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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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L’île de Naxos était la plus grande et la plus haute des île de l’archipel des Cyclades. Une pente douce et verdoyante recouvrait ses terres à l’horizon du bateau qui les amenait sur ses rives. De l’autre côté de l’ile, une falaise abrupte était travailler en escalier afin d’y faire pousser les célèbres vignes du lieu et au plus haut point, surplombant la richesse florissante et naturelle, se trouvait la ville et son palais royal.

Naxos, fils de Polémon, avait fait renommer l’île en s’asseyant sur le trône. Un égo surdimensionné qui avait eu vent de la menace de la Saint Patrick pour son monde et avait fait appel à une force mercenaire en plus de ses propres gardes. Lenore n’allait pas s’en plaindre. C’était l’occasion de se mettre quelqu’un d’important dans la poche. Quelqu’un qui devait posséder une de ces radios ou télés pour avoir su prendre les devants.

Heureusement que la rousse avait fait redescendre de leurs montagne les mercenaires de la mine désormais disparue, elle n’aurait eu personne d’autre qu’elle même pour prendre la mission, en ayant déjà envoyé les gladiateurs à sa solde dans différents mondes pour renouer les réseaux d’informateurs et relancer les groupes affiliés au Centurio sur les différents mondes.

Ils n’étaient guère que six à débarquer et suivre les soldats envoyés à leur rencontre mais seule, cela n’aurait pas été reçu sérieusement, surtout dans ce monde misogyne. La majorité des gardes devaient assurés la protection des richesses du Palais. Les mercenaires se voyaient contraint de surveiller les abords de la ville, en première ligne en cas d’attaque de leprechauns. Logique. Ils ne verraient par contre certainement pas sa Majesté. Lenore fit une moue contrariée, discrètement cachée derrière les muscles masculins de l’équipe. Ce n’était que partie remise, une première étape. Elle n’avait d’autre choix de s’y plier.

L’endroit était plaisant. Les rues propres et larges, sinueuse en lézardant le long de la pente pour gagner le pied du Palais ; les maisons de torchis blancs décorées de lierre, de vigne, de glycine ou de mimosa, éblouissante du soleil qui les caressait, se détachait nettement du ciel bleu infini. Lenore plissait les yeux, adossée à la face nord de l’une d’elle.

La mercenaire laissait Orpheus donnait ses ordres pour organiser le groupe à l’entrée de la ville. Le vieux mercenaire pouvait bien faire office de chef pour cette mission, il connaissait son équipe pour avoir vécu avec, si longtemps, sous la menace d’un volcan pour la mine de souffre. Ils étaient rodés, assurés, une bonne vitrine pour sa royale majesté locale. Bien plus que l’insolente rousse cachée dans l’ombre.


« J’aurai préféré de l’or. Finit par lâcher le baroudeur alors que l’attente laissait place à l’ennui.

- On est là pour empêcher au Roi d’en perdre. Ça aurait été ironique d’en réclamer. A la place, nous aurons un accès au marbre et à l’émeri, richesse de l’île, du vin, du miel et du …. comment déjà ? La voix monotone de la mercenaire était la seule chose qui trahissait sa présence. Sa totale immobilité, les yeux fermés, lui faisait perdre de sa présence.

- Kitro. Une liqueur de cédrat, typique du coin.

- J’en ai l’eau à la bouche. Ça nous changera du vin et de la bière… Je tuerai presque pour une bouteille de rhum. Dit-elle en laissant mourir sa voix pour le jeu de scène. Que pouvait-elle bien vouloir d’une bouteille de rhum alors qu’elle n’avait plus ce besoin impérieux de boire, de faire la fête, de masquer ses états d’âmes sous l’ivresse et les faux sourires.

- Ce n’est pas une raison pour nous faire payer avec n’importe quoi ! J’ai passer l’âge de me faire payer en chèvre. Les paroles sèches du vieux baroudeur ne gênaient pas la rousse. Jamais, il n’avait remis en question ses décisions et son autorité, ni laisser un sous fifres le faire à sa place.

