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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il va, le pas tranquille, sans plus d’intérêt pour ce qui le poussa dans ces rues. Une conversation refoulée dans sa mémoire, à laquelle il reviendra plus tard. Ioan se laisse bercer et transporter par les mouvements des passants. Il glisse entre deux femmes discutant de tapisseries tout juste achevées, et s’arrête au son de quelques cordes pincées, qui lui imposent des pas enjoués. Ses yeux sautent de fleur en fleur ; celles qui s’étirent sur les jardinières, et celles qui s’étalent entre les bras des badauds. L’endroit a quelque chose de familier — des maisonnées aux murs blancs et aux volets de bois, enrichies des couleurs chaudes de fleurs toutes éphémères. Oranges ! Rouges ! Jaunes !

Une autre ville ensoleillée.
Le garçon hume l'air. Celle-ci ne s'est pas parée d'une plage.

Il observe les fleurs sans se presser, et s’accroupit devant un pot de terre cuite décoré de losanges cyan qu’il caresse. Le toucher est lisse, marqué des quelques aspérités d’un travail artisanal. Il y a ce renfoncement, aussi, caché sur la face non exposée de l’œuvre. Le potier n’a pas égalisé tout son pourtour. Est-ce un choix ? Ou bien est-ce la trace d’une timide inexpérience, que l’on a cherché à cacher en ne l’exposant pas ? Le pot ne veut pas le lui dire. Le garçon s'interroge mais, comme un vieux souvenir, une forme imposante lui semble se dérober à son regard, au détour d’un petit chemin. Il pourrait presque entendre la voix grave et chaleureuse d’un monstre à la fourrure réconfortante !

Alors, Ioan s’envole : deux accords, deux enjambées !

Parti.

Parti, et vite raccroché au sol par une foule montée comme des blancs en neige — qui gonfle, gonfle et gonfle ! Certains dansent, certains chantent, certains accrochent de fenêtre à fenêtre des traînées de lumières desquelles le garçon s’aveugle…

… et pour un instant, ils disparaissent. Les autres. Leurs bavardages, leurs rires et leurs cris. Lui, pense. S’égare. L’enfant se perd dans la vision d’une ville silencieuse traversée de tunnels lumineux, couvée par un ciel noir et sans étoiles. Un lieu tranquille.

Rassurant.

Il rouvre les yeux au craquement des spathes de maïs, et à l’odeur des légumes cuits qui y sont logés.
Ils sont revenus. Ils sont revenus avec leurs rires et leurs cris.

Oppressants.

Son souffle se crispe. D’un pas maladroit, il cherche à s’écarter. Il cherche le chemin, la ruelle, l’image du coin de son œil. Il s’abaisse et s’affaisse pour se frayer un passage entre les falaises hurlantes qui se fracassent entre les maisons, et qui menacent de l’écraser.

La ruelle est vide.

L’air est lourd, pense-t-il. Ses épaules s’affaissent.

Ioan se laisse tomber contre un mur marqué de rainures noircies.

Il avait entendu parler de mondes tous illuminés. De festivals de lumières et de lanternes. L’idée de tous les voir l’avait séduit. Cette même idée venait désormais titiller ses joues. Il sourit. Il en verrait plus ! D’un bond, le garçon se releva !

Il longerait les plages de poupées aux tenues de cérémonie, puis contournerait le pot courbé ! Ensuite, il se laisserait guider par l’odeur des feuilles du maïs, et le pincement des cordes lui soufflerait où bifurquer. Il continuerait, tout droit, et atteindrait finalement les caisses qui volent. Elles l’emmèneraient aux lumières, comme ces gens en avaient parlé. Ceux qu’il avait suivi, curieux, dans un premier temps.

Ioan chantonne.

« … quand on part à l’aventure… »
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Coucou !

Au vu de la demande que tu m'avais faite et l'occasion qui s'est présentée... J'ai préféré attendre de noter le rp directement pour te faire part de ce que je pensais de façon plus approfondie que je ne l'aurais fait sur Discord. A l'instar de ce que j'ai fait pour Huayan, je vais passer d'abord sur les éventuelles fautes avant d'expliquer mon avis concernant le contenu.

"des maisonnées aux murs blancs et aux volets de bois"
Attention, la maisonnée désigne les habitants de la maison et non le bâtiment. Je te laisse l'imagination de trouver l'un des nombreux termes différents qui pourrait convenir, tu as un vocabulaire bien plus riche que le mien après tout... Tu me le prouves une nouvelle fois par la suite en utilisant un mot que je ne connaissais même pas (pourtour) Very Happy

Et... C'est déjà tout pour les fautes que j'ai relevé. Malgré l'exercice du marathon, tes textes restent toujours aussi proprement écrits.

Nous allons donc embrayer sur ce que j'en ai pensé.

Je vais commencer par te dire quelque chose de plus général concernant les rp de Ioan : je suis vraiment fan de ta façon d'écrire. Lorsque j'écris pour Ventus, j'essaie d'aller bien plus dans le ressenti et le descriptif qu'avec mon autre personnage. Et franchement, c'est pas évident, parfois, ça représente quand même une certaine difficulté. Et il se trouve que toi, dans tes rp avec Ioan, tu fais un taff' de dingue de ce côté là que je veux saluer, d'autant que tu joues un enfant, c'est vraiment pas évident. Bien que parfois ça peut être un peu confus, le style a un côté poétique et innocent.

Et donc ? Justement, on est exactement dans ce genre de rp, c'est juste adorable, attendrissant. Ton texte nous immerge dans le contexte de Santa Cecilia. Pour avoir vu Coco (très bon film que je recommande vivement au passage), il n'y a aucune fausse note dans l'ambiance, c'est vivant, c'est joyeux et tu nous transmets très bien le décor vraiment très coloré. On se sent vite transporté et tout est plutôt facilement imaginable. Ton texte s'inscrit dans l'event du Marathon en respectant le thème imposé, mais il n'est pas sans intérêt dans ta propre trame. J'ai relevé quelques éléments de référence à tes rp précédents qui m'ont fait sourire.

Tout à l'heure je parlais de confusions, mais j'ai pas vraiment eu dans ce rp ce fameux moment où j'ai pas pensé savoir à quoi tu fais référence. Si quoi que ce soit, je me pose la question ce qui pourrait l'avoir mené ici, je suis fort peu étonné que ça fasse pas trop partie de ses préoccupations. La narration semble induire que je pourrais peut-être avoir la réponse à cette question plus tard. Affaire à suivre !

Concernant la difficulté, j'hésite entre très facile et facile... Qu'on me le signale si j'ai tort dans mon choix, mais je pense qu'on est ici sur du très facile.

Très facile : 6 points d'expérience, 60 munnies, 1 PS en Psychisme.
Oh, avant de prendre le transport Shin'ra, une affiche tombe. Tu la ramasses, elle concerne le festival... Il y a quelque chose d'écrit au dos ! C'est un rapport, pour en découvrir plus, envoie un MP à Général Primus Very Happy
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