Concentration…
La méditation est l’une des clefs de la maîtrise des pouvoirs de l’esprit. Je la pratique le plus régulièrement possible pour continuer d’améliorer mes compétences. Je me rends habituellement dans les mêmes endroits : dans mon jardin ou mes appartements privés.
J’ai un petit coin de verdure fort apaisant pour méditer, caché et loin des regards indiscrets. D’ici, j’entends à peine le bruit des armes qui soldats qui s’entraînent dans la cour avec Francis. C’est idéal. Un peu de calme et de sérénité, un temps pour soi et son esprit.
L’hiver est parti, le printemps est là. Les fleurs renaissent et les arbres commencent à reprendre des couleurs plus chaleureuses que celles de la saison passée. Je suis plutôt fière de mon jardin : les paysagistes ont bien travaillé.
Les yeux clos, je me concentre sur moi-même. Assise en tailleur, je cherche à explorer mon âme tout en ne faisant qu’un avec ce qui m’entoure : la nature est un facteur très important dans les philosophies chinoises.
Bien entendu, c’est toujours lorsque je suis tranquille que quelqu’un vient me déranger. Je ressens une présence près de moi. Si c’est encore Francis qui vient se plaindre qu’il n’y a plus assez de saucisses en cuisine je le jette dans l’étang.
« Francis, combien de fois t’ai-je dit de ne pas me dé… »
J’ouvre les yeux et… Ce n’est pas Francis que j’ai devant moi. Au moins, il ne finira pas dans l’étang cette fois-ci. Non… C’est un sans-cœur… Dans mon jardin ! C’est impardonnable ! Comment ose-t-il venir ici ?! Au milieu de mes tulipes, de mes pivoines et de mes roses ? Il va voir ce qu’il va voir cet avorton, cette abomination de l’univers.
La créature a un sourire carnassier malsain. Cela me rappelle le rire d’Harch d’ailleurs. Un sourire présent mais inquiétant qui peut autant vous glacer le sang que les sans-cœurs que j’ai vu aux ruines du Palais des Rêves. J’ai beau détesté ces êtres des ténèbres, je ne m’empêcher de penser qu’un jour ils étaient humains comme moi.
Un destin tragique.
Sans bouger de la pierre où je suis assise, je projette une force invisible vers lui qui le propulse en sur la gauche. Au moins, il va arrêter de piétiner mes plantes. Il continue de me regarder avec son air de petit plaisantin premier de la classe. Étonnant qu’il n’attaque pas plus directement. Bref, de toute façon c’est un monstre : il va devoir mourir.
Je sors une des lames que j’ai toujours sur moi pour la projeter vers lui avec une forte vitesse. Il sautille sur place et fait soudain un grand bond en l’air pour esquiver mon attaque… Qui revient vers lui comme un boomerang qui reviendrait vers son lanceur.
« Tu ne vas pas t’en tirer aussi facilement petit. Tu n’es pas tombée sur la belle femme potiche de base. » dis-je sur un ton de défi.
Il esquive de nouveau en bondissant dans les rosiers. Mais il va arrêter oui ! Il va me les casser cet imbécile ! Ça prend du temps à bien pousser ces choses-là !
Je renvoie la lame déjà dans les airs. Il esquive encore.
« Mais c’est pas vrai ! »
Bon, je range la lame vu qu’apparemment, ce sera pas suffisant. Il veut jouer avec les rosiers ? Très bien, jouons avec les rosiers ! Je tends la main vers eux et ils se mettent en mouvement. Ils vont l’enserrer et vont le maîtriser avec leurs épines bien pointues… Ça lui apprendra à abîmer le dur labeur des jardiniers !
Et alors que je croyais l’avoir attrapé, il bondit d’un coup des buissons dans ma disparition. Je suis surprise et tombe à la renverse pour l’esquiver lui et ses griffes de malheur ! Quel misérable… Je vais lui montrer ce que c’est que le vrai pouvoir.
Je me redresse et commence à léviter ouvrant les bras vers l’extérieur. L’eau de l’étang voisin commence à bouger et quitte soudainement son lit pour envelopper le sans-cœur qui ne s’attendait probablement pas à ça. Alors que je le fais tourner dans tous les sens, je peux encore apercevoir son sourire mauvais qui me nargue ! Ha ! Il va moins rigoler dans quelques instants.
Je tends ma main droite vers la sphère aquatique et je lance une attaque de foudre qui va lui faire particulièrement mal grâce à l’eau. Bien fait pauvre petite créature pitoyable ! Retourne au néant et quitte ma superbe propriété !
Malgré mon assaut magique, je peux encore apercevoir son sourire ! Mais c’est pas vrai ! Je relâche la pression sur l’eau que je renvoie dans l’étang. Le sans-cœur retourne au sol et bondit plusieurs fois dans mes pivoines qui sont en pleine saison de floraison ! Mais ! Mais arrêtez enfin ! Elles n’ont rien demandé mes pauvres fleurs !
Intuitivement, j’envoie mes deux lames dans sa direction pour le tuer avant qu’il ne détruise tout mon parterre de fleurs avec ses satanées griffes ! Quel odieux personnage !
Au moment où mon attaque va parvenir à l’atteindre, il disparaît derrière un massif de pivoines roses. Je m’approche en courant, il n’y a plus rien. Il a disparu. Mes armes ne l’ont même pas touché.
Francis arrive à ce moment-là, l’air un peu interrogateur.
« Euh… Tout va bien chef ? Je vous ai entendu râler ! La méditation ne se passe pas bien ? » demande t-il.
Si je résumé : ma méditation de la matinée est anéantie, mes rosiers et mes pivoines ont été abîmés par un sans-cœur de pacotille que je n’ai même pas réussi à tuer et en plus Francis vient de rajouter de l’huile sur le feu sans le savoir.
« J’ai eu un petit souci. Tout est sous contrôle maintenant …
- Mais qu’est-ce qui est arrivé aux rosiers et aux pivoines ?
- Francis… Retourne entraîner les soldats avant que je ne t’envoie valdinguer dans l’étang une fois de plus.
- Ok ! Ok ! J’y vais au pas de course ! »
Il a intérêt, oui.
En attendant, je vais aller boire un peu de thé avec des pâtisseries. Un peu de sucre devrait calmer mes nerfs.
La méditation est l’une des clefs de la maîtrise des pouvoirs de l’esprit. Je la pratique le plus régulièrement possible pour continuer d’améliorer mes compétences. Je me rends habituellement dans les mêmes endroits : dans mon jardin ou mes appartements privés.
J’ai un petit coin de verdure fort apaisant pour méditer, caché et loin des regards indiscrets. D’ici, j’entends à peine le bruit des armes qui soldats qui s’entraînent dans la cour avec Francis. C’est idéal. Un peu de calme et de sérénité, un temps pour soi et son esprit.
L’hiver est parti, le printemps est là. Les fleurs renaissent et les arbres commencent à reprendre des couleurs plus chaleureuses que celles de la saison passée. Je suis plutôt fière de mon jardin : les paysagistes ont bien travaillé.
Les yeux clos, je me concentre sur moi-même. Assise en tailleur, je cherche à explorer mon âme tout en ne faisant qu’un avec ce qui m’entoure : la nature est un facteur très important dans les philosophies chinoises.
Bien entendu, c’est toujours lorsque je suis tranquille que quelqu’un vient me déranger. Je ressens une présence près de moi. Si c’est encore Francis qui vient se plaindre qu’il n’y a plus assez de saucisses en cuisine je le jette dans l’étang.
« Francis, combien de fois t’ai-je dit de ne pas me dé… »
J’ouvre les yeux et… Ce n’est pas Francis que j’ai devant moi. Au moins, il ne finira pas dans l’étang cette fois-ci. Non… C’est un sans-cœur… Dans mon jardin ! C’est impardonnable ! Comment ose-t-il venir ici ?! Au milieu de mes tulipes, de mes pivoines et de mes roses ? Il va voir ce qu’il va voir cet avorton, cette abomination de l’univers.
La créature a un sourire carnassier malsain. Cela me rappelle le rire d’Harch d’ailleurs. Un sourire présent mais inquiétant qui peut autant vous glacer le sang que les sans-cœurs que j’ai vu aux ruines du Palais des Rêves. J’ai beau détesté ces êtres des ténèbres, je ne m’empêcher de penser qu’un jour ils étaient humains comme moi.
Un destin tragique.
Sans bouger de la pierre où je suis assise, je