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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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"Je ne fais que passer faire une seule représentation… Qu’est-ce qu’un “passeport” ?"

Passeport. Passeport ? Ah, pour passer les ports. Les lieux où s’entreposaient les vaisseaux étaient des ports aussi. Et ceux qui la fouillèrent étaient des porcs de même. Un vieil asiatique et une grosse chinoise s’étaient occupées de lui tripoter le corps pour vérifier si elle entrait sans arme trop dangereuse. Mais c’était sans compter sur l’immense habileté de la bouffonne, qui entre trois remarques cinglantes sur l’invasion de son espace personnel étaient parvenues à faire circuler ses quelques outils peu théâtraux sous son costume, de sorte à ce qu’ils ne parvinrent qu’à trouver la flûte… qui ne présentait aucun véritable danger. Ainsi, elle n’eut qu’à dialoguer avec quelques voyageurs des steppes pour avoir les papiers nécessaires, joliment calligraphié par l’encre d’un professionnel. Rangé prestement dans les poches de sa chemise, elle n’eut pas de soucis à finalement mettre pied dans l’immense plaine.

C’est vide. Il y a de l’herbe jaune par endroits et verte par d’autres. Des collines à perte de vue. Des montagnes à l’horizon. Des sentiers de terre battue et des chemins pavés récemments. Un tableau s’offre à elle. Fade. Typique. Mille et un artistes ont déjà reproduits cette vue. Et comme pour toutes les choses de la vie, cela perd en saveur à chaque fois. Qu’il fût noir et blanc ou plein de couleurs pigmentées, cette steppe ne valait pas plus que les égouts du colisée.

D’un pas elle en fait cent, ses yeux fouillent les alentours. Aucun indigène, aucun autochtone. Des hautes herbes qui lui chatouillent les mollets, un ciel plus bleu que dans les métropoles, rien qui ne puisse lui attirer son attention. Elle prend sa flûte et souffle dedans. Une autre improvisation. Au moins, quelque chose lui fait plaisir durant ce voyage : une jolie petite musique qui fluidement bondit de note en note sans jamais ne faire de mal à ses propres oreilles. Elle préférait ça au silence de ces terres sauvage et si barbantes. Sa musique n’était pas un chef d’oeuvre, mais que pouvait-elle qualifier de chef d’oeuvre, après tout ? Elle savait simplement que son petit morceau la rendait point malheureuse. Jouant son air, elle continue sa marche.

Sur ses tympans rebondissent une autre sonorité : un instrument à corde qu’elle n’avait pas entendu auparavant. Cessant sa manipulation du pipeau, elle continue d’écouter, en regardant la direction d’où provient cette nouvelle mélodie. Sur l’une des collines voisine au sentier se dresse un arbre, couvrant de son feuillage une ombre assise, rondouillette, qui regarde de même l'excentriquement vêtue bouffonne. Dans sa main se tient… une sorte de contrebasse ? Non, plus petite, comparable également à un luth, frottée par un archet. La mélodie continue pendant quelques secondes, avant de s’arrêter. Instinctivement, Zanni repose la flûte à ses lèvres, et siffle à son tour pendant un instant. L’autochtone reprend la relève, puis de nouveau la flûtiste pourpre, suivie encore de l’indigène. S’approchant pour accorder leurs sons, l’oeil noir touche du regard un groupe de chevaux dans un enclos, visiblement apprivoisé par celui dont les traits trahissent un grand âge. Les musiciens bientôt arrêtent le tour à tour pour jouer ensemble alors que leurs rythmes s'accélèrent. Il se met alors à chanter. Sa voix vibre et sort de sa gorge, élargissant sa gamme pour lui permettre de rivaliser avec les si barbant barytons d’opéra. Et ensuite, ça s’arrête. Il rigole un instant.

"Vous n'êtes pas d'ici. Faites-vous partie du consulat ?"

Rangeant sa flûte, Zanni lui répond.

