La rage du mortel  Szp8La rage du mortel  4kdkLa rage du mortel  4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Jack tient son coffre sans-cœur d'une drôle de manière. Il le comprime du plat de ses deux mains, forçant la créature à fermer sa gueule et se morde cette gigantesque langue si écœurante. Ainsi forçant sur ses bras en gardant le dos droit, l'intendant respire autant que son corps le permet alors qu'il se tient jambes fléchies, les yeux rivés sur le soleil. Celui-ci brille, un océan déchainé de lumières et de flammes. En train d'admirer au point culminant du monde le couché du soleil, le Chien Noir sent sa beau rougir, brûler et s'écailler d'atroces coups de soleils à vue d'oeil ; défiguré en temps réels. L'urgence part d'elle-même alors que le coalisé doit pourtant s'approcher encore un peu plus d'Apollon.
Décidé, ne pouvant plus reculer et décidément prêt à y rester après tant de chemin parcouru, tout un été ainsi qu'un morceau d'automne, le Chien Noir bondit avec le Collecteur entre ses mains.

Transférant tout son poids dans ses jambes fléchies et tendus prêtes à bondir, le sol fissure lorsque le postérieur de Jack touche quasiment le sol ; s'ensuit de le voir décoller en l'air comme une fusée ! Celui-ci parcourt à toute vitesse plusieurs mètres de hauts avant de ralentir, sur quelques mètres pour enfin s'immobiliser. Un instant un seul au sommet de son ascension, privilégié d'y rester pour un moment en suspend. Sans attendre, l'intendant lâche son coffre sans-cœur et le laisse ouvrir la gueule en grand. Déjà son horrible langue fait le tour du coalisé comme un gros boa bien plat et sa mâchoire s'ouvre en grand, dévoilant milles crocs alors que l'ombre de son estomac aspire tout à lui comme un trou noir.
Après tout ça, refusant de se laisser dévorer par une si pathétique créature et, s'il doit le mourir, mourra de la main d'un dieu tant qu'à faire… alors d'un cri, Jack propulse le coffre dévoreur de coeur encore plus haut dans les cieux.

Un cri canalisé et maitrisé, loin da la fureur habituelle ; quelque chose qui tiendrait plus du karatéka déterminé que de la bête enragée. Quelque chose de net et violent qui fait se tordre la structure de monstrueux coffre au moment de gagner encore plus d'altitude.
Bientôt, le sans-cœur a décollé suffisement haut pour que sa gueule grande ouverte aspire par fragments l'aura du Dieu Soleil Apollon !

Encore en train de chuter, le souffle coupé à sentir son coeur se soulever jusqu'en dehors de sa poitrine déchirée, il assiste pourtant émerveillé à ce spectacle. De l'ardente fureur solaire des yeux, la vue protégée par l'ombre de l'imposant coffre, Jack parvient à voir des bouts de soleils se détachent en lucioles qui convergent jusqu'à l'intérieur du collecteur. Très vite pourtant, il se remet à chuter et, plus lourd que Jack, ce dernier chute moins vite mais avec suffisement d'avance. Gagnant du temps d'une brusque vrille sans finesse, l'intendant atterrit plus ou moins sur ses pieds et forcés de roulé-boulé pour se repositionner ; une fois debout, vaguement, il se jette à corps perdu pour intercepter le collecteur, de peur que sa chute ne le détruise alors qu'enfin, le but est atteint contre toute attente.
D'un long souffle sifflant à lui en rayer la gorge, le coalisé ralentit la chute de son sans-cœur et, alors que celui-ci frôle son nez, inverse sa chute en ascension.

