« Mon fils. »
Mon petit bébé. Mon enfant, dans son berceau, endormi. Ses petites joues sont tellement mignonnes, j’aimerais les glisser entre mes doigts pour jouer avec. Ses cheveux commencent à pousser, de plus en plus. C’est bien, ils gagnent en longueur. Il aura une aussi belle chevelure que moi, c’est certain.
Je reste assise à côté de lui, en tenue de nuit.
Je regarde mes bijoux. Ils sont beaux, ornés d’or et de joyaux. Je ne peux m’empêcher de dessiner un léger sourire sur mon visage. Mon ascension est incroyable pour une femme chinoise et pourtant, tout notre travail est loin d’être achevé.
Et puis, mon regard se perd à nouveau vers mon fils. La prunelle de mes yeux. L’être humain est fait de telle manière que je ne savais pas si je serais un jour capable d’aimer quelqu’un plus que mon mari, que mon frère ou même mes parents et pourtant si. Même plus que moi-même.
D’ici l’âge de raison, je devrais préparer notre monde pour qu’il puisse grandir comme les autres enfants dans un lieu de paix prospère. Bien loin des horreurs des Routes Stellaires et des autres factions. Jusqu’à ce que mon heure vienne… Ou pas. Cette question est encore à régler.
Death. Rufus. Kurt.
Ces trois-là pourraient un jour venir m’embêter plus qu’ils ne devraient. C’est une possibilité et chacun pour ses propres raisons. Death va certainement chercher un moyen de pression ou un accord autre pour que je continue d’agir sous l’identité de l’Innommable pour lui. Peut-être s’en prendra-t-il à ma famille…
Rufus est un directeur rancunier. Même si pour l’instant, rien ne semble indiquer qu’il ait trouvé des preuves réelles du détournement de fonds que j’ai organisé pendant que je dirigeai le Syndicat, rien ne dit qu’il veuille par ailleurs vouloir faire taire la femme qui a emporté certains secrets avec elle.
Quant à Kurt… Monsieur Brown, avec la loi des séries, c’est presque une certitude que je vais le revoir. Tôt ou tard, en d’étranges occasions ou non. A mon grand regret ? Oui, certainement. Mais il viendra, c’est presque sûr. Peut-être qu’il voudra des informations ? Ou juste ma vie pour une quelconque raison ? Le combattant a l’air d’avoir l’esprit instable. Ses années de service ne lui ont pas fait que du bien.
Je lâche un léger soupire avant de regarder à nouveau mon petit. Il est si beau, si mignon. Qu’est-ce que je regrette que l’Empereur me l’ait enlevé… La vie n’est pas facile, c’est une certitude.
D’un geste, je casse l’ambiance. Je me relève et je fais quelques pas pour aller de l’autre côté du berceau.
« Tu peux arrêter ton spectacle, j’en ai assez vu. »
En un instant, tout semble s’envoler en fumée. Le berceau, l’enfant, les murs, le sol, les objets. Tout. Absolument tout. Ne reste qu’une grande Lune haute dans le ciel. Un sol indescriptible sur lequel mes pieds trouvent appui. Un arbre au loin au bord d’un lac inaccessible. Ciel et terre se confondent en un bleu gris reposant.
« Je pensais que cela te ferait plaisir... » dit-il gentiment.
Je me tourne vers Haojun.
Bien sûr que cela me fait plaisir, mais je n’aime pas qu’on instrumentalise mon esprit, même lorsque je dors.
« Tu peux toucher mon corps, séduire mon esprit, mais ne joue pas avec mes sentiments mon cher mari. » lancé-je avant de marcher dans une direction inconnue.
Il se met à me suivre pour me rattraper. Il se met à mon niveau et reste silencieux un petit moment.
« Tu ne m’aurais rien caché par ailleurs, hum ? Tu n'as rien à me dire ? » demandé-je sur un ton plus… Aiguisé.
Il détourne le regard un instant et regarde ses pieux. Il a l’air de trouver quoi répondre.
