégout particulièrement méprisant. La vouivre a combattue violement et en train de périr, a eu la décence d'attendre d'avoir sauvé son maitre avant de s'en allez. Sans rugir ni gémir, d'une efficacité redoutable là où… ce fichu parapluie a la noix dévoile sa position par pur faiblesse.
D'un geste inconséquent, l'invocateur jette son parapluie en arrière sans même le regarder avec tout le dédain que l'on au moment de jeter un détritus en pleine rue.

A peine une pensée pour se dire que la parapluie lui a été utile aussi mais peu importe, autre chose l'inquiète et capte son attention. L'homme est un loup pour l'homme… mais celui à sa poursuite ? Littéralement, c'est un fauve. Un seul oeil luisant et l'autre violemment crevé, avec cette corne fièrement dressée, cette musculature bestiale… des griffes laissés libre alors qu'il tient son katana en gueule. En vérité, Nazik se dit qu'il préfère encore cette drôle d'épée à des crocs libres. Sans doute. Il n'est pas sûr, tremble tout entier.
L'adrénaline, l'excitation, la peur… l'intensité d'un moment vient pour le meilleur et pour le pire.

Ce genre de moment pour lequel ce jeune homme a vendu son coeur aux ténèbres. Les feuillages carrés, en ce coin de forêt, s'enlacent pour former un plafond de verdure où le soleil perce à peine après avoir dû péniblement transpercer un ciel plein de nuage. Du fond de son coeur, le jeune homme n'a aucune hésitation, prêt à en sacrifier les glorieux éclats pour un sans-cœur de plus. Son coeur cri silencieux l'étouffe. Nazik frissonne sous l'horrible sensation d'un cauchemar où l'on s'époumone à appeller à l'aide, sans lâcher un bruit, sans un bruit lorsque le monstre vient à lui.
Que ce soit en fuyant ou en se battant, l'invocateur doit gagner du temps… son arme en main droite, la gauche mime des serres de corbeaux comme le font des doigts crochus de sorcière.

Il s'agit bien de sorcellerie… la lumière s'atténue au creux de sa paume jusqu'à y générer une sphère étrangement semblable à un trou noir.

Sa main tremble de devoir contenir l'énèrgie ténébreuse, prise de spasme et semblant sur le point de lâcher prise mais fort heureusement, il ne le fait pas. Au premier signe d'un fauve bleuté qui apparait, Nazik fait mine de fuir à nouveau et quelques pas plus tard, se retourne pour envoyer une étrange masse de miasme noir en direction du traqueur. Sans attendre de savoir si ça touche ou non, et après ça d'avoir l'effet escompté, le jeune homme reprend son repli à reculons, les yeux rivés sur la créature. Son arme en main et à deux mains une fois son sort lancé, la keyblade placée en biais, dans une posture particulièrement défensive.
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C’est une silhouette cornue qui s’élance loin de l’impact. Laissant derrière lui quelques poils, rongé par l’énergie néfaste de cette sorcellerie. Le fauve ne peut retenir un grondement dans sa gorge.

Un grondement pour exprimer deux choses. Premièrement, la douleur de cette magie qui commence à attaquer sa chair. Et deuxièmement, la frustration d’avoir été éjecté de sa cachette si tôt. S’il trouve le domaine enchanté des plus appréciable, il n’apprécie pas cette verdure. Dans sa terre d’origine, sa fourrure bleu et blanche lui sert de camouflage. Qu’il est bien difficile de les distinguer, ces ronsos, lorsque la neige et la glace les entoure. Mais ici ? Impossible. Lui qui comptait roder, observer, et attaquer au bon moment, c’est râpé !

Ignorant la douleur, voir même le dramatique de la situation. Le prêtre-guerrier reste de marbre, se redressant face à son adversaire, son katana toujours coincé dans sa gueule. Son œil unique se pose éphémèrement sur l’étrange amas ombrale qui s’accumule derrière le magicien.

Ses mains griffues s'agitent sur le champ, il sait combien son temps est précieux désormais.

Il serre en premier ses mains en poing, avant de les accoler l'un contre l'autre. L'index et le majeur de la main gauche, par-dessus le poing serré. "Retsu".

