Poupées d'automne Szp8Poupées d'automne 4kdkPoupées d'automne 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


more_horiz


Nous ouvrons les yeux. Une nouvelle histoire se dresse devant nous. Qu’allons-nous voir aujourd’hui ? Et plus important encore qu’allons-nous faire avec cet endroit ? Tant de questions sans fin.

Un paysage automnal, une belle journée de l’avant-dernière saison de l’année. Les arbres ont revêtu leurs couleurs dorées and orangées. La nature chante son chant du cygne, sa dernière parade joyeuse avant l’arrivée de l’hiver froid et mortel.

Une route. Nous répandons notre marque sur cet endroit de sorte à voir, à contrôler. Mais nous ne changeons rien encore. Il faut d’abord savoir observer avant de prendre certaines mesures… Des mesures plus ou moins sombres.

Une petite fille comme nous ne peut vraiment attirer la malveillance de quiconque. Nous courons dans les bois de l’automne, à la recherche de son propriétaire. Nous croisons quelques animaux, ils nous regardent, avant que nous les fassions partir.

Nous suivons un petit chemin. Il n’y a personne ici. Des animaux, le soleil et la végétation rayonnante. Un paysage qui en dégouterait plus d’un, c’est certain. Mais après tout, rien n’est plus horrible et terrifiant que l’ordinaire.

Une petite brise fait tomber des feuilles des arbres. Nous en ramassons quelques-unes pour les regarder dans les creux de nos mains. Puis elles disparaissent. Pathétique. Qui peut bien rêver d’une telle forêt ?

Au détour du chemin, nous entendons enfin une voix qui s’apparente à une voix humaine.


« Au clair de la Lune mon ami Pierrot,
Prête-moi ta plume que j’écrive un mot… »

C’est une petite fille. Elle doit avoir… Entre huit et onze ans, maximum. Nous approchons avec un grand sourire sur notre visage. Elle s’arrête de chantonner et nous regarde avec sympathie. Elle a quelque chose dans les mains et à côté d’elle. Des petites… Poupées ?

« Bonjour ! Qui es-tu ? Moi c’est Annie !
- Je m’appelle Road. Qu’est-ce que tu fais ici toute seule ? »

Elle ramasse une de ses poupées et nous la montre fièrement : « Je fais des poupées d’automne ! »

Nous croisons les bras et elle reste assise sur son tronc d’arbre, au milieu d’une petite clairière.

« Qu’est-ce que c’est une poupée d’automne ? » demandons-nous.

Les humains sont doués pour créer des choses insignifiantes. Nous sommes curieux de voir ce que cette petite Annie a créé.


« Mon papa n’a pas toujours assez d’argent pour me payer des poupées… Alors quand j’étais petite, ma mère m’a appris à faire ces petites poupées naturelles !
- Comment tu fais ?
- Je prends une pochette en tissu que je remplis avec du coton ou ce que je trouve à l’auberge et je cous des feuilles dessus ! Comme ça c’est joli !
- Ton père est l’aubergiste de quel village ?
- Oui ! Vous savez le village où un monstre a été tué récemment par les messieurs de la Coalition Noire ! »

Ah oui en effet ! HA ! HA ! HA ! Nous le connaissons bien ton papounet. Cette chance de tomber par hasard sur un membre de sa famille.

« Est-ce que je peux rester un peu avec toi Annie ?
- Bien sûr ! Vient faire des poupées avec moi ! »

Nous nous asseyons auprès d’elle. Nous n’altérons rien. Nous ne faisons que nous intégrer dans le paysage onirique. Tout est tellement plus beau ici que dans la réalité. Le quotidien de ces gens est si sombre… Si délicieux. Certains tentent de manifestement s’échapper grâce à leurs rêves. Leurs espérances, leurs échappatoires. Tout n’est que souffrance et agonie.

« Tu dois en faire combien ?
- Autant que possible !
- Pourquoi donc ? »

Elle s’arrête un instant et plonge ses yeux marrons dans nos deux yeux marrons. Elle nous sourit.

« Pour tout le monde bien sûr ! Je fais tout le temps la même chose ici… Je fais des poupées, mais quand je me réveille, je suis dans mon lit. J’aimerais donner toutes ces poupées aux enfants et aux adultes de mon village. Peut-être que comme ça, certains de mes copains pourront sourire à nouveau ! » dit-elle enthousiaste.

Nous ne pouvons empêcher de revêtir un sourire de circonstance. L’innocence des enfants est touchante pour certains, pour nous il s’agit d’une valeur des plus précieuses. Ce sont eux qui peuvent créer de grandes terreurs. Ils croient aux monstres cachés dans les bois ou sous le lit autant qu’aux fées et à un monde meilleur.

C’est pitoyable et admirable à la fois.

Le soleil commence à descendre. Le crépuscule est là. Les arbres prennent des couleurs chatoyantes tandis qu’Annie continue de faire ses poupées. Nous l’aidons un peu dans cette tâche vaine et vide de sens.


