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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Ils m’entraînent au bout de la nuit !
- QUI ÇA ?! QUI ÇA ?! QUI ÇA ?!
- Les démons de minuit ! »

Je ne peux m’empêcher de lâcher un sourire à Francis qui pilote mon vaisseau en direction du monde d’Agrabah. Cela fait une éternité que nous n’avons pas voyagé ensemble, et même si je ne peux pas supporter sa musique, j’apprécie le fait qu’il essaie de me faire rire malgré les circonstances récentes.

Quel fanfaron celui-là alors.

Je lui autorise ce petit moment de folie avant que nous arrivions sur ces terres désertiques où une nouvelle tâche m’attend pour le Consulat. Bien sûr, je n’abandonne pas Chengdu, mais disons qu’un peu de changement de temps en temps ne fait pas de mal. Puis ce n’est pas pour très longtemps.


« Ils m’entraînent au bout de la nuit !
- Les suceurs de zizi !
- Oh Francis ! »

La chanson se termine et nous pouvons reprendre un voyage calme et posé sur les Routes Stellaires. Le silence de ces chemins spatiaux m’apaise toujours autant pour une raison que j’ignore. Peut-être cette sensation de voler au-dessus du vide ? Une impression de légèreté ?

Mon agenda s’est accéléré dernièrement avec mon arrivée officielle au sein du Consulat. En vérité, nous étions déjà d’accord sur les termes depuis des mois, mais je voulais finir mon opération de conquête du pouvoir à Chengdu sans l’aide des consuls. Ils auraient pris trop d’importance et ma famille aurait forcément eu moins que ce qu’elle n’a obtenu au final. Ils m’ont soutenu pour le coup de grâce, mais c’est tout.

Il est vrai que ma position personnelle n’a pas vraiment changé vis-à-vis de cette organisation. Je trouve ses relations avec l’Empire malsaines et dangereuses pour l’indépendance des chinois. Cependant, je ne peux nier qu’ils m’offrent beaucoup d’avantages et de possibilités que je n’aurais pas autrement. Il va donc falloir que je les aide… Pour qu’ils m’aident en retour pour mes propres objectifs.

Objectifs qui sont plutôt flous pour le moment. Maintenant que ma famille a eu ce que je souhaitais… Il va falloir trouver de nouveaux projets. J’en ai, mais il faut un peu de temps de réflexion. Je dois réfléchir patiemment pour éviter des décisions précipitées qui risqueraient de détruire ce que j’ai déjà construit.

Je caresse doucement mon alliance tout en pensant à cela.


« Nous verrons cela ensemble, si tu le veux bien. » pensé-je.

Francis se tourne vers moi, un peu plus calme que tout à l’heure :


« C’est quoi l’projet aujourd’hui ? On va dézinguer qui ?
- Tu n’as eu assez de morts à la bataille de Chengdu ?
- Ouaiiiiis mais c’était y a plusieurs jours déjà. Faut pas que je rouille trop !
- Tu vas être déçu, cette mission est purement… Culturelle, disons.
- Y a de la bouffe au moins ?
- Oui, ne t’en fais pas sur ce point. »

Nous avons rendez-vous avec un homme de la haute société locale. Un certain Harun Al-Khawarizmi. Un Pacha qui apparemment aurait un certain goût pour la culture et l’argent. J’imagine que nous allons bien nous entendre. Il s’est exprimé en faveur de la construction d’une ambassade du Consulat sur son monde, ce qui est plutôt un bon signe pour les consuls. Il va nous accueillir dans sa demeure le temps de faire connaissance. Je compte bien en apprendre le plus possible sur leurs traditions.

« Tiens-toi bien. Nous sommes déjà venus ici pour le compte de la Shinra mais nous ne connaissons malgré tout peu les lieux. Il faut demeurer prudent.
- T’inquiète pas, chef. J’suis là si jamais y a une couille dans le potage. »

Nous arrivons dans le monde d’Agrabah. Nous survolons les imposantes dunes du désert avant d’apercevoir au loin la ville et ses coupoles dorées. Nous atterrissons sans problèmes à la station Shinra. C’est le début de l’après-midi ici.

Avant d’ouvrir les portes du vaisseau. Je vérifie ma tenue. Je sais que les femmes ici ont deux extrêmes d’un point de vue vestimentaire. Certaines sont complètement couvertes au point de cacher leurs visages tandis que d’autres sont beaucoup plus… Légères sur la quantité d’habits à mettre.