"Du tout. Leurs prétentions n'ont d'égal que leurs crétinismes. Ils ne m’inspirent que folie des grandeurs et chute d'Icare."

"C'est-y pas un langage bien fleuri que vous portez !"

"J'aime penser qu'il ne vaut pas mieux qu'un autre"

"Vraiment ? On pourrait croire à de la fausse modestie."

"Mes pas me portèrent dans bien des cours où l'on relevait le petit doigt en pointant les condamnés à pendre et où l'on jetait son gant avant d'écraser le nez. Leurs vers étaient tant dithyrambiques que leurs stupidités, tant et si bien que l'on croirait leurs intellects centrés exclusivement sur l'utilisation de leurs langues et la propreté de leurs estuaires. Mais il n'y eut pas rideau plus transparent pour cacher leurs débaucheries."

"Le pouvoir monte aux têtes et parfois ça les fait exploser. Ici, nos bourgeois deviennent eunuques pour entrer dans la noblesse et nos demoiselles écrasent les os de leurs pieds afin de porter les robes des dames. Je remercie à mes parents de m'avoir élevé éleveur."

"Ces étalons sont les vôtres, je présume ?"

"Belles bêtes, hein ? Les voyageurs les empruntent régulièrement pour la route et les rendent à mon petit frère, bien des lieues plus loin."

"Et aucun de ces emprunteurs ne fait de grand détour pour battre les plaines et fuir avec vos coursiers ?"

"Ça arrive, mais les forces de l'ordre les rattrapent bien assez tôt. Je n'ose imaginer ce qu'ils leur font, mais l'argent me revient à nouveau. Vous aimez les chevaux ?"

"Ma foi, fort peu. Je ne peux œiller ces créatures sans me rappeler l'histoire d'une courtisane amoureuse de son étalon, s'ouvrant l'utérus lors de leur nuit de noces."

À nouveau le vieil homme rit aux éclats :


"Vous en avez vu beaucoup, des histoires comme ça ?"

"Plus souvent qu'à mon tour, je le regrette."

Les doigts de Zanni s’agitent alors. Dans sa main apparaît un couteau. Simple tour de passe-passe, une prestidigitation que l’on verrait partout. La lame entre ses deux doigts, son coude se déplie, laissant le fer fendre le vent et traverser les cinq mètres qui la séparent d’elle et de sa cible. Le vieil homme tourne la tête et écarquille légèrement les yeux alors que l’amas de ténèbres aux yeux lumineux qui s'apprêtait à lui arracher la tête est traversée par la la dague, disparaissant. Le projectile tombe manche le premier sur un caillou et revient de façon assez impressionnante dans la main de la flûtiste pourpre. Il la regarde un instant, avant de rapidement bander l’archer sur une corde de son instrument, l’expédiant rapidement dans la gorge d’une autre ombre eldritch anthropomorphique. De nouveau son sourire revient sur sa joue alors qu’il sort d’un sac prêt de son arbre une nouvelle flèche improvisée.

"Je brandissais l'arc dans ma jeunesse. J'ai eu une belle carrière militaire, en plus, mais je ne pus rester à dos de cheval toute ma vie. Heureusement, ces créatures me permettent encore d'éviter de trop me rouiller."

"Chacune de ses étranges guitares peut-elle se tordre ainsi ?"

"Oh, fort heureusement non. Je n'ose imaginer le nombre d'assassins se faisant passer pour simples joueurs de morin khuur avant d'envoyer une flèche dans le ventre de leurs cibles qui tenteraient leur coup si le secret de mon artisanat venait à voir le jour. Vos jets de dagues, là. C'est une discipline militaire ?"

"Oh, du tout. Je ne fais qu'utiliser certaines pratiques de saltimbanque à des fins bien peu poétiques."

"Votre costume est donc celui d'un artiste de rue, c'est ça ?"

"C'est juste. Dites-moi, vous qui avez vécu longtemps. Sauriez-vous me renseigner sur la position d'un nénuphar de jade ?"