S'en suit un nouveau signe, Paume de la main droite retourner, paume de la main gauche au-dessus. Doigt joint entre eux. Pouce de la main droite croisé avec le petit doigt de la main gauche. "Kai"

Suivi d'une dernière mudra. Main écartés, l'index, pouce et majeur de chaque main joint par le bout des doigts et écarté. Petit doigt et annulaire de chaque main liée. "Rin"

Son visage bestial se tord d'un bref rictus, il sent l'énergie s’amasser, à chacun de ses mudras, au bout de ses griffes. Les étincelles comment déjà à jaillir brièvement.

Il vient conclure son enchaînement par le signe de confirmation. Il vient redresser sa main droite, le coude accole à son torse. Avant de tendre son index, comme s’il intimidait à son adversaire de se taire.

Pour autant, la magie opère, et du bout de son index, jaillit de nombreuses charges électriques, crépitant dans les airs. Ces dernières s’élancent non pas sur le jeune homme, mais la propre arme du fauve. Le flux se veut plus fort, plus visible, éclairant les herbes voisines de sa lumière fragmentée.

Le sortilège fini, le ronso lâche immédiatement son arme, et la récupère avec sa main droite. La lame brille, parsemées de dizaines de petites étincelles, dansantes autours de la lame dans une valse sans fin.

Le prêtre-guerrier s’élance sans attente, frappant de plusieurs enchaînements. Si ces dernières s’entrechoquent contre l’arme en forme de clef du jeune homme, le bruit et l’intensité des coups ne laisse aucun doute.

Bryke veut le tuer.

Peut-être un autre paladin, ou un garde, aurait essayé de retenir ses coups. Ou, mué par une douce bienveillance innée, aurait cherché à ne pas tuer l’assaillant. Mais le fauve ne fonctionne pas ainsi, pas plus que sa culture ne le lui a appris. Pour l’aspirant paladin, il n’existe qu’une seule pitié, une pitié meurtrière. Cet homme a mis en péril la vie de brave membre du sanctum, pire, il utilise et manie l’énergie des ténèbres. Et pour une telle hérésie, pour un tel affront, pour le danger qu’il représente…

… Il fera tout pour mettre fin à ses jours.
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D'esquives in extremis en parades brutales, Nazik peine à la défense et se laisse aisément submerger. L'air électrifié passe fort et violent, le gifle à chacune de ses dérobades… à chaque parade, des bras tétanisés se font déchirer par des impacts impitoyables. Loin de l'esquive en réalité, il fuit cette lueur violette vive comme l'éclair qui lui semble avoir les lieux. Loin de la parade, il se cache dérrière sa Keyblade qui s'écarte à chaque coup et il ne doit qu'à ses poignes tétanisés d'encore la tenir dans ses mains. Incapable de réellement se battre, le jeune homme est embarqué par le fauve, ce n'est clairement pas lui qui mène la danse ! Il subit et survit péniblement, n'a qu'une idée en tête à l'instant, et c'est de s'échapper ! De trouver une ouverture pour arracher à son adversaire un peu d'air pour respirer.
Il s'élance alors sur le côté pour une roulade désespérée et s'enroule sans lâcher son arme, se relève du même élan mais a déjà son ennemi aux trousses.

La lumière meurt autour de sa Keyblade… une ombre mouvante se met à auréolé son arme, s'étendant en formes de flammes dont les contours se font violacer. Tel un feu dont le coeur est bleu avant de passer au rouge et de s'éclaircir de l'orange jusqu'au jaune, les contours immédiat de son arme sont d'un noir absolu, avant de virer à un violet de plus en plus clair. Jamais aussi clair que les éclairs du monstre cependant. Croyant voir une ouverture, Nazik frappe de toutes ses forces !
Les Ténèbres accompagnent son arme, l'emporte dans un flot de sombres émotions et confrontés aux éclairs, le temps d'un coup, provoque une déflagration localisée à l'impact !

Voilà son ouverture, semble-t-il, se dit-il, n'ayant pas tant confiance en sa possibilité de fuir dans l'immédiat. La voix silencieuse dont il est capable lui revient, son coeur de nouveau prêt à appeller mais… avec trop peu de force. Ce qui répondra à l'appel ne tiendra pas la comparaison face à cet ennemi, une ombre ou deux n'aideront pas tellement. Ce n'est même pas certain qu'une créature telle que la vouivre puisse suffire.
Au diable la défense et même l'offense, l'affrontement frontal ne mène à rien et n'ira pas en s'arrangeant. Sentant soudain ses mains tétanisés se relâcher, Nazik change de posture et saisit son opportunitée.

