C’est non sans un certain plaisir que je me trouve dans le bureau de mon prédécesseur. Le palais du gouverneur est bien grand et il faudra faire quelques efforts pour le mettre à mon goût. Je crains que le précédent locataire des lieux avait une vision très… Ancienne de la décoration disons.
Je m’assois avec un léger sourire à ce bureau provisoire… Il faut vraiment que je fasse vite le ménage. C’est tellement peu personnalisé qu’on se demande si ce n’est pas une pièce témoin d’un magasin de meubles d’Illusiopolis ou de la Costa del Sol. Enfin bref, je dois accomplir une première tâche pour le Consulat.
J’avoue que j’ai souri lorsque j’ai reçu cette mission.
Je vais devoir écrire à une connaissance professionnelle d’importance. C’est un honneur quelque peu malicieux pour moi, vu les évènements de ces derniers mois. La vie a un certain sens de l’humour, il faut bien le dire.
« À l’intention du très estimé Président-Directeur Général de la Shinra Monsieur Rufus Shinra,
C’est avec un certain plaisir que je vous écris aujourd’hui au nom des Cités Dorées du Consulat. Avant d’en venir au fait, je sais que vous êtes un homme concerné par le bien-être et le devenir de ses employés tant anciens que nouveaux, permettez-moi donc de répondre à la première interrogation qui, je suis sûre, vous viendra à l’esprit : oui, je vais bien.
Nous ne connaissons que trop bien la situation regrettable qui a mené la Shinra à intervenir sur le monde de Port-Royal dans le but de neutraliser les Mercenaires. Rassurez-vous, nous ne souhaitons pas intervenir dans vos affaires internes, ni dans ce contentieux. Le Consulat tient à maintenir une relation cordiale avec vous Monsieur le Président, nous estimons votre personne et les bien faits qu’apportent vos services à travers les Routes Stellaires.
Comme vous le savez, le Consulat a pour vocation de répandre les Arts et la culture à travers les mondes. Aucune personne ou entité n’est discriminée dans notre organisation : l’artiste peut se cacher en chacun de nous, il ne tient qu’à nous de le réveiller et de partager sa vision du monde avec le peuple. Il ne connaît pas de frontières, il ne connaît pas les guerres, il survit à tout ou presque. Pour cela, il n’a besoin que d’une seule chose : la capacité de s’exprimer.
C’est dans cette optique qu’au nom du Consulat, je vous demande très humblement de nous accorder une dérogation pour que nos vaisseaux puissent de façon totalement transparente se rendre sur le monde de Port-Royal pour continuer de dénicher ces artistes qui n’attendent que notre venue pour pouvoir exprimer leur pouvoir artistique. Bien entendu, nous ne recruterons pas de talents qui sont actuellement au sein des Mercenaires et/ou du Centurio pour respecter notre volonté de non-ingérence dans vos conflits actuels avec eux.
Aussi, je sais qu’il est important pour vous comme pour nous de considérer les souffrances qu’imposent ces voleurs de pommes à la population de Port-Royal. Toujours dans une logique de transparence totale, nous souhaiterions offrir quelques vivres et du matériel non-militaire pour tenter de limiter les effets déplorables du contentieux engendré par les Mercenaires sur le peuple innocent de ce monde. A notre époque, il est important pour les petites gens de connaître les personnalités qui les prennent en compte et qui ne les considèrent pas comme de simples dommages collatéraux… Ils sauront autant que nous que c’est grâce à vous s’ils peuvent avoir un peu d’aide et que les Mercenaires sont la source de cette situation dommageable pour tous.
Je reste à votre entière disposition si vous souhaitez en parler plus longuement via une réponse manuscrite ou bien lors d’une rencontre qui pourrait être arrangée si besoin. Nous espérons que nos deux intérêts pour la culture, les arts et le bien-être du peuple pourront se rencontrer pour qu’ensemble nous puissions apporter un « meilleur » à ceux qui en ont cruellement besoin.
Je vous souhaite une agréable journée Monsieur le Président, en espérant recroiser votre route un jour prochain.
Cordialement,
Songzi Huayan, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat en Terre des Dragons, Consule de l’Étiquette, Gouverneur et Dame de Chengdu. »
Et voilà qui est fait. Une belle signature en bas du courrier, mon sceau personnel et celui du Consulat.
Je rajoute une petite note dans l’enveloppe à l’intention de Genesis Rhapsodos :
« Cher Porte-Parole,
Veuillez trouver ci-joint une lettre telle que vous me l’aviez demandé. J’espère que vous la trouverez à votre goût. Si jamais des modifications sont nécessaires, je vous prie de bien vouloir me faire parvenir vos consignes au plus tôt.
Je profite de cette occasion pour vous dire que je passerais probablement au Jardin Radieux d’ici peu. J’espère vous y croisez lorsque je m’y rendrais.
Je vous souhaite une excellente journée et, à très bientôt.
Cordialement,
Songzi Huayan, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat en Terre des Dragons, Consule de l’Étiquette, Gouverneur et Dame de Chengdu. »
Je scelle l’enveloppe avec le symbole du Consulat et je l’envoie en direction du Jardin Radieux où le Porte-Parole va vérifier le contenu de mon courrier. J’espère qu’il appréciera ma prose. Je pense que mon approche est plutôt satisfaisante, mais je ne suis pas la porte-parole donc il faut que ma ligne d’écriture soit en accord avec la volonté des consuls.
Espérons que Rufus accepte la requête du Consulat. Il sait se montrer raisonnable quand il faut et le blocus a déjà duré très longtemps. Cela ne devrait pas coûter grand chose de laisser passer quelques vaisseaux de petite taille sauf s’il s’obstine à maintenir une pression extrême sur la planète au risque de s’attirer les foudres de l’opinion publique…
Nous verrons cela rapidement j’imagine.
