Deus Ex Machina : Le Retour du Fils de la Vengeance Szp8Deus Ex Machina : Le Retour du Fils de la Vengeance 4kdkDeus Ex Machina : Le Retour du Fils de la Vengeance 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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A l'escalade non plus, je ne distingue par le minotaure en armure d'or qui gravit la montagne suivi d'une armée de petits centurions d'un mètre sans-cœur. Qu'il s'agisse de se hisser en grimpeur ou de bondir en petits singes sur les déformations rocheuses, la petite armée ne se laisse finalement pas distancer par un peu d'escalade. Jusqu'ici, Jack parvient à les maintenir à distance malgré le si lourd, imposant et encombrant coffre sans-cœur enchainé à son bras. Forcé de le trainer avec lui chaque fois que sa main droite doit se hisser jusqu'à une nouvelle prise sur la roche ; parfois un poids mort, parfois qui gigote mais qui prend si lourd au bras même quand l'Olympe offre un perchoir, si rare de ce côté-ci de la montagne. A hauteur des nuages, le monde disparait dans la blancheur dorée de la muraille nuageuse qui sépare le mondes des mortels de celui des divins et le minotaure, avec son armée, n'a pas l'air décider à reculer.
Dans ce halo divin de lumière blanche, l'on ne distingue que la roche d'une couleur entre le sable paradisiaque et l'argile sublime, pourtant taillé comme pour tuer, semble-t-il lorsque Jack sent la peau de ses mains et de ses pieds se déchirer à la parcourir.

Pâle, il a perdu du sang mais la course-poursuite n'est pas effréné, c'est bien plus une course d'endurance qu'un sprint mais à ce jeu-là, les sans-cœurs vont forcément gagner. Epuisé d'avoir essayer l'autre option, le sprint, il parait impossible de s'en débarrasser sans les affronter et… ça ne l'arrange pas du tout ! L'ascension continue donc dans le brouillard, offrant l'effrayant souvenir d'un tournoi dans le brouillard en ce monde même. Et plutôt que de se laisser tromper par une vue qui ne fonctionne plus correctement, l'intendant préfère fermer les yeux et se concentrer sur ses autres sens.
Son toucher, pour grimper… son ouïe pour localiser le danger.

Dans la fraiche humidité des nuages, se soustrayant à grande et lâche joie au soleil d'un Apollon qui persiste à surplomber ce monde d'une humeur estivale. Sans parler que si Hermès apprend que Jack n'est pas partit comme il a dit qu'il le ferait… bref, pour l'instant, Jack grimpe avec acharnement, grognant en forcené et sentant ses muscles durs comme de la pierre, tout aussi lourd à mouvoir. Tout aussi épuisant. Il lui reste des forces mais… combien lui en faut-il pour vaincre ces sans-cœurs s'il ne peut pas les distancer ?
Un combat sans sol, accroché à même la roche rendu glissante par des nuages non seulement humides mais de plus en plus denses et pluvieux.

Jack a déjà suffisement de mal à ne pas chuter vers une mort certaine pour en plus devoir affronter des sans-cœurs mais il est… bloqué au milieu d'une séance d'escalade. Une idée lui vient en un éclair et c'est d'un sursaut nerveux que l'intendant bondit du mur de roche à la perpendiculaire ; puis chute, évidement, en même temps que le minotaure et son armée continuent de monter. D'un long geste du bras comme d'un tentacule durant sa chute libre, le Chien Noir ramène le coffre sans-cœur jusqu'à sa main via la chaine qui les relie l'un à l'autre.
Une sorte de… "lien de vie" pour la réussite de toute cette entreprise… mais tenant désormais le Collecteur toujours enchainé par la poignée, quelques instants plus tard ; l'intendant de la garde et le chef de centurions sans-cœur se rencontrent au même niveau d'altitude.