Dans le doute, j’ai préféré m’habiller comme en Terre des Dragons. Je porte un petit châle aux couleurs du Consulat autour du cou. Si je sens que mes cheveux mettent mal à l’aise mon hôte, je le mettrais par-dessus, cela devrait suffire. J’ai remarqué que les nobles ici aimaient bien les choses qui brillent… Donc, j’ai mis des boucles d’oreilles, des accessoires en or aux poignets, aux doigts et dans les cheveux. Pour le maquillage, je suis partie sur celui que je fais habituellement : blanchir ma peau et soulignée sa beauté en mettant un rouge à lèvres bien rouge. Un peu de ci et de ça autour des yeux et le tour est joué.

Vu les fortes chaleurs du lieu, Francis tiendra une ombrelle -en plus de ma valise- pour me cacher du soleil tandis que je m’éventerai avec l’un de mes éventails préférés. Avec toute cette mise en scène, cela devrait suffisamment rappeler à notre hôte qu’il ne reçoit pas n’importe qui chez lui.

J’ouvre le sas.

L’air chaud s’engouffre dans l’appareil tandis que nous avançons vers l’extérieur. Un grand soleil nous assaille tandis que notre hôte s’avance avec des hommes que j’imagine être ses gardes vu les cimeterres qu’ils ont à la ceinture.


« Salam Dame Song ! Bienvenue à Agrabah ! Avez-vous fait bon voyage ? »

Il a un turban autour de la tête avec un rubis surmonté d’une plume rouge au-dessus du front. Ses habits ressemblent aux modèles que j’avais vu la dernière fois dans les rues d’Agrabah mais ici… La qualité est très clairement meilleure. Tout son corps est couvert, à l’exception des mains et du visage.

Il est plutôt jeune, je dirai une trentaine d’années. Plutôt bel homme aussi. Il a un joli regard, dommage que tout cela soit gâché par une barbe – courte, mais tout de même- autour. Personne n’est parfait c’est certain.

Je décide de le saluer de la même façon. Le « Salam » est quelque chose de local en lien avec leur religion il me semble :


« Salam ! Salam ! Excellent, oui. Merci de prendre le temps de m’accueillir ici.
- Je vous en prie. C’est un plaisir pour moi d’accueillir à Agrabah une personnalité du Consulat telle que vous ! »

Je cherche de maintenir le contact avec ses yeux, mais il détourne très rapidement le regard. Intéressant. Je dois noter chaque détail, je lui poserai des questions plus tard. Habituellement, les gens apprécient de parler de leur culture. Ils partagent quelque chose liée à leur identité : présenter sa culture c’est comme se mettre en avant indirectement et de façon parfois inconsciente.

Nous nous éloignons de mon vaisseau tandis que nous rejoignons plusieurs chevaux qui nous attendent pour aller dans sa demeure. Je devine qu’elle doit être plus confortable que la plupart de celles en ville. Ce qui n’est pas un mal vu le climat… Autant être à l’aise.

L’un de ses hommes ouvre la voie tandis que nous suivons derrière. Francis et le reste des gardes sont à l’arrière de la petite troupe et ferment la voie. Nous passons vers les grandes rues de la ville -plus facile de circuler à cheval-, il y fait une chaleur abominable. Il doit au moins faire quarante degrés je pense.

Comme la dernière fois, je remarque que certaines personnes, femmes comme hommes, m’observent discrètement du coin des yeux. Ils ne me dévisagent pas vraiment mais je sens pourtant leurs regards sur moi. Je pars donc du principe que nous avons ici une différence culturelle avec la Terre des Dragons par exemple.

En Chine, ce n’est pas impoli de regarder longuement quelqu’un. On considère que la curiosité ou le fait d’observer quelqu’un de beau n’est pas honteux ni impoli. Cependant, si l’on croise le regard avec la personne, cela devient gênant : c’est la seule limite. Ici, j’ai l’impression que comme nous, ils n’aiment pas maintenir le contact avec les yeux trop longtemps et ils ne pensent pas qu’observer quelqu’un est très poli.

Nous empruntons finalement une petite ruelle perpendiculaire à l’avenue centrale. Après quelques détours, nous arrivons devant une grande porte typiquement orientale. Nous descendons de cheval et ils confient les rennes à son palefrenier. Il ouvre la porte et m’invite à rentrer.

J’accepte avec joie bien sûr.


« Merci Monsieur Al-Khawarizmi.
- Vous pouvez m’appeler Harun, il n’y a pas de soucis ! »

Une bien belle maison. Certes, ce n’est pas mon style préféré mais il y a un certain charme. Devant moi se trouve une cour intérieure avec une fontaine et quelques éléments de végétation entourée par des couloirs sous des arcades protégeant du soleil. Sur les murs et le plafond, il y a une grande présence de mosaïques représentant j’imagine des légendes locales ou des histoires religieuses.

Je vois des serviteurs travaillés et des hommes de sécurité mais je ne vois aucune femme.