Pour mieux rechuter l'instant d'après, sans élan heureusement et si heureux au moment de l'attraper, Jack le lâche pourtant bien vite. C'est plus fort que lui, un réflexe de retrait alors qu'horrifié, Jack observe ses mains brûlantes qui fument sous ses yeux et… même le Collecteur fume, parcouru de flammes ; la gueule ouverte, ses yeux prennent une forme qui inspire au Chien Noir la souffrance. Ca souffre, un sans-cœur… ? En tout cas, l'éclat de soleil dévoré au nez et à la barbe d'Apollon ne… semble pas si facile à contenir de ça.
Pourtant, à le fixer inlassablement de longues minutes… Jack n'est pas sûr que le Collecteur survive à ça. Ce n'est qu'une question de temps, probablement, avant que le sans-cœur ne soit consumé par l'éclat de soleil et subisse les frais d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre.

Ca fait… tout un été… et un bout d'automne… que Jack observe le soleil, l'insulte et le maudit de tout son coeur. Toute une saison et le fragment de la suivante que Jack maudit ses les dieux, se faisant dans son délire l'ambassadeur du genre humain, des mortels face aux divins. Sous le règne de Death, la Coalition Noire s'est mis à haïr les rois et la monarchie, estimant que ce système va à l'encontre de toute la méritocratie que promulgue la Coalition Noire. Que sont les Dieux, sinon des Rois en pire qui règne, tout puissant, simplement parce qu'ils sont nés ainsi ?
Combien de mois, passés à regarder le soleil, à l'observer, à l'analyser, à l'imager, à tenter de percer à travers son éclat pour apercevoir Apollon… et tout ce temps jamais, pas même un seul instant, le soleil n'a daigné posé un regard sur Jack. Parce que… pourquoi le soleil daignerait jeter un regard à un humain qui l'observe en contrebas ? Comment peut-il seulement l'apercevoir, si haut qu'il cavale dans le ciel, trônant sur son char solaire ?

« … »

Le soleil détourne sa trajectoire et charge vers Jack, le regardant droit dans les yeux. Se dessine sa silhouette, enfin, à la vue du coalisé. Le soleil apparait comme une flamme ronde ici chargeant, un météore de feu et de lumières dont le centre, d'un bleu vif quasiment violet, n'est autre que le magnifique Apollon. Celui-ci tient un arc et laisse deux chevaux incandescents cavaler sauvagement sans qu'aucun maitre ne les retienne pas.
Bien sûr qu'il peut tenter de fuir mais… c'est… le soleil qui lui court après, qui charge prêt à avaler l'entièreté de l'Olympe qui s'embrase sous sa rage.

Un brasier incroyable, une divine comédie faite homme ; une carcasse d'acier et de muscles brûlant comme une torche qu'imite sa chevelure. La chaleur aux alentours est insupportable. L'or et le marbre blanc s'effacent alors, dévorés par les flammes… jusqu'aux nuages eux-mêmes qui s'évaporent, se répandent instantanément de brumes là où la fumée laisse place.
Puis soudain, si le sommet de l'Olympe brûle encore comme le sommet d'une torche ; la nuit arrive d'un coup alors qu'un char atterrit.

On entend le marbre divin ployé sous les roues encore folles d'un char en plein dérapage… et ainsi, voilà Apollon, taillé comme le plus féroce de touts les centurions. D'une main, il retient in extremis deux chevaux sur leurs pattes arrières qui, déjà à quatre pattes, domine largement le coalisé en taille ; stoïque et impassible de… respect, de peur… de ce sentiment que l'on a lorsque l'on assiste à un grand moment. Le Dieu du Soleil apparait en colère, maitre de lui-même mais si sévère et son arc tenu dans son autre main, Jack… tombe à genou sous la pression.
Un sourire sans compassion ni sympathie, si simplement satisfait de voir le mortel à la place ; Apollon ne jouit pas de si peu, redevient vite très sérieux. L'étreinte de sa main sur les rennes de son char se resserre et… les deux chevaux peinent à respirer le temps de sa phrase, le temps que son étreinte prenne fin.