« Sache que je n’ai fait ça que…
- Je sais très bien pourquoi tu l’as fait.
- Il fallait que…
- Oui. Comme d’habitude, tu as fait le malin dans mon dos. Et voilà que nous nous retrouvons, ou plutôt que JE me retrouve dans une situation complexe, voire mortelle. Je me rappelle de tes histoires de la Shinra figure-toi.
- Huayan écoute…
- La prochaine fois que tu prends une initiative sans m’en parler auparavant, je te renvoie chez les ancêtres : là où tu devrais être normalement d’ailleurs. Et crois-moi que j’y mettrais du cœur si tu continues à me mettre dans des positions infâmes ou des bâtons dans les roues. »
La conversation s’arrête un moment. Combien de temps ? Je ne sais pas vraiment. Les rêves sont une chose quelque peu compliquée que je ne maîtrise malheureusement pas. La seule partie que j’ai pour moi est que je peux résister aux tentatives d’intrusion que tentent parfois mon mari comme dans le cas présent.
Oui, je suis en colère contre lui. Il ne se rend pas compte que comme à chaque fois, je vais devoir réparer les pots cassés et prendre des responsabilités que je n’aimerais pas forcément avoir. Monsieur a de l’ambition ? Dommage qu’il soit mort prématurément.
Tsssss…
« Huayan…
- Je t’aime trop. Et c’est autant un cadeau qu’un fardeau. Tâche de te rattraper auprès de moi, sinon tu risques de voir ce que c’est qu’une épouse furieuse contre son mari. »
Et suite à cela, je le jette de mon esprit grâce à mes pouvoirs psychiques. Cela va lui mettre une petite claque qui va pouvoir le faire rentrer dans le rang. J’ai horreur des initiatives personnelles… Surtout celles comme celles-ci… Qu’est-ce qu’il a bien pu penser ? Tssss… Les hommes et leurs idées brillantes.
Heureusement qu’Harch va m’aider à rattraper le coup… Et quel coup.
Mon petit bébé. Mon enfant, dans son berceau, endormi. Ses petites joues sont tellement mignonnes, j’aimerais les glisser entre mes doigts pour jouer avec. Ses cheveux commencent à pousser, de plus en plus. C’est bien, ils gagnent en longueur. Il aura une aussi belle chevelure que moi, c’est certain.
Je reste assise à côté de lui, en tenue de nuit.
Je regarde mes bijoux. Ils sont beaux, ornés d’or et de joyaux. Je ne peux m’empêcher de dessiner un léger sourire sur mon visage. Mon ascension est incroyable pour une femme chinoise et pourtant, tout notre travail est loin d’être achevé.
Et puis, mon regard se perd à nouveau vers mon fils. La prunelle de mes yeux. L’être humain est fait de telle manière que je ne savais pas si je serais un jour capable d’aimer quelqu’un plus que mon mari, que mon frère ou même mes parents et pourtant si. Même plus que moi-même.
D’ici l’âge de raison, je devrais préparer notre monde pour qu’il puisse grandir comme les autres enfants dans un lieu de paix prospère. Bien loin des horreurs des Routes Stellaires et des autres factions. Jusqu’à ce que mon heure vienne… Ou pas. Cette question est encore à régler.
Death. Rufus. Kurt.
Ces trois-là pourraient un jour venir m’embêter plus qu’ils ne devraient. C’est une possibilité et chacun pour ses propres raisons. Death va certainement chercher un moyen de pression ou un accord autre pour que je continue d’agir sous l’identité de l’Innommable pour lui. Peut-être s’en prendra-t-il à ma famille…
Rufus est un directeur rancunier. Même si pour l’instant, rien ne semble indiquer qu’il ait trouvé des preuves réelles du détournement de fonds que j’ai organisé pendant que je dirigeai le Syndicat, rien ne dit qu’il veuille par ailleurs vouloir faire taire la femme qui a emporté certains secrets avec elle.