Immédiatement, droit et net comme un boulet de canon à courte portée, Jack envoit le gigantesque coffre avec sa mâchoire à moitié ouverte -épaisse et longue langue déployée tout en fluidité- sur le minotaure d'un coup de pied. L'impact est suffisement violent pour plaquer le minotaure face contre la roche ! Et d'instinct, peut-être pensant qu'il va tomber, le collecteur enroule sa langue de toutes ses forces du minotaure pour s'y accrocher, laissant celui-ci confus quand à ce qu'il doit faire.
Pendant de ce temps, relié aux deux sans-cœurs par sa chaine, Jack se hisse tout doux -quelques petits bonds et rebonds dans le vide- pour jauger à quel point il peut forcer. Soudain, il s'accroche à la roche de touts ses membres disponible et tire brutalement la chaine, faisant céder l'emprise du collecteur et déséquilibrant l'accroche du minotaure à la roche !

S'agrippant de toutes ses forces, Jack attends le moment fatidique où la chute de son coffre aux énormes dents tendra la chaine et tirera avec autant de puissance que de violence le pauvre coalisé jusque dans le vide. Au moment où ça arrive, le sentant, le chien noir se sépare de ce qui lui reste de sol car aussi haut, même verticale, la paroi est la seule chose stable. Sans appui, à hauteurs de nuages sans ailes ni pouvoirs permettant de s'échapper et pris d'une peur aussi profonde qu'instinctive, il attrape la chaine à deux mains et de toutes ses forces, tâche de profiter de son élan pour l'envoyer vers le haut !
Dans un ultime effort, il y parvient et se laisser happer par son propre projectile jusqu'à ce que celui rencontre le minotaure ; il est foutu, se dit Jack.

La pièce d'armure qui recouvre le bras droit de la bête se fissure à l'instant, vole en éclat à celui d'après. A ce moment-là, le bras triple de volume incroyablement musclé et parcouru comme un corset une fois enlevé libérerait le buste d'une forme imposée. Ridiculement grand, gros et musclé comparé au reste de ce corps, ce bras n'en fut pas moins suffisement vif et puissant pour chasser d'un revers le coffre sans-cœur malgré la puissance de sa charge sur le côté.
Bien évidement emporté avec, le mortel prétendant voler un éclat du soleil part avec sa créature se perdre dans des nuages d'ors jusqu'à atterrir sur une plaine en côte à l'herbe particulièrement épaisse et dense.

Le temps de se remettre du choc ; une ou deux secondes, c'est tout. Puis il entend l'eau qui coule, la pierre qui se fracasse alors qu'enfin, la silhouette du minotaure au bras disproportionné atterrit tel un météore. Cela en dissipant momentanément le brouillard si dense, comme pour si simplement laisser l'humain prostré de terreur admirer le spectacle.
Ce spectacle, l'armure toute entière du minotaure qui se brise comme c'est arrivé au niveau de son bras, arrivant à son corps la même qu'il arriva à son fameux bras.

Devenu un gigantesque colosse sans armure mais probablement bien plus résistant ainsi, Jack pu le voir mais aurait préféré que ce ne soit pas le cas, la vision de cette montagne de muscle en pagne le choquant tout particulièrement. A ce stade, le monstre pourrait aisément refermant sa main autour d'un être humain et le broyer ! Chose qu'il tente de faire sans y parvenir, Jack le voyant encore mais ne le voyant plus, juste après avoir esquivé… les yeux fermés, le brouillard de nuage éblouissant bouge bien trop vite, c'est pas normal.
Et Jack bondit en arrière dans les airs, se retrouvant lacérés par des branchages d'oliviers aiguisés qui refusent de le relâcher. Dans le brouhaha de la végétation qui se frotte à lui et agressés par du bois escarpés, l'intendant fut momentanément parfaitement aveugle.

Soudain, il s'immobilise et entend de nouveau. L'intendant reconnait immédiatement cette technique pour l'avoir lui-même pratiqué à outrance, c'est le son du minotaure qui aspire l'air et les nuages alentours dans des proportions digne d'un grand méchant loup ! Rouvrant grands des yeux hallucinés, Jack voit le minotaure recrache un minuscule nuage qu'il regarde ensuite s'enfuir avec dédain, les bras croisés et l'air de s'ennuyer avec mépris ; coup de tête dans le petit nuage et regard fixe de monstre sans âme sur un humain qui tremble de peur.
Les petits sans-cœurs légionnaires forment désormais un gigantesque dôme. Parait y avoir moyen de s'enfuir mais… on en a déjà parler tout à l'heure, ce n'est pas une solution.