"Oh, continuez tout droit sur ma gauche, et préparez-vous à un peu de trotte. Et à de la bagarre, aussi. J’ai vu un groupe de brigands s’y diriger. C’est un artefact précieux que vous cherchez, et il est dans une période de sa vie où sa valeur augmente encore plus. Le lac où il se trouve n’est pas bien connu, mais certains ont eu vent de sa position. Pensez-vous le revendre ?"

"Oh, non. J’ai pour ordre de ramener son pesant en pièce, tout simplement."

Remerciements, voeux de bonne chance pour la suite, adieux. Elle y arrive en cinq pas, chacun faisant baisser le soleil vers l’horizon, tant et si bien que le ciel s’était mis à rougir comme le nez d’un ivrogne alors que les gueulantes de fêtards se glissèrent enfin dans ses oreilles. Une plèbe qui ne cherche qu’à enfin sortir de sa propre prison sociale. Mais une fois dans la classe d’au-dessus, elle cherchera encore à s’élever, quand bien même son appuis se fera sur les plus démunis. Des bandits de grand-chemin. Aussi loin qu’elle puisse se souvenir, ce groupe particulier d’individu ne lui a causé que des emmerdes. Cependant, sa brio des lames et sa prééminence dans les danses de la violence prend racine dans le peu de désir qu’elle a de voir ces félons prendre l’avantage sur elle. Jamais une de leurs lames n’ouvrira sa gorge. Les grelots accompagnant sa trotte se taisent. Le carillon laisse place aux vantardises des alcooliques, qui crânent quant à leur dernier pillage.

De l’alcool arose un fagot, une torche s’élance sur le tas de bois, un feu inaugure le campement de cette vingtaine de barbares. Ah, qu’elle fut magnifique, la croupe de la donzelle violemment déflorée lors de leur dernière altercation ! Qu’il est bon ce baijiu, volé en masse à l’auberge qui partait dans les flammes ! Si vous aviez vu la tête du tavernier quand les cimeterres furent sortis ! Les sourires édentés sont de sortis, des croissants incomplets sous la lune qui se lève enfin. Leurs babines découvrent d’autant plus leurs chicots quand l’un d’entre eux se rend compte que l’alcool allait directement dans sa vessie. Il se lève et titube, s’éloigne des tentes et des huttes, et s’évanouit dans la nuit. Le chef proclame la richesse immédiate de sa troupe, sortant le nénuphar prisé d’une sacoche, un tas de feuille avec une perle dedans, bien peu différent de tout autre amas d’herbes et de minerais brillants. Leurs regards se reflètent tous dedans, tandis que celui de la vigie, non loin de là, se ferme définitivement. Un autre visage remonte à la surface du lac.

De la poudre à canon repose dans l’une des tentes. Elle y dort, appaisée, dans son baril. Son rôle sera de détruire le pont que prendra un noble, un jour ou l’autre. Mais alors que du rouge se mélange à son noir, la destinée de ce tonneau change drastiquement. Le césar de la caravane de pillage pose la main à sa sacoche, afin de palucher à nouveau cette feuille qui lui apportera prospérité. Elle n’est plus là. Il se lève, il touche le reste de sa ceinture. Les autres s’interrogent. Mais leurs questionnements cessent quand, prenant de l’élan depuis la colline avoisinant les tentes et les hutes, le fût roule et s’élance dans le feu.

La belle rouge.

Les vêtements s’embrasent. Le tissu de leurs habitations devient cendre. Le noir brûlé cache le carmin des corps ouverts assymétriquement. Travail d’artiste bourré, la bouffonne n’est point grise. Pourpre et anthracite, elle avance dans les décombres tranquillement. Dans les yeux d’un mourant, son bonnet dans l’ombre semble devenir des cornes. Il rend l’âme dans la terreur. Le son de la flûte comble le nouveau silence, rythmé par les battements de coeur de Zanni. Le sang cogne contre ses tempes à nouveau. Sous son extérieur flegmatique rebondit l’excitation de la violence. Elle ne sourit pas, mais le masque sourit toujours. Elle avait pris la justice en main une nouvelle fois, comme un autre pourrait tenter de la punir pour des crimes qu’elle ne verrait pas. La vérité triomphe toujours, suppose-t-elle.

