« ALLEZ BANDE DE BRANLEURS ! Les murs vont pas apparaître par magie bordel ! Si des Mongols, des bandits, bref, des FDP nous attaquent, y a un putain de trou dans les murs ! AU BOULOT ! »
Le hurlement de Francis me tire de ma réflexion devant les plans de l’aménagement militaire que nous sommes entrain de construire au nord, nord-est de Chengdu. Nous avons abattu une partie du mur d’enceinte de la ville pour bâtir un quartier militaire qui logera le gros des forces sous le commandement de mon frère, le désormais très respecté Duc du Sud.
Nous transférons ainsi la commanderie de Chongqing à Chengdu, comme cela était prévue auparavant. Personne n’a vraiment été perturbé par la nouvelle dans la mesure où cela ne la déplace que d’une cité à une autre de la même province. Cependant pour nous, cela permettra de loger notre armée « familiale ». Les forces fidèles qui ont directement prêté allégeance à moi. Mon frère en faisant partie, indirectement. Dans la hiérarchie interne, il est officiellement du même niveau, mais lui-même met beaucoup plus d’emphase sur mon rôle auprès de ces hommes : après tout, il a déjà sous sa responsabilité les armées impériales de la région. C’est déjà pas mal à gérer, croyez-moi.
« Francis, calme toi. Si des ennemis approchent, mes petits oiseaux nous préviendront.
- Je sais bien, Chef. Mais c’est juste pour mettre un petit coup de pression, histoire de…
- Ne t’en fais pas Huayan, il fait surtout ça pour tenter d’être toujours impressionnant. Les ouvriers savent bien qu’il n’est pas méchant en réalité.
- Qu’est-ce que tu dis toi encore l’eunuque ?
- La vérité, c’est suffisant.
- Je vais te la montrer la vérité moi, tu vas voir espèce de chauve.
- Ton crâne brille aussi au soleil je te rappelle.
- Peut-être… Mais moi j’ai des coui…
- On a compris messieurs merci. » coupé-je pour éviter que nous entrions dans un échange vulgaire dont la profondeur équivaudrait à la compétence de Francis dans le domaine. Soit quelque chose d’abyssale.
Gao arrive enfin. Tout en armure, avec sa longue cape qui traîne et quelques loyalistes Song équipés derrière lui. Il retire son casque et me salue en premier, plein de grâce. Il a une rapide accolade avec Francis et s’incline avec beaucoup de respect devant Xupeng.
« Ma sœur, comment vas-tu en cette belle journée ?
- Tu es en retard. J’ai déjà revue une partie des plans, nous allons pouvoir passer à la partie plus « simple » : la visite des travaux.
- Je suis arrivé pile à l’heure alors.
- Quelle insolence. Tu as de la chance que je ne sois pas trop dure avec toi, monsieur le Duc.
- Ha ! Ha ! Ha ! Allez, allons-y avant que tu ne m’en veuilles vraiment. »
Nous rigolons un peu tous ensemble avant de passer à la visite. Je veux lui montrer ce que nous faisons et si cela lui convient toujours. Les plans ont été validé par moi et lui, donc normalement c’est bon. Cependant, il peut y avoir des détails qui ne conviennent plus lorsque nous passons des croquis à la réalité.
Les murailles seront reformées autour d’une vaste cour. La forme du bastion en elle-même sera en étoile. Nous allons épaissir les murs, pour les faire encore plus larges. Huit mètres. Nous allons installer des machines de siège et de l’artillerie. Un investissement lourd mais que nous pouvons largement nous permettre vu nos soutiens financiers consulaires et impériaux. Le bâtiment de la commanderie en elle-même sera surélevée sur une plateforme en pierre -comme la plupart des bâtiments officiels chinois d’ailleurs- et prendra la forme d’un château fortifié. Ce qui fait que les matériaux seront surtout en pierres, là où habituellement on trouve du bois en grande majorité. L’architecture reste traditionnelle, bien entendu.