« Veuillez me suivre ma Dame, à ma connaissance les Chinois de la Terre des Dragons apprécient beaucoup le thé tout comme nous c’est cela ?
- En effet, oui.
- Parfait ! Je vous ai préparé l’un de mes meilleurs thés à la menthe. Cela va nous rafraîchir un peu !
- Je ne suis pas contre : avec cette chaleur ! »

Nous empruntons le chemin sous les arcades pour nous rendre dans une partie différente de la maison. Un grand salon avec une quantité improbable de coussins très épais et très bien décorés autour d’une petite table, proche du sol. Les murs sont en pierre je crois, avec une couleur plutôt claire qui est agrémentée de tissus chatoyants ou verts.

Il y a beaucoup de vert chez lui.

Nous nous retrouvons seuls autour de cette petite, Francis moi et lui. Il s’est assis sur l’un des coussins et je l’imite assez naturellement. En Terre des Dragons, nous avons relativement le même système donc ce n’est pas un très grand mystère pour moi. Je le noterai tout de même pour les autres consuls.


« J’ai vu que les travaux de l’ambassade avancent à bon rythme ! Ils commençaient déjà à construire les murs la dernière fois que je suis passé non loin du chantier.
- Oui. Nous avons bon espoir que d’ici quelques temps, elle sera ouverte. Pour le plus grand plaisir de tous les habitants d’Agrabah, je l’espère. »

Un serviteur apporte un petit plateau en argent avec deux verres et ce que j’imagine être une théière. Il le dépose devant nous et sert le thé. Le service est différent de ce à quoi je suis habitué. Il fait monter la théière assez haut avant de redescendre et de remonter. C’est une certaine prouesse de ne pas en mettre à côté de mon point de vue. C’est un petit spectacle en soi.

Je remarque que mon hôte évite toujours un le contact visuel. Il me regarde avant de de rapidement détourner le regard vers autre chose : ici le thé.


« Pardonnez mon ignorance, Harun. Je ne suis pas très au fait de la culture de votre monde. Pourriez-vous me donner quelques clefs de compréhension ? Je n’aimerais pas vous paraître impolie ou commettre quelque chose d’irrespectueux.
- Je vous pardonne bien volontiers ! C’est tout à fait normal que vous ne connaissiez pas nos us et coutumes, vous n’êtes pas d’ici. C’est très honorable de votre part de demander. Déjà, sachez que vous n’avez pas commis d’impair depuis que vous êtes arrivée !
- Me voilà déjà rassurée, huhu. »

Le serviteur s’en va, nous laissant à notre discussion.

« Francis, tu peux nous laisser un peu s’il te plaît…
- Ok.
- Hum… Si cela ne vous dérange pas, je préférerai qu’il reste ma Dame…
- Ah ? Très bien. Francis reste assis avec nous. »

Je vois qu’il sourit légèrement gêné. Il va falloir qu’il m’explique un peu les règles.

« Je suis Consule de l’Étiquette. Vous pouvez tout me dire Harun, huhu. » lancé-je, amicale.

Il ricane un peu avant de boire un peu de thé. Il est très sucré ce thé à la menthe d’ailleurs. Cependant avec la chaleur, c’est vrai que c’est très désaltérant. Il a un bon goût. Pas mal du tout.


« Par où commencer… » dit-il.

Il réfléchit un peu tout en regardant Francis, beaucoup plus directement que moi. J’imagine donc qu’il doit y avoir un lien avec le fait que je sois une femme.


« Je peux commencer avec la religion et son influence sur nos vies.
- Ah oui, Je vous écoute Harun. »

Il pose son verre et débute à me raconter quelques conséquences de la vie religieuse sur la vie quotidienne des habitants d’Agrabah.

« Notre culture est intrinsèquement liée à notre religion, l’Islam. Nous croyons que la plupart des évènements de la vie sont contrôlés et dirigés par Dieu, Allah. Nous sommes tous sous l’égide du plan des cieux et nous sommes impuissants. Ainsi, notre Foi a une place essentielle dans notre société.
- Comment cela se traduit-il ?
- Hé bien par exemple, nous pensons qu’il n’est pas bon de séparer la religion et l’Etat ou que l’Islam doit être enseigné dans les écoles aux enfants très tôt. Aussi, la loi islamique est aussi importante que n’importe quelle autre loi. Vous devez déjà avoir compris que pour nous, la plus admirable des qualités chez quelqu’un, c'est la piété.
- Je vois, oui. »

C’est en effet très différent de l’Empire où l’Empereur ne déclare jamais sa foi personnelle pour éviter les conflits au sein de son peuple. Quant à la religion à l’école… Je crois que Kongzi -Confucius- ne serait pas vraiment pour… Mais cela demeure intéressant, oui.