Sa Keyblade dans une main, baissée sur le côté, en direction d'un sol bien trop foulé. Son autre main paume ouverte et, en son coeur, la lumière qui y faiblit à vue d'oeil. Entre ses doigts qui se tendent pour se faire crochus, l'éclat d'un jour déjà pâle s'y meurt pour qu'y naisse l'obscurité. Une sphère noire, aux contours violacés brumeux, qui s'agitent aussi nerveuses que l'électricité. Ses doigts tremblent mais se resserrent avec la forme d'une cage retenant des ténèbres agitées. Une prison dont les barreaux, fébriles, peinent à retenir l'entité palpable qui y bat comme un coeur déchainé. Chaque pulsation fait la sphère d'ombre plus forte et violente dans un effroyable crescendo, à chaque battement de ce pouvoir maudit, l'étau de ses doigts se resserrent un peu plus.
Nazik est calme, d'apparence, mais tremble de ce qu'il s'apprête à faire et baisse les yeux comme face à son maitre le fait un esclave résolu au fouet.

Le jeune homme relève les yeux, si lentement que celui-ci est déjà en train de l'attaquer, vers le fauve bleutée. Avec toute l'audace et la rage que cela demande de s'arracher une dent, le regard abattu par ce qui l'attends, l'obscurantiste serre le poing de toutes ses forces. Brusquement. Violemment. Il force l'ombre compacte à pénétrer son corps et l'on peut admirer, pour qui aurait l'oeil vif, le noir parcourir ses veines au travers même de sa peau.
Son coeur cesse de battre sous la décharge, tétanisé à l'image de son corps tout entier. L'iris noir de ses yeux bave comme de l'encre pour en chasser tout le blanc et jusqu'à déborder de ses iris, coule sur ses joues tel du mascara emporté par des larmes.

Deux lueurs jaunes brillent au milieu de ses prunelles obscurs, des points d'ors luisants et monstrueux, envahis par les sombres émotions que l'on prête aux monstres. Et c'est la dérobade. Plus vif, et plus endurant, plus vif encore alors. Nazik croit enfin pouvoir manœuvrer mais d'instinct, sait que l'heure viendra de payer le prix fort de ce sort. Le contrecoup suivra comme l'inévitable gueule de bois.
Le jeune homme n'espère pas tellement gagner d'ici là… mais simplement, alors qu'il s'éloigne d'un bond, espère gagner suffisement de temps pour appeller son évasion au secours.  

L'invocateur bondit en arrière, tient toujours son arme à une main, et agite ses doigts en rond, de la même manière que l'on dilue le sucre dans sa tasse. Sérieux, sans sourire ni rugir, ayant cessé de gémir, le jeune homme a le visage soucieux comme si la foudre allait lui tomber dessus… ce qui ne parait pas si improbable. Ses doigts miment les aiguilles d'une horloge… et ralentissent à l'instant, ce qui ralentira celles de l'horloge au-dessus du fauve.
Si le sort de lenteur n'est pas interrompu à l'instant.
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Abomination…

Le fauve ne trouve aucun autre mot pour décrire le spectacle sous ses yeux. Il a toujours su la théorie, comment les ténèbres peuvent envahir le cœur d’un individu, mais devant le fait accomplis, c’est un profond dégoût qui l’emporte.

Toisant le jeune homme d’un œil méprisant, hautain, comme les fauves en ont tant le secret. Qu’il le dégoûte, cet homme. L’œil du fauve se reporte sur le mouvement, ressentant une magie étrange s’emparer de lui.

Oh non, hors de question. Les doigts du fauve s’agitent aussitôt, ramenant le manche du katana dans sa gueule. Il n’a à peine le temps de former son premier mudras, qu’un tic-tac sonore résonne au-dessus de lui. Trop tard.

Le ronso ne s’en rend pas compte dans un premier temps. Il ne peut que changer de position tandis que son adversaire semble avoir gagné une vitesse surréaliste. Lui, qui était attaquant depuis le début de l’affrontement, le voici désormais sur la défensive, parant les coups fusant sur lui.