Ensuite, plusieurs baraquements sont entrain d‘être achevés pour loger les soldats du camp. En vérité, c’est plus qu’un bastion, c’est un véritable quartier. Les ouvriers affectés au Temple des Arts sont progressivement amenés ici pour poursuivre cette grande construction. L’armée sera donc assez proche de la résidence du gouverneur sans trop l’être en même temps. Cela évitera les mauvaises langues qui pourraient penser que je le construis uniquement pour moi. C’est tout à fait surréaliste.
En plus des baraquements, un petit temple au Dieu de la Guerre Guan Yu a déjà été achevé -ce n’est pas le plus complexe à faire en vérité-, des entrepôts, des salles d’armes, une armurerie, une forge, des sanitaires, un accès à l’eau potable, un vaste terrain d’entraînement au milieu de la zone seront construit. Des lotus seront taillés à certains endroits : dans les pierres de certains murs, des dalles seront mises en place pour former un grand lotus au milieu de la cour. L’objectif étant de pouvoir former tous ces jeunes gens aux arts de la Guerre dans des conditions optimales. Toute la partie administrative et dirigeante se trouvera dans le petit château.
A plus long terme, j’hésite à mettre en place des douves tout autour des fortifications, mais cela n’est pas vraiment urgent. De plus, le terrain est déjà très humide en temps normal. Il faudrait faire une étude approfondie avec des ingénieurs pour voir s’il n’y a pas un risque d’affaiblissement des fondations des murs. Ce serait dommage que la muraille tombe en plein assaut ennemi. Cela ferait très mauvais genre.
Le nom de ce nouvel espace militaire a été choisi… Par moi-même : le Bastion des Lotus, en référence au symbole de notre famille Song, les lotus. Gao n’a pas exprimé un avis contraire donc nous ferons avec cela. C’est charmant et de bon goût. Puis, je fais ce que je veux avec les noms dans ma ville. Je suis la Gouverneur quand même.
« Tu as pensé à mettre une statue à notre gloire dans le milieu du grand terrain d’entraînement ? » demande Gao avec un ton très désinvolte et provocateur.
Il cherche le conflit celui-là ? Ha ! Ha !
« Non, pourquoi mon cher frère ?
- Je sais pas, ça pourrait rendre bien. Nous deux, triomphants héros de la grande Bataille de Chengdu, des figures pour inspirer cette jeunesse que nous allons intégrer aux armées…
- C’est une excellente idée que tu viens d’avoir Gao. Tu vois que parfois tu peux être utile quand tu utilises tes petits neurones !
- Non mais je disais cela pour rigoler.
- Trop tard, je suis en phase avec toi mon cher frère. Xupeng ! »
Avec un grand sourire, je regarde l’eunuque s’approcher de nous, s’inclinant légèrement pour recevoir son ordre.
« 在.
- Va chercher les sculpteurs de pierre. Je veux que soit placé au milieu du terrain d’entraînement une statue de moi et mon frère, héros victorieux de la Bataille de Chengdu.
- Très bien Madame, une statue… En quelles proportions ?
- Alors oui, mais peut-être que…
- Cinq, six mètres maximum. Je n’ai pas envie que cela dépasse les murailles tout de même, cela ferait mauvais genre.
- Certainement, ma Dame. J’y vais de ce pas. »
Xupeng s’éloigne tandis que Gao me regarde avec un léger sourire.
« Tu sais que je rigolais, hein ?
- Oui. Mais je me suis dit qu’il fallait bien que nous nous envoyions un peu des fleurs de temps en temps.
- Tu es consciente que tu as déjà demandé une énorme statue pour commémorer cette bataille sur l’une des nouvelles places de la ville ?
- Oui, sauf que je n’apparais que partiellement sur celle-ci. Elle concerne surtout les civils et les militaires. Et toi, sur ton beau destrier de guerre. Ici, nous cherchons à inspirer de futurs héros. De grands guerriers. Il faut donc leur donner des « modèles » à suivre, huhu.