« Les mosquées sont considérés comme des sites sacrés et ont des règles très stricts. Vous devez vous laver les pieds et les mains avant de rentrer et donc enlever vos chaussures. Ensuite, il ne faut jamais marcher devant quelqu’un entrain de prier et les hommes comme les femmes ne doivent pas porter de vêtements dévoilant trop leur peau.
- A quel rythme devez-vous prier ?
- Plusieurs fois par jour. Vous pouvez aller à la mosquée ou prier chez vous, à votre convenance. Seuls les horaires et la direction comptent. »

J’essaye de tout enregistrer pour le retranscrire au mieux dans mon rapport pour Genesis et les autres consuls. C’est important de ne pas commettre d’impair, puisque nous allons être amenés à travailler quelque peu avec ce monde de la Coalition Noire.

« Et en dehors de la religion, quels sont les autres éléments importants de votre culture ?
- La famille. Après la Foi, c’est la famille qui compte le plus pour nous. La loyauté et les obligations envers notre famille sont toujours plus importantes que celles que nous avons pour nos amis, notre travail ou autre.
- D’accord.
- Nous considérons nos enfants comme des bijoux dont il faut prendre soin. Les filles et les garçons n’ont pas exactement les mêmes rôles et ont donc un traitement différent selon leur sexe.
- Je vois. C’est assez similaire dans mon pays, même si… me voilà devant vous aujourd’hui, huhu.
- Vous êtes une personne singulière je pense, cela s’explique ! »

Nous rigolons un peu, puis il reprend.

« Combien de temps resterez-vous à Agrabah ?
- Je pense que je resterai ici une nuit. Je repartirai demain matin. J’ai un emploi du temps très chargé ces derniers temps.
- Bien, bien ! Sachez que vous êtes toujours la bienvenue à Agrabah, c’est toujours un plaisir pour nous de recevoir des visiteurs ! »

Maintenant que le thé est fini. Peut-être devrions-nous aller marcher un peu ? Marcher côte à côte éviterait qu’il soit gêné de me regarder, ce qui est compliqué en face à face. La remarque pour faire rester Francis avec nous me laisse supposer qu’il n’est pas bien vu qu’un homme, très certainement marié, soit avec une femme dans une même pièce sans témoins.

« Je suis curieuse de voir vos jardins, marchons ensemble Harun !
- Avec plaisir, suivez-moi je vous prie ! »

Nous quittons le petit salon frais pour retourner aux chemins sous les arcades. Nous marchons côte à côte, je le sens un peu plus à l’aise. Il me présente en levant la main les différents types de fleurs, les fontaines, certains arrangements floraux propres à Agrabah. Il y a du style, c’est indéniable.

« Vos echeverias sont magnifiques.
- Oh ? Je vous remercie, nous y accordons le plus grand soin.
- Ce sont des plantes que j’apprécie, certaines d’entre elles prennent parfois la forme d’un lotus. C’est un fort symbole en Terre des Dragons, on y associe le nom de ma famille désormais. »

Nous nous asseyons à l’ombre d’un arbre aux formes étranges. Je ne saurai dire exactement ce que c’est. La chaleur est un peu plus supportable ici. Je plains les gens qui doivent travailler sous cette chaleur à longueur d’année.

« Concernant l’ambassade du Consulat à Agrabah, je dois vous prévenir de certains points culturels locaux, dit-il toujours en évitant un maximum de maintenir une longue connexion entre nos deux regards, ce serait dommage que vous perdiez des points par de petites fautes. »

Je continue de regarder les fleurs, attendant presque qu’il se mette à table tout seul. Il sait que je l’écoute, je souris et j’attends la suite.

« En premier lieu, il est impoli de dire « non ». « Inchallah » est plus approprié pour exprimer un refus. Le « oui » est toujours positif… Cependant, il faut garder en tête qu’il peut également exprimer un « peut-être ».
- Je vois. C’est un peu comme en Terre des Dragons. Il n’y a pas de « oui » ou de « non » clairement définis.
- Ensuite, il ne faut jamais refuser ouvertement une requête d’une connaissance amicale. C’est très… Mal vu. Et de la même manière, si quelqu’un vous fait une faveur, il faut la retourner le moment venu.
- Quid de la façon de pensée ?
- Oh. C’est différent aussi j’imagine. Par exemple, nous allons toujours essayer de cacher une erreur pour éviter de perdre la face. Nous avons des perceptions différentes des choses, par rapport aux étrangers, nous sommes très fatalistes. Vu que Dieu gère complètement nos vies, il y a parfois un sentiment d’abattement ou d'impuissance qui nous tombe dessus.
- Je vois.
- Aussi, l’honneur et la dignité d’une personne sont déterminés par sa famille.
- Nous avons une conception similaire par chez nous, oui. La famille est un élément important dans nos cultures, elle détermine beaucoup de choses.
- Je ne suis on ne peut plus d’accord. »

Nous continuons à bavarder un petit peu. Il me donne énormément d’informations. L’une des plus intéressantes je crois est la suivante : le peuple d’Agrabah croît plus aux individus qu’aux institutions. Ce qui veut dire que le futur Ambassadeur d’Agrabah devra non pas utiliser son titre consulaire pour effectuer ses activités mais devra avoir une forte personnalité, charismatique qui inspire le respect.