La réalisation s’offre bien vite à lui, lorsqu’il ne peut que constater une anomalie. Le son même autours de lui semble comme accélérer. Ce n’est pas son adversaire qui est devenu plus rapide que l’éclair, c’est lui qui est plus lent qu’une tortue.

Grognant d’agacement, le fauve continue de tenir sa garde, dans une difficulté nouvelle. Pas cette fois, essaye de se convaincre le ronso. Pas cette fois, pas comme en Mongolie. Il refuse de perdre encore un duel, plus jamais.

Montrant les crocs, le ronso reprend ses diverses manœuvres défensives. Son œil unique s’agitant de droite à gauche, cherchant une idée, une solution, quelque chose qui lui permettra de se débarrasser de ce sort.

Hors de question d’utiliser sa propre magie, le temps qu’il fasse ses trois mudras, au ralentit… Impossible, son adversaire pourra l’interrompre et le taillader en un clin d’œil. Ce qu’il peut regretter parfois, de ne pas pouvoir faire comme Fiathen. Agiter brièvement la main, et laisser la foudre atteindre sa cible. Autre chose, il faut qu’il trouve autre chose.

Mais quelque chose le sort bien vite de sa concentration. Le crissement, le bruit d’une keyblade rappant contre sa précieuse corne. De toute évidence, le coup n’a pas été prémédité par son adversaire, une parade qui a dévié l’arme dans un sens imprévu. Et si le Keyblade n’a fait qu’effleurer la colonne de kératine, l’effet est immédiat.

Si le fauve n’a jamais abordé la moindre expression depuis le début du combat, si ce n’est sérieux et mépris. Voilà que son regard se mue, l’espace d’un instant, en une terreur la plus absolue. Son œil s’écarquille, sa pupille vibre un instant sous le choc, tandis que toute sa fourrure est parcouru d’un frisson.

Pire encore, le ronso se désengage immédiatement, d’un agile bond en arrière. Toujours ralentit par le sortilège, il se relève avec difficulté, redressant son katana. Plus sur la défensive que jamais.

Sa frayeur se mue peu à peu, se métamorphosant en une rage, une haine, une colère brûlante dans sa prunelle.

« ROAAAAAAAAAAARR ! » Laisse-t-il échapper, dans un hurlement n’ayant rien à envier à celui d’un animal. Extériorisation de cet élan de peur, de rage, de fureur qui s’est emparé de lui à la simple et vague idée, que sa corne puisse-t-être brisée.

Son monde toujours au ralentit, sa main griffue serrant plus ardemment le manche de son arme. Le fauve se tient prêt, prêt à se défendre, mais surtout, prêt à contre-attaquer.

S’il voulait le tuer il y a quelques minutes, désormais, c’est bien plus personnel. Il veut le déchiqueter, le lacérer, le laisser se vider de son sang au sol. Cette abomination… Il ne sera jamais assez cruel avec lui pour avoir seulement effleurer sa plus grande fierté.

Jamais.
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La brume se glisse à nouveau dans le décor et de nouveau, avec une langueur sournoise, menace d'engloutir à nouveau la scène. Sa keyblade baissée, lui qui a trop paré pour pouvoir la levée. Sachez qu'à sa main, l'arme pèse à peine le poids d'une blâme, c'est son propre bras meurtris que Nazik reste incapable de lever. En sueur, il maudit fatigue et douleur de le plomber à ce point. Sa seule envie serait de continuer à danser avec les furies fauves de ce monstre bleutée.
Un sourire désolée sur sa mine fatiguée, il ne peut malheureusement pas poursuivre ce combat.

Un instant, il aurait peut-être envie de lui parler… mais cette créature, sans doute, ne parle pas. Pas avec des mots en tout cas mais son regard, sa posture et ses attaques déchainés en disent longs. Cette énèrgie bestiale parle pour lui et, sans doute, qu'elle se traduirait en menaces, en insultes. Bizarrement, cette haine palpable suffit à dessiner ce maigre sourire sur la carcasse de l'invocateur.
Sa main libre, péniblement, se lève en direction du prédateur, paume ouverte.

