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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Où sommes-nous ?

Nos mondes sont tellement instables, si fragiles et si forts à la fois qu’il arrive que nous nous perdions en chemin. Au détour d’un enfant à terrifier, d’une veuve à éplorer, d’un homme à torturer… La route a été égarée… Il nous faut la retrouver.

Death nous a confié une nouvelle mission. Une mission insignifiante, comme d’habitude. Nous devons trouver quelqu’un… Et lui parler. Il ne pouvait pas tout simplement envoyer l’un de ses larbins mortels ? Non… Envoyez un Dieu plutôt. AH ! Qu’est-ce que nous regrettons notre gloire passée !

Nous avons l’une de nos formes. Celle que nous arrivons à maîtriser. Un condensé de nous en un si petit corps… Si frêle, si... Innocent. Nous étions l’instant d’avant dans une forêt chimérique d’un monde onirique perdu… Cette étrange impression de connaître l’endroit… Bref.

Nous avons sauté dans un lac et nous sommes arrivés dans une ville. Les armatures de métal se dressent avec arrogance vers le ciel tandis que des néons accordent un peu de lumière à cette cité enténébrée. Il y a du monde dans les rues. Ils ne font pas attention à notre corps, ce ne sont que des images, des projections du subconscient du rêveur.

Ces tours, bien que pitoyables, me rappellent vaguement notre empire déchu. Condamné à l’oubli par Lui. Le Cycle est éternel et même si notre gloire a été oubliée, elle reviendra au grand jour. Plus majestueuse et plus puissante que jamais !


« Ny’Alotha reviendra… » murmurons-nous froidement, un léger sourire aux lèvres.

Nous nous baladons en quête de la personne. Elle doit être quelque part ici. Nous nous arrêtons devant la vitrine d’une échoppe. Des machines semblent laver du linge sale. Ce ne doit pas être ici. Nous avançons dans la grande rue.

Au loin, nous apercevons une forteresse. Elle est démesurément grande et imposante par rapport aux bâtiments de la ville. Certainement une exagération onirique du réel. Tout semble très normal… Trop normal. Nous avons à faire à un subconscient des plus rationnels… Les moins croustillants.

Mais les plus faciles à briser.

Au détour d’un coin de rue, nous rentrons dans une ruelle sombre. Des formes humaines se meuvent dans cet endroit, mais elles ne semblent pas agressives, à première vue. Nous nous avançons calmement, d’un geste, certains êtres disparaissent ou s’immobilisent, n’empêchant pas notre avancée.

Nous avons trouvé notre ami.

A genou devant un duo de malfaiteurs, un homme donne son argent et ses biens, une montre je crois, suppliant de ne pas le tuer. Il pleure, sous la pluie, à moitié nu, il a un aspect des plus pitoyables… Nous n’avons pas toujours besoin d’être là pour lui pour qu’il cauchemarde, manifestement… Ha ! Ha ! Ha !

Petit insecte méprisable…


« Laissez-nous. » Demandons-nous gentiment.

Les deux malfaiteurs se retournent. Ils n’ont pas l’air contents.


« T’es qui ?! Tu veux quoi la mioche ?! » rage l’un d’entre d’eux.

Nous tendons une main comme si nous voulions qu’il l’a prenne ou qu’il prenne quelque chose dedans. Il s’approche, comme pour mieux voir. De notre paume jaillit un sort de glace… Un javelot qui vient par surprise se loger dans sa poitrine. Il s’effondre sur le sol trempé. L’autre s’enfuit, laissant les affaires du rêveur par terre.


« Prend tes affaires et suis moi toi. » lançons-nous froidement.

Il ne demande pas son reste et récupère ses vêtements, ses munnies et ses biens personnels. Ravi mais quelque peu surpris que ce soit une jeune fille à la couleur de peau étrange comme nous qui l’ait sauvé. Notre déchéance nous force à faire bien des choses…

Nous sortons de la ruelle avec lui et nous décidons de nous rendre dans un établissement alimentaire. Une sorte de café. Nous nous asseyons à une table. Il a l’air curieux et absolument pas inquiet. Les rêveurs sont des personnes formidables… Ils sont si stupides.


« Tu pourrais m’offrir un chocolat chaud pour me remercier de t’avoir sauvé.
- Ah oui, c’est vrai ! »

Il fait signe à un serveur de venir.

« Un chocolat chaud et un expresso s’il vous plaît !
- Tout de suite, Monsieur. »

On se regarde un peu. On se jauge. Lui est complètement extasié… Il a l’air d’avoir aimé que nous tuons l’un de ses agresseurs. D’ailleurs, on peut voir qu’il a pris une ou deux rides entre le moment où nous étions dans la rue et maintenant… Peut-être revit-il une agression qu’il a subi dans le passé ?