Une femme est à éviter. Même si les nobles du monde peuvent supporter de discuter avec des femmes comme moi par exemple, ce n’est pas dit que ce sera au goût de tout le monde. Toucher une femme en public est inacceptable, voir très grave. Être seul avec une femme qui n’est pas la sienne peut être vite mal interprétée. Difficile donc si le représentant du Consulat dans ce monde est de sexe féminin.

Les hommes peuvent se regarder dans les yeux longuement, mais c’est impoli si un homme échange un trop long regard avec une femme. C’est compliqué je pense. Très compliqué pour une femme, étrangère, consulaire ou non, d’évoluer ici. Un homme serait plus adapté.

Nous quittons les jardins pour aller nous rafraîchir à l’intérieur. Après quelques heures de repos, nous nous retrouvons pour le dîner. Nous sommes dans un grand salon, avec des coussins bleus brodés de motifs en or. Des fleurs, je crois. La table est proche du sol, il faut se mettre à genou.

Harun en profite pour m’apprendre quelques règles de l’hospitalité locale :


« Quelques règles pour vous, ma Dame !
- Je vous écoute avec plaisir !
- Hé bien déjà, il ne faut pas parler trop fort. Vous ne criez pas, donc ce n’est pas vraiment un problème.
- C’est certain, huhu.
- Vous m’excuserez, je ne suis pas très à l’aise pour le moment. Ce n’est pas très… « Dans les règles » que je dîne avec une femme qui n’est pas mon épouse ou de ma famille chez moi.
- Oh ! Pardonnez mon ignorance sur la question. Si j’avais su je me serais logée dans une auberge en ville pour ne pas vous déranger.
- Ce n’est rien, vous ne pouviez pas savoir ! Et puis, j’ai accepté de vous recevoir chez moi ! L’hospitalité, c’est sacré chez nous ! Vous le saurez pour la prochaine fois. Et puis, il y a votre garde du corps Francis, cela permet d’atténuer un peu le souci.
- Vous m’en voyez confuse, Harun. Vraiment. Nous éviterons tous ces impairs la prochaine fois. Je me sens terriblement mal à l’aise par rapport à mon rôle de Consule de l’Étiquette. Nous dormirons dans une auberge en ville ce soir, je n’ai pas envie de vous froisser plus que ça.
- Non, non ! Restons raisonnables. Vous ne saviez pas, il y a des témoins pour jurer qu’il n’a rien eu de déplacer, nous fermerons les yeux pour cette fois.
- C’est très généreux de votre part, je vous remercie. »

En parlant de générosité, j’ai oublié que je dois lui offrir mes cadeaux. Je ne suis pas venue les mains vides. J’ai eu une éducation, moi. Je fais signe à Francis de sortir les paquets.

« Je ne sais pas vraiment quand vous offrir vos cadeaux… Est-ce que je peux le faire maintenant ou ?
- Oui, oui bien sûr ! »

Je lui souris et je demande à Francis de lui donner. J’imagine qu’il sera plus confortable si c’est un homme qui lui confie mes cadeaux plutôt que moi. Et avec mon acolyte de toujours… Difficile d’imaginer qu’il ait autre chose qu’un pénis entre les jambes. Francis se lève un instant et va appeler des serviteurs dans le couloir avant de revenir s’asseoir. Ce serait dommage d’augmenter la gêne ambiante en quittant la pièce.

Les serviteurs reviennent avec deux paquets. Le premier est un peu volumineux. C’est un grand parchemin en apparence, mais à l’intérieur il y a une fresque dessinée aux crayons et à l’encre, le tout coloré. Cela raconte l’histoire d’amour entre une des filles de l’Empereur du Ciel et un homme mortel. Cette histoire est à l’origine de la fête des amoureux en Chine.

Il déballe un peu et déroule l’objet d’art devant lui.


« Absolument saisissant… » dit-il avant de porter sa main droite sur les dessins.

J’ai pris le soin de rédiger une note informative pour qu’il puisse comprendre le conte, même si les dessins sont assez clairs à mon goût. J’ai fait faire ça par un artiste de Chengdu, je trouve que c’est plutôt réussi.


« C’est une histoire très romantique. » lui confié-je.

Il replie l’objet et le donne à un de ses serviteurs qui part le ranger. Il a un large sourire donc je crois que cela veut dire qu’il est content. Vient le second présent.


