Exploit accompli.
Allons-y ! Bon, quand tu es entré au Consulat, Huayan, je pensais que j’aurais bien le temps de te montrer ma manière de commenter, mais voilà que j’en suis sorti. Aussi vas-tu passer finalement peu de temps sous « mes ordres ». Donc bon, je vais essayer de donner un grand coup et faire ce que je voulais faire avec toi, m’attarder sur ton style, sur ta syntaxe, ta grammaire, bref. Des commentaires sur la forme. J’en ferai sûrement pas autant pour Irélia puisque j’ai régulièrement l’occasion de commenter Chen mais voilà. On va essayer de pas mal s’attaquer à ça durant ce commentaire. Essayez tous les deux de bien comprendre chaque erreur que vous avez faite, et si vous ne les comprenez pas, n’hésitez pas à venir m’en parler !!
Premier post de Huayan :
« "j’ai sélectionné un projet qui reste original au niveau de l’arrangement des bâtiments mais qui reste globalement fidèle à l’architecture traditionnelle des Hans."
Je chipote mais y a une redondance lexicale assez dommage dans cette phrase. "qui reste original mais qui reste fidèle." Il y avait une plus jolie manière de le dire, telle que : "j'ai sélectionné un projet qui reste original au niveau de l'arrangement des bâtiments mais qui n'en est pas moins globalement fidèle à l'architecture traditionne des Hans."
J'ajouterais que ton style se voulant légèrement soutenu, l'utilisation de l'expression "au niveau de" est un peu laide. Tu préféreras : "un projet original, du point de vue de l'arrangement des bâtiments" ou encore "un projet original concernant l'arrangement des bâtiments" ou encore "un projet original au regard de l'arrangement des bâtiments."
"devant pareil merveille", pourquoi ne pas accorder le pareil ? C'est un adjectif, donc pareille.
"Les négociations ont coûté cher au Trésor mais d’un autre côté, c’est payé par le Consulat donc je ne m’en fait fais pas trop"
À nouveau je suis un peu perdu vis-à-vis de ton style. Y a une volonté claire de faire un contenu assez élégant, donc lire du "d'un autre côté, c'est payé par le Consulat", qui est une formulation extrêmement parlée.
"ce n’est plus un vaste chantier poussiéreux où on ne sait ce qui s’y passe"
Ici tu as une redondance pronominale. Le "où" reprend le vaste chantier. Le "y" reprend le vaste chantier. Du coup, "où on ne sait plus ce qui s'y passe", c'est répéter deux fois l'information du lieu dont tu parles : le vaste chantier. C'est pas très correct. Tu préféreras donc : "où on ne sait ce qu'il se passe." Le qui devient un qu'il, parce que tu ne dis pas "Qu'est-ce qui se passe N", formulation assez familière mais "Qu'est-ce qu'il se passe ?"
"J’ai ouïe", pourquoi accordé le participe passé au féminin ? Le cdv se trouve après le verbe. C'est bien sûr "J'ai ouï dire"
"je m’accorde quelques instants pour observer mes fleurs et toute cette nature fleurit autour du pavillon. C’est si plaisant. Je me passerai bien de la chaleur, mais les plantes sont des choses si belles et élégantes. Impossible de s’en passer. "
Plusieurs problèmes dans cette phrase.
"pour observer cette nature fleurit" : Ici, "fleurit" est un adjectif relié à nature. Ce sera donc fleurie. Tu utiliseras fleurit plutôt comme ceci " pour observer la nature qui fleurit"
"Je me passerai bien de la chaleur," Ici, tu utilises le futur simple mais tu n'es pas du tout en train de dire : "Je vais me passer de la chaleur." Tu dis "Oui c'est vrai qu'on se passerait bien de la chaleur mais enfin !" Du coup ce n'est pas du tout un futur, c'est un conditionnel présent. Quand on hésite entre futur et conditionnel présent, donc -ai ou -ais, en vérité c'est très simple; Vous prenez votre phrase : Je me passerai/s bien de la chaleur. Et vous changez le sujet en "tu." Vous regardez ce que fait le verbe :
Tu te passerais bien de la chaleur
ou
Tu te passeras bien de la chaleur.
Si c'est la première version que vous voulez transmettre, alors c'est un conditionnel et ce sera "je me passerais bien".
Si c'est la deuxième, c'est du futur et ce sera "je me passerai bien"
"Je me passerai bien de la chaleur, mais les plantes sont des choses si belles et élégantes. Impossible de s’en passer."
Redondance lexicale. Deux fois "se passer de". La phrase est même construite de telle sorte que sémantiquement, en lisant, on peut comprendre : Je me passerais bien de la chaleur mais j'aime les fleurs. Du coup, impossible de me passer (de la chaleur), ce qu'évidemment, tu ne veux pas dire.
Bon, ce premier rp est vraiment pas mal du tout, il m'a carrément plu. Les descriptions sont super, tu contextualises trop bien tout le rp, tu nous fais un bon gros topo. C'est précis, c'est plutôt clair malgré quelques idiômes que visiblement tu n'as vraiment pas du tout envie de réexpliquer pour les lecteurs peu assidus ^^. Mais enfin je dois dire que c'est vraiment un chouette post. Bon j’ai juste trouvé ça complètement absurde qu’un corbeau vienne dire à Huayan qu’une étrangère est pas loin de sa résidence. Vu l’affluence de tous ces artistes qui viennent de partout, purée… mais Huayan doit se faire harceler par un millier de piafs, ça a pas beaucoup de sens. Sérieux tu dis toi-même qu’y a des travaux juste à côté et que plein de gens viennent filer un coup de main de partout.
Premier post d'Irélia :
"accompagnant les récits du cours d’eau au sommet duquel la rêveuse s’attardait" Donc elle s'attarde au sommet d'un cours d'eau, ce qui n'est pas très correct, puisqu'un cours d'eau n'a pas de sommet. On préférera : "accompagnant les récits du cours d'eau en amont duquel la rêveuse s'attardait.
"Deux iris distraites" Attention que l'iris, que ce soit la couleur des yeux ou la fleur, c'est un nom masculin. Du coup on va dire "deux iris distraits".
Je dois dire que toute la petite description du fleuve en mode "miroir, autre monde, tout est inversé" a été plutôt bien faite; C'est un passage mignon.
"L’instant de gaîté, le plaisir des pas au travers d’une fresque nouvelle semblaitaient s’éteindre aussi brusquement que le baisser d’un rideau. D’une navette quittant sa capitale au large d’un décor inconnu, Irelia ne se sentait plus aussi impressionnée qu’à l’accoutumée."
Intéressant ici : le plaisir s'éteint aussi brusquement que le baisser d'un rideau. Il y a un souci. Un baisser de rideau ne s'éteint pas. Tu ne peux pas dire que le plaisir s'éteint aussi brusquement que le baisser d'un rideau dans la mesure où le rideau ne s'éteint pas mais... se baisse/chute.
Aussi vaut-il mieux dire ici : "le plaisir s'éteint aussi brusquement que le rideau se baisse."
Je remarque un souci récurrent :
Il y avait ces murailles gigantesque, couverte de cicatrices.
Au cœur de cette cité meurtrie, figé au sommet d’une rivière
Encore cette histoire de sommet d'une rivière, tu noteras.
On voit, ici et ailleurs que de nombreux adjectifs ne sont pas accordés en genre et en nombre avec le nom auquel ils sont associés. C'est vraiment important de choper le mécanisme, se demander "ok, mon mot, quelle fonction a-t-il dans la phrase ?" Ici, un adjectif décrit un nom, donc doit être accordé, toujours, en nombre et en genre, et cela même s'il y a une virgule qui le sépare du nom.
=> ces murailles gigantesques, couvertes de cicatrices.
Au coeur de cette cité meurtrie, figée au sommet d'une rivière.
"Une dame aux apparences irréprochables, tendant à la perfection et dessinant ses imperfections."
Cette phrase je la comprends pas.
"Un éclair de pensée, se frayant un chemin jusqu’à ses réflexes et qu’une nouvelle révérence s’invitait à sa posture. ."
Cette phrase est très bizarrement construite et je ne la comprends pas. Même en essayant de deviner, j'arrive pas vraiment à saisir le sens de tout ça. L'éclair de pensée, il fait quoi, en fait ? Ca a l'air d'être un sujet mais je vois pas de quoi il est le sujet à part "se frayant un chemin".
Alors cette phrase, pourquoi elle est problématique ? Il n'y a pas de verbe principal. Du coup, on ne sait pas ce qu'on dit à propos de l'éclair de pensée.
Comme je le disais à Goshénite, vos phrases n'ont quasiment aucune consistance s'il n'y a pas un verbe principal dedans.
Voici ce que tu aurais pu écrire : Un éclair de pensée se fraya un chemin jusqu'à ses réflexes et une nouvelle révérence s'invita à sa posture.
(Ici il y a deux verbes principaux : se fraya et s'invita)
Ou
Alors qu'un éclair de pensée se frayait un chemin jusqu'à ses réflexes, une nouvelle révérence s'invita à sa posture.
(Ici le verbe principal est s'invita)
Il y a d'autres choses à dire en matière de syntaxe, de grammaire et tout ça mais bon, on va s'arrêter ici pour ce post. À l'instar du post de Huayan, c'est vraiment un bon rp, très valable. Les descriptions sont vraiment bonnes. C'est une très chouette intro, et je ne peux qu'inspirer que le reste du rp gardera le niveau suggéré par ces deux premiers rps.
Ma seule critique concernerait le corbeau. Est-ce que c'était vraiment nécessaire de préciser que Irélia aperçoit un corbeau mais n'y fait pas attention. À ce prix-là, autant ne pas en parler, parce que finalement tu mets une emphase dessus tout en nous faisant croire que ce n'est pas important.
Deuxième post de Huayan :
"La première pensée qui me vînt fut un vain espoir qu’elle soit un peu moins « particulière » qu’Arthur Rainbow"
Pourquoi "vînt" avec un accent circonflexe ? C'est pas du tout un subjonctif imparfait dans la mesure où c'est même pas un subjonctif. Évitez de taper des temps au hasard. C'est dommage parce que l'utilisation du "vint" est intéressante et riche, mais ici gâchée par un manque de rigueur grammaticale.
"Pas qu’il ne m’est pas sympathique", là par contre il fallait un subjonctif. Utiliser l'indicatif est très "langage parlé". => Pas qu'il ne me soit pas sympathique.
"Pas que j’ai déjà quelque chose de prévu" pareil, du coup. Qui plus est, c'est une construction grammaticale que tu viens d'utiliser, donc c'est un peu dommage. => Pas que j'aie déjà quelque chose de prévu."
"Vous noterez que je ne me suis pas levée pour m’incliner complètement. Je suis chez moi ici après tout. "
Précision sympathique rappelant que tu es consule de l'étiquette. C'est chouette.
"’espère que vous n’avez pas été incommodée"
J'apprécie tes inversions sujet-verbe avec la première personne du singulier sur des verbes du premier groupe. Tu les maîtrises bien.
Le rp est sympa mais beaucoup plus simple. Après, les descriptions restent chouettes, je dois dire.
Deuxième post de Irélia :
J'ai très peu à dire. Pour être sincère, j'ai pas trop aimé ce post. Un bon résumé, c'est cette phrase :
"Un plateau qu’il tenait dans chacune de ses mains et sur lesquels reposaient théière, biscuits et odeur nacrée. Levant le masque de ses apparats. Elle s’intéressait à cette entrée, n’empêchant cependant de se retourner pour cette question qui l’intéressait en dehors des coups de pelle."
Je ne sais pas pourquoi, je n'aime vraiment pas ce passage...
Bon si, je sais un peu.
D'abord, la grammaire.
"Levant le masque de ses apparats." De quoi est-ce qu'on parle ? Je comprends pas. C'est le plateau qui lève le masque des apparats d'Irélia ? C'est Irélia qui lève ses apparats quand le plateau approche ? C'est l'odeur nacré qui lève le masque des apparats du plateau ?
