Bien que l'addition lui laisse un goût amer en bouche, le jeune homme a bonne mine au sortir du vaisseau de la Shinra. Sa chevelure noire est lisse et soyeuse, danse aux caresses du vent frais. Il en frissonne, juste assez pour se revigorer, sans trop pour ne pas se brusquer. La chemise à manches courtes, quand à elle, est d'un blanc éclatant. Souple et légère. Ses chaussures sont sportives, des baskets, suffisement soignés et propres pour apparaitre tout à fait respectable. Le pantalon, de même que ce qu'il porte aux pieds, est noir dans ces mêmes tons très doux. Tout son habillage l'enlace tendrement, presque sensuellement, tant de confort réussit à le rendre élégant. Rien n'est trop serré, ou trop ample, ce qui laisse sa démarche embrasser doucement les pavés. A la manière d'un chat, il s'étire à chaque pas dans une drôle de danse. Et il baille, aussi, s'extirpe d'une sieste féline face à un soleil radieux qui semble l'accueillir. Cet éclat, après celui de son monde de résidence, l'aveugle quelque peu, le force à des yeux mi-clos et hagard. Jusqu'à devoir les fermer complètement par moment.
Finalement, il marque une pause et contemple de manière solennel, avec respect.
" Un grand château aux grandes tours après un pont très long... " Murmure Nazik, adressant un tendre sourire au coeur du Domaine Enchanté. " …ça me rapelle quelque chose. "
Presque immobile, sinon que de longues respirations viennent faire onduler son corps, ses yeux sont fermés avec quiétude et à l'instant, il affiche un air vaguement pieux. Cesse de sourire mais conserve tout son confort, respire le bien-être. Lorsque son sourire revient, que ses yeux se réouvrent, quelque chose a changé. Son regard est plissé, malicieux, quelque chose dans ses lèvres dessine la malice.
Lorsque sa marche reprend, elle a un quelque chose d'entêtant. Il ne se promène plus si simplement, semble avoir une direction désormais.
Le jeune homme est déjà plus énergique, brusquement, il monte d'un cran dans l'intensité, animé d'un courant électrique. En direction du Château, idéalement, le long du si long pont de pierre, jusqu'à la ville, dans un premier lieu. Emmuré par le vide et s'élevant à une hauteur vertigineuse, les pavés s'étirent comme un tapis rouge. Les autres passagers du transport fraichement arrivé vont dans la même direction que Nazik, pour la plupart mais d'autres, plus aventureux, s'en vont à l'opposé vers les immensités verdoyantes. Quelques autres encore viennent de la ville blanche elle-même, en direction du transport qui partira bientôt.
Des gardes armés et armurés veillent en gargouilles de fer luisant, stationnent ou s'exécutent à leurs rondes.
Quelques groupes de gens se forment le long du chemin pour discuter, l'invocateur en entend vaguement les commérages mais ne s'y intérèsse pas tant que ça.
" Le Sanctum, n'est-ce pas ? " Le touriste s'attire quelques brefs regards interloqués mais ceux-ci ne s'attardent pas plus que ça. " Entre toutes les destinations que le hasard aurait pu m'offrir, il a fallut que ce soit celle-là. "
Le blanc de sa chemise s'anime, d'abords si finement que cela passe aisément inaperçu. L'habit n'est plus si immaculée, des gris mouvants s'y dessine et s'y anime en motifs brumeux. Vêtu d'une toile animée, le brouillard se dessine sur son vêtement avant de se mettre à ramper dans l'air ambiant. Un panorama, jusqu'ici parfaitement net et éclairé, s'obscurcit peu à peu jusqu'à se faire flou. L'humidité palpable, glaçante dans l'hiver naissant, arrive bien trop vite.
Choses et gens, face au phénomène, ne sont plus que l'ombres d'eux-mêmes, deviennent des silhouettes. On en devine la forme mais les détails s'effacent, emporté par la brume.
Ce n'est pas tout à fait naturel, quelque chose manque de naturel ici. Quelqu'un se permet pourtant de siffloter, allongeant des notes aigues et douces comme le fait un enfant qui se promène avec innocence. En réponse, le bruit des côtes de mailles se frottent aux plaques métalliques qui s'entrechoquent, des armes sont dégainés et des personnes emboitent un pas préssé.
