Qu’est-ce que tu voulais que je vienne foutre ici sans déconner ? C’était quoi cette mission de merde ? ‘fin c’était pas vraiment une mission en soi. C’était plutôt un service que je rendais contre un autre. J’avais voulu un vrai chapeau de cowboy, un truc authentique, pour offrir à Sora. Mais j’voulais pas passer par une boutique de souvenirs à la con ou quoi que ce soit, nan il me fallait du vrai ! Alors, j’avais débarqué dans l’Ouest pour essayer de trouver un gars qui accepterait de me filer son chapeau. J’étais tombé sur le pas du tout célèbre James Romualdingo, le propriétaire d’un ranch. J’avais essayé d’y marchander son chapeau contre des munnies, mais il en avait rien à branler.
Je sewais, intwansigeant. Ce chapeau, on le powte de pèwe en fils depuis des années. Tu te doutes bien que je peux pas te le donner mon petit.
Et il tchip, le con. Ouais, alors pour info c’est un black. C’est p’tête le seul black du coin d’ailleurs et il a fallu que j’tombe dessus.
J’te jure il me casse les couilles. Ça fait vingt minutes que j’suis dessus, le mec démord pas. J’pourrais lui mettre une tarte dans la gueule, mais j’allais passer pour un facho. Il en avait de la chance d’être black.
A la limite, on pouwait éwentuellement s’awanger.
Vas-y balance, d’façon au point où on en est…
En ce moment c’est la migwation des bisons. Ils pawtent de nos wégions pouw aller bwouter ailleuws. Et j’ai ma petite pwéféwée, Cwawabelle qui s’est faite la mâle. Je suis twop vieux pouw ces connewies, alows j’ai pas été la chewcher, mais si t’y vas, alows je pouwais envisager de te donner mon chapeau.
Elle a vraiment autant de valeur ?
Oui, mon petit. C’est la plus jolie des bisonnes. Mais j’ai peuw qu’elle se fasse sauter par les autwes bisons tu compwends ? Elle est waiment jolie, moi même des fois je…
Ok, ok, ok. J’y vais. J’y vais mais vraiment. Vraiment ta gueule. Finis pas ta phrase. Jamais, qu’j’y dit en mettant mon index sur sa bouche et dieu sait c’qu’il m’en coute.
Et c’est comme ça que j’me suis retrouvé à battre la campagne pour trouver une bisonne. J’ai crapahuté pendant bien trois heures dans les hautes herbes pour que dalle. Jusqu’à ce que je tombe sur un troupeau de bisons qui tournait autour d’une bisonne. Pas de doutes possibles, ces salauds allaient essayer de se la taper. Sauf qu’un bison en rute, c’est pas un mec d’Illusio en rute. Ça pèse pas pareil, et ça se calme pas comme ça.
Ça m’fait mal au coeur, mais… si je voulais mon chapeau, il allait falloir sortir les keyblades. J’ai chargé le troupeau. Il m’ont cramé en deux secondes et demie. Et, bah ça a dû faire tilt. Charger un troupeau, ça sonne comme une idée de merde. C’est finalement eux qui m’ont chargé. Mais j’ai joué aux couilles et j’ai pas arrêté. Ce serait eux, ou moi.
J’arrive à hauteur du premier, je glisse sur le côté, Keyblade plantée dans le flanc. Je l’ouvre sur toute la longueur, il tombe en hurlant tout c’qu’il peut. J’enchaîne sur un autre que je déglingue sans vraiment trop me fouler. Faut dire que j’dois soulever plus lourd qu’eux. Donc sur les rapports de force j’suis gagnant. J’te balançais des béhémoths à la Fin des Mondes, alors deux bisons à la con ça allait me prendre cinq minutes.
Bref, le bison avait ses cornes, et moi mes armes. On s’est percuté, et y’avait duel. On forçait tout les deux, l’mec soufflait tout ce qu’il pouvait par le nez. J’ai essayé de faire pareil, mais ça m’a juste retiré c’truc qui m’gênait depuis qu’j’étais parti du ranch. Bref, j’ai fini par le faire décoller du sol, et j’y ai mis un gros coup de tronche. Le truc percutant, qui résonne à fond dans tout la plaine et qui te déclencherait une avalanche si y’avait de la neige.
Devant ça, les autres bisons ont pris peur. Et ils ont commencé à tous se barrer, la bisonne avec. C’était hors de question que j’laisse mon chapeau de cowboy se barrer comme ça. Jamais d’la vie. J’ai couru après, comme un mongolien. Et, bah ça courrait quand même assez vite pour un truc de c’te taille. Arrivé à sa hauteur, j’y ai sauté sur le dos, j’suis passé par dessus sa tête et un peu pareil, j’l’ai soulevé par les défenses. Mais là, c’était pas pour lui faire du mal à c’te pauvre bête. Non. J’ai tapé le chemin du retour comme ça, un bison porté à bout de bras au dessus la tête.
Bon, j’fais l’malin comme ça mais en vrai, j’étais content de voir le ranch se profiler au loin. J’ai déposé la bête dans l’enclos et j’suis r’tourné voir le black.
Oh ! Mewci, mewi, mewci petit. C’est twès gentil de ta part de m’avoiw wamené Cwawabelle. Tu sais, c’est vraiment la plus belle des..
Ouais, ça va. J’ai pigé. Tu fais c’que tu veux avec ton bison à la con, mais moi j’ai pas fait ça gratos alors…
Je tends la main devant moi. Et… Et c’te connard veut pas m’filer son chapeau d’merde.
