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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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J’avais ressenti un frisson quand mes pattes avaient foulées l’herbe fraîchement tondue de cette large pelouse, je n'avais pas l’habitude de sentir pareille texture sous ma voûte plantaire. Ce gazon était doux et frais, comme un linge qui aurait séché sous le soleil et le vent de mon monde natal. Il était différent des grandes touffes éparses et grillées qu’on pouvait parfois trouver près des rares oasis du désert.

Je laissais mon regard se balader sur les nombreuses sculptures d'arbustes qui décoraient le bas des hauts murs du château, c’était très joli mais est-ce que cela avait une fonction ? Est-ce qu’elles pouvaient attaquer via une puissante magie ou bien peut-être qu’elles cachaient quelque chose de plus puissant et secret ?

Mais voilà que je m’égare dans des questions sans fondement, je ne suis pas venu ici pour admirer la décoration florale, mais pour rejoindre les rangs de ceux qui je considérais comme étant le possible salut de mon monde, la douleur de mon bras et mon dos était un rappel cuisant sur ces conditions qui m’avais fais rejoindre ce groupe de réfractaires. D’ailleurs sans eux, je serais peut-être en train de persécuter la populace, aveuglé par un régime tyrannique.

Je jetais un œil sur mon bandage de fortune, ce dernier avait maintenant la couleur du sang séché et laissait entrevoir une possible infection si je n’étais pas vite soigné convenablement. Heureusement un tel édifice avait surement une salle faite pour cette tâche … Du moins je l'espère. Néanmoins, le plus important était que je trouve quelqu’un pouvant me guider vers le chef ou du moins un membre de ce fameux groupe de la Lumière.
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Encore une nuit seul dans mon lit. J’pouvais pas tellement dire que ça m’faisait bizarre parce que, j’avais pas spécialement été habitué à l’inverse pendant mon absence. Reste que j’avais de la place, beaucoup de place et que j’tournais, me réveillant peu à peu alors que je luttais pour me rendormir.

Sauf que j’avais un mal de chien. Un truc vénère, comme une barre au niveau du bas ventre. Pour rien arranger, les oiseaux voulaient pas fermer leurs gueules et j’savais que j’commençais à ouvrir les yeux lentement. Avec ma jambe, j’essayais des trucs pour calmer ma douleur mais rien à faire. Enfin, si… Mais ça impliquait que j’me lève. J’avais aucune idée de l’heure qu’il était mais j’te jure que j’avais vraiment une flemme monstre.

J’ai quand même fini par céder et me redresser avant d’enfiler un calebute. J’me suis levé et j’suis sorti de la chambre direction le jardin. J’ai regardé à gauche, à droite, y’avait personne alors j’suis descendu en contrebas jusqu’à rejoindre les arbustes. J’ai sorti de quoi me soulager, et j’ai commencé à faire c’que mon corps m’ordonnait contre le mur, a l’abri derrière la végétation dense du jardin.

J’aurai pu faire ça dans mon appart, c’est vrai. Mais on approchait du printemps et, c’était un de ces rares petits trucs inavouables qui me faisaient kiffer. C’était pas forcément facile à décrire, mais c’était cool. J’aurais pu te parler d’un délire de communion avec la nature, d’en rapprochement envers ses origines, la fusion de mon corps avec les éléments mais non, ça m’faisait juste plaisir de pisser dans le jardin.

J’ai remballé tout ça, et j’ai commencé à taper la route inverse pour retourner jusqu’à ma chambre, prendre une douche. Sauf que… Sauf que y’avait un truc qu’était pas là deux minutes avant. Y’avait un mec, armé, que j’avais jamais vu ni d’Eve ni d’Adam debout dans le jardin en train de regarder c’qui y’avait aux alentours. J’regardais son visage…


C'est déjà la Saint Patrick ?

Le mec m’a regardé. Ses yeux étaient pas spécialement ceux d’un sans-coeur, pire il avait pas l’air de vouloir me défoncer.

Putain, t’es qui ?

Forcément là, en calebute dans le jardin j’en imposais pas trop. Mais si c’était un mec de la coa, même à poil, j’allais le faire rentrer chez lui aussi vite qu’il était arrivé. Nazes.
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