Elle pose le nénuphar sur une balance. Il n’a que très peu de poids. Sur l’autre coupole, elle pose quelques piécettes, jusqu’à ce qu’il y ait masse égale. Dans une des tentes se trouve un pinceau dans un pot d’encre. Elle dessine des zéros sur chaque pièce, ainsi que sur la aumônière qui les contiendra. Elle se prépare à partir. Un dernier regard se porte sur les flammes. Elle y jette le nénuphar. Que l’obsession des artistes avec la plus commune des nature se taise enfin.

Elle se retourne, elle est au point de départ, le soleil à son zénith. Elle se fait fouiller à nouveau. Ils ne découvrent pas ses lames. Et bientôt, la voilà partie, avec un sac contenant le pesant du nénuphar, avec beaucoup de zéros.
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Déjà de retour ! Diantre, heureusement que je suis confinée, même si ça ne change rien en fait à ma situation. Bon alors sur la dernière notation, je t’ai donner le plan que j’utilise pour le faire. Cette fois ? Je ne vais aps le faire. Pourquoi ? Parceque je suis une femme, je n’ai pas besoin d’être logique. Même si au final, tout sera vérifié de la même façon et dit.

Alors je vais avoir quelques petites choses à dire quand même. Le rp est sympatique, l’ambiance est bonne, il se lit bien. Mais. Car oui y a un mais, je suis une femme, je le rappelle , y a toujours un mais.

Le titre déjà, le rébus/ jeux de mots pourquoi pas, mais il n’a au final absolument rien à voir avec le texte. On ne retrouve aucune mention à l’un des éléments, pas même de moment dans al narration ou tu t’appliques à ce genre d’exercice. Donc au final, ça n’apporte pas grand-chose. Dommage.

En dehors de ça, je ne vais avoir qu’un seul point à soulever, c’est la facilité. Tu as le temps pour développer tes rps, alors profites en. Je ne viendrais pas te harceler avant bien un mois après avoir pris ta mission. Ici le monde est beau et bien décrit, mais vide. Tu tombes sur un seul type, et hop l’information tombe, en donnant l’intitulé de mission en passant vaguement, et rehop tu tombes sur les bandits qui ont déjà l’objet convoité sans que tu ais à chercher.
Tu les marraves, là encor c’est joliment dit tout en restant flou mais pour le coup on sait pas trop ce qu’il se passe. Le combat est ellipsé quasiment sans vraiment l’être.
Tu voles l’objet à la ceinture du mec. Oui tu as la compétence de haut vol mais tu n’es pas non plus invisible.
Hop tu trouves une balance et fait l’appoint en munnies…. Je n’ai aps bien compris si c’était toujours dans le camp ? À ce moment là je trouve ça dommage de ne pas partir ET avec la fleur ET avec l’argent ! Voir même la balance. Lenore va te donner des leçons de comptabilité.
Ou si tu la revendais ailleurs et dans ce cas il aurait été bon de le mentionner, mentionner l’acheteur et tout. Surtotu qu’une fleur ça pèse pas bien lourd, limite si t’as pas fait perdre de l’argent au groupe rien qu’avec ton aller retour en vaisseau meh.

Oh et peindre des zéro à l’encre sur des pièces, ça ne sers à rien. J’ai déjà essayé.

Donc voilà, avec ce que tu décris, je reste sur un sentiment de trop facile, trop vite expédié. Avec ton style, je suis sure que tu peux faire beaucoup mieux si tu en prend le temps. J’ai confiance.


- difficulté et récompense
Normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 2 PS en dextérité et 1PS en force.
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