- Toi alors ! Allez, continuons la visite ! Mais évite de mettre des statues partout, au bout d’un moment les gens se poseront des questions.
- Mais oui… Je sais être raisonnable voyons ! Allons visiter la future armurerie, tiens. »
Mon passage à la Shinra m’aura au moins appris une chose. Si on rassemble les compétences, on peut produire plus vite. C’est ainsi que nous allons assembler dans ce bâtiment, plusieurs unités de forgerons, armuriers et ferrailleurs qui s’occuperont de fabriquer en grande quantité et en un temps record ce dont l’armée a besoin.
Epées, flèches, haches, boucliers, fers à cheval, harpons, carreaux d’arbalète, outils… Tout pourra être fait sur place par des travailleurs formés et expérimentés qui sont ravis de suer pour l’Empire et la famille Song. Cela évitera de nous retrouver comme les jours précédents la Bataille de Chengdu avec nos intendants devant aller de forge en forge pour demander le soutien des artisans. Au moins là, on réduira les délais d’approvisionnement.
Les ateliers sont presque prêts, quelques petites touches ici et là, et tout sera prêt. Le château est la dernière chose qui nécessite plus d’hommes, avec les murailles qui tardent à se faire. Cependant, les travaux de finition du Temple des Arts sont en cours, de nouveaux ouvriers arrivent ici jour après jour.
D’après mes estimations, le quartier militaire sera fini en même temps que le Temple des Arts. Nous pourrons faire alors une inauguration commune pour les deux sites dans Chengdu, au début du dixième mois de l’année, environ. Gao reviendra vivre en ville dans la foulée, ce qui me fait chaud au cœur après l’envoi de mon fils dans le nord du pays.
Encore une question à traiter. Plus tard.
En attendant, le Bastion des Lotus grandit et bientôt, tout envahisseur tremblera devant les défenses de notre cité. La plus belle du sud de l’Empire… Peut-être que les fonctionnaires de Beijing en seront jaloux !
Le hurlement de Francis me tire de ma réflexion devant les plans de l’aménagement militaire que nous sommes entrain de construire au nord, nord-est de Chengdu. Nous avons abattu une partie du mur d’enceinte de la ville pour bâtir un quartier militaire qui logera le gros des forces sous le commandement de mon frère, le désormais très respecté Duc du Sud.
Nous transférons ainsi la commanderie de Chongqing à Chengdu, comme cela était prévue auparavant. Personne n’a vraiment été perturbé par la nouvelle dans la mesure où cela ne la déplace que d’une cité à une autre de la même province. Cependant pour nous, cela permettra de loger notre armée « familiale ». Les forces fidèles qui ont directement prêté allégeance à moi. Mon frère en faisant partie, indirectement. Dans la hiérarchie interne, il est officiellement du même niveau, mais lui-même met beaucoup plus d’emphase sur mon rôle auprès de ces hommes : après tout, il a déjà sous sa responsabilité les armées impériales de la région. C’est déjà pas mal à gérer, croyez-moi.
« Francis, calme toi. Si des ennemis approchent, mes petits oiseaux nous préviendront.
- Je sais bien, Chef. Mais c’est juste pour mettre un petit coup de pression, histoire de…
- Ne t’en fais pas Huayan, il fait surtout ça pour tenter d’être toujours impressionnant. Les ouvriers savent bien qu’il n’est pas méchant en réalité.
- Qu’est-ce que tu dis toi encore l’eunuque ?
- La vérité, c’est suffisant.
- Je vais te la montrer la vérité moi, tu vas voir espèce de chauve.
- Ton crâne brille aussi au soleil je te rappelle.
- Peut-être… Mais moi j’ai des coui…
- On a compris messieurs merci. » coupé-je pour éviter que nous entrions dans un échange vulgaire dont la profondeur équivaudrait à la compétence de Francis dans le domaine. Soit quelque chose d’abyssale.