« Jack Inèrsse, Intendant de la Garde Noire, je serais direct. » Apollon, d'un pas sur le rebord de son char pour se laisser tomber au sol… sans effort, presque nonchalant sinon d'une stricte et naturelle discipline qui semble le caractériser, son simple poids fait trembler la montagne. Encore embrasée tel un phare dans la nuit ; le dieu du soleil peut détailler le visage de Jack. A cette vision, ses sourcils se froncent. « A partir du moment où la Coalition Noire s'associe avec Hadès, nous ne voulons pas d'elle ici. Et notre messager, Hermès, était censé de te le faire comprendre. Qu'en est-il ? »

« De messager à messager, Hermès a décidé de me laisser continuer mon ascension, ayant jugé que la teneur de mon message en valait la peine. Et s'il ne l'a pas lui-même transmis, c'est parce que je tenais à le transmettre en personne. »

« Ce message a plutôt intérêt à être important. C'est un message de Death, c'est ça ? »

« Oui… je suis un peu le Hermès de la Citée du Crépuscule. » Jack sait apprendre de ses subordonnés et, bizarrement, apprend tellement plus de ceux qui s'en prennent à lui… de Vald, nottament. Face à Apollon, ouvertement irrespectueux et insolent, l'intendant de la Coalition Noire se montre si incroyablement obséquieux. Au point d'en voir Apollon avec le sourcil qui tremble, toujours aussi magnifique mais peinant à se contenir alors que, face à lui, un pauvre mortel se fout ouvertement de sa gueule. A genou mais le prenant de haut, un sourire sadique et cruel au visage, carnassier ; le sourire d'un homme qui n'a plus rien à perdre !
Il en a des choses à perdre, en a tellement encore… mais trop fatigué, il se laisse oublier et sombre dans la folie furieuse.

S'il est asservi jusqu'à son âme, jusque dans l'au-delà, condamné à servir Death ou Hadès s'il déçoit le premier… s'il souffre autant, s'il en est à parfois vouloir la mort ou à s'en foutre, assez simplement… touts ses sacrifices sont pour ce moment où l'esprit du coalisé se fissure. Une mosaïque incongrue nait de cette fracture ; de corps comme d'esprit à bout, toute la lumière d'Apollon réveille l'ombre de Jack.

« J'ai assommé Hermès, si tu veux tout savoir. » On se doute bien qu'un dieu obtient toujours ce qu'il veut… et puisqu'Apollon désire des réponses, Jack ne craint rien tant qu'il est en train de les donner !

« Surveille comment tu parles. » Ordonne Apollon, son aura divine de lumière bleue s'intensifie et s'échauffe à la manière d'Hadès mais restant bleu au plus près de son corps d'athlète ; le soleil est énervé mais calme, maitre de lui, alors que son aura se déploie de toutes les couleurs des flammes et de la chaleurs en belles lumières.

« Si Hermès est votre messager, je suis celui de Death, Dieu de la Mort et du Soleil Noir ; il n'avait aucun droit de me prendre de haut puisque nous sommes égaux. »

« La chose que tu appelles Death… » Face aux yeux couleurs fusions d'Apollon, supportant un regard en train de ronger d'or le siens, Jack cesse un instant de sourire alors qu'il tilte. Celui qu'il appelle Death mais… tout le monde l'appelle Death, non ? L'intendant a suffisement de problème pour ne pas creuser cette histoire et d'autres chats solaires à fouetter mais… cette chose qu'il appelle "Death" ? La formulation le laisse perplexe. « ...n'est très certainement pas un dieu. Et toi, pauvre mortel messager d'une engeance qui t'asservira jusqu'au delà de ta mort… »

Figé, se serait mentir de dire que Jack n'a rien pu faire… sinon que lorsqu'Apollon a subitement avancer pour saisir Jack par le coup, celui-ci n'a tout simplement rien fait. Allez savoir… se disant simplement que… quoiqu'il fasse, qu'est-ce que ça aurait changé ? Malgré des yeux terrifiés et surpris, choqués d'être… touché par un dieu dont la proximité le fait passer pour une oeuvre d'art... un être dont la peau violette éclate d'une lueur surnaturelle, quelque chose de cosmique. De le voir, si beau et si fort, ca enrage Jack qui soudain ressent une étreinte comprimer sa gorge.
Tout orgueil disparait de Jack qui reste là, les pieds dans le vide à respirer péniblement seulement parce que le soleil au repos le lui permet ; Apollon n'est pas d'humeur pour ses bêtises. Il ignore le visage de mauvais perdant enragé, ne porte aucune attention particulière à toute la haine que génère faiblesse et impuissance chez les mortels.