De l'herbe, quelques oliviers et une pente d'un dénivelé déraisonnable en guise d'arène… dans une obscurité certaine, l'on y voit à peine, seulement éclairé par la myriade d'yeux jaunes rivés sur le combat.

« Tu veux mon coeur, j'imagine ? »

« Ton coeur est noir, il ne vaut pas plus qu'une pomme pourri à mes yeux. C'est ton coffre qui m'intérèsse. Ca et un peu de sport. »

« Je garde le coffre mais si tu veux du sport… je vais faire de mon mieux pour t'en donner. »

Enchainé au bout d'une chaine, le Collecteur devient une arme redoutable et c'est le cas avec n'importe quel objet suffisement lourd et imposant pour causer des dommages. Dommage qu'il n'obéisse pas et ne puisse qu'être trimballé par la force brute. C'est peut-être la meilleure arme face à cet adversaire bien plus puissant, résistant et rapide ; va falloir la jouer technique.
Ce sans-cœur joue évidement sur son physique mais plus particulièrement ses muscles alors… Jack baisse les yeux, fuyant du regard celui du minotaure qui charge immédiatement en réponse à ce signe apparement de vitesse.

Placide, Jack garde les yeux rivés sur ses genoux, expire au moment où le poing du géant lui fait face et que son ombre recouvre tout entier. D'un bond, il esquive mais sent un vent violent suivant l'attaque le déséquilibrer ; lui qui prévoyait d'enchainer se fige avant de repartir. Un instant de trop alors que son sans-cœur suffisement proche et calme -comme se faisant tout petit en présence du minotaure sans même essayer de fuir- ne le gêne pas alors qu'il a suffisement de leste pour se battre comme il en a l'habitude.
D'une certaine manière, il a trouvé son confort et esquive un deuxième coup de poing supposé l'écraser comme il a esquivé le premier.

Peut-être a-t-il gagner en force mais… Jack esquive avec aisance et mépris un balayage du sabot, reculant de quelques pas pressés une nouvelle fois déséquilibré par le vent violent qui suit ses attaques. Forcé de croiser ses bras pour ne pas finir aveugle, la vue enterrées par terre et poussières, le corps en avant des pieds encastré dans la plaine en côte. Le déplacement d'air à l'attaque suffisement à faire pleuvoir des herbes sur l'arène et à "fissurer" la formation en dôme des petits légionnaires aux yeux jaunes. Alors que certains chutent à l'intérieur ou l'extérieur de la structure et laisse des nuages dorées fins comme de la brûme s'insinuer, l'obscurité du dôme les faisant semblable à ce que l'on vit au tournoi des enfers.
Lui qui prétend voler un éclat du soleil d'Apollon doit se comporter comme tel malgré tout… et charge brusquement pour frapper d'un poing armuré de sa chaine le genou de la seule jambe maintenant le géant de muscles debout. On connait tous le dicton… plus ils sont grands, plus ils font de bruit en tombant. Le coup résonne dans la montagne, chair contre chair et os contre os ; Jack s'éclate la main, hurle à la mort de douleur et achève de casser la patte du minotaure par l'onde de choc que provoque son cri.

Le genou plie de travers… tout le poids de la montagne de muscle tenait sur cette seule jambe en équilibre alors au moment de frapper, la première fois, tout l'impact du coup s'est rajouté à cette tension ! Et lorsque l'intendant cria de douleur, la jambe du minotaure céda, encaissant au niveau de ses articules tout son poids et la tension accumulée au moment de frapper du sabot.
Le sans-cœur est bien trop massif pour son propre bien, ici… mais en équilibre sur l'autre jambe, les bras tendus et chancelant en quête d'équilibre, la créature a toujours l'air prêt à se battre.