Une belle victime donc… Ha ! Ha ! Ha !

Death serait ravi de jouer avec, nous en sommes sûrs… C’est un démon qui a du goût, parfois.


« Comment tu t’appelles ?
- Road. Road Kamelott. Et toi ?
- Charly Traillarde. »

Quel nom… A l’image de son porteur. Fade. Sans intérêt. Le serveur brise notre désarroi en amenant les boissons. Lorsque c’est fait, je fais un léger signe du doigt en direction de café. Il va avoir une bonne image.

« Je cherche quelqu’un. » déclarons-nous sur un ton plutôt impassible.

Il nous regarde à nouveau avec des yeux plus suspicieux désormais. Il ne comprend pas trop ce qu’on lui demande. La chaleur de l’endroit diminue un peu. Il a froid. Nous compensons cela en accordant plus de « chaud » à ses pensées oniriques. Pour qu’il soit plus à l’aise pour parler et nous dire ce que l’on cherche.


« Tu cherches qui ? » répond-il un peu plus sérieusement.

Nous buvons un peu de ce fameux chocolat chaud. Nous n’éprouvons rien à cette dégustation. Cela n’a aucune saveur, nous n’avons aucune commune mesure avec les mortels de ce plan d’existence physique. Nos repas sont bien différents… Mais il est important de paraître.


« Je n’ai pas de nom très précis… Thibeau… Reynaud… Jimbo peut-être ? »

A l’évocation du dernier, il arque un sourcil et regarde son verre. Death avait donc vu juste, c’est bien Jimbo le nom de la personne que nous devons chercher à contacter ou à défaut, un larbin suffisamment proche pour qu’il puisse lui confier le message du corbeau infirme de la Coalition Noire.

« Tu le cherches pour… Quoi ? Il n’est pas ici.
- Je ne le sais que trop bien. Tu le connais bien ?
- Euh… pas trop, trop… Je travaille pour son réseau mais… Euh… Je vais y aller, j’ai à faire… C’était cool de te rencontrer Road, à plus ! »

Il essaye de se relever, puis… Le serveur lui bloque l’accès. Avec un léger sourire. Nous faisons ce que nous voulons petit être pathétique et insignifiant.

« Ton existence n’est rien face à la nôtre. Alors, tu vas me donner les noms des proches collaborateurs de ce « Jimbo ». Sinon, tu vas comprendre ce que c’est qu’un vrai cauchemar. Boit ton café. » ordonnons-nous froidement avec un sourire narquois.

Il regarde son café, légèrement inquiet. Il le prend et le boit… Avant de le recracher. La boisson a pris une texture rouge bordeaux… Nous en avons même reçu sur notre chemisier blanc et notre visage… Ha ! Ha ! Ha !


« Mais c’est dégueulasse ! C’est du sang ou quoi  ?! » crie t-il.

Le reste du café ne bouge pas. Tout le monde continue de tourner avec… Ou sans lui. Il a l’air étonné et essaye à nouveau de sortir. Le serveur le maintien sur son siège. Il le frappe même au visage tandis que nous rigolons.

Il finit par abdiquer.


« Je ne sais pas. Je ne suis qu’une petite main du réseau de Jimbo ! Je connais presque personne et encore moins Jimbo en personne !
- Bien… Bien. Ha ! Ha ! Ha ! Comme tu voudras. »

Les néons du café s’éteignent. Les serveurs et les clients disparaissent. Les portes se ferment. La pluie dehors s’intensifie. La buée voile les fenêtres tandis qu’il fait de plus en plus froid à l’intérieur. Nous sortons de notre siège tandis que lui, il s’enfonce dedans. Prisonnier d’une matière étrange. Nos yeux se mettent à briller. Ils sont oranges et rouges à la fois, nous flottons à quelques centimètres du sol et nos voix reprennent le dessus sur celle de Road…

« TU VAS PARLER, CHIEN ! » déclarons-nous dans un écho de voix sordides.

Des filets ténébreux quittent nos mains, notre bouche et nos yeux, s’infiltrant dans le corps de ce pauvre petit Charly. Il panique, le doute l’assaille. Il tremble. Il se débat, il se demande certainement ce qui est entrain de lui arriver. Nous brisons les verres restés sur les tables autour de lui. Il a peur… Nous pouvons le sentir.


« Donne-nous un nom. Dernier avertissement ! » menaçons-nous.