« Le second cadeau est pour votre dame.
- Je lui donnerai de votre part. C’est une très délicate attention, elle appréciera grandement, j’en suis sûr. »

Une petite boîte en bois qui lorsque l’on ouvre, dévoile un accessoire en or avec des pierres précieuses incrustées dedans. C’est très semblable en termes de qualité à mes griffes personnelles. Voilà un échange culturel qui devrait autant le ravir que moi.

« C’est un bel objet. Vous le mettez au doigt c’est cela ?
- Oui tout à fait ! Au-delà de l’accessoire, nous apprécions beaucoup le travail des matériaux pour donner cette forme assez fine.
- On voit que l’or est de bonne qualité. Ce n’est pas n’importe quel cadeau ! Je vous remercie, je crois que mes autres concubines seront jalouses de ma femme ! »

C’est ce que je me disais : il me semble que comme chez nous, les grands seigneurs ont le droit d’avoir plusieurs femmes pour assurer la succession et d’autres choses, comme l’équilibre politique par exemple.

Il regarde l’objet avec attention, inspectant chaque détail, il se la passe même au doigt pour voir ce que cela donne sur lui. Je crois qu’il aimerait bien la garder pour lui en réalité huhu ! En même temps, j’ai des goûts de qualité, c’est normal qu’il soit charmé par mes cadeaux.

Après cela, nous finissons de dîner tranquillement. Harun est un homme intéressant. Au-delà de son intérêt pour les arts en tant qu’homme éduqué de son monde, il a aussi beaucoup d’argent. C’est une personne dont il faudra se souvenir. Je ferai en sorte d’entretenir ma relation avec lui en lui envoyant des courriers régulièrement.

Il m’accompagne à ma chambre, Francis a la pièce voisine. N’imaginez même pas un instant faire dormir une femme seule avec un homme qui n’est pas son époux. Le lit semble confortable et les draps en soie me font de l’œil. Cependant, je décide de rédiger une note à destination des consuls avant de me coucher pour tenter de résumer au mieux la situation « culturelle » de la population d’Agrabah.

Je prends une plume, des parchemins et je me mets à écrire à la lumière des bougies. Voici quelques extraits du document final.


« De tous les mondes où je me suis déjà rendue, Agrabah est peut-être le plus pieux. La couleur de l’Islam est le vert, ce qui en fait une couleur importante. La religion entretient une place centrale dans la société et chez les individus. La meilleure qualité pour un humain ? Sa Foi. Dieu contrôle leurs destinés, d’une simple pomme qui tombe d’un arbre au grand mouvement des astres dans le ciel, tout lui est attribué. Ainsi, certains arabes sont fatalistes : que peut-on nous, simples humains, face à un être si puissant ?

La religion est au centre de la vie d’un humain de ce monde. L’Etat et Dieu n’ont pas à être séparés : Dieu se chargeant de tout, il n’y a pas de raison de l’éloigner de la forme de gouvernance locale. La Foi doit être enseignée l’école pour les plus jeunes et la Loi doit toujours prendre en compte la loi islamique autant que les autres. Cette loi est assez stricte et claire : c’est elle qui détermine qu’on coupe les mains des voleurs, les langues des menteurs et qui gèrent les lapidations pour adultères ou autres. »


Il faut en effet que les consuls soient conscients de la puissance de la religion dans la vie de ces gens pour éviter de commettre des erreurs basiques. Ce serait dommage de s’attirer leurs foudres pour si peu alors que l’ambassade n’est même pas encore finie.

« Comme dans beaucoup d’autres cultures, y compris la mienne, la famille a une très grande place dans la vie d’un individu. C’est elle qui détermine l’honneur et la dignité d’une personne. La loyauté pour la cellule familiale est extrêmement forte et a priorité sur le reste.

Les hommes et les femmes de ces familles ont des rôles très différents. La femme sert avant tout à tenir le foyer, enfanter et s’occuper des enfants. Dans les classes populaires, certaines travaillent mais chez la noblesse c’est très rare. Leur éducation ne semble pas être une priorité.

C’est pourquoi j’encourage que notre noble sénat consulaire nomme un consul de sexe masculin : son travail sera rendu beaucoup plus facile vu la place très particulière qu’occupe les femmes de ce monde. Par ailleurs, ils croient plus en une personnalité qu’une institution : ce qui veut dire que le fait de dire « je suis du Consulat » n’a aucune incidence sur eux. Ils veulent une personne capable d’avoir suffisamment de charisme, de présence et d’intelligence qui elle, fera respecter notre grande organisation.