Des fils violets y convergent en petits serpents qui flottent, s'enlacent dans le creux de ses mains et entre ses doigts, prennent forme. Une forme confuse, plus proche de l'informe brouillon que de la forme même. De simples gribouillis digne des enfants à leurs balbutiements, sinon que, ceux-ci luisent de manière inquiétante. Ca brille, c'est de la magie et ça se voit, ça se sent.
La brume se rapproche plus encore, commence déjà à enlacer les combattants dans sa pâleur fantomatique.

Lorsque le fauve approchera… sans rugir ni gémir… la vouivre fera son grand retour et s'abattra tel un météore. Si son sans-cœur, et le fauve, lui en offre le droit ? Nazik profitera de l'altercation pour s'enfuir. Avant que le brouillard n'efface tout, le jeune homme meurtris par les ténèbres a déjà un visage un peu plus émacié… des yeux noircis et les pupilles qui ont jaunis.
Avec un sourire qui, à travers la douleur, adoucit sa douleur gravée à même son expression. Son stratagème le sauvera… ou ne suffira pas.

Le fauve n'a jamais laissé l'invocateur respirer, ne serait-ce qu'un instant… et maintenant… ? Nazik lui adresserait bien quelques mots mais… cette créature ne parle pas, ça serait comme s'adresser à un loup. Ca ne rime à rien : son expression devrait suffir.
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Les événements autours de lui toujours accélérer par une magie aussi puissante que vicieuse. Le fauve ne peut qu’observer, impuissant, alors que la brume s’élève autours de lui. Son adversaire disparait peu à peu, toujours dans ce flou de mouvement aussi horripilant que frustrant.

Puis, le tic-tac sonore, résonnant à l’oreille du fauve depuis désormais une dizaine de seconde, s’interrompt. Tout autour de lui reprend une vitesse commune, le bruissement des feuilles, les volutes de la fumée. Le sort c’est enfin évaporer.  

Dans un rugissement, le prêtre-guerrier s’élance, se rue vers la dernière position de son adversaire. Il s’interrompt sur place, sa tête s’agitant frénétiquement, cherchant du regard la moindre ombre pouvant lui indiquer le chemin. Il ne tarde pas à apercevoir son adversaire au loin, s’éloignant, fuyant, un combat.

Non content d’être une créature des ténèbres, il n’a aucun honneur. Pas capable de finir un duel en bonne et dut forme. Bryke s’élance à nouveau, courant derrière cet individu, la fureur et le désir de tuer allégeant chacun de ses pas.

Mais c’est un sifflement qui le sort de sa chasse. Le bruit d’ailes, froissant l’air à chacun de ses mouvements maîtrisés. C’est une deuxième silhouette qui ne tarde pas à se dégager du filtre grisâtre. Le sans-cœur est de retour, et malheureusement, aussi concentré qu’il était, le fauve n’en prend conscience que trop tard.

L’impact n’a rien de prodigieux, pour autant, il suffit à propulser le fauve. A le dévier hors de sa trajectoire, ce dernier se fracassant contre un arbre. Dos contre l’écorce, cette dernière amortissant la chute, le félin cornu retombe au sol. Le souffle coupé, il en lâche son arme, qui vient résonner contre une roche proche.

Le prêtre-guerrier reprend ses esprits, juste à temps pour esquiver une nouvelle attaque de la créature. D’une roulade, il saisit son katana, reprenant sa posture.

Une esquive sur la droite, une esquive sur la gauche. La créature n’est pas aussi rapide qu’il l’aurait pensé. Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour comprendre pourquoi. Les traces et coupures net sur son corps, laissent échapper quelques particules de ténèbres. C’est un sans-cœur qui n’en a plus pour longtemps, un monstre mourant.

Bryke est bien conscient de ne pas posséder l’arme ultime contre ces monstres. Mais il sait aussi combien la magie sait tout aussi bien faire le travail.

Bondissant d’un super saut, échappant aux griffes de la créature. Il vient apporter le manche de son katana à sa gueule, qu’il saisit d’une morsure sèche. Libérant ainsi ses mains griffues, apte à incanter.