« …tu rampes dans les abysses boueuses des marécages funèbres pendant que mon demi-frère vole dans les cieux en compagnie des dieux véritables. »

Ca enrage d'autant plus Jack puisqu'il voit bien ce qu'Apollon veut dire mais… qui refuse de l'accepter. Et après tout, défiant du regard Apollon, un instant se le permettant, Jack a peut-être un ou deux arguments.

« Hermès git à terre, assommé probablement en train de rêver à la fois où l'Aphrodite l'a embrassé ! » Hurle Jack ! Lui se rapelle des circonstances, de toute la lâcheté de sa méthode, de tout le désespoir minable qui a conduit à ce geste et pourtant… avec toute la bassesse humaine, Jack a réussit à punir l'arrogance d'Hermès. Il se rapelle bien avoir paniqué comme une petite fille et courut à en perdre haleine… se rapelle avoir eu si peur qu'au moment de frapper, il fut foudroyé d'une crise cardiaque. Alors ce qui suit n'est que pur mensonge et… trop gêné pour respirer, Jack n'affiche que de la gêne, laissant son mensonge hors de portée de la vue du soleil lui-même. « J'aurais pu le tuer, hein. »

« Nom de Zeus… » Dédaigneux, contenant l'infinité de son immense fureur, Apollon daigne lâcher ce pauvre mortel pour que son postérieur se heurte au marbre blanc noircis par la grandeur d'un dieu. « …une créature sans honneur qui se cache lâchement dérrière le miens au lieu d'affronter son destin. Tu te rends compte à quel point c'est pathétique, pauvre mortel ? »

Un gigantesque sourire sur sa face ; Jack rigole nerveusement une longue minute face à un dieu stoïque dont les cheveux embrasés, les yeux fusions et l'armure scintillante ne dissimulent quelque chose que comprend enfin l'intendant. Tout le monde a peur, tout le monde est comme lui… et les dieux eux-mêmes ont peur. Peur d'Hadès parce qu'ils ne doivent qu'à Hercule -mort- et Sora -bien occupé ailleurs- de ne pas être devenus les catins du Dieu des Enfers. Et ils ont tout aussi peur de Death, suffisement puissant pour que même le si orgueilleux Hadès accepte de s'associer à lui d'égal à égal.
De ses deux là, Jack est le messager… et en tournant les choses ainsi, le voilà si confiant d'être le porteur d'un message qui effraie jusqu'aux Dieux de l'Olympes.

« Je me rends compte à quel point c'est pathétique, oui, de se cacher dérrière son soi-disant honneur de dieu trop-beau-gosse pour esquiver le courroux d'Hadès et de Death. Voilà mon message, Monsieur Soleil : si vous ne nous cédez pas un éclat du soleil, nous entrerons en guerre ouverte. » On est plus à ça près, quand il s'agit de bluffer des dieux, il vaut mieux y allez avec les gros sabots. « DES ARMEES DE MORTS SANS FINS DEFERLERONT SUR VOTRE MONTAGNE SI LA REPONSE QUE JE TRANSMETTRAIS A MON RETOUR NE LEUR CONVIENT PAS ! »

« Quel réponse transmettras-tu une fois réduit en cendres ? »

« TU T'ENTENDS PARLER ?! C'EST RIDICULE ! TUE-MOI AUTANT DE FOIS QUE TU LE VOUDRAS, MES MAITRES REGNENT SUR LA MORT ! ILS ME RENVERRONT TRAQUER CET ECLAT AUTANT DE FOIS QU'IL LE FAUDRA ! ET JE REVIENDRAIS AVEC UNE ARMEE TOUJOURS PLUS GRANDE, JE DEVSATERAIS VOTRE MONDE, JE- »