- Les munnies n’achètent pas tout. Les bonnes relations, davantage. »

La discussion fut interrompu par un geste d’Orpheus. L’attente prenait fin à l’heure prévue par l’oracle de Jenna de l’Eclaireur. Le groupe de mercenaire se tint à son poste, sérieux, tendus, les muscles gonflés d’adrénaline, le regard dur. Une vue des plus plaisante sous le regard dorés d’une Lenore qui esquissa un sourire discret.

L’arc-en-ciel annonciateur de catastrophe se dessina, scintillant, translucide, un voile coloré, un pont entre les cieux. Ils descendit lentement, précédé par le chant d’un oiseau inconnu, chevauché d’une déité d’un vert et roux criard. La tignasse de la mercenaire en faisait pâle figure. Le chemin de traine se dévoilà sur le fond de ciel bleu sans nuage jusqu’à atteindre la terre, coupant l’élan de son double, reflet dans la mer tout juste troublé par les vagues argentées.

Il avait toucher terre. Loin. Si loin. Hors de l’île et de leur juridiction.
Les prédictions étaient faussées.


« Et merde.

- tsssk…. J’aurai dû m’en douter. La tension retomba aussitôt, le baroudeur s’assit sur le sol, désabusé.

- Il y a quoi par là bas ?

- La Phrygie et son roi Midas. Finit-il par dire après un moment de réflexion. Parait que tout ce qu’il touche devient or. Enfin c’est qu’une rumeur débile. Comme si ça pouvait exister.

- Visiblement ce Saint Patrick y croit lui ! Et c’est maintenant que tu m’en parle ? Une pointe d’agacement teinta sa voix, surprenant un instant le chef du groupe. Elle s’était trompée. Elle ne pouvait rien y faire. Au moins la mission sera facile à remplir. »

La rousse retourna à son immobilisme, peu intéressée. Elle allait devoir changer ses plans. Le coup d’éclat qu’elle avait prévu pour impressionner un petit roi n’allait jamais avoir lieu. Si elle voulait se le mettre dans la poche, elle allait devoir s’y prendre autrement. Et que dire de cet autre monarque plus intéressant encore. Pourquoi n’en avait elle pas encore entendu parler ? Une telle rumeur devait pourtant circuler comme une ligne de poudre incandescente.

Elle allait devoir chercher plus de renseignements. La Phrygie était un peu plus loin que son influence actuelle le lui permettait. Ce pouvoir existait-il véritablement ou était-ce un détournement d’on-dit ? Même si ce n’était qu’une métaphore pour des choix économiques judicieux, elle allait devoir…

La poche de sa jupe remua. Le mouvement léger et discret frôla sa cuisse et la sortie de sa réflexion. Ouvrant rapidement les yeux, portant une main à ce tissu animé d’une vie indépendante, la mercenaire perçu la présence d’une main, proche d’elle , dans l’ombre. Une main qu’elle s’empressa de planter d’une aiguille extrait de son corset à la hâte.

Un cri de douleur, un gémissement. Un petit être à la barbe rousse et au costume vert sorti de l’ombre. Un voleur, un leprechaun ! Son regard luisant d’avarice et de méchanceté fut rapidement accompagné par des comparses.


« Ils sont là ! »

Le gnome esquissa un sourire de vainqueur. Lenore compris aussitôt. Et pourtant, elle ne put retenir ce réflexe. Sa main se précipita à l’emplacement de sa bourse pour constater sa disparition. Il l’avait volé ! Elle !

La colère prit feu dans ses veines. Son esprit se concentra en ce point où le sourire triomphateur la narguait. Elle devait l’éradiquer, le faire imploser. Le bruit chuintant précéda l’effondrement de l’air et de tout ce qui était en ce point avant que l’énergie accumulé ne se dégage en une explosion brutale.