Bryke tend les bras, avant de joindre ses deux pouces, et ses deux index. Formant un triangle, avant d’abaisser ses autres doigts. « Pyo »

S'ensuit un nouveau signe, Paume de la main droite retourner, paume de la main gauche au-dessus. Doigt joint entre eux. Pouce de la main droite croisé avec le petit doigt de la main gauche. "Kai"

La magie commence à tourbillonner autour de lui, s’incarnant en de fines gouttes d’eau autour de sa fourrure bleutée, se dirigeant vers l’index de sa main droite.

Le ronso vient ensuite fermer ses poings, et les frapper l’un contre l’autre. Seul le pouce de chaque main est tendu, se touchant et formant un triangle inversé. " Zen "

Il vient conclure son enchaînement par le signe de confirmation. Toutes les gouttes d’eau précédemment accumulé au bout de son doigt tendu, s’élance vers la créature, l’aspergeant convenablement.

Cette dernière se secoue, ne semblant pas être particulièrement atteinte par un peu d’humidité. Elle se prépare déjà à ouvrir les ailes, et à décoller en direction du fauve.

Mais ce dernier n’en a pas fini, ces mains repartent à nouveau dans de nouveaux mùdras.

"Retsu" "Rin" "Rin"

Fait-il, tandis qu’au-dessus de lui, un cercle de nuage noirâtre se forme. Les étincelles commencent à se laisser entrevoir, tandis que le fauve confirme à nouveau.

Cette fois-ci, alors qu’il pointe la créature. C’est la foudre elle-même qui s’abat sur le sans-cœur. Une foudre survolté, amplifié par l’eau s’accrochant au monstre.

L’impact provoque une onde de choc qui vient chasser quelque peu, la brume magique ayant élu domicile. Tandis que le sans-cœur explose en une gerbe de particulière violettes, ne laissant rien derrière lui.

Le fauve retombe au sol, avant de se redresser. Quel terrible contretemps…

Et alors que le fauve s’apprête à renifler à nouveau sa piste, il reçoit une brève gouttelette. Puis une autre…

L’effet aqueux ne manque pas de le faire frissonner, tandis qu’il redresse la tête vers le ciel. Grisonnant, voici que la pluie décide de s’en mêler.

Le ronso grogne un long moment, tandis que l’intervalle entre chaque goutte se veut de plus en plus courte.

Inutile… Entre l’avance de son adversaire, et la pluie qui va bientôt détruire les traces olfactives. Les chances qu’il le retrouve son maigre.

Le fauve se retourne, quelques pas le rapproche du grand pont. Il va prévenir la garde, et à la moindre signalisation de cette abomination, il sera là.

Passant proche d’un arbre, c’est un geste brutal qui s’en suit. Son poing contre l’écorce, puis un deuxième coup, puis un troisième.

Et malgré le craquement de ses os, il ne s’arrête pas. Il se contente simplement de grogner, de plus en plus fort, évacuant sa frustration, son agacement, sa colère.

Et alors que ses coups se veulent plus doux et moins intense, il redresse la tête, et pousse un long et unique feulement.
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Méga journée de notation de la mort qui tue !

...

Bon, pardonnez-moi une fois de plus l'attente, mais commençons tout ça.

J'ai envie de dire un truc d'avance, un peu façon Roxas : dans l'ensemble, j'ai plutôt bien aimé votre rp. Je l'avais suivi à l'époque post par post et le relire n'a rien eu de dérangeant, clairement. MAIS *coup de tonnerre* je vais avoir des trucs à dire.

Je vais faire les remarques post par post au fur et à mesure de la lecture, ça sera un peu décousu, mais efficace !

Donc on commence par l'introduction de Nazik. Déjà, bien la description du début, on se visualise bien ton personnage, bon point. Le parallèle avec, j'imagine, Grimm est marrant aussi. Là, je finis ma lecture et je me dis que... c'est cool, parce que je pense que même quelqu'un qui a pas lu tes rp a de quoi s'imaginer pourquoi ton personnage c'est pointé. Enfin, ça se devine à son attitude, il joue avec le feu, il est clairement venu "tester" un groupe ennemi. Par contre, cette histoire de destination choisie au hasard, j'y crois pas un instant. Mais... bon, je pinaille, c'est pas spécialement une critique, ça.