« Ca va, ca va. J'ai compris le délire. » Apollon croise les bras et soupir, visiblement ennuyé ; peut-être même un peu confus. Le bluff de l'intendant l'interloque mais visiblement, ne le choque ou ne l'intimide pas plus que ça. Sinon que… Jack croit avoir marqué un point en observant l'air agacé du dieu soleil. « Et qu'est-ce qu'ils comptent en faire de cet éclat, tes maitres ? »

« Essayer de s'en servir pour conquérir l'univers, comme d'habitude. » Jack soupire à son tour, blasé mais presque aimant au moment de comprendre tout l'intérêt de sa servitude. L'ombre de Death plane sur lui, c'est… le prix à payer pour ça est lourd, très clairement… malgré tout, sans pouvoir le sauver de tout, cette ombre force le soleil en personne à se raviver. Jack sourit, enfin, croyant voir le bout de cette interminable mission et… enfin, rentre-t-il chez lui ? « C'est ce qu'ils font toujours, je… j'obéis moi, le reste m'importe peu. »

« Pour avoir gravit de sa base jusqu'à son sommet le Mont Olympe, sans armes ni provisions ni équipements, sans jamais avoir pris un seul des chemins prévus pour… tu as gravis tout le Mont Olympe pour tes maitres. C'est stupide, ca aurait beaucoup plus simple si tu avais pris la bonne route sans te perdre au départ mais…. une telle détermination force peut-être le respect. Ton dévouement aussi, bien qu'il aille aux mauvaises personnes. »

« Peu m'importe… sache simplement que cet éclat ne profitera qu'à Death et qu'il ne prévoit pas de le partager avec votre ennemi. »

« La chose que tu appelles Death s'en servira de toute façon comme d'une arme de domination et de destruction qui sèmera morts et souffrances à travers l'univers… » Et là, Apollon prend un air tout à fait cynique mais loin d'être rieur, se montre terriblement peu jouasse dans sa boutade. « …à moins que je me trompe, peut-être…? »

« Probablement, c'est… c'est ce qu'il fait, en général. »

« Tu comprends alors que je ne peux pas le céder. Et qu'en tant qu'Olympien, je ne crains ni le Dieu des Enfers, ni je-ne-sais-quel démon sortit d'on-ne-sait-quel panthéon de pacotille. Plus que ça, je suis celui à qui est confié la responsabilité d'assurer la course quotidienne du soleil et… malheureusement pour toi, moi gardien de l'astre solaire qui garantit de notre vie, je prends mon travail très au sérieux. Pourtant, si je n'accorde pas à tes maitres le privilège de posséder un éclat de soleil… à toi, je te l'accorde. Si tu peux encaisser cet éclat de soleil… » Apollon lève une main leste, la paume en parallèle des cieux pour que naisse, un peu au-dessus… une boule de feu intense, un mini soleil en fusion. Il est sûr et certain, sans aucun doute possible ou permis que de ne serait-ce frôler cette boule de feu, ce soleil miniature… suffirait à carboniser Jack jusqu'à en dissoudre les cendres même de toute existence en un instant. Apollon n'offre qu'un choix illusoire pour la forme, témoignant un peu de sa pitié au mortel et daignant, quelques part aussi dieu artiste, offrir à l'intendant un peu de mise en scène lors de sa mise à mort. « ...je te laisserais repartir avec. »

« Trop aimable. D'ailleurs, où est l'éclat de ton si précieux soleil que j'ai dérobé à l'instant… ? »

C'est sa dernière carte.

Jack regarde partout autour de lui, curieux et préssé d'être rassurer, le sourire tremblant. Son sourire s'aiguise, vicieux et orgueilleux alors qu'à son tour, Apollon regarde tout autour de lui. Sa main s'abaisse alors que l'exécution promise à l'intendant se dissipe dans le même temps. Plutôt malin, le sans-cœur n'est qu'un coffre mais… il peut gigoter, bondir et rebondir, parvient à avancer malgré tout. Le fait lentement mais le fait et… jusqu'ici, le sans-cœur est assez intéligent pour comprendre à qui il a affaire quand des dieux sont dans les parages.
Pourtant conscient que Jack ne le tenait plus sous son emprise à ce moment-là, le Collecteur s'est enfui avec l'éclat du soleil en son sein.