« Au pire du pire… je continue ma route de mon côté et toi pareil, voilà, fin de l'histoire... » Celui qui prétend voler l'éclat du soleil d'un dieu doit se comporter comme tel… et malgré qu'il tremble comme une feuille, les yeux ensanglantés humides sans vraiment pleurer, il doit bien se résoudre à se battre. Souffrir est un cadeau, souffrir rend fort ; plus on souffre, plus on apprend à encaisser la souffrance et moins on souffre. Conclusion ? Plus on souffre, moins on souffre, se dit Jack dans le désespoir de se motiver à en passer par là. « Non, laisse tomber. »

Le minotaure n'attaque pas, adopte la posture passive d'attente qui était jusqu'ici le privilège de Jack. Lui faisait ça parce qu'il avait peur de son ennemi et ne voyait pas comment l'approcher avec un début de solution… est-ce que ce serait pareil là dans l'esprit du minotaure ?
En le regardant dans les yeux, Jack en est persuadé. Sa jambe brisé au genou l'a refroidi et désormais, il fait preuve de prudence à défaut de pouvoir éprouver la peur.

Tant pis pour lui, la peur d'échouer, de mourir et de souffrir… ainsi que d'endurer réellement la souffrance en tant qu'être vivant… c'est ça qui le fera gagner son combat. Toute sa rage, son désespoir, ses frustrations, ses jalousies, ses terreurs, ses angoisses, ses peines, ses souffrances et ses deuils ; tout ça ne lui est infligé que pour lui offrir l'extase de pouvoir tout relâché. Sur le minotaure, en l'occurrence. Alors que Jack fixe son adversaire dans les yeux et se projette, se rêve et s'idéalise en train de le passer à tabac jusqu'à de convaincre de pouvoir y parvenir, il sent déjà un plaisir intense parcourir ses veines à l'idée d'enfin pouvoir relâcher tout son stress sans retenu aucune.
En réponse à ce regard particulièrement intense, le minotaure a attrapé sa jambe cassé et l'a littéralement déchiré, arraché au reste de son corps, de la fumée violette en lieu et place de sang.

Jack serre les poings et inspire, ressentant l'oxygène s'accumuler en même temps que force dans son prochain, faisant finalement de ses mains des petits masses en conservant des bras détendus, aussi fluides que des tentacules. Dans ses poings se canalisent alors toute sa haine des sans-cœurs, fichus créatures incapables de quoique ce soit sinon pourrir de la nuisance à la tragédie toutes les vies qui croisent leurs sombres routes ! Des saletés, des nuisibles… une pensée pour le collecteur, bien vite effacé d'une amnésie forcer le temps de se convaincre… que rien n'est plus fort et traumatisant que le souvenir d'une année noir à la citée du crépuscule, sous l'éclat impitoyable du soleil noir.
Dans touts ses poings se sont finalement accumulés une haine et un dégout comme on aurait envers des cafards, des rats pestiférés ou des frelons meurtriers.

Jack charge poing fermé, presque horizontalement tant il sprint le corps penché en avant. Le colosse aux yeux jaunes swing son membre arraché mais trop tard, le chien noir cavale déjà sous son bras et prend appui d'un pied sur son genou valide. D'une impulsion décolle pour une uppercut magistrale, enseignant à ce monstre que la foudre vient parfois d'en bas ! Sa tête de taureau se penche en arrière mais revient de plus belle s'écraser au sol, tout son corps entier avec pour écraser le coalisé. D'un geste sec, net et précis, Jack tire sur la chaine pour ramener le si imposant collecteur à lui et se roulant en boule pour se tasser autant possible, se cache plaqué contre le coffre. Ainsi bien plus petit que le coffre, Jack laisse le minotaure s'écraser et le collecteur s'encastrer dans ses muscles comme un lego vous rentre dans le pied !
Tout en offrant un espace de vide là où était l'intendant, le dispensant de se faire aplatir comme une crêpe.

Puis c'est la pluie de coups qui part dans l'abdomen déformé net avec une profonde marque en forme de coffre encore présente. Forcer de sauter pour arriver au niveau de son force, Jack parvient à rester suspendu en l'air quelques instants, l'élan en va-et-vient de sa rafale d'attaques rebondissant sur les muscles du minotaure en pagne parvient à ralentir sa chute. Alors que poings, pieds, coudes, genoux et têtes partent, celle-ci se heurte à quelque chose d'à la fois très solide mais d'aussi très élastique.

