« Qu’est-ce qu’ils ont encore les deux ? »
J’entends des voix fortes depuis mon dressing dans le palais. Je quitte le salon où j’étais calmement entrain de lire un rapport pour aller voir ce qui se passe. J’espère que ce n’est pas pour rien. Et pourtant…
« Mais Xupeng t’as trouvé ça où ?
- Ce ne sont pas tes affaires, tu laisses ça pauvre fou !
- Qu’est-ce qui se passe ici ? On vous entend dans tout l’étage. »
Je vois Xupeng entrain d’essayer vainement de retirer un bout de vêtement des mains de Francis. En me voyant approcher, mon acolyte brandit machinalement le sujet de la dispute vers moi.
« Je lui ai dit que c’était dans vos vieilles affaires et que ce n’était pas à vous, mais il continue d’affirmer le contraire !
- Nan mais j’rigole Xupeng, oh lala ! Je sais bien que Huayan porte pas des trucs aussi… Euh… Fille de joie.
- Encore heureux.
- Et pourtant c’est bien à moi, messieurs. »
La stupeur et la surprise assaillent les deux visages de mes compagnons. Oui, ces bas résilles noirs sont à moi, ils m’ont été d’une grande utilité autrefois, lorsque je servais de petite main à la Shinra à Illusiopolis.
« C’était quand je travaillais pour la Shinra au début, je devais beaucoup séduire des hommes pour avoir des informations. J’ai dû m’habiller en conséquence.
- Je vais immédiatement brûler cette chose ! » lance Xupeng, quelque peu choquée par cette annonce.
Je pose ma main sur son bras, pour le stopper. Il faut que je raconte l’histoire qui va avec.
« Restez un instant, je vais vous raconter. »
Ils se posent un peu dans le dressing pour entendre le récit de cette aventure rocambolesque.
J’étais à l’époque une pauvre petite sbire de la Shinra. Je débutais dans le métier. J’avais une copine, Toma, que j’ai encore aujourd’hui qui avait flairé un potentiel gros poisson. Un pilote de course urbaine. Il avait un véhicule capable de filer à une vitesse ahurissante.
Du coup, elle m’a poussé pour que je puisse jouer un petit rôle. Je devais lancer une course, littéralement. La jeune femme habituellement hyper sexualisée que l’on voit avec un drapeau à carreaux noirs et blancs : c’était moi.
Au soir prévu, je me suis donc présentée et j’ai fait ce que j’avais à faire. J’ai séduit quelques pilotes pour me faire bien voir et puis bientôt, vers une heure du matin, la course allait commencer. J’avais des talons d’au moins douze centimètres, une mini-jupe avec un petit short en-dessous tout de même, un corset rouge très… Très écarlate disons. Et ces fameux bas résilles.
Les moteurs des bolides se mettaient à rugir, c’était assez impressionnant de voir ces dix voitures en position, prêtes à se déchainer dès que je donnerai le signal. A cet instant-là, j’avais l’impression d’avoir un pouvoir énorme, je ne sais pas vraiment pourquoi.
Lorsque le moment est venu, j’ai abaissé le drapeau. Les voitures se sont transformées en fusées et ont sorti toutes leurs puissances. Elles ont filé à une vitesse que je pensais impossible, j’étais très impressionnée et quelque peu sonnée par cette performance technique je dois dire.
Elles ont fait trois tours du quartier, c’était très distrayant à regarder. Les gens étaient fous de voir les pilotes tenter des virages improbables pour gagner. Sur les dix, il y a eu au moins trois accidents. Il y en a un juste devant moi : le conducteur a mal négocié le virage avant l’arrivée et il a fini encastré dans un immeuble.
C’était beau de voir ces néons de lumière et de technologie mécanique rouler au milieu des gratte-ciels et des rues désertes. Même si je n’aime pas cette période de ma vie, je m’étonne parfois moi-même de ces petits moments où, malgré la difficulté, j’ai su voir des choses positives.
Cela m’a permis d’intégrer ce petit réseau de voyou et commencer à m’affirmer dans les milieux mafieux de la ville. Mais bon, c’était il y a quelques temps maintenant. Pas de quoi en faire tout un plat.
« Ouais, c’est chaud. En tout cas, ça devait être cool ! J’en ai déjà vu, c’est assez classe. Mais les mecs sont un peu cons et se plantent toujours au bout d’un moment.
- C’est sûr… La proie de Toma a fini dans le mur ce soir-là. Elle était rouge de rage. J’ai dû la calmer pendant toute une partie de la nuit après ça.
- La pauvre… Elle est toujours célibataire c’est ça ?
- Francis. »
Je me tourne vers Xupeng. Il repose machinalement le bout de tissu.
« C’est peut-être un peu excessif de le brûler… Puis vous ne les mettez plus de toute façon. Ce serait dommage de les détruire... Mais... Hum... On va ranger.
- Oui… Maintenant, rangez-moi tous les deux le bazar que vous avez mis dans mon dressing.
- Ok, je vais ranger. C’est où les strings ?
- Francis, dehors. »
Ils sont bêtes des fois tout de même.