« Oh ! Il va bientôt faire nuit, je dois rentrer chez moi ! Tu m’accompagnes au village ?
- Pourquoi pas, oui. »

Nous partons toutes les deux sur le petit chemin qui s’aventure de part et d’autre de la forêt, que je devine être le Bois aux Loups. Mais point de loups ici, que des papillons, des oiseaux… Quelques lapins par-ci, par-là.

« C’est quoi ton plus beau rêve Annie ? » demandons-nous innocemment et sans aucune arrière-pensée, bien entendu.

Elle sautille tout en avançant sur le chemin, son panier en osier rempli de petites poupées d’automne. Elle a l’air d’être une fille trop joyeuse pour ce monde. Ses cheveux eux aussi dorés flottent au vent, elle a de beaux habits aussi.


« J’aimerais que notre ville aille mieux… Que les gens sourient et soient heureux. J’en ai marre de voir tout le monde triste. Et toi ? » répond-elle rapidement.

Une bien curieuse question. Mais il faut créer un lien de confiance avec la victi… Avec la petite fille. Elle a l’air de vouloir le bien autour d’elle, une rareté sur l’un des mondes de la Coalition Noire. C’est tout à fait précieux.


« J’aimerais être de nouveau moi. » disons-nous faiblement.

Elle se tourne vaguement vers nous.


« C’est-à-dire ? Je ne comprends pas. » demande-t-elle gentiment.

Nous sourions. C’est si facile.


« J’aimerais être comme avant… Mais des évènements tristes m’ont changé et maintenant, je cherche à redevenir comme j’étais autrefois.
- Toi aussi la Coalition Noire t’a changé ?
- Non… Pas la Coalition Noire… Autre chose.
- D’accord, d’accord ! »

Une nuée de papillons apparaît à ce moment-là de la forêt. Ils sont de milles couleurs et brillent comme mille feux. Ils passent au-dessus de nous tandis qu’Annie les regarde avec émerveillement. Comme si c’était un de ses rêves.

« C’est super, regarde Road ! » s’écrie-t-elle.

Nous ne voyons pas ce qu’il y a de beau ici… Mais nous pouvons dire qu’elle en tout cas, elle aime les insectes volants très colorés. L’agitation passée, nous repartons sur la route au milieu des bois chatoyants, le crépuscule derrière nous.

Au fur et à mesure que nous approchons du village, les arbres perdent de leur éclat. Le ciel s’assombrit un peu et même la terre du sentier commence à changer. Annie retourne au plus près de la réalité. A l’orée du bois, nous nous stoppons.


« Tu ne viens pas avec moi Road ?
- Non… Pas aujourd’hui, Annie. Je reviendrais te voir une autre fois.
- Oh oui ! Tu es mon amie maintenant ! Tu m’as aidé à faire ces poupées ! Tiens ! Prend une de mon panier ! »

Nous nous exécutons. Nous prenons la première qui nous tombe sur la main. Elle nous fait un grand signe puis part en marchant vers l’auberge qui a l’air délabré par rapport aux autres bâtiments. Nous avons bien travaillé sur le père apparemment… Il a même réussi à enténébrer le quotidien de sa propre fille.

« A bientôt Road !
- A bientôt Annie. »

Et alors qu’elle disparaît pour rentrer dans l’auberge, je regarde cette poupée d’automne avant de la lâcher. Elle tombe sur le sol et perd quelques feuilles. Nous retournons dans la forêt, puis disparaissons.
more_horiz
Bien, ce sera une notation assez courte ! Ouais, j’ai la flemme.

Donc, ce que j’aime bien, c’est que ce rp sort de cette zone de confort dans laquelle tu t’étais installé.

Pour moi, c’est l’un des problèmes dans lequel nous pouvons tomber trop facilement. A toujours faire la même chose, le même schéma narratif, les mêmes dénouement ? On s’en retrouve à lasser d’aller lire quelqu’un. Genre, on sait déjà ce qui va se passer comment ce passer. Un peu du style, on voit une accroche habituelle et on sait déjà ce qui va se passer.

Et ça ? C’est clairement un piège que l’on doit éviter.

Alors, oui, c’est pour toi que tu écris. Mais il y a aussi des gens qui te lisent. Paradoxalement ? Comme tu regardes une série, tu fini par te lasser si tu te retrouves toujours avec les même chose qui se déroulent devant toi.

Donc, oui, c’est un très bon point de te retrouver devant quelque chose d’autre.

Et à tort, il ne faut pas croire que les méchants ne peuvent pas faire des trucs soft. Et comme les gentils ne peuvent pas faire des trucs tendax. Donc ? Ouais, ça fait du bien de retrouver ça.

Voilà, j’ai pas grand-chose à dire ! Dommage que tu ne gardes pas la poupée, tu aurais pu t’amuser dans ton temps libre. Ou jusqu’à ce que tu te retrouve.


Très Facile : 5 points d'expérience + 50 munnies + 1 PS en Symbiose
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum