Une belle journée qui se poursuit à la Costa del Sol pour moi.
Une arrivée relaxante ce matin et me voici déjà sur le front de mer, vêtue de mon plus beau maillot de bain et de d’un tas de paréos. Lunettes de soleil glamour, chapeau de plage élégant et Francis jouant les gorilles à côté de moi. Le gorille paraît un peu vieux et gras, mais bon nous allons faire avec.
J’ai horreur de m’exposer au soleil c’est vrai. Heureusement que j’ai mis une quantité absolument aberrante de crème solaire sur moi et que je compte bien me prélasser sous un des grands parasols de la plage privée où je me rends à présent. Je n’aime pas le soleil, mais j’aime bien les sons de la mer.
Loin de moi l’idée de refuser de me mélanger à la populace de plagistes s’ « amusant » avec le peu qu’ils ont : danser avec des musiques étranges, faire des châteaux de sable, courir après une balle… Il faut de tout pour faire un monde. Disons que je vais plutôt privilégier le calme relaxant de transats bien ordonnés sous de jolis parasols avec des cocktails à volonté -normalement ils ne le sont pas, mais le barman ne pourra rien me refuser vu que c’est moi qui aie créé son emploi à la base- tandis que Francis va dévisager comme un gros cochon toutes les belles femmes qui passent en se planquant derrière son magazine et ses grosses lunettes de soleil.
Que de réjouissances en perspective.
L’avantage de la Costa del Sol, c’est qu’il y a tout de même moins de risques de croiser des psychopathes, des fous furieux ou autres meurtriers ici. Sur le long terme c’est ennuyant, sur le court terme c’est rafraîchissant.
Alors que nous marchons en direction de ce petit moment paradisiaque, je ne peux m’empêcher de voir que mon apparence fait encore de l’effet auprès des jeunes vacanciers aux hormones dégoulinantes. On dirait des guêpes autour d’un morceau de viande. Je ne peux réprimer un léger sourire tandis que Francis fait mine de se mettre légèrement devant moi pour les faire dégager.
« Laisse-les regarder un peu Francis, pour une fois qu’ils peuvent voir ce que c’est qu’une femme de qualité. » lancé-je sur le ton de la rigolade.
Il se retourne rapidement vers moi pour me jeter son regard mi-comique, mi-sérieux :
« Ouais, ouais… Ça commence par des regards et ça finit avec une main au cul, je sais ce que c’est donc laisse-moi faire mon job, tu veux ? »
Nous arrivons sur la plage privée en bordure du Zéphyr. Un bel établissement dans lequel je me rendrais plus tard. Pour l’instant, je vais profiter de la mer. Le son de l’écume, le chant des mouettes et la sensation du sable chaud sur mes petits pieds blancs.
Nous sommes immédiatement reconnus à l’entrée par les employés qui nous laissent passer sans autre forme de contrôle. Ils baissent bien la tête lorsque nous entrons. Je regrette presque d’avoir rendu des employés aussi bien formés et compétents à la Shinra. Enfin, c’est un autre sujet.
Je déploie ma serviette sur un transat, ou du moins, sur le coussin du transat. Je m’allonge, remarquant que les hommes de cette zone quelque peu privilégiée n’étaient pas non plus indifférents à mon style. Francis se place à côté de moi pour bien régler le parasol.
« Les gars… Pas capable de bien régler les parasols. On est dans quel monde là ? » se plaint-il tandis que je fais signe au serveur de s’approcher.
« Madame Song, permettez-moi de vous dire que c’est un plaisir de vous revoir à la Costa del Sol.
- Un plaisir partagé.
- Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?
- Je vais prendre un cocktail du soleil pour commencer, sans alcool.
- Très bien et pour Monsieur Francis ?
- Un grand mojito, bien chargé en alcool si vous voyez ce que je veux dire. Pas vot’ dose de tarlouze standard.
- Très bien Monsieur. Je vous ramène ça tout de suite. Voulez-vous que j’appelle quelqu’un pour votre parasol ?