Pourtant, la première rafale de coups lui laissent des poings endoloris, meurtris et forcés de rester serrés déraisonnablement pour ne céder et faiblir subitement. L'impression de s'être déchainé contre un mur de brique qui ne s'est ni fissuré, ni déformé. Pourtant, cette première salve de coups si rapide fut tout aussi très appliqué, pas aussi rapide qu'elle aurait pu l'être en réalité ; si simplement si vive en comparaison du minotaure dans sa forme très musclée. Chaque a été donner "droit" avec une posture soigné même dans le vide… mais il a fait une erreur, a donné ses coups n'importe comment malgré tout.
Jack se recule, tremble un instant puis ouvre ses mains en expirant son stress, c'est loin de l'extase promise de pouvoir enfin péter sa grosse crise ! Dès fois ça marche de devenir fou mais face à ce monstre… la sauvagerie, la force brute et les instincts primaires ne suffiront pas.

Brisant son crescendo, Jack bondit sur le côté d'un saut de crabe pour esquiver un coup de poing en météore qui s'enfonce dans le sol alors que la plaine se recouvre entièrement d'une aura sinistre en brumes de nuages violacés. Ca n'empêche pas d'y voir mais l'ambiance a... changé. Le coeur de Jack bat désormais peu mais chaque battement provoque une impulsion d'une violence inouïe dans son corps qui lui donne envie de vomir ses tripes. L'onde de choc dû au coup, le déplacement d'air, la force brute que ça dégage… tout ça suffit à soulever plusieurs secondes Jack en l'air, à ralentir sa chute jusqu'à l'inverser.
Son atterrissage se fait à la dure mais finalement sans encombre sinon qu'il glisse sur de la terre imbibée devenu boue dans laquelle se noie l'herbe sur plusieurs mètres. L'orage gronde au loin, l'ambiance vire au cataclysme si haut au mont olympe, au coeur de la frontière qui sépare les mortels et les hommes. Pas le temps de souffler que le minotaure lui jette sa jambe perdu comme si ce fut un boomerang.

Le rugissement de l'intendant résonne dans la montagne comme l'arrivée d'un monstre chez les Olympiens, jusqu'à ces derniers l'entendent du sommet de leurs palaces. Le temps de se demander ce que c'est entre dieux grecque et Hermès part. C'est à dire que le Messager des Dieux de l'Olympes, sur une distance aussi courte que les kilomètres qui le sépare de Jack, il arrive en même temps qu'il est partit tant sa vitesse est… divine. Ainsi, Jack se fige en entendant la voix criarde d'Hermès se plaindre du boucan qu'il peut y avoir en ce moment dans la montagne et la laideur de ce dôme de sans-cœur.

« Oh là ?! Je vous ais entendus là-dedans ! C'est quoi bazar ?! HEY HO ! C'est Hermès le Messager des Dieux qui vous parle, quand un Olympien pose une question, on lui répond et fissa ! »

A la grande surprise de Jack, le minotaure se fige autant que lui mais de peur, pas les sans-cœurs. Au contraire, ses yeux se braquent en direction de la voix d'Hermès et… si Hadès est du côté des ténèbres en étant l'ennemi des Olympiens, quand sait qu'Hercule était plutôt proche de la lumière, du Fils de Zeus… probablement que le minotaure s'intérèsse bien plus au coeur d'un dieu lumineux qu'à celui d'un sombre mortel. Ca ne manque pas, le minotaure reposte son regard vers Jack un instant avant de se prendre son propre membre repoussé par le cri de l'humain en pleine figure.
Juste après, le minotaure se rue en direction d'Hermès, fracassant son propre dôme pour passer au travers et faisant valdinguer des petits légionnaires sans-cœurs un peu partout.

Jack ignore le déroulement du combat, s'étant empresser de… ne pas se comporter comme quelqu'un qui prétend voler un éclat de soleil aux dieux. Lui remonte la pente en quatrième vitesse maintenant que le minotaure est là pour occuper Herm… l'intendant s'arrête, le visage déformé et enlaidit d'autant de peines que chagrins.