Bien entendu, ce ne sont pas non plus des sauvages. Si des femmes consulaires se rendent là-bas, elles devraient être traitées normalement… Cependant, il y a un risque qu’elles doivent consacrer un temps supérieur aux hommes pour se faire respecter et considérer. »


Bien maintenant que ça, c’est fait, passons aux règles de bonne conduite. Je ne suis pas Consule de l’Étiquette pour rien.

« Voici une liste non-exhaustive de gestes, de traditions et d’attitudes locaux :
• C’est impoli de dire “non”. Il faut dire « Inchallah », c’est mieux.
• C’est toujours mieux de dire “oui”. Attention cependant, un “oui” peut aussi dire “peut-être”.
• Il ne faut jamais refuser la requête d’un ami.
• Si quelqu’un vous fait une faveur, il faut la retourner.
• Pour protéger leur honneur, ils n’admettront jamais d’avoir commis une erreur.
• L’honneur est plus important que les faits. Les crimes d’honneur sont possibles à Agrabah.
• Serrer la main pour dire bonjour et au revoir est une chose courante.
• Les contacts physiques avec les membres du sexe oppose en public sont une chose à éviter à tout prix.
• Utilisez la ma droite pour manger, toucher les choses ou donner des présents.
• Les contacts visuels sont longs et directs en général mais entre les hommes. Regarder longtemps une femme dans les yeux est impoli.
• Ne pointez jamais du doigt quelqu’un.
• Ne jamais représenter le visage de leur prophète ou de leur dieu sur des œuvres artistiques, c’est interdit.
• Accueillir quelqu’un chez soi, une attitude amicale et être généreux envers les étrangers sont considérés comme une expression de devoirs sacrés.
• Ne vous appuyez pas sur les murs ou ne mettez pas vos mains dans les poches.
• Arriver en retard à un rendez-vous ou avec un air pressé et stressé est impoli.
• Ne parlez pas fort.
• Le repas se fait à la fin d’un événement, ni au début, ni pendant. Roter à table n’est pas interdit. »


Voilà. Cela devrait être une bonne base pour mes amis consuls pour mieux se saisir de la culture locale. Il y a suffisamment de clefs de compréhension pour qu’ils puissent s’en sortir lors de leurs prochaines visites.
J’ouvre un peu la fenêtre de ma chambre pour regarder à l’extérieur. Une belle vue sur la ville avec de petites lumières brillant un peu partout. Un ciel absolument époustouflant avec des astres luisant comme des pierres précieuses. Magnifique.

L’envie me prend de prendre une forme de corbeau et de m’envoler. Je quitte la demeure d’Harun pour survoler la ville endormie. Quelques personnes circulent encore dans les rues tandis que je voltige au-dessus de tous ces bâtiments de construction assez simple en apparence.

Je me pose sur un toit et reprend forme humaine. Je m’assois un moment-là, et puis je regarde les étoiles. Tout simplement. En attendant le départ du lendemain matin, je profite de cette douce soirée rafraîchissante en compagnie de l’astre lunaire.
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Alors alors...

Mission accomplie.

Alors, j'ai eu la curiosité de lire ton précédent rp à Agrabah parce que quelque chose m'a chiffonné très vite. (Oui, chiffonné) Et globalement mon commentaire risque de tourner autour de la question que ça entraîne.

Donc... Machin salue Huayan en lui disant Salam. Ok. Et elle comprend. Tu dis "Ouais c'est un truc par rapport à leur dieu". Moi en lisant ça je me dis : mais comment elle le sait, en vrai ? Alors je vais lire le rp précédent en me disant "Ok, on va avoir une explication". On n'a pas d'explication, on a de nouveau le même cas, en encore plus flagrant puisque quand une personne lui dit "Salam Alaikum", elle répond "Alaikum Salam". Et je me dis... "Oui mais comment elle sait ?" Parce qu'un moment... bah si on la voit pas se renseigner, je trouve ça un peu chaud; Alors il est possible que tu aies expliqué un jour dans un rp qu'elle s'est renseignée blablabla... Mais de toutes façons, je trouve assez intéressant de placer son personnage face à la surprise d'un truc comme ça. "De quoi il me parle, c'est quoi Salam ?". Et tu sauras que je suis un boss qui n'aime vraiment pas les rps où le personnage semble tout contrôler.

Mais ça à la rigueur, c'est pas trop grave.

Moi ce qui m'a le plus gêné, c'est finalement la place de la religion dans ton rp. En fait, pour le coup ^^ lire ton rp (enfin, tes rps) m'a rassuré parce que... j'ai lu pas mal de rps à Agrabah mais pas tous et pas beaucoup de récents, du coup... j'ai stressé, récemment, puisque j'ai un peu parlé de la religion d'Agrabah (dans mes rps de D.Va, par rapport aux quatre orphelins) et que j'avais l'impression que ça n'était pas vraiment fait. Comme si le monde n'avait pas sa religion. Or l'Islam c'est quand même tellement riche, y a tant à faire que je trouvais dommage de l'éclipser.