Gao arrive enfin. Tout en armure, avec sa longue cape qui traîne et quelques loyalistes Song équipés derrière lui. Il retire son casque et me salue en premier, plein de grâce. Il a une rapide accolade avec Francis et s’incline avec beaucoup de respect devant Xupeng.
« Ma sœur, comment vas-tu en cette belle journée ?
- Tu es en retard. J’ai déjà revue une partie des plans, nous allons pouvoir passer à la partie plus « simple » : la visite des travaux.
- Je suis arrivé pile à l’heure alors.
- Quelle insolence. Tu as de la chance que je ne sois pas trop dure avec toi, monsieur le Duc.
- Ha ! Ha ! Ha ! Allez, allons-y avant que tu ne m’en veuilles vraiment. »
Nous rigolons un peu tous ensemble avant de passer à la visite. Je veux lui montrer ce que nous faisons et si cela lui convient toujours. Les plans ont été validé par moi et lui, donc normalement c’est bon. Cependant, il peut y avoir des détails qui ne conviennent plus lorsque nous passons des croquis à la réalité.
Les murailles seront reformées autour d’une vaste cour. La forme du bastion en elle-même sera en étoile. Nous allons épaissir les murs, pour les faire encore plus larges. Huit mètres. Nous allons installer des machines de siège et de l’artillerie. Un investissement lourd mais que nous pouvons largement nous permettre vu nos soutiens financiers consulaires et impériaux. Le bâtiment de la commanderie en elle-même sera surélevée sur une plateforme en pierre -comme la plupart des bâtiments officiels chinois d’ailleurs- et prendra la forme d’un château fortifié. Ce qui fait que les matériaux seront surtout en pierres, là où habituellement on trouve du bois en grande majorité. L’architecture reste traditionnelle, bien entendu.
Ensuite, plusieurs baraquements sont entrain d‘être achevés pour loger les soldats du camp. En vérité, c’est plus qu’un bastion, c’est un véritable quartier. Les ouvriers affectés au Temple des Arts sont progressivement amenés ici pour poursuivre cette grande construction. L’armée sera donc assez proche de la résidence du gouverneur sans trop l’être en même temps. Cela évitera les mauvaises langues qui pourraient penser que je le construis uniquement pour moi. C’est tout à fait surréaliste.
En plus des baraquements, un petit temple au Dieu de la Guerre Guan Yu a déjà été achevé -ce n’est pas le plus complexe à faire en vérité-, des entrepôts, des salles d’armes, une armurerie, une forge, des sanitaires, un accès à l’eau potable, un vaste terrain d’entraînement au milieu de la zone seront construit. Des lotus seront taillés à certains endroits : dans les pierres de certains murs, des dalles seront mises en place pour former un grand lotus au milieu de la cour. L’objectif étant de pouvoir former tous ces jeunes gens aux arts de la Guerre dans des conditions optimales. Toute la partie administrative et dirigeante se trouvera dans le petit château.
A plus long terme, j’hésite à mettre en place des douves tout autour des fortifications, mais cela n’est pas vraiment urgent. De plus, le terrain est déjà très humide en temps normal. Il faudrait faire une étude approfondie avec des ingénieurs pour voir s’il n’y a pas un risque d’affaiblissement des fondations des murs. Ce serait dommage que la muraille tombe en plein assaut ennemi. Cela ferait très mauvais genre.
Le nom de ce nouvel espace militaire a été choisi… Par moi-même : le Bastion des Lotus, en référence au symbole de notre famille Song, les lotus. Gao n’a pas exprimé un avis contraire donc nous ferons avec cela. C’est charmant et de bon goût. Puis, je fais ce que je veux avec les noms dans ma ville. Je suis la Gouverneur quand même.
« Tu as pensé à mettre une statue à notre gloire dans le milieu du grand terrain d’entraînement ? » demande Gao avec un ton très désinvolte et provocateur.