Ni une, ni deux, Apollon embarque d'un bond d'athlète dans son char, puissant mais fluide, pour que ses chevaux décollent d'une impulsion aux galops qui les embrase. Soudain, alors qu'il faisait parfaitement nuit, il fait parfaitement jour à nouveau ! Le soleil prolonge le jour que l'on croyait éteint partit à dormir toute la nuit, revient au galop à la recherche de cet éclat qui lui a été dérober et... loin d'être à son apogée, c'est un soleil grand comme un vaisseau qui survole dès lors la ville du coin, sorte de Thèbes Olympienne d'ors et de marbres blancs.
Un décor grandiose que le soleil a embrasé, incendié, par la volonté d'Apollon et son sens du devoir, sa colère à l'idée d'échouer à sa mission divine ; les flammes du soleil violent alors les hauteurs du Mont Olympe.

Censé être au paradis des Grecques, au moins un équivalent, le décor vire pourtant à quelque chose d'infernal. Et dans ce merdier, Jack court sur ses petites pattes fatigués en espérant retrouver le coffre sans-cœur avant Apollon qui survolent la zone de son char.

Plus puissante que celles de millions de rois réunis, le soleil a quelque chose à dire et tous l'entendront.

« Mon âme a fusionné avec celle du soleil… lui et moi ne sommes qu'un, indivisible, indissociable. Je vois tout ce que touche la lumière solaire ou plutôt, je ressens ce qu'elle ressent. »

Pourquoi il me raconte ça, au juste ? Jack se le demande… mais à part pour le narguer, pourquoi lui expliquer ses pouvoirs ? Putains d'Olympiens, Apollon a l'air plutôt noble et respectable mais à l'image de tout son putain de panthéon… à lui non plus, son égo n'a pas de fond. Après, suffit d'être à l'ombre pour qu'Apollon ne nous voit pas… ? Malgré les flammes, les bâtiments de marbres blancs, divins, ne cèdent pas si facilement et c'est assez simple de se dissimuler à sa "vue".
Quoique, il verra bien dans quel bâtiment on part s'abriter alors… probablement que non, nul ne peut lui échapper.

Mais le voilà ! Le Collecteur au beau milieu de la ville qui sautille comme il peut pour s'échapper. C'est lui qu'Apollon cherche mais… est-ce que Jack en a réellement besoin ? Ce n'est nul autre qu'Apollon qui a embrasé toute l'Olympe ou presque et devra s'en expliquer devant le reste du Panthéon Grecque. Et avec quoi a-t-il incendier tout ça… ? Avec ses pouvoirs, son aura… sa magie et sa nature profonde de soleil personnifié. L'éclat de soleil que Jack cherche à dérober… il y en a tout un incendie partout autour de lui, où qu'il pose le regard.
Le voilà prêt ; prenant son élan alors qu'Apollon a déjà le Collecteur en joug, Jack court quelque pas et à la façon d'un jouer de foot, shoot dans le coffre pour l'envoyer paitre aussi loin et haut que possible !

La déception. Le coffre décolle et, pas si loin que ça du char solaire, ne dévie pas la course d'Apollon. Simplement, l'on aperçoit sa silhouette former le coeur même d'un petit soleil craintif de réduire en cendres son foyer et qui, pourtant, inspire déjà une fournaise sans nul comparaison. Cette silhouette avait en joug l'emplacement du sans-cœur au sol et, vu ce qu'on attends de la flèche tiré par le dieu soleil, avait largement Jack dans la zone d'effet de son attaque.
Apollon a très simplement continuer de mettre en joug le coffre sans-cœur et, plus aisément qu'un papy qui joue au ball-trap depuis des décennies, décoche une flèche en or dont l'éclat scintille même dans l'océan de flammes éblouissantes et de lumières en fusions.