J'ai une autre remarque. Une fois de plus, pas spécialement une critique, c'est juste systémique. Je vais citer une phrase de ton post : "Choses et gens, face au phénomène, ne sont plus que l'ombres d'eux-mêmes, deviennent des silhouettes. On en devine la forme mais les détails s'effacent, emporté par la brume." On parle au moins d'un bon rayon de deux mètres, pour ta brume noire, pour envelopper plusieurs personnes quand même. Pour faire ça, il faudrait normalement "Prison de l'Obscur". Bon, après, c'est pas une grosse exagération si c'est que deux bons mètres (qui seraient le minimum pour ce que tu décris, quand même), donc c'est un détail, c'est pas grave.

Du coup, tu pourrais te demander qu'est-ce que permet Instant Noir, bien sur. La réponse est : ça devrait pouvoir couvrir environ de la taille d'une pastèque à celle d'un petit placard, en fonction de la magie. Enfin, voilà, je devais juste le dire.

Introduction de Bryke, maintenant ! Même si je compte pas trop m'attarder sur le français, première phrase de ton premier post, ça m'a un peu perdu... "Pour autant, dans une tour pas si loin de là, niché au sommet du rempart nord." En fait, je trouve la tournure un peu bizarre. Je saurais pas trop expliquer exactement ce qui m'a gêné. C'est pas spécialement le fait qu'elle soit non verbale mais... bon, voilà, je me suis immédiatement arrêté. Enfin, je poursuis la relecture !

Je vois que ça parle de l'expédition à Gagazet avec Cassandra qui était décidée. Un peu dommage qu'elle n'ait pas été lancée depuis. Je peux comprendre qu'en l'absence du joueur, c'est beaucoup moins motivant à lancer, ceci dit. Bon, donc Bryke aperçoit la compétence Instant Noir, okay ! De la façon dont le décrit Nazik, même si ça fait d'un peu haut... ça se comprend. Non, en fait, le truc qui m'a clairement fait hausser un sourcil, à ce moment, c'est quand tu parles des sans-cœur.

Pourquoi ? Parce que ça me paraît sous-estimer les gardes en fait... qu'ils soient encore en train de les combattre quand Bryke arrive. Le fauve est agile, certes. Mais de là à descendre de sa tour et traverser le château jusqu'au pont avant que les templiers les aient abattus ? Ça me semble fort. Je pinaille, je sais, mais je peux pas m'en empêcher ! En revanche, un truc qui est bien... c'est que le félin bah... il n'a pas eu le moindre soupçon à propos de Nazik dans ce post. Il le traite comme les deux autres, l'invite juste à se barrer vers la citadelle, logique.

On passe à la réponse de Nazik. Comme prévu, bien sur, il n'en reste pas là. Je me rappelle avoir zappé le mot "mouvant" de météore et avoir compris n'importe quoi de ton post. Mais en le lisant attentivement, plus tard qu'à 8h du matin, c'est clair quand même ! xD C'est une vouivre, donc. J'ai bien aimé ce post ^^

Je passe à Bryke de nouveau donc. Là où je disais juste avant que tu respectais pas les gardes, c'est l'exact inverse dans ce post. Tu les respectes de fou, ici. Genre, leurs actions sont cool, ils sont organisés, déterminés, disciplinés, entraînés. J'ai vraiment beaucoup aimé cette réponse et je m'en rappelais. On le sent, j'ai apprécié que tu retires pendant un moment la caméra de ton personnage pour la braquer sur ces PNJ !

Ta réponse, Nazik, elle est chouette ! Tu t'en sors clairement bien, d'une façon cohérente. L'utilisation de la compétence "Cerf-volant de Mary Poppins" en combinaison avec Karakasa était vraiment marrante, j'ai bien aimé. Ce passage est modeste. Je croyais me souvenir que ton personnage se blessait mais... non, c'était sûrement plus loin.

On repasse à Bryke. Marrant comme ton personnage pense exactement ce que n'importe quel lecteur se dit en lisant ! Chouette que tu n'écartes pas immédiatement la thèse qu'il ne soit pas seul, tu prends pas ce genre de raccourcis ^^ Bon, pour le reste du post, c'est la suite logique, ton personnage part à la chasse.

Pauvre Karakasa ! J'ai réussi à avoir de l'empathie pour le parapluie, c'est... dire comme tu l'as bien présenté depuis le début ! En dehors de ça, je n'ai rien à ajouter ici.