Il cherche le conflit celui-là ? Ha ! Ha !
« Non, pourquoi mon cher frère ?
- Je sais pas, ça pourrait rendre bien. Nous deux, triomphants héros de la grande Bataille de Chengdu, des figures pour inspirer cette jeunesse que nous allons intégrer aux armées…
- C’est une excellente idée que tu viens d’avoir Gao. Tu vois que parfois tu peux être utile quand tu utilises tes petits neurones !
- Non mais je disais cela pour rigoler.
- Trop tard, je suis en phase avec toi mon cher frère. Xupeng ! »
Avec un grand sourire, je regarde l’eunuque s’approcher de nous, s’inclinant légèrement pour recevoir son ordre.
« 在.
- Va chercher les sculpteurs de pierre. Je veux que soit placé au milieu du terrain d’entraînement une statue de moi et mon frère, héros victorieux de la Bataille de Chengdu.
- Très bien Madame, une statue… En quelles proportions ?
- Alors oui, mais peut-être que…
- Cinq, six mètres maximum. Je n’ai pas envie que cela dépasse les murailles tout de même, cela ferait mauvais genre.
- Certainement, ma Dame. J’y vais de ce pas. »
Xupeng s’éloigne tandis que Gao me regarde avec un léger sourire.
« Tu sais que je rigolais, hein ?
- Oui. Mais je me suis dit qu’il fallait bien que nous nous envoyions un peu des fleurs de temps en temps.
- Tu es consciente que tu as déjà demandé une énorme statue pour commémorer cette bataille sur l’une des nouvelles places de la ville ?
- Oui, sauf que je n’apparais que partiellement sur celle-ci. Elle concerne surtout les civils et les militaires. Et toi, sur ton beau destrier de guerre. Ici, nous cherchons à inspirer de futurs héros. De grands guerriers. Il faut donc leur donner des « modèles » à suivre, huhu.
- Toi alors ! Allez, continuons la visite ! Mais évite de mettre des statues partout, au bout d’un moment les gens se poseront des questions.
- Mais oui… Je sais être raisonnable voyons ! Allons visiter la future armurerie, tiens. »
Mon passage à la Shinra m’aura au moins appris une chose. Si on rassemble les compétences, on peut produire plus vite. C’est ainsi que nous allons assembler dans ce bâtiment, plusieurs unités de forgerons, armuriers et ferrailleurs qui s’occuperont de fabriquer en grande quantité et en un temps record ce dont l’armée a besoin.
Epées, flèches, haches, boucliers, fers à cheval, harpons, carreaux d’arbalète, outils… Tout pourra être fait sur place par des travailleurs formés et expérimentés qui sont ravis de suer pour l’Empire et la famille Song. Cela évitera de nous retrouver comme les jours précédents la Bataille de Chengdu avec nos intendants devant aller de forge en forge pour demander le soutien des artisans. Au moins là, on réduira les délais d’approvisionnement.
Les ateliers sont presque prêts, quelques petites touches ici et là, et tout sera prêt. Le château est la dernière chose qui nécessite plus d’hommes, avec les murailles qui tardent à se faire. Cependant, les travaux de finition du Temple des Arts sont en cours, de nouveaux ouvriers arrivent ici jour après jour.
D’après mes estimations, le quartier militaire sera fini en même temps que le Temple des Arts. Nous pourrons faire alors une inauguration commune pour les deux sites dans Chengdu, au début du dixième mois de l’année, environ. Gao reviendra vivre en ville dans la foulée, ce qui me fait chaud au cœur après l’envoi de mon fils dans le nord du pays.
Encore une question à traiter. Plus tard.
En attendant, le Bastion des Lotus grandit et bientôt, tout envahisseur tremblera devant les défenses de notre cité. La plus belle du sud de l’Empire… Peut-être que les fonctionnaires de Beijing en seront jaloux !