Je vais répéter ce que j'ai déjà dit : Les phrases nominales ou non-verbales (des phrases sans verbe), c'est pas très soutenu mais enfin... parfois, ça peut aller. Par exemple : "Un sourire surélevé à une extrémité, un pli indécis à sa robe, une ombre trop longue à ses paupières ou une gratte à ses ongles." On comprend que ce sont des descriptions de Huayan et y a un côté très ressenti. (Malgré tout, y a un souci grammatical à tout ça puisque ce sont des expansions du groupe nominal "Huayan", et donc ne devraient pas être séparées de l'antécédent par un point. Mais bon, on va dire que.)
Donc ça c'est ok.
Mais juste "Levant le masque de ses apparats" ça c'est juste pas possible. On ne sait pas de quoi tu parles. C'est pas lié à un nom précis... y a pas de complément qui nous permet de comprendre un peu de quoi tu parles. Genre t'aurais fait "Irélia, levant le masque de ses apparats, verbe principal + complément" et c'était parfait. Même "Irélia, levant le masque de ses apparats" j'aurais toléré mais là..
Et je trouve que tu abuses un peu des négations "ne" sans le "pas". Ca ne se prête pas toujours.
Ensuite la cohérence "lexicale" (je sais pas comment appeler ça.) Sur le plateau, reposent une théière, des biscuits et une odeur nacrée ? Ca a pas beaucoup de sens. Une odeur ne repose ps quelque part. Elle émane de. Elle embaume.
Et bon...en terme de sémantique, je comprends pas cette phrase : Elle s’intéressait à cette entrée, n’empêchant cependant de se retourner pour cette question qui l’intéressait en dehors des coups de pelle.
Est-ce que c'est elle qui veut s'empêcher de se retourner ? Elle s'empêche de se retourner pour une question ? En-dehors des coups de pelle ?
Troisième post de Huayan :
"conclus-je"
"ce qu’elle ait venu chercher ici." change le sujet par "nous". => Ce que nous sommes venus chercher ici ou ce que nous ayons venu chercher ici ? Sommes, bien sûr. Du coup ce n'est pas "qu'elle ait venu chercher ici" mais "qu'elle est venue chercher ici."
Je trouvais le premier post vraiment bien écrit et super sérieux mais celui-là, autant le début était pas mal, autant la fin me laisse vraiment perplexe.
Y a vraiment un passage que j’ai vraiment pas aimé, mais sinon le rp est relativement bien. « Le thé étant servi, je prends ma tasse et la boits de la manière suivante : main droite sur la tasse qui monte pour verser dans ma bouche tandis que la main gauche vient se placer au-dessus du récipient pour cacher ma bouche. Ma dentition est parfaite et mes lèvres sont très jolies, c’est juste de l’étiquette chinoise standard. Je cherche aussi à voir si elle va m’imiter ou boire cela en bon sauvage comme Francis. »
D'abord, y a une phrase qui a plusieurs problèmes.
"main droite sur la tasse qui monte pour verser dans ma bouche". La tasse qui monte ? Vraiment une précision inutile pour le coup dans la mesure où tu nous as déjà dit que tu buvais le thé. Ca aurait été plus joli de dire "main droite sur la tasse pour verser dans ma bouche".
Mais ensuite "pour verser dans ma bouche". Verser est un verbe qui demande un complément d'objet direct (ou cdv). Tu verses quelque chose.
Finalement, deux fois l'utilisation du mot bouche en une phrase.
Ensuite, en fait... plus généralement, la phrase ne me plait pas parce que l'explication est faite sous un ton très peu naturel. Au lieu de simplement décrire, tu nous introduis la description. C'est assez bizarre. En gros, tu aurais vraiment dû te passer de "Je bois mon thé de cette manière" qui était très dispensable. Sinon le rp est chouette et les dialogues sont cools de manière générale dans vos deux rps. Tu fais de régul!ères petites descriptions, ici pas du décor ou quoi, mais de gestes. Chouette.