Quant à Kurt… Monsieur Brown, avec la loi des séries, c’est presque une certitude que je vais le revoir. Tôt ou tard, en d’étranges occasions ou non. A mon grand regret ? Oui, certainement. Mais il viendra, c’est presque sûr. Peut-être qu’il voudra des informations ? Ou juste ma vie pour une quelconque raison ? Le combattant a l’air d’avoir l’esprit instable. Ses années de service ne lui ont pas fait que du bien.
Je lâche un léger soupire avant de regarder à nouveau mon petit. Il est si beau, si mignon. Qu’est-ce que je regrette que l’Empereur me l’ait enlevé… La vie n’est pas facile, c’est une certitude.
D’un geste, je casse l’ambiance. Je me relève et je fais quelques pas pour aller de l’autre côté du berceau.
« Tu peux arrêter ton spectacle, j’en ai assez vu. »
En un instant, tout semble s’envoler en fumée. Le berceau, l’enfant, les murs, le sol, les objets. Tout. Absolument tout. Ne reste qu’une grande Lune haute dans le ciel. Un sol indescriptible sur lequel mes pieds trouvent appui. Un arbre au loin au bord d’un lac inaccessible. Ciel et terre se confondent en un bleu gris reposant.
« Je pensais que cela te ferait plaisir... » dit-il gentiment.
Je me tourne vers Haojun.
Bien sûr que cela me fait plaisir, mais je n’aime pas qu’on instrumentalise mon esprit, même lorsque je dors.
« Tu peux toucher mon corps, séduire mon esprit, mais ne joue pas avec mes sentiments mon cher mari. » lancé-je avant de marcher dans une direction inconnue.
Il se met à me suivre pour me rattraper. Il se met à mon niveau et reste silencieux un petit moment.
« Tu ne m’aurais rien caché par ailleurs, hum ? Tu n'as rien à me dire ? » demandé-je sur un ton plus… Aiguisé.
Il détourne le regard un instant et regarde ses pieux. Il a l’air de trouver quoi répondre.
« Sache que je n’ai fait ça que…
- Je sais très bien pourquoi tu l’as fait.
- Il fallait que…
- Oui. Comme d’habitude, tu as fait le malin dans mon dos. Et voilà que nous nous retrouvons, ou plutôt que JE me retrouve dans une situation complexe, voire mortelle. Je me rappelle de tes histoires de la Shinra figure-toi.
- Huayan écoute…
- La prochaine fois que tu prends une initiative sans m’en parler auparavant, je te renvoie chez les ancêtres : là où tu devrais être normalement d’ailleurs. Et crois-moi que j’y mettrais du cœur si tu continues à me mettre dans des positions infâmes ou des bâtons dans les roues. »
La conversation s’arrête un moment. Combien de temps ? Je ne sais pas vraiment. Les rêves sont une chose quelque peu compliquée que je ne maîtrise malheureusement pas. La seule partie que j’ai pour moi est que je peux résister aux tentatives d’intrusion que tentent parfois mon mari comme dans le cas présent.
Oui, je suis en colère contre lui. Il ne se rend pas compte que comme à chaque fois, je vais devoir réparer les pots cassés et prendre des responsabilités que je n’aimerais pas forcément avoir. Monsieur a de l’ambition ? Dommage qu’il soit mort prématurément.
Tsssss…
« Huayan…
- Je t’aime trop. Et c’est autant un cadeau qu’un fardeau. Tâche de te rattraper auprès de moi, sinon tu risques de voir ce que c’est qu’une épouse furieuse contre son mari. »
Et suite à cela, je le jette de mon esprit grâce à mes pouvoirs psychiques. Cela va lui mettre une petite claque qui va pouvoir le faire rentrer dans le rang. J’ai horreur des initiatives personnelles… Surtout celles comme celles-ci… Qu’est-ce qu’il a bien pu penser ? Tssss… Les hommes et leurs idées brillantes.
Heureusement qu’Harch va m’aider à rattraper le coup… Et quel coup.