Ici, du coup, je me dis "Ah ok ça va, d'autres personnes que moi en parlent" (et encore une fois, c'est pas pour faire le mec, je manquais justement d'infos sur les autres rps). Mais ^^ c'est assez incohérent ^^.

Pas qu'il y ait l'Islam, ça c'est assez... cohérent.

Mais la place de la religion à Agrabah dans ton rp est... franchement incohérente, pour le coup. C'est très chouette mais j'ai envie de dire que... comme souvent, vous oubliez un peu qu'on se trouve dans un monde KH inspiré d'un Disney, et pas à Bagdad. Parce que le problème, c'est qu'il ne faut pas chercher très loin pour se rendre compte que dans le film Aladin, c'est... pas du tout ressemblant à la réalité que tu décris dans ton rp. Les hommes et les femmes se touchent en public sans que ça soit "plus mal vu" qu'ailleurs. Les femmes sont souvent très très légèrement vêtues. Et le problème est que dans cet rp, tu décris "« Notre culture est intrinsèquement liée à notre religion, l’Islam."... C'est un peu trop absolu et on a mille contre-exemples de ça, dans le film ou dans l'histoire de kanak.

J'aime beaucoup ta démarche mais donc tu donnes trop de place à l'Islam. Tu la rends incontournable.

Pour moi, on doit se dire que l'Islam existe à Agrabah, c'est sûr, et que... c'est une confession répandue là-bas. Et que certains y adhèrent mais... on peut pas en faire une généralité, c'est pas possible, c'est pas cohérent. Moi je l'imagine comme une toile de fond et surtout quelque chose de malléable. On doit se dire que c'est un Islam assez souple, qui se tolère des exceptions, genre... la tenue des femmes.
Si on veut dire qu'il y a un musulman extrêmiste qui veut que tout le monde respecte le Coran à la lettre, ok. Faut l'amener mais c'est possible. Mais... on peut pas faire pop une réalité genre "oui, tout le monde est musulman et respecte scrupuleusement la loi islamique."

Voilà donc, faut pas se dire que "j'annule" ce que tu as fait, il faut que tu te dises que je le nuance. Le Coran a influencé la culture d'Agrabah, les règles de politesse viennent souvent de là... mais tout le monde n'est pas croyant, et même parmi ceux qui y croient, beaucoup font le choix de se permettre certains écarts.

Une dernière critique et puis j'en viendrai aux points positifs. Il y a... un petit peu trop le prisme "bonne manière" dans le point de vue de cet rp. C'est logique, hein. Genre... du point de vue de Huayan, c'est impeccable, le fait qu'elle fasse attention à toutes les petites choses par rapport à l'étiquette, c'est cohérent avec elle, son statut de consul et sa mission. Mais... hum. Les autres ont parfois une attitude en mode "bonne manière, bonne manière, bonne manière !". Tu crées des situations dans lesquelles Machin va artificiellement être là en mode "ah mince là ça me gêne, en vérité on fait comme ça". Genre elle préfère que Francis parte. Tu n'expliques pas pourquoi mais... hop ça tombe bien puisque ça permet à Machin de dire "hey mais... moi je préfère pas !"

J'avais un autre cas mais je ne le retrouve plus. Donc je préfère mille fois quand l'apprentissage est assumé. Il t'explique tout, il te donne une leçon. Là c'est bien, c'est dans le ton.

Sinon de manière générale, j'ai l'air négatif, en vérité je ne le suis pas du tout, au contraire je suis assez content. Déjà je salue toute la recherche, parce que j'imagine que t'as pas pondu ça comme ça... Bon ce sont des choses qui sont... liées à l'Islam, mais qui n'ont plus vraiment de valeur aujourd'hui, ou fort peu, par chez nous. Je pense pas qu'un Musulman va vraiment respecter ces règles-là. Mais c'est chouette, c'est instructif. Tu as vraiment très bien décrit à chaque fois tous les endroits où Huayan allait, j'étais vraiment dans l'ambiance. Même la cérémonie du thé est vraiment bien décrite et je salue les efforts.

La comparaison entre la culture chinoise et la culture agrabienne est... pas mal. J'ai pas trouvé ça essentiel mais pourquoi pas.

Et j'ai pas vraiment vu de fautes, j'ai pas cherché non plus mais ça m'a l'air assez propre. Enfin voilà, c'est pas mal du tout ^^.

Mission normale : 21 xp, 210 munnies et 3 PS en magie.

Tu reprends bien sûr l'emballage du cadeau que tu as offert à Machin, parce que c'est important le recycl... Quoi ? Un rapport ? Tu peux en demander un par mp au compte Général Primus sous le titre "Rapport".
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