Troisième réponse de Irélia :
La réponse est bonne, les dialogues sont vraiment sympas malgré le changement de ton un peu inexpliqué. On passe à un registre de langage plus courant/familier alors que jusqu'ici, Irélia parlait vraiment de manière assez soutenue. Enfin bon c'est chouette, et tu fais le bel effort de vraiment décrire ta vis-à-vis, de comparer tes gestes aux siens, ce qui me rappelle pas mal le rp MVP D.Va. La seule chose : Tout le délire du thé... olala les gars, j'ai levé les yeux. Vous en faites mille fois trop. J'admets que puisque Huayan disait "je me demande comment elle boit son thé ?!!" (...), ça t'amenait à toi-même dire comment Irélia le boit mais là... tu nous sors une phrase alambiquée de tous les diables. Sincèrement j'ai même pas fait l'effort de la comprendre; j'avais l'impression d'être dans un manga où les persos attachent une importance dingue à un truc claqué. J'imagine Huayan s'exclamer : "Comment ?! Mais d'où lui vient cette technique ?! On dirait... Non c'est totalement impossible !"
Quatrième réponse de Huayan :
Sincèrement ça commence très bien. Le fait que Huayan se rende compte qu'elle parle à une jeune fille est assez bien rendu. C'est chouette; Un petit truc m'ennuie mais j'en parlerai après si je ressens encore l'impression.
" Je fais mon possible avec les moyens qui sont les miens d’améliorer la vie des gens"
Tu fais ton possible pour quelque chose, pas de quelque chose. Ne te laisse pas perturber par le "miens"
" je l’observe tâchant de décortiquer son langage corporel au mieux. Elle n’a pas l’air d’être une grande consommatrice de thé, il faudra m’en souvenir lors de notre prochaine rencontre. C’est important que les invités se sentent à l’aise. Je me donne un air des plus amicalux possible."
Ici, t'as manqué une superbe occasion de parler de comment toi tu vois le langage corporel d'Irélia. Y a tellement à dire. C'est une très jeune fille, même son style vestimentaire est spécial. Elle a des manières qui sont encore différentes des consuls ou des membres de la Shinra que tu as pu rencontrer. Ici on parle d'une petite c... d'une gosse qui se la raconte quand même un peu. Dire que tu t'intéresses à son langage corporel mais ne rien décrire, c'est dommage.
Sinon c'est pas mal du tout comme rp.
Quatrième post d'Irélia :
Je ne sais pas si c'est volontaire mais :
"La brise de la nostalgie décidait d’agiter sa chevelure, donnant vie à ses bribes de souvenirs éteints il y a de cela trois ans"
L'allitération est sympa. Le fait d'avoir mis dans la même phrase deux mots qui sonnent plus ou moins pareils (bribe et brise), c'est chouette.
"Elle n’avait jamais croisé qu’un ciel taché du dirigeable criard, l’ancienne gare fracturée et dénaturée pour en devenir propriété d’étrangers, l’invasion et son intervention par les cris et les armes. Le San Fransokyo qu’elle avait aimé se taisait, s’étouffait, à chaque réponse de la compagnie à ce qui donnait vie aux habitants." Moui je suis pas tellement d'accord. Les cris et les armes, bah... la Shinra n'a pas été vraiment oppressive jusqu'ici, si tu oublies Krey qui aux yeux de tous avait quand même l'air d'un sauvetage et le coup de la Maire qui n'est pas connu. Et bon le dirigeable criard, c'est vraiment étonnant considérant le fait que c'est une ville très illuminée et que le dirigeable est pas si énorme que ça ^^. Ailleurs qu'à SF c'est sûr qu'il détonne mais là-bas, il s'intègre bien dans le décor, je pense.
Bon c'est pas mal du tout, le rp sur la fin est vraiment bon. Je trouve drôle qu'Irélia propose que d'autres fils de Muse viennent juste pour justifier le fait qu'Arthur puisse venir, particulièrement.
Gros bond en avant. Les quatre derniers rps sont pas mal mais j'ai assez parlé de grammaire.