Sans… Sans déconner j’la relâche et tu t’démmerdes.
Tu n’osewais pas ?
Et comment !
Ok, ok ! Le chapeau est à toi, mais laisse moi ma Cwawabelle !
J’ai même pas pris la peine d’y répondre à c’te con. J’ai pris le chapeau, j’l’ai pas mis sur ma tête, et j’me suis tiré. Taré.
Dim 26 Jan 2020 - 5:56Je sewais, intwansigeant. Ce chapeau, on le powte de pèwe en fils depuis des années. Tu te doutes bien que je peux pas te le donner mon petit.
Et il tchip, le con. Ouais, alors pour info c’est un black. C’est p’tête le seul black du coin d’ailleurs et il a fallu que j’tombe dessus.
J’te jure il me casse les couilles. Ça fait vingt minutes que j’suis dessus, le mec démord pas. J’pourrais lui mettre une tarte dans la gueule, mais j’allais passer pour un facho. Il en avait de la chance d’être black.
A la limite, on pouwait éwentuellement s’awanger.
Vas-y balance, d’façon au point où on en est…
En ce moment c’est la migwation des bisons. Ils pawtent de nos wégions pouw aller bwouter ailleuws. Et j’ai ma petite pwéféwée, Cwawabelle qui s’est faite la mâle. Je suis twop vieux pouw ces connewies, alows j’ai pas été la chewcher, mais si t’y vas, alows je pouwais envisager de te donner mon chapeau.
Elle a vraiment autant de valeur ?
Oui, mon petit. C’est la plus jolie des bisonnes. Mais j’ai peuw qu’elle se fasse sauter par les autwes bisons tu compwends ? Elle est waiment jolie, moi même des fois je…
Ok, ok, ok. J’y vais. J’y vais mais vraiment. Vraiment ta gueule. Finis pas ta phrase. Jamais, qu’j’y dit en mettant mon index sur sa bouche et dieu sait c’qu’il m’en coute.
Et c’est comme ça que j’me suis retrouvé à battre la campagne pour trouver une bisonne. J’ai crapahuté pendant bien trois heures dans les hautes herbes pour que dalle. Jusqu’à ce que je tombe sur un troupeau de bisons qui tournait autour d’une bisonne. Pas de doutes possibles, ces salauds allaient essayer de se la taper. Sauf qu’un bison en rute, c’est pas un mec d’Illusio en rute. Ça pèse pas pareil, et ça se calme pas comme ça.
Ça m’fait mal au coeur, mais… si je voulais mon chapeau, il allait falloir sortir les keyblades. J’ai chargé le troupeau. Il m’ont cramé en deux secondes et demie. Et, bah ça a dû faire tilt. Charger un troupeau, ça sonne comme une idée de merde. C’est finalement eux qui m’ont chargé. Mais j’ai joué aux couilles et j’ai pas arrêté. Ce serait eux, ou moi.
J’arrive à hauteur du premier, je glisse sur le côté, Keyblade plantée dans le flanc. Je l’ouvre sur toute la longueur, il tombe en hurlant tout c’qu’il peut. J’enchaîne sur un autre que je déglingue sans vraiment trop me fouler. Faut dire que j’dois soulever plus lourd qu’eux. Donc sur les rapports de force j’suis gagnant. J’te balançais des béhémoths à la Fin des Mondes, alors deux bisons à la con ça allait me prendre cinq minutes.
Bref, le bison avait ses cornes, et moi mes armes. On s’est percuté, et y’avait duel. On forçait tout les deux, l’mec soufflait tout ce qu’il pouvait par le nez. J’ai essayé de faire pareil, mais ça m’a juste retiré c’truc qui m’gênait depuis qu’j’étais parti du ranch. Bref, j’ai fini par le faire décoller du sol, et j’y ai mis un gros coup de tronche. Le truc percutant, qui résonne à fond dans tout la plaine et qui te déclencherait une avalanche si y’avait de la neige.
Devant ça, les autres bisons ont pris peur. Et ils ont commencé à tous se barrer, la bisonne avec. C’était hors de question que j’laisse mon chapeau de cowboy se barrer comme ça. Jamais d’la vie. J’ai couru après, comme un mongolien. Et, bah ça courrait quand même assez vite pour un truc de c’te taille. Arrivé à sa hauteur, j’y ai sauté sur le dos, j’suis passé par dessus sa tête et un peu pareil, j’l’ai soulevé par les défenses. Mais là, c’était pas pour lui faire du mal à c’te pauvre bête. Non. J’ai tapé le chemin du retour comme ça, un bison porté à bout de bras au dessus la tête.
Bon, j’fais l’malin comme ça mais en vrai, j’étais content de voir le ranch se profiler au loin. J’ai déposé la bête dans l’enclos et j’suis r’tourné voir le black.
Oh ! Mewci, mewi, mewci petit. C’est twès gentil de ta part de m’avoiw wamené Cwawabelle. Tu sais, c’est vraiment la plus belle des..
Ouais, ça va. J’ai pigé. Tu fais c’que tu veux avec ton bison à la con, mais moi j’ai pas fait ça gratos alors…
Je tends la main devant moi. Et… Et c’te connard veut pas m’filer son chapeau d’merde.
Sans… Sans déconner j’la relâche et tu t’démmerdes.
Tu n’osewais pas ?
Et comment !
Ok, ok ! Le chapeau est à toi, mais laisse moi ma Cwawabelle !
J’ai même pas pris la peine d’y répondre à c’te con. J’ai pris le chapeau, j’l’ai pas mis sur ma tête, et j’me suis tiré. Taré.