Un rire derrière Orphéus. Il avait échappé à son attaque pourtant presque instantanée ! Le groupe se mit en marche, bataillant avec les quelques monstres soudainement apparus devant eux. Les coups ne parvinrent pas à atteindre ces vicieux plaisantins qui les ridiculisaient. Malgré l’intensité du combat, il ne dura guère. Les gnomes se volatilisèrent rapidement avec leurs butins. Laissant les mercenaires pestant, maugréant, maudissant chacun ce Saint Patrick si lointain…


« Rassure moi… Tu avais mis quelqu’un à la protection de la caisse du Centurio au Colisée, hein ? » La voix du vieux baroudeur osait à peine glisser ses mots dans l’oreille de la rousse.
Pour toute réponse, il reçut un regard doré, à la teinte plus sombre et menaçant encore qui le fit détourner le regard, se murant dans le silence.
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Alors, alors !

C’était cool !

Facile : 10 xp, 100 munnies….

Cette blague est beaucoup trop faite.

Qu’ai-je donc bien pu penser de ce RP ? Ben j’suis là pour te le dire !

Déjà, un truc que j’ai remarqué dans les premières lignes, c’est tes descriptions. Je me suis dit « ouais, ok ! cool ». Ces mots signifient, que tu arrives à planter le décor, jusque là c’est normal, mais… sans me casser les couilles.

J’explique !

C’est complètement subjectif ici, mais… les descriptions à rallonge sur un paragraphe complet, machin… ça me gave. Pas systématiquement bien sûr, mais ça peut vite me gêner dans ma lecture. Parce que dans le fond, j’ai besoin que de deux ou trois lignes vite fait, j’me fais mon idée dans ma tête et puis c’est parti. Je déteste commencer à planter mon décor imaginaire et que le mec continue ses descriptions reloues en mode « non, non… la lampe est sur la DROITE de la table de chevet, pas du tout sur la gauche du lit ». Tu vois ce que je veux dire ?

Bref, du coup, tu décris… mais t’en fais pas des caisses et ça c’est bien. …merci ?

J’avoue que j’ai mis du temps à piger que c’était un RP de Saint Patrick, du coup. Au début je comprenais pas, puis à la mention de Midas, j’ai commencé à me dire que y’avait un truc. C’était cool. Je le lis un peu hors contexte, l’event est passé donc. Et… ce mini suspens du « mais de quoi ça parle ? » J’ai bien aimé. Ici encore c’est très situationnel mais j’étais content de le souligner.

En dehors de ça, le récit est bon. Il est ni trop lent ni trop rapide, tu laisses bien le temps aux choses de se faire ce qui est important mine de rien. C’est pas une science qui s’appliquerait à tout les RP, certains méritent d’être accélérés un chouia, mais là, le rythme est juste ce qu’il faut.

Le truc qui m’a p’tete le plus gêné, c’est les fautes d’inattention ça et là. J’suis pas un nazi là dessus, mais, j’avoue que quand ça commence à me sortir de ma lecture, bah c’est chiant parce que tu perds un peu le fil, ton imagination se brise, puisque rappelé à la réalité par ces petites fautes toutes vilaines !

Dans le doute, je vais regarder de plus près quand même.

« Il avait toucher terre »

Bon, ça tranquille. « Il avait toucher ». Tu nous sors un plus-que parfait qui, parlé, fonctionne évidemment. Seul souci c’est que tu dois utiliser un participe passé et pas le verbe à l’infinitif. C’est… tout.

« La discussion fut interrompu par un geste d’Orpheus. »

Fut interrompue, on parle d’une discussion, au féminin donc. L’accord se fait en genre machin truc. Et, franchement je dis machin truc parce que je sais que tu le sais. J’étais pas dans l’idée de te corriger, mais de te montrer que c’est des trucs tout cons.

Parce que si on analyse le truc, tes phrases sont bonnes. T’as un vocabulaire assez riche, donc… Je sais que tu sais que je sais que tu sais tout ça. Bien sûr.

J’ai pas grand chose à dire sur l’action en fin de RP. C’est comme le reste, ça se lit bien, c’est fluide. On est pas largués.

Non, c’était cool !

Normal, pas facile.

20 xp, 266 (200x1,33) munnies, 3 PS. 1 en Force, 1 en Magie, 1 en vitesse.

Tu gagnes aussi, ….

UNE POIGNEE DE SABLE CHAUD A METTRE DANS TON INVENTAIRE WOW.
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