Alors.
Cet rp, s'il est dans l'ensemble plutôt sympa, ne m'a pas plu plus que ça pour une raison précise :
La complaisance. J'en ai déjà parlé pas mal de fois, et notamment dans ma notation de Froide Noblesse; Je suis toujours extrêmement blasé de lire un rp où tout baigne tranquillement, où chaque rpiste essaie d'aller dans le sens de l'autre. Ici. Du début à la presque-fin, vos personnages ne s'opposent jamais. Ok, c'est une rencontre, c'est hyper diplomatique, c'est fort professionnel (et ça c'est cool; Comme je le dis souvent, tous les persos sont pas obligés de se détester ou de devenir amis). Donc admettons.
Mais vos personnages ne se jugent jamais. À aucun moment Irélia ou Huayan se dit "Euh ouais, bof." Tout est toujours hyper flatteur. Y a aucun jugement de valeur, aucune critique de rien... rolala... Même dans les pensées, hein. Moi ça me suffit très bien.
Et finalement, y a un mécanisme extrêmement téléphoné qui ne devrait plus être légal, je trouve.
Huayan fait une grosse emphase sur sa manière de boire le thé. Ah du coup Irélia va elle aussi faire une grosse emphase là-dessus.
Irélia parle d'inviter Arthur, Mizore et Natalia pour aider, alors qu'en fait, elle pense surtout à Arthur. Huayan répond en parlant exclusivement d'Arthur.
Huayan dit qu'elle est déjà allée trois fois à San Fransokyo. Dans la narration, il est écrit : "Cela devrait la mettre un peu plus à l’aise de savoir que je connais un peu ce monde."
Et... Irélia répond totalement dans ce sens. Il y a dans sa narration "Cette Dame, à l’abri de ses jardins lors d’une après-midi, avait croisé les mystères des rues de San Fransokyo ? Elle ne pouvait que s’extasier à la pensée que d’autres venaient et appréciaient ce qu’elle avait toujours connue."
Les seuls moments où il n'y a pas cette conciliance, c'est lorsqu'Irélia est un peu énervée quand Huayan semble parler d'un truc qu'il y aurait entre Arthur et elle. Et au moment où Huayan dit "Ah des bâtiments hauts ? Euh non on n'a pas trop ça. Désolé pour toi."
Je ne dis surtout pas que les personnages doivent se disputer juste pour donner du contenu. Mais là, les gars... y a pas de relief. Je dis pas que j'ai pas aimé le rp. Il est bien. Personnellement c'est pas mon délire. Vous avez fait de super descriptions et il est académiquement plutôt bien mais... pas vraiment de prise de risque. Long fleuve tranquille. Parfois j'ai l'impression que vous avez peur de vexer les autres.
Bon enfin ! Utilisons de manière ostensible le référentiel sur les difficultés =)
Mission facile : C'est là qu'on quitte le QG... mais qu'on reste plus ou moins dans les territoires de son groupe. Alors que souvent, vous avez tendance à estimer qu'une mission diplomatique, c'est du très facile, je crois que ça se situe davantage en facile... Parce qu'il y a un enjeu, que l'échec est fort possible et qu'il faut voyager. La mission facile, c'est en général la difficulté des rps que vous faîtes avec un autre rpiste, s'il n'y a rien d'autre que du dialogue. Ce n'est pas encore en mission facile qu'on va voir apparaître les combats, ou alors ce seront des combats fort simples, qui ne sont pas bien dangereux.
Ca correspond parfaitement. On est dans de la diplomatie dans un monde du territoire
Huayan 10 xp, 100 munnies et 2 PS en dextérité. Oh Huayan ! Tu ouvres ton biscuit chinois prophétique qu'il y a traditionnellement à la fin d'une coupe de thé. Le petit papier est énigmatique et dit "Demande au Grand Primus le rapport de toute une vie et... tu... bah t'en auras un." Purée. Faut pas déconner avec les prophéties.
Irélia, 10 xp, 100 munnies et 2 PS en dextérité.[/color]
Lun 27 Jan 2020 - 23:29