Bien évidement, lorsque le bout de la pointe de l'extrémité de la flèche entre en contact avec l'épiderme du coffre sans-cœur… une énorme quantité d'énèrgie solaire se relâche, détruisant la créature. En libérant tout ce qu'elle contient : des sans-cœurs de gardes noris encore enfoui, des armes dont des flingues, des explosifs et un éclat de soleil dévoré que tous ont sous-estimé. L'explosion fut majestueuse et sur le moment, se pensant assister au big bang, Jack fut parfaitement aveuglé et assourdissant le temps de la déflagration, pensant voir l'univers finalement touché à sa fin.
Et lorsque ses sens reviennent, bien qu'hagards, il voit le char d'apollon dans un ciel d'orange fusion et de charbons… qui file en direction de l'océan, laissant une fumée noirâtre témoigné du crash d'un soleil en déclin.

Un geyser d'eau et de vapeur s'élève alors jusqu'à égaler en hauteur le Mont Olympe ! Après que le jour apparaisse subitement, il redisparait aussi vite ?! Depuis des millénaires, la course du soleil reste inchangé et immuable, indifférente aux différents conflits de l'univers. Plus maintenant… Jack, sonné et stupéfait, traine lamentablement à bout de force ; avance avec l'énèrgie résigné du damné, pourtant… fier de lui. Difficile de croire que si peu aura raison d'un dieu mais comme Hermès avant lui, Apollon a été mis hors-combat.
Par un humain dépourvu de pouvoir surnaturel, qui s'est fait messager de toute l'amertume des pauvres mortels face aux si grands dieux.

Alors que Jack bricole, tranquillement et presque à l'aveugle, une torche censé accueillir un éclat du soleil ; celle-ci se consume si vite que Jack estime sa survie à quelques minutes. Au pire, il suffira de bricoler une autre torche en chemin et… advienne que pourra, direction Thèbes.
Exceptionnellement, l'histoire et le destin permette à Jack de gouter au bohneur de son accomplissement, lui qui avance déjà soucieux de sa prochaine torche.

L'on voit, dans les cieux, des myriades d'Olympiens se ruer en direction d'Apollon pour voir ce qu'il se passe et avec l'incendie solaire qui dévore le Mont Olympe, les Olympiens ont fort à faire. Encore une fois, ce mortel qui s'échappe en transportant le relais d'un éclat du soleil de torche en torche… n'est qu'un mortel. Si petit et insignifiant que ce n'est pas que les dieux ne le regardent pas ou l'ignorent ; ils ne le remarquent tout simplement pas en ce début de soirée chaotique.

Les guerres entre groupes de mortels sont, en cette nuit, devenu si intenses qu'elles ont causés des dommages collatéraux jusqu'au sommet du mont olympe. Une guerre arrive silencieuse et dissimulé, en rampant comme dans les hautes herbes, suffisement sauvage pour mettre deux dieux aux tapis. Ce n'est pas Jack qui a accompli cet exploit même s'il s'en attribuera tout le mérite… quoique, mieux vaudrait pour lui faire profil bas. Néanmoins, même lui doit avouer que ce sont… si simplement les mortels, leurs guerres et leurs histoires de groupes qui ont menés à tout ceci. Ce n'est que par l'escalade de leurs futiles conflits qu'ils ont finis par impacter les Olympiens eux-mêmes jusque dans les hauteurs de leurs domaines. Déjà Hadès s'est allié à la Coalition Noire et on sait quelques Olympiens proche du Consulat, dont Apollon alors…
…la guerre qui s'annonce concerne jusqu'aux dieux eux-mêmes. Jack sifflote un air mélancolique en guettant sur sa route tout ce qui peut servir de relais pour transporter l'éclat du soleil ; son marathon de porteur de flamme olympique ? C'est une ballade de santé désormais pour lui, surtout alors qu'enfin, il baigne dans une fraiche nuit d'automne. Pas si fraiche comparé à chez lui mais par rapport à tout cet été, ca lui fait un bien fou.