« Minute papillon ! » Face à lui, le dominant en hauteur grâce à six paires d'ailes au casque d'or et sandales ; battant frénétiquement, elle permette au dieu de rester les pieds dans le vide, bras croisé son sceptre bien calé avec un oeil réprobateur. Sans le vouloir, par sa plus pur nature de dieux, le regard du divin à la peau bleue et à l'aura de lumière a quelque chose d'incroyablement mépris… mais de blessant de vérité ; Hermès regarde Jack comme on regarde un enfant qui nous pompe l'air avec ses bêtises. « On se serait pas déjà croisé… par hasard ?! »

Une question qui n'en est pas vraiment une, son air furieux rend très clair qu'il n'a aucun doute sur la question. Et… le minotaure alors ? Encore en train de se faire ruer de coups par les attaques au sceptre du divin messager de longues secondes après que celui-ci les ait assénés… et le passage à tabac n'en finit juste, on croirait voir le minotaure se faire battre par une légion d'esprit frappeur. Pas sûr de ce qu'il est capable de voir ou de comprendre, Jack se laisse tomber à genou devant Hermès et abandonne sans plus se battre, sa seule conclusion sur l'instant étant que la réalité elle-même n'est pas assez rapide pour suivre Hermès.
Que la réalité et les lois de le physique elle-même ne sont pas assez rapides pour qu'Hermès ne puisse pas les distancer en accélérant, c'est sa seule conclusion "logique" à ce dont il fut témoin.

Et il le dôme d'air frais diminue progressivement, avalés par la brume de nuages d'ors liquides. Des dizaines d'Hermès apparaisse un peu partout en train de frapper les petits sans-cœurs légionnaires.

« Toi et ton équipage deviez retourner en votre monde sans dieu ; qu'est-ce que tu fais encore là ? Et qu'est-ce que c'est que ce coffre ? »

Tout redevient calme et à ce moment, Hermès rend très clair qu'il exige des explications limpides. Toujours à genou, Jack affiche un sourire particulièrement salé et tente le tout pour le tout. Le collecteur lui-même ne bouge pas d'un cil, fait le beau et perd avec l'apparition d'Hermès touts les attributs physiques qui le révèle en tant que sans-cœur. Ressentant le danger du dieu, le sans-cœur s'est camouflé d'instinct en tentant de se faire passer pour un coffre tout ce qu'il y a de plus ordinaire sinon sa taille.
Jack ne trouve rien à dire… et se tait, laissant la veine au front d'Hermès gonfler jusqu'à la rupture, son sceptre levé prêt à frapper autant de fois qu'en est capable une armée.

Le minotaure chute après un saut phénoménal que les nuages ont dissimulés… et l'onde de choc de l'impact bouscule un peu Hermès qui, à l'aide de ses six paires d'ailes, parvient péniblement à ne pas se faire éjecter en nageant à contrecourant dans le vent provoqué par le météore poilu. Jack, lui, non content de ne pas être capable de résister une telle force, s'est laissé faire pour être emporté le plus loin et haut possible ! Lançant son coffre d'un réflexe, la chaine qui retient celui-ci s'enroule autour d'un arbre, permettant à l'intendant de remettre ses pieds sur de la roche stable.
En contrebas, la zone de crash du Méténotore fume encore et on l'aperçoit même à travers les nuages que la roche, fracassée, s'est mis en mouvement face à une telle attaque. Le décor de pierre tout entier fracassé, fissuré et soudain remodeler.

On ne peut pas fuir Hermès tant il est rapide et… on ne peut pas l'affronter non plus, pas Jack, pas tout de suite en tout cas. Par contre, enroulant l'entièrement de la chaine entre ses bras et tenant le coffre sans-cœur dans ses bras, Jack s'empresse de disparaitre dans les milles et uns chemins de montagnes. Le Messager des Dieux peut de toute façon le rattraper mais pourra-t-il le prouver ? En tachant de faire le moindre bruit possible malgré le poids que porte ses bras, il se mord la lèvre inférieur alors que la fureur d'Hermès lui fait le coffre sur son pied.
L'effort considérable de ne pas crier, pleurer ou faire de bruit qui trouverait écho dans la montagne… ne pas faire comme Hermès dont toute la montagne répète le cri jurant que Jack Inèrsse paiera de prétendre pouvoir se joueur du Messager des Dieux Olympes.

