« Hay candela, candela, candela ! »
Et nous voici de retour à Santa Cecilia pour el Dia de la Candelaria, quoique cela puisse vouloir dire. Francis a eu envie de revenir ici pour découvrir un peu plus ce monde et sa culture, absolument pas pour boire une quantité astronomique de tequila et de mojitos.
« Tu exagères Francis. Faire un voyage uniquement que pour ça.
- Mais… C’est culturel, chef ! Regardez là-bas, y a un stand de bouffe ! On peut y aller ?
- Finit ton verre et on y va. »
Et il avale ça cul-sec. Je sais qu’il ne raffole pas des alcools de la Terre des Dragons, mais là il va finir par détruire son foie avec cette consommation infernale de boissons fortement alcoolisées.
On quitte la modeste échoppe pour nous joindre à la foule, discrètement. J’ai mis un joli chapeau, des lunettes, et une tenue plus « locale » pour passer inaperçue, même si je sens à plusieurs reprises les regards envieux d’hommes dans ma direction.
La grande place est investie par différents marchands, mais il y a aussi des guirlandes, des chanteurs et des guitaristes qui embrasent la foule de leurs chansons parlant d’amour, de religion ou d’amitié. L’importance de la famille est mise en avant dans beaucoup. C’est intéressant.
Au détour d’une allée improvisée, je suis attirée par une odeur chocolatée. Je tire la chemisette à fleurs de Francis pour qu’il s’arrête avec moi. Il y a un stand avec des mets qui m’interpellent, notamment par l’appétissant fumet.
« Bonjour, qu’est-ce que c’est ?
- Des tamales au chocolat !
- Pouvez-vous me décrire ce qu’il y a dedans ?
- Bien sûr ! C’est de la pâte au cacao, on ajoute des graines de sésame, de citrouilles, du lait… Quand le mélange est prêt, on enroule tout dans des feuilles de maïs et on cuit à la vapeur pendant deux heures. Vous voulez en prendre ?
- Oui ! J’en prends quatre s’il vous plaît !
- Très bien ! Servez-vous ! »
Je paie la gentille dame et Francis s’empresse de saisir ces feuilles de maïs porteuses d’un potentiel trésor culinaire. Nous avons des recettes similaires en Terre des Dragons où l’on cuit à la vapeur des ingrédients contenus dans des feuilles de maïs, de lauriers, de bambous et autres.
Nous décortiquons ces feuilles et nous commençons à déguster avec gourmandise cette recette apparemment utilisée couramment pour el dia de la candelaria. Hum ! C’est délicieux ! J’ai bien fait d’en prendre quatre. Deux pour Francis, deux pour moi. Et je fais en sorte de garder le second sur moi pour éviter qu’il disparaisse dans des circonstances… Douteuses entre les mains de Francis.
« Comment tu trouves Francis ?
- C’est pas mal en vrai ! On sent bien le cacao dedans… Peut-être qu’avec du rhum ce serait encore meilleur !
- Tu es incorrigible.
- Non mais en vrai, une pâte cacao, banane avec un peu de rhum, ce serait top non ?
- J’avoue que ça pourrait être intéressant.
- Ah ! Voilà ! »
Nous continuons de manger dans la bonne humeur, jusqu’à ce que nous ayons fini nos premiers tamales.
« Gardons les deuxièmes pour plus tard. Continuons donc de nous balader un peu en ville avant de rentrer !
- Pas trop longtemps quand même, Xupeng m’a dit que vous aviez une réunion aujourd’hui à Chengdu.
- Oui, oui, ne t’inquiète pas. Je garde ça en tête.
- Moi honnêtement je m’en fous, mais Xupeng va encore me briser les c… Noisettes si on revient en retard.
- C’est gentil, allez en avant ! »
Les tamales sont une belle découverte ! Qu’est-ce que ce monde a d’autres à offrir ?
Et nous voici de retour à Santa Cecilia pour el Dia de la Candelaria, quoique cela puisse vouloir dire. Francis a eu envie de revenir ici pour découvrir un peu plus ce monde et sa culture, absolument pas pour boire une quantité astronomique de tequila et de mojitos.
« Tu exagères Francis. Faire un voyage uniquement que pour ça.
- Mais… C’est culturel, chef ! Regardez là-bas, y a un stand de bouffe ! On peut y aller ?
- Finit ton verre et on y va. »
Et il avale ça cul-sec. Je sais qu’il ne raffole pas des alcools de la Terre des Dragons, mais là il va finir par détruire son foie avec cette consommation infernale de boissons fortement alcoolisées.
On quitte la modeste échoppe pour nous joindre à la foule, discrètement. J’ai mis un joli chapeau, des lunettes, et une tenue plus « locale » pour passer inaperçue, même si je sens à plusieurs reprises les regards envieux d’hommes dans ma direction.
La grande place est investie par différents marchands, mais il y a aussi des guirlandes, des chanteurs et des guitaristes qui embrasent la foule de leurs chansons parlant d’amour, de religion ou d’amitié. L’importance de la famille est mise en avant dans beaucoup. C’est intéressant.
Au détour d’une allée improvisée, je suis attirée par une odeur chocolatée. Je tire la chemisette à fleurs de Francis pour qu’il s’arrête avec moi. Il y a un stand avec des mets qui m’interpellent, notamment par l’appétissant fumet.
« Bonjour, qu’est-ce que c’est ?
- Des tamales au chocolat !
- Pouvez-vous me décrire ce qu’il y a dedans ?
- Bien sûr ! C’est de la pâte au cacao, on ajoute des graines de sésame, de citrouilles, du lait… Quand le mélange est prêt, on enroule tout dans des feuilles de maïs et on cuit à la vapeur pendant deux heures. Vous voulez en prendre ?
- Oui ! J’en prends quatre s’il vous plaît !
- Très bien ! Servez-vous ! »
Je paie la gentille dame et Francis s’empresse de saisir ces feuilles de maïs porteuses d’un potentiel trésor culinaire. Nous avons des recettes similaires en Terre des Dragons où l’on cuit à la vapeur des ingrédients contenus dans des feuilles de maïs, de lauriers, de bambous et autres.
Nous décortiquons ces feuilles et nous commençons à déguster avec gourmandise cette recette apparemment utilisée couramment pour el dia de la candelaria. Hum ! C’est délicieux ! J’ai bien fait d’en prendre quatre. Deux pour Francis, deux pour moi. Et je fais en sorte de garder le second sur moi pour éviter qu’il disparaisse dans des circonstances… Douteuses entre les mains de Francis.
« Comment tu trouves Francis ?
- C’est pas mal en vrai ! On sent bien le cacao dedans… Peut-être qu’avec du rhum ce serait encore meilleur !
- Tu es incorrigible.
- Non mais en vrai, une pâte cacao, banane avec un peu de rhum, ce serait top non ?
- J’avoue que ça pourrait être intéressant.
- Ah ! Voilà ! »
Nous continuons de manger dans la bonne humeur, jusqu’à ce que nous ayons fini nos premiers tamales.
« Gardons les deuxièmes pour plus tard. Continuons donc de nous balader un peu en ville avant de rentrer !
- Pas trop longtemps quand même, Xupeng m’a dit que vous aviez une réunion aujourd’hui à Chengdu.
- Oui, oui, ne t’inquiète pas. Je garde ça en tête.
- Moi honnêtement je m’en fous, mais Xupeng va encore me briser les c… Noisettes si on revient en retard.
- C’est gentil, allez en avant ! »
Les tamales sont une belle découverte ! Qu’est-ce que ce monde a d’autres à offrir ?