J’entends des voix fortes depuis mon dressing dans le palais. Je quitte le salon où j’étais calmement entrain de lire un rapport pour aller voir ce qui se passe. J’espère que ce n’est pas pour rien. Et pourtant…
« Mais Xupeng t’as trouvé ça où ?
- Ce ne sont pas tes affaires, tu laisses ça pauvre fou !
- Qu’est-ce qui se passe ici ? On vous entend dans tout l’étage. »
Je vois Xupeng entrain d’essayer vainement de retirer un bout de vêtement des mains de Francis. En me voyant approcher, mon acolyte brandit machinalement le sujet de la dispute vers moi.
« Je lui ai dit que c’était dans vos vieilles affaires et que ce n’était pas à vous, mais il continue d’affirmer le contraire !
- Nan mais j’rigole Xupeng, oh lala ! Je sais bien que Huayan porte pas des trucs aussi… Euh… Fille de joie.
- Encore heureux.
- Et pourtant c’est bien à moi, messieurs. »
La stupeur et la surprise assaillent les deux visages de mes compagnons. Oui, ces bas résilles noirs sont à moi, ils m’ont été d’une grande utilité autrefois, lorsque je servais de petite main à la Shinra à Illusiopolis.
« C’était quand je travaillais pour la Shinra au début, je devais beaucoup séduire des hommes pour avoir des informations. J’ai dû m’habiller en conséquence.
- Je vais immédiatement brûler cette chose ! » lance Xupeng, quelque peu choquée par cette annonce.
Je pose ma main sur son bras, pour le stopper. Il faut que je raconte l’histoire qui va avec.
« Restez un instant, je vais vous raconter. »
Ils se posent un peu dans le dressing pour entendre le récit de cette aventure rocambolesque.
J’étais à l’époque une pauvre petite sbire de la Shinra. Je débutais dans le métier. J’avais une copine, Toma, que j’ai encore aujourd’hui qui avait flairé un potentiel gros poisson. Un pilote de course urbaine. Il avait un véhicule capable de filer à une vitesse ahurissante.
Du coup, elle m’a poussé pour que je puisse jouer un petit rôle. Je devais lancer une course, littéralement. La jeune femme habituellement hyper sexualisée que l’on voit avec un drapeau à carreaux noirs et blancs : c’était moi.
Au soir prévu, je me suis donc présentée et j’ai fait ce que j’avais à faire. J’ai séduit quelques pilotes pour me faire bien voir et puis bientôt, vers une heure du matin, la course allait commencer. J’avais des talons d’au moins douze centimètres, une mini-jupe avec un petit short en-dessous tout de même, un corset rouge très… Très écarlate disons. Et ces fameux bas résilles.
Les moteurs des bolides se mettaient à rugir, c’était assez impressionnant de voir ces dix voitures en position, prêtes à se déchainer dès que je donnerai le signal. A cet instant-là, j’avais l’impression d’avoir un pouvoir énorme, je ne sais pas vraiment pourquoi.
Lorsque le moment est venu, j’ai abaissé le drapeau. Les voitures se sont transformées en fusées et ont sorti toutes leurs puissances. Elles ont filé à une vitesse que je pensais impossible, j’étais très impressionnée et quelque peu sonnée par cette performance technique je dois dire.
Elles ont fait trois tours du quartier, c’était très distrayant à regarder. Les gens étaient fous de voir les pilotes tenter des virages improbables pour gagner. Sur les dix, il y a eu au moins trois accidents. Il y en a un juste devant moi : le conducteur a mal négocié le virage avant l’arrivée et il a fini encastré dans un immeuble.
C’était beau de voir ces néons de lumière et de technologie mécanique rouler au milieu des gratte-ciels et des rues désertes. Même si je n’aime pas cette période de ma vie, je m’étonne parfois moi-même de ces petits moments où, malgré la difficulté, j’ai su voir des choses positives.
Cela m’a permis d’intégrer ce petit réseau de voyou et commencer à m’affirmer dans les milieux mafieux de la ville. Mais bon, c’était il y a quelques temps maintenant. Pas de quoi en faire tout un plat.
« Ouais, c’est chaud. En tout cas, ça devait être cool ! J’en ai déjà vu, c’est assez classe. Mais les mecs sont un peu cons et se plantent toujours au bout d’un moment.
- C’est sûr… La proie de Toma a fini dans le mur ce soir-là. Elle était rouge de rage. J’ai dû la calmer pendant toute une partie de la nuit après ça.
- La pauvre… Elle est toujours célibataire c’est ça ?
- Francis. »
Je me tourne vers Xupeng. Il repose machinalement le bout de tissu.
« C’est peut-être un peu excessif de le brûler… Puis vous ne les mettez plus de toute façon. Ce serait dommage de les détruire... Mais... Hum... On va ranger.
- Oui… Maintenant, rangez-moi tous les deux le bazar que vous avez mis dans mon dressing.
- Ok, je vais ranger. C’est où les strings ?
- Francis, dehors. »
Ils sont bêtes des fois tout de même.