Toute la montagne ? N'exagérons pas mais… Jack l'a entendu et il est certain qu'Hermès le traque désormais, ayant pris comme un affront qu'on lui mente pour ensuite oser réussir à le fuir. L'intendant certain de regretter tôt ou tard d'avoir égratigner l'égo d'un Olympien reprend son coffre et repart en taisant sa douleur, pleurant en silence alors qu'il marche à pas de velours sur une paire de pied récemment à moitié écrasante. A l'ombre de la montagne, baigné dans l'humide fraicheur des nuages et à l'abri, enfin, de l'aura d'Apollon.

Le plus dur… ? Retenir cette rage de devoir endurer d'entendre ce gringalet bleu nier la divinité des Boss de la Coalition Noire. Forcé de ravaler cette rancœur face au blasphème bien plus violent que la douleur sinon cette souffrance de ne pas avoir la puissance qui va avec ce qu'on estime être juste et mérité.
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Rentrons directement dans le vif du sujet, j’ai deux critiques à faire pour ce texte. Tiens, trois, même.

La première ? Le titre. Pendant un instant, j’ai cru à un titre de film « Direct to dvd » que tu croises de temps à autre le soir en zappant sur PlugTV (ceci est l’équivalent Belge de M6). En soit, ça m’fait rire, mais j’ai tendance à chercher le lien entre un titre et le contenu. Ici ? Eh bien, j’suis un peu mitigé ou alors… J’ai rien compris.

La seconde ? Les fautes d’orthographe et les fautes inattention. Mec, le huitième mots est déjà une faute. Si j’insiste ici, c’est parce que j’en retrouve pas mal dans ce texte et j’ressens vraiment le rp écrit d’une traite et sans relecture. En soit, ça m’a bloqué deux fois dans ma lecture et ça a vraiment casser mon temps de lecture parce que j’ai passé un temps à les compter plutôt qu’à lire.

Finalement, la troisième ! Ici c’est plus qu’une question de contexte que de forme.

Le titre m’avait guidé à l’apparition d’un autre Dieu, comme tu avais déjà fait l’analogie plus tôt. Toutefois ? J’suis un peu triste de que ce soit Hermès qui se pointe. Pourquoi est-ce que j’suis dans cet état ? Bah, simplement que, il y a un palmarès au Mont Olympe et c’est dommage de reprendre le même. Comme ton but est déjà Apollon ? Ça fait déjà deux Dieux qui seront en conflit contre toi. Alors, pourquoi ne pas en rajouter ? D’étoffer le rang des Dieux et de leurs apparitions pour en avoir un peu plus.

Genre, c’est con, mais Arès qui se pointe pour casser le cul du Minotaure et de ses légions ? Ça aurait été plus punchy qu’Hermès et t’imagines le stress de Jack à ce moment ? Je sais pas, j’trouve que c’est dommage de ne pas utiliser toutes les cartes. Après, oui. Un seul mortel qui voit quatre Dieux sur une épopée ? C’est louche et l’impact fait bien trop tragédie. Mais, l’idée me plaît plus que de revoir le même en tout temps.

Autrement, pour le bon ?

Bah, en soit, ce sont tes qualités habituelles. Tu est super-imaginatif en terme de combat. Ici, de voir les légionnaires former une dôme naturelle ? C’est con, c’est déjà vue, mais j’aime l’idée comme c’est rare sur le forum. Comme le passage de la phase 1 à la phase 2 du minotaure. Bon, après, j’suis pas fan de le voir parler parce que j’préfère l’idée de donner la parole à des sans-coeurs vraiment unique. Mais, voilà, il est bien rendu et le combat reste suffisamment intense.

Donc ? C’était bien !


Difficile : 35 points d'expérience + 350 munnies + 4 PS. Deux en Vitesse et deux en Dextérité !
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