Neige a d'abords des yeux bleux éclatants de magies ; des étoiles pâles et des lunes radieuses y combattant pour envahir l'espace. Toute la féérie de ses papilles se déchainent en un ballet d'éclats radieux. Le regard vif comme une enfant dont elle emprunte joyeusement les traits et, si innocent, sa pupille aux lueurs surnaturelles étincèle sans nul pareil. Au moment de s'y atteler, la main armée d'un pinceau se fait vive comme des lucioles apeurés et, de contrastes mitraillés, parvient à retranscrire sur toile comme photographiée les deux saphirs gelés de la petite fée.
Quelque chose de contradictoire dans le regard toute l'innocence du jeune âme couplé à une malice entretenue depuis des centaines d'années ! Son visage doit le capturer, quelque part, lorsqu'un teint clair laisse son éclat glisser comme on retire un voile nacré.
Son corps est un miracle, une impossibilité ; svelte et élancée mais par endroit potelé. Toute mignonne mais pas seulement, de ce charme innocent que la vie -cruelle- n'atteint pas, qui passe sans laisser de trace. Comme une expression de joie profonde figée dans la glace. Désormais figée sur toile.
Pourtant, le sourire n'est pas entier… il est fin et s'étire tel trois points de suspensions ; elle cache de nombreux tours.
En vol et en virgule, la fée sur toile virevolte immobile ; tête en bas ! Mains jointes dans le dos, qui sait ce qu'elle y cache au juste ?! Le coeur du peintre s'emballe, ce n'était pas prévu mais c'est… parfait ! Alors tout s'enchaine ! Ses mèches de neiges partent en touts sens, mû par le réalisme des voltiges dont elle est capable ! Furieux et comme en transe, Arthur comprend enfin pourquoi les portraits doivent être réaliste… au début, il trouvait que ça limitait le champ des possibles mais non… le réalisme des Consuls est, en lui-même, bien plus dingue que leurs rêves les plus fous.
Nul besoin de peindre autre chose que la réalité d'un consul pour faire naitre une toile complètement folle ; Arthur n'ose même pas imaginer son portrait en se disant cela.
La fée en est à voltiger nue sur la toile, tête en bas, chute malicieuse en cachant quelque chose et… de quelques effets, achève des jambes, et… Arthur ne saurait dire la fée sur toile chute ou vole mais peu importe, c'est l'idée qu'on la croit de toute façon en train de danser ! Et ses ailes, magnifiques, se déploie en grands pour révéler ce noir profond éclairé de motifs couleurs glaces.
Il fait nuit sur la toile… la lune brille de tout son pâle éclat, des nuages argentés disséminent de la jeune sur un paysage qui évoquera le Jardin Radieux et ses neufs tours. Arthur gribouille encore, peaufine et fignole pour rajouter une sensation de vitesse à la toile.
Neige est seule sur la toile, vêtue de ses feuilles gelés et le corps en virgule qui s'épanouit dans le vent… bien évidement, la neige la plus pure ponctue la toile.
Un dernier coup de pinceau !
« Voilà ton portrait ! » Précautionneusement, son pinceau dans la bouche, Arthur attrape le portrait à deux mains et l'accroche [ici]. Neige fait la taille d'un papillon, plus ou moins… mais son portrait est deux fois plus grand et large que celui des humains ; il en fait presque la taille de celui-ci d'Ulthane. « J'espère que ça te plait, je te laisse admirer ! »
Ainsi, Neige est désormais immortalisé comme Consul, ayant son portrait accroché au Chemin de Ronde. Pas peu fier de lui, le poète resta à admirer la petite fée qui filait le long de son portrait pour le détailler.
« Mais je ne t'ai pas fait venir ici seulement pour admirer ton portrait. Comme tu es une fée, j'imagine que tu n'as pas trop l'occasion de te renseigner mais ici ? Ici tu as presque touts les consuls de la création du consulat à nos jours qui sont immortalisés par un portrait ! Comme promis, j'ai fait le tient particulièrement grand pour que les gens puissent te détailler sans avoir besoin d'une loupe. Comme tu le vois, je t'ai fait dans l'hiver parce que… tu es la fée de l'hiver et l'hiver, c'est ton Art ! Si un Consul est guitariste, il est peint avec une guitare. Grâce à ça, tu pourras savoir qui est qui et qui fait quoi, surtout qu'il y le nom de la personne et, dès fois, un titre associé écrit en-dessous.