Sa mission est… enfin… terminé. Jack Inèrsse peut désormais rentrer chez lui. Direction le transport spatial de Thèbes. De toutes les épreuves de sa si longue mission, à l'heure de rentrer il lui semble si bizarrement que… le plus atroce des maux que cette aventure lui a infligé, c'est bel et bien de passer plus d'une saison loin de chez lui. Son mal du pays est resté son plus lourd et douloureux fardeau ; probablement que ses larbins lui ont laissés la ville dans un état pas possible.

« Enfin… enfin, je rentre chez moi… après tout ce temps, enfin, je pourrais finalement poser mes yeux sur un soleil véritable ; le soleil noir de mon monde. Lui n'a jamais chuté et je connais des soleils qui ne peuvent en dire autant… »
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Les Dieux eux-mêmes n’y croyait pas, Jack quittait enfin le sommet de l’Olympe pour rentrer chez lui et victorieux. Ouais, j’me disais qu’il devait y avoir encore trois ou quatre mission avant le résultat final.

Donc, mon avis pour cette partie ?

C’est plutôt positif ! Bon, par contre, j’ai toujours la même remarque et il s’agit de la relecture. Il y a, j’ai fait des croix, onze fautes d’inattention dans ton texte. Tu peux dire que ce n’est pas grand-chose, en prenant compte de la longueur du texte. Sauf que ça reste saoulant d’avoir ce genre d’erreur car il s’agit des plus facile à éviter.

Alors ? Vraiment, relis toi. J’le répète depuis v’là le temps. Maintenant, c’est décidé, j’vais retirer dix munnies à tes récompenses de mission / exploit pour chaque faute d’inattention stupide.

Bien. Pour la suite ?

J’adore l’idée de lier Apollon à la série d’harmonie élémentaire, d’ailleurs, j’me souviens plus si tu l’avais fait avec Arthur ou non. Bref, j’suis totalement fan de l’idée et j’trouve ça terriblement raccord avec le fait que… Finalement ? C’est un Dieu. Il est pas là pour cueillir des pâquerettes.

Autrement, j’me posais la question de la répercutions de la chute du soleil.
De savoir si de voir le Mont Olympe en proie aux flammes et la chute n’était pas de trop. Mais, au final ? La quête que tu allais pour accomplir, c’était pas de la merde. C’était quelque chose d’ultra-dur et chaud à faire. Et, j’pense, que de faire un truc qui serait passer en sous-marin ? Ça aurait rendu l’exploit inexistant. Dans le sens où personne ne pouvait réagir ou se rendre compte. Donc, ce rappel général ? J’en suis finalement content.

Sinon, RIP le coffre sans-coeur ! Mais dans un sens, j’suis content que l’on en entende plus parler après ça. Dans l’sens où il commençait à prendre une place tellement conséquente que ça en devenait agaçant. Enfin, j’pense que j’ai pas grand-chose d’autre à dire. J’ai bien aimé ce final et surtout l’explosion du contenu de coffre, il y a un truc, c’est une bonne conclusion pour ce qui a été accomplie.

Donc… Mission accomplie ?!

Toutefois, j’ai envie de finir sur une dernière conclusion. Cette série ? Le vol d’un éclat du soleil ? Je suis très content de l’avoir demandé à toi. Nous en parlons pas mal avec Xaldin, tu as souvent de bonne idée mais il y a un gros bémol ? Il y a une baisse de rythme ou tu semble ne pas conclure sur la même lancée que ton introduction.

Sauf qu’ici ? Tu conservais le rythme tout du long et tu as mené se projet d’une main de maître. Donc, vraiment, j’suis content de voir ceci et j’espère voir tes autres projets (que ce soit avec Jack, Arthur ou Surkesh) être sur cette ligné et de bien se conclure.

Ceci était un message positif !


Périlleux : 38 points d’expérience + 320 munnies + 3 PS.  Deux en Dextérité et un en Vitesse ainsi qu’un bonus en Force.

Tiens, autour d’une énième torche, il y a un papier. C’est un rapport ! Va t’en quérir auprès de papy Primus.
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