Trois paires d'yeux jaunes, touts ronds, brillent un bref instant dans le brouillard mais très vite, disparaissent en même temps que les ombres s'aplatissent au sol.
L'homme à la chemise, dont les motifs se confondent dans la brume, tâche alors de mimer un pas préssé pour suivre quelques passants allant en direction du château. Les premiers cris se font entendre, le trio d'ombres surgit et attaque avant de replonger immédiatement au sol, à plat et bien vives. Désarmé, et rendu silhouette par le brouillard, Nazik n'a que sa démarche pour se confondre avec ses innocentes victimes.
Sam 17 Oct 2020 - 19:27Finalement, il marque une pause et contemple de manière solennel, avec respect.
" Un grand château aux grandes tours après un pont très long... " Murmure Nazik, adressant un tendre sourire au coeur du Domaine Enchanté. " …ça me rapelle quelque chose. "
Presque immobile, sinon que de longues respirations viennent faire onduler son corps, ses yeux sont fermés avec quiétude et à l'instant, il affiche un air vaguement pieux. Cesse de sourire mais conserve tout son confort, respire le bien-être. Lorsque son sourire revient, que ses yeux se réouvrent, quelque chose a changé. Son regard est plissé, malicieux, quelque chose dans ses lèvres dessine la malice.
Lorsque sa marche reprend, elle a un quelque chose d'entêtant. Il ne se promène plus si simplement, semble avoir une direction désormais.
Le jeune homme est déjà plus énergique, brusquement, il monte d'un cran dans l'intensité, animé d'un courant électrique. En direction du Château, idéalement, le long du si long pont de pierre, jusqu'à la ville, dans un premier lieu. Emmuré par le vide et s'élevant à une hauteur vertigineuse, les pavés s'étirent comme un tapis rouge. Les autres passagers du transport fraichement arrivé vont dans la même direction que Nazik, pour la plupart mais d'autres, plus aventureux, s'en vont à l'opposé vers les immensités verdoyantes. Quelques autres encore viennent de la ville blanche elle-même, en direction du transport qui partira bientôt.
Des gardes armés et armurés veillent en gargouilles de fer luisant, stationnent ou s'exécutent à leurs rondes.
Quelques groupes de gens se forment le long du chemin pour discuter, l'invocateur en entend vaguement les commérages mais ne s'y intérèsse pas tant que ça.
" Le Sanctum, n'est-ce pas ? " Le touriste s'attire quelques brefs regards interloqués mais ceux-ci ne s'attardent pas plus que ça. " Entre toutes les destinations que le hasard aurait pu m'offrir, il a fallut que ce soit celle-là. "
Le blanc de sa chemise s'anime, d'abords si finement que cela passe aisément inaperçu. L'habit n'est plus si immaculée, des gris mouvants s'y dessine et s'y anime en motifs brumeux. Vêtu d'une toile animée, le brouillard se dessine sur son vêtement avant de se mettre à ramper dans l'air ambiant. Un panorama, jusqu'ici parfaitement net et éclairé, s'obscurcit peu à peu jusqu'à se faire flou. L'humidité palpable, glaçante dans l'hiver naissant, arrive bien trop vite.
Choses et gens, face au phénomène, ne sont plus que l'ombres d'eux-mêmes, deviennent des silhouettes. On en devine la forme mais les détails s'effacent, emporté par la brume.
Ce n'est pas tout à fait naturel, quelque chose manque de naturel ici. Quelqu'un se permet pourtant de siffloter, allongeant des notes aigues et douces comme le fait un enfant qui se promène avec innocence. En réponse, le bruit des côtes de mailles se frottent aux plaques métalliques qui s'entrechoquent, des armes sont dégainés et des personnes emboitent un pas préssé.
Trois paires d'yeux jaunes, touts ronds, brillent un bref instant dans le brouillard mais très vite, disparaissent en même temps que les ombres s'aplatissent au sol.
L'homme à la chemise, dont les motifs se confondent dans la brume, tâche alors de mimer un pas préssé pour suivre quelques passants allant en direction du château. Les premiers cris se font entendre, le trio d'ombres surgit et attaque avant de replonger immédiatement au sol, à plat et bien vives. Désarmé, et rendu silhouette par le brouillard, Nazik n'a que sa démarche pour se confondre avec ses innocentes victimes.