D'ailleurs, faut qu'on écrive ton nom et ton titre… hmmm… » Arthur se pose pour y réfléchir, c'est important. « …Neige, La Fée de l'Hiver ! Simple mais éfficace, je marque ça où tu préfères autre chose ? »
Jeu 24 Oct 2019 - 16:44Quelque chose de contradictoire dans le regard toute l'innocence du jeune âme couplé à une malice entretenue depuis des centaines d'années ! Son visage doit le capturer, quelque part, lorsqu'un teint clair laisse son éclat glisser comme on retire un voile nacré.
Son corps est un miracle, une impossibilité ; svelte et élancée mais par endroit potelé. Toute mignonne mais pas seulement, de ce charme innocent que la vie -cruelle- n'atteint pas, qui passe sans laisser de trace. Comme une expression de joie profonde figée dans la glace. Désormais figée sur toile.
Pourtant, le sourire n'est pas entier… il est fin et s'étire tel trois points de suspensions ; elle cache de nombreux tours.
En vol et en virgule, la fée sur toile virevolte immobile ; tête en bas ! Mains jointes dans le dos, qui sait ce qu'elle y cache au juste ?! Le coeur du peintre s'emballe, ce n'était pas prévu mais c'est… parfait ! Alors tout s'enchaine ! Ses mèches de neiges partent en touts sens, mû par le réalisme des voltiges dont elle est capable ! Furieux et comme en transe, Arthur comprend enfin pourquoi les portraits doivent être réaliste… au début, il trouvait que ça limitait le champ des possibles mais non… le réalisme des Consuls est, en lui-même, bien plus dingue que leurs rêves les plus fous.
Nul besoin de peindre autre chose que la réalité d'un consul pour faire naitre une toile complètement folle ; Arthur n'ose même pas imaginer son portrait en se disant cela.
La fée en est à voltiger nue sur la toile, tête en bas, chute malicieuse en cachant quelque chose et… de quelques effets, achève des jambes, et… Arthur ne saurait dire la fée sur toile chute ou vole mais peu importe, c'est l'idée qu'on la croit de toute façon en train de danser ! Et ses ailes, magnifiques, se déploie en grands pour révéler ce noir profond éclairé de motifs couleurs glaces.
Il fait nuit sur la toile… la lune brille de tout son pâle éclat, des nuages argentés disséminent de la jeune sur un paysage qui évoquera le Jardin Radieux et ses neufs tours. Arthur gribouille encore, peaufine et fignole pour rajouter une sensation de vitesse à la toile.
Neige est seule sur la toile, vêtue de ses feuilles gelés et le corps en virgule qui s'épanouit dans le vent… bien évidement, la neige la plus pure ponctue la toile.
Un dernier coup de pinceau !
« Voilà ton portrait ! » Précautionneusement, son pinceau dans la bouche, Arthur attrape le portrait à deux mains et l'accroche [ici]. Neige fait la taille d'un papillon, plus ou moins… mais son portrait est deux fois plus grand et large que celui des humains ; il en fait presque la taille de celui-ci d'Ulthane. « J'espère que ça te plait, je te laisse admirer ! »
Ainsi, Neige est désormais immortalisé comme Consul, ayant son portrait accroché au Chemin de Ronde. Pas peu fier de lui, le poète resta à admirer la petite fée qui filait le long de son portrait pour le détailler.
« Mais je ne t'ai pas fait venir ici seulement pour admirer ton portrait. Comme tu es une fée, j'imagine que tu n'as pas trop l'occasion de te renseigner mais ici ? Ici tu as presque touts les consuls de la création du consulat à nos jours qui sont immortalisés par un portrait ! Comme promis, j'ai fait le tient particulièrement grand pour que les gens puissent te détailler sans avoir besoin d'une loupe. Comme tu le vois, je t'ai fait dans l'hiver parce que… tu es la fée de l'hiver et l'hiver, c'est ton Art ! Si un Consul est guitariste, il est peint avec une guitare. Grâce à ça, tu pourras savoir qui est qui et qui fait quoi, surtout qu'il y le nom de la personne et, dès fois, un titre associé écrit en-dessous.
D'ailleurs, faut qu'on écrive ton nom et ton titre… hmmm… » Arthur se pose pour y réfléchir, c'est important. « …Neige, La Fée de l'Hiver ! Simple mais éfficace, je marque ça où tu préfères autre chose ? »