- Non je vais le faire ! Je peux le faire !
- Bien, Monsieur. »
Il repart chercher nos boissons tandis que je regarde Francis se débattre avec le parasol.
« Tu vas finir par te blesser, fait attention. Dépêche-toi, j’ai le soleil sur le ventre…
- Je fais ce que je peux, vous aviez qu’à prendre le parasol plus cher de l’appel d’offres aussi. Comment ça marche cette merde ? »
C’est alors que dans ce combat titanesque que Francis fut touché par une menace imprévue. Alors que le chant des mouettes a des vertus relaxantes -du moins de mon point de vue-, il semble que les oiseaux n’ont pas mon garde du corps dans leurs cœurs. Une grosse déjection vient s’abattre sur son épaule au moment où il finit par remettre le parasol correctement.
« C’est quoi ce… Quel oiseau m’a chié dessus putain de bordel de merde ?!
- Oh et puis l’odeur… Va te laver dans la mer ou les toilettes ou où tu veux mais loin d’ici !
- Ne bougez pas je reviens ! Putain cette malchance de merde ! J'vais flinguer toutes ces mouettes de merde... »
Oh, pauvre homme… Enfin, au moins, ça me laisse le temps de me reposer un peu toute seule. Le serveur revient avec nos boissons. Tandis que je commence à boire ma consommation, mon regard se perd sur ce beau front de mer. Je regarde toutes ces couleurs lumineuses et chatoyantes qui s’agitent devant et dans l’eau. Une foule de vacanciers, des jeunes, des vieux, des humains et d’autres créatures.
Je finis par me demander si mon cerveau ne cherche pas inconsciemment un spécimen intéressant dans cette masse populaire, quelqu’un ou quelque chose d’intéressant à observer du coin de l’œil. Cependant pour le moment, je n’ai rien à me mettre sous la dent : beaucoup d’hommes ne sont pas de mon style ici. Et du reste, rien de bien intéressant, du moins pour le moment.
Et une petite gorgée de mon cocktail, une…
Une arrivée relaxante ce matin et me voici déjà sur le front de mer, vêtue de mon plus beau maillot de bain et de d’un tas de paréos. Lunettes de soleil glamour, chapeau de plage élégant et Francis jouant les gorilles à côté de moi. Le gorille paraît un peu vieux et gras, mais bon nous allons faire avec.
J’ai horreur de m’exposer au soleil c’est vrai. Heureusement que j’ai mis une quantité absolument aberrante de crème solaire sur moi et que je compte bien me prélasser sous un des grands parasols de la plage privée où je me rends à présent. Je n’aime pas le soleil, mais j’aime bien les sons de la mer.
Loin de moi l’idée de refuser de me mélanger à la populace de plagistes s’ « amusant » avec le peu qu’ils ont : danser avec des musiques étranges, faire des châteaux de sable, courir après une balle… Il faut de tout pour faire un monde. Disons que je vais plutôt privilégier le calme relaxant de transats bien ordonnés sous de jolis parasols avec des cocktails à volonté -normalement ils ne le sont pas, mais le barman ne pourra rien me refuser vu que c’est moi qui aie créé son emploi à la base- tandis que Francis va dévisager comme un gros cochon toutes les belles femmes qui passent en se planquant derrière son magazine et ses grosses lunettes de soleil.
Que de réjouissances en perspective.
L’avantage de la Costa del Sol, c’est qu’il y a tout de même moins de risques de croiser des psychopathes, des fous furieux ou autres meurtriers ici. Sur le long terme c’est ennuyant, sur le court terme c’est rafraîchissant.
Alors que nous marchons en direction de ce petit moment paradisiaque, je ne peux m’empêcher de voir que mon apparence fait encore de l’effet auprès des jeunes vacanciers aux hormones dégoulinantes. On dirait des guêpes autour d’un morceau de viande. Je ne peux réprimer un léger sourire tandis que Francis fait mine de se mettre légèrement devant moi pour les faire dégager.