Je m’assois avec un léger sourire à ce bureau provisoire… Il faut vraiment que je fasse vite le ménage. C’est tellement peu personnalisé qu’on se demande si ce n’est pas une pièce témoin d’un magasin de meubles d’Illusiopolis ou de la Costa del Sol. Enfin bref, je dois accomplir une première tâche pour le Consulat.
J’avoue que j’ai souri lorsque j’ai reçu cette mission.
Je vais devoir écrire à une connaissance professionnelle d’importance. C’est un honneur quelque peu malicieux pour moi, vu les évènements de ces derniers mois. La vie a un certain sens de l’humour, il faut bien le dire.
« À l’intention du très estimé Président-Directeur Général de la Shinra Monsieur Rufus Shinra,
C’est avec un certain plaisir que je vous écris aujourd’hui au nom des Cités Dorées du Consulat. Avant d’en venir au fait, je sais que vous êtes un homme concerné par le bien-être et le devenir de ses employés tant anciens que nouveaux, permettez-moi donc de répondre à la première interrogation qui, je suis sûre, vous viendra à l’esprit : oui, je vais bien.
Nous ne connaissons que trop bien la situation regrettable qui a mené la Shinra à intervenir sur le monde de Port-Royal dans le but de neutraliser les Mercenaires. Rassurez-vous, nous ne souhaitons pas intervenir dans vos affaires internes, ni dans ce contentieux. Le Consulat tient à maintenir une relation cordiale avec vous Monsieur le Président, nous estimons votre personne et les bien faits qu’apportent vos services à travers les Routes Stellaires.
Comme vous le savez, le Consulat a pour vocation de répandre les Arts et la culture à travers les mondes. Aucune personne ou entité n’est discriminée dans notre organisation : l’artiste peut se cacher en chacun de nous, il ne tient qu’à nous de le réveiller et de partager sa vision du monde avec le peuple. Il ne connaît pas de frontières, il ne connaît pas les guerres, il survit à tout ou presque. Pour cela, il n’a besoin que d’une seule chose : la capacité de s’exprimer.
C’est dans cette optique qu’au nom du Consulat, je vous demande très humblement de nous accorder une dérogation pour que nos vaisseaux puissent de façon totalement transparente se rendre sur le monde de Port-Royal pour continuer de dénicher ces artistes qui n’attendent que notre venue pour pouvoir exprimer leur pouvoir artistique. Bien entendu, nous ne recruterons pas de talents qui sont actuellement au sein des Mercenaires et/ou du Centurio pour respecter notre volonté de non-ingérence dans vos conflits actuels avec eux.
Aussi, je sais qu’il est important pour vous comme pour nous de considérer les souffrances qu’imposent ces voleurs de pommes à la population de Port-Royal. Toujours dans une logique de transparence totale, nous souhaiterions offrir quelques vivres et du matériel non-militaire pour tenter de limiter les effets déplorables du contentieux engendré par les Mercenaires sur le peuple innocent de ce monde. A notre époque, il est important pour les petites gens de connaître les personnalités qui les prennent en compte et qui ne les considèrent pas comme de simples dommages collatéraux… Ils sauront autant que nous que c’est grâce à vous s’ils peuvent avoir un peu d’aide et que les Mercenaires sont la source de cette situation dommageable pour tous.
Je reste à votre entière disposition si vous souhaitez en parler plus longuement via une réponse manuscrite ou bien lors d’une rencontre qui pourrait être arrangée si besoin. Nous espérons que nos deux intérêts pour la culture, les arts et le bien-être du peuple pourront se rencontrer pour qu’ensemble nous puissions apporter un « meilleur » à ceux qui en ont cruellement besoin.
Je vous souhaite une agréable journée Monsieur le Président, en espérant recroiser votre route un jour prochain.
Cordialement,
Songzi Huayan, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat en Terre des Dragons, Consule de l’Étiquette, Gouverneur et Dame de Chengdu. »
Et voilà qui est fait. Une belle signature en bas du courrier, mon sceau personnel et celui du Consulat.
Je rajoute une petite note dans l’enveloppe à l’intention de Genesis Rhapsodos :
« Cher Porte-Parole,
Veuillez trouver ci-joint une lettre telle que vous me l’aviez demandé. J’espère que vous la trouverez à votre goût. Si jamais des modifications sont nécessaires, je vous prie de bien vouloir me faire parvenir vos consignes au plus tôt.
Je profite de cette occasion pour vous dire que je passerais probablement au Jardin Radieux d’ici peu. J’espère vous y croisez lorsque je m’y rendrais.
Je vous souhaite une excellente journée et, à très bientôt.
Cordialement,
Songzi Huayan, Ambassadrice des Cités Dorées du Consulat en Terre des Dragons, Consule de l’Étiquette, Gouverneur et Dame de Chengdu. »
Je scelle l’enveloppe avec le symbole du Consulat et je l’envoie en direction du Jardin Radieux où le Porte-Parole va vérifier le contenu de mon courrier. J’espère qu’il appréciera ma prose. Je pense que mon approche est plutôt satisfaisante, mais je ne suis pas la porte-parole donc il faut que ma ligne d’écriture soit en accord avec la volonté des consuls.
Espérons que Rufus accepte la requête du Consulat. Il sait se montrer raisonnable quand il faut et le blocus a déjà duré très longtemps. Cela ne devrait pas coûter grand chose de laisser passer quelques vaisseaux de petite taille sauf s’il s’obstine à maintenir une pression extrême sur la planète au risque de s’attirer les foudres de l’opinion publique…
Nous verrons cela rapidement j’imagine.