Nous commençons à invoquer des flammes noires dans nos paumes avec un sourire macabre laissant présager une fin terrible au cauchemar de ce petit voyou insignifiant. Il ne serait pas un bon candidat pour notre don… Trop faible, trop… Insignifiant.


« PARLE ! » lâchons-nous tout en faisant grandir brusquement notre sort de flammes obscures.

Il s’enfonce de plus en plus dans son fauteuil. Il va bientôt lâcher, son cœur n’est pas solide. Il a besoin d’encore un peu de motivation. Je relâche le sort sur les sièges à côté de lui. Les flammes rongent tout. Elles progressent vers lui. Il s’agite, il essaye de partir.


« PITIÉ ! ARRÊTEZ ! S’IL VOUS PLAÎT ! Qu'est-ce que tu fais ?!
- NOUS VOULONS UN NOM ! »

Il commence à pleurer et à regarder les flammes progresser vers lui. Manifestement, le réseau de ce Jimbo a des collaborateurs qui ne lâchent pas facilement. C’est louable… Et  affreusement délicieux pour nous, hahahahaha !

« WOODS ! ERIK WOODS ! » finit-il par lâcher.

Nous sourions. Une vision terrifiante pour l’homme enfoncé dans son siège… Une jeune adolescente flottant dans les airs, les yeux brillant d’une lueur improbable et avec un sourire déformant désormais son visage pour ne laisser paraître qu’un vide de ténèbres.


« Arrêtez les flammes ! Arrêtez TOUT ! PITIÉ ! »

Qu’il disparaisse de notre vue. Nous lançons une nouvelle salve de flammes obscures. Elles arrivent à côté de lui, ravivant l’autre feu déjà présent. Il va brûler… Lentement. Et nous allons regarder cela avec… Délectation. Voir ses chairs se déchiqueter peu à peu, la peau disparaître... Les muscles fondent...

« Démon ou Ange, Prophète ou Martyr… Qu’importe. La Destinée s’écrit à travers les étoiles, elles racontent le passé, le présent et le futur. L’Arbre-Monde sombrera et avec lui, une nouvelle ère débutera dans la forêt des plumes. Les Anciens se dresseront à nouveau et Ny’Alotha retrouvera sa gloire d’antan ! Ha ! Ha ! Ha ! Notre heure de gloire reviendra ! » présageons-nous dans un état second alors que nous voyons les flammes dévorées la chair de ce pauvre Charly…

Il finit par succomber et à disparaître.

Il s’est réveillé.

Nous devons trouver Erik Woods.
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Pendant un instant, j’ai voulu faire une remarque sur « expresso ». Mais, j’me suis rappelé que le mot a été francisé et que j’vais pas commencer à défendre les mangeurs de spaghetti.

Alors, ce rp, qu’est-ce que j’ai à en dire ?

Pour le négatif, j’ai toujours le même délire à prononcer. Ici, c’est le premier rêveur que tu croises qui te donne l’information que tu recherches. Alors que, en une phrase où deux, il y a moyen de changer le texte afin de donner l’illusion que nous nous retrouvons devant une énième victimes.

Du style : « Nous plongeons encore… » / « ce sont les même souvenir dans cette ville, les mêmes rêves » / « Il parle plus facilement (ou difficilement) que le dernier »

Enfin, c’est l’idée. Ici, en nous transposons ce récit, nous avons l’impression que c’est le premier gars que tu trouves qui balance l’information. Alors que le même texte ? Tu y rajoutes des phrases, des redondances voulues ou une analyse de victime sans pour autant écrire trois fois la même chose… Eh bien, nous avons quelque chose de totalement nouveau et qui nous fait croire que c’est la dixième, trentième, centième personne que tu croises.

Ou comme un autre exemple, rajouter de l’impatience aux yeux de Yhl dans ce texte qui permet de penser que pas la première fois que tu te retrouves là.

Autrement, j’aime bien le texte. Et j’dis pas ça parce qu’il y a mon nom deux fois.

Comme d’habitude, l’histoire des rêves et l’idée de pouvoir les manipuler. Même si, moi, j’comprends pas trop cette série de compétence, j’espère que nous sommes dans un bon mood et que ça donne bien ! Mais, ouais, j’aime (la personne que je suis) ce qui touche aux rêves et j’ai toujours plus d’affinité avec cette idée onirique.

Même si, dans ma tête, j’ai pas eu peur pour le gars à la fin. Outre avec Freddy, tu meurs pas vraiment dans un rêve ! Donc, voilà, c’était cool.

Mission accomplie !


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