Une fois de plus, j'ai pas grand chose à dire côté Bryke. Vous décrivez tous les deux bien les actions, ça se répond bien et s'enchaîne bien. Si, j'aime bien la contrainte des mudras, mais je pense que j'avais déjà dit ! Et... ouais, le fait que la relation soit à ce point tendue (au point qu'il veuille tuer Nazik sans même chercher à le capturer), c'est cool !

Je passe à Nazik. Pareil qu'au dessus, les actions s'enchaînent bien et sont bien décrites. Je n'ai... honnêtement pas grand chose à dire de plus encore une fois.

Une réponse où tu es plutôt modeste, Bryke, mais je ne suis pas surpris ! Eh bien, que de violence sur cette fin de post ! Après avoir tué un enfant, tu veux déchiqueter ton adversaire ? Quelle cruauté monsieur ! La réaction concernant le coup au niveau de la corne est cool, du coup oui. A ce stade, j'ai même un instant cru que les ténèbres allaient gagner le cœur du fauve tellement il me semblait déchaîné.

Dernier post de Nazik. Là, par contre, je commence à me dire que t'as utilisé... pas mal de sorts par rapport aux stats que tu possèdes. Avec 14 en magie, tu as commencé par un Instant Noir en début de rp et en pas si longtemps, tu as fait, si je ne m'abuse : Pulsar, Lenteur, Dopage et un nouvel Instant Noir. Sachant que Dopage est une HS, c'est beaucoup quand même ^^

Donc, Nazik prend la fuite, logique. En revanche, je vais soulever un point qui, je pense doit l'être parce que... c'est important de le garder en tête. Ton personnage a attaqué un QG ennemi, seul. Il est toujours dans le monde QG, donc... en fait, même là, il ne devrait pas être tant hors de danger. Pourquoi ? Franchement, même si le Sanctum doit pas être le groupe le plus fourni de ce côté... les gummiphones existent. Donc, un garde pourrait facilement prévenir la station Shinra pour lui barrer toute retraite. Bon, je dis ça, mais c'est pas tout.

En fait, si je disais ça, c'est plutôt vis-à-vis du fait qu'attaquer un QG ennemi, c'est TRÈS dangereux et encore plus seul. Tu t'en es très bien tiré. Une attaque de ce genre, ça se finit souvent par un emprisonnement (et dieu sait que la Coalition a besoin de tous ses membres, actuellement) et ton personnage pourrait clairement mourir lors de l'attaque, faut en avoir conscience.

Dernier post de Bryke, je n'ai pas grand chose à ajouter, c'est la conclusion logique, c'est bien décrit comme le reste, bref.

Donc voilà, je finis ce commentaire en disant que même si j'ai soulevé pas mal de points, ça ne baisse pas mon appréciation. J'ai aimé lire et suivre ce rp, vous étiez efficaces dans vos deux propres styles et c'était quand même bien tendax !

Si ce n'est pas déjà fait, penses à te retirer les 250 munnies du trajet aller/retour, Nazik du coup.

Exploit accompli.

Pour les difficultés...
Nazik, j'ai hésité entre périlleux et difficile. En règle générale, quand j'hésite, je donne la difficulté inférieure.

Périlleux : 40 points d'expérience, 350 munnies, 3 PS en Magie.
Tu trouves un livre de sort. J'ai tiré au hasard parmi les trois premiers rangs une compétence que tu vas obtenir en HS. Pour le coup, le hasard a été généreux avec toi puisque j'ai tiré la 12ème compétence de rang 2 de la Symbiose qui est...

Assemblage amélioré : Nécessite Assemblage. Permet de mieux tirer parti d'une fusion d'objet rendant celui-ci plus puissant. Sym. 23

Pour Bryke,
Avancé : 35 points d'expérience, 350 munnies, 3 PS en Vitesse.
Avant de faire ton rapport aux gardes, tu baisses la tête et trouves un papier chiffoné au sol. Tu le ramasses avant que la pluie ne le rende illisible. C'est un rapport ! Envoies un MP à Général Primus pour en savoir plus.

Je me charge d'éditer vos fiches de personnage, bien sur, mais pensez à modifier vos feuilles.
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