« Laisse-les regarder un peu Francis, pour une fois qu’ils peuvent voir ce que c’est qu’une femme de qualité. » lancé-je sur le ton de la rigolade.
Il se retourne rapidement vers moi pour me jeter son regard mi-comique, mi-sérieux :
« Ouais, ouais… Ça commence par des regards et ça finit avec une main au cul, je sais ce que c’est donc laisse-moi faire mon job, tu veux ? »
Nous arrivons sur la plage privée en bordure du Zéphyr. Un bel établissement dans lequel je me rendrais plus tard. Pour l’instant, je vais profiter de la mer. Le son de l’écume, le chant des mouettes et la sensation du sable chaud sur mes petits pieds blancs.
Nous sommes immédiatement reconnus à l’entrée par les employés qui nous laissent passer sans autre forme de contrôle. Ils baissent bien la tête lorsque nous entrons. Je regrette presque d’avoir rendu des employés aussi bien formés et compétents à la Shinra. Enfin, c’est un autre sujet.
Je déploie ma serviette sur un transat, ou du moins, sur le coussin du transat. Je m’allonge, remarquant que les hommes de cette zone quelque peu privilégiée n’étaient pas non plus indifférents à mon style. Francis se place à côté de moi pour bien régler le parasol.
« Les gars… Pas capable de bien régler les parasols. On est dans quel monde là ? » se plaint-il tandis que je fais signe au serveur de s’approcher.
« Madame Song, permettez-moi de vous dire que c’est un plaisir de vous revoir à la Costa del Sol.
- Un plaisir partagé.
- Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?
- Je vais prendre un cocktail du soleil pour commencer, sans alcool.
- Très bien et pour Monsieur Francis ?
- Un grand mojito, bien chargé en alcool si vous voyez ce que je veux dire. Pas vot’ dose de tarlouze standard.
- Très bien Monsieur. Je vous ramène ça tout de suite. Voulez-vous que j’appelle quelqu’un pour votre parasol ?
- Non je vais le faire ! Je peux le faire !
- Bien, Monsieur. »
Il repart chercher nos boissons tandis que je regarde Francis se débattre avec le parasol.
« Tu vas finir par te blesser, fait attention. Dépêche-toi, j’ai le soleil sur le ventre…
- Je fais ce que je peux, vous aviez qu’à prendre le parasol plus cher de l’appel d’offres aussi. Comment ça marche cette merde ? »
C’est alors que dans ce combat titanesque que Francis fut touché par une menace imprévue. Alors que le chant des mouettes a des vertus relaxantes -du moins de mon point de vue-, il semble que les oiseaux n’ont pas mon garde du corps dans leurs cœurs. Une grosse déjection vient s’abattre sur son épaule au moment où il finit par remettre le parasol correctement.
« C’est quoi ce… Quel oiseau m’a chié dessus putain de bordel de merde ?!
- Oh et puis l’odeur… Va te laver dans la mer ou les toilettes ou où tu veux mais loin d’ici !
- Ne bougez pas je reviens ! Putain cette malchance de merde ! J'vais flinguer toutes ces mouettes de merde... »
Oh, pauvre homme… Enfin, au moins, ça me laisse le temps de me reposer un peu toute seule. Le serveur revient avec nos boissons. Tandis que je commence à boire ma consommation, mon regard se perd sur ce beau front de mer. Je regarde toutes ces couleurs lumineuses et chatoyantes qui s’agitent devant et dans l’eau. Une foule de vacanciers, des jeunes, des vieux, des humains et d’autres créatures.
Je finis par me demander si mon cerveau ne cherche pas inconsciemment un spécimen intéressant dans cette masse populaire, quelqu’un ou quelque chose d’intéressant à observer du coin de l’œil. Cependant pour le moment, je n’ai rien à me mettre sous la dent : beaucoup d’hommes ne sont pas de mon style ici. Et du reste, rien de bien intéressant, du moins pour le moment.
Et une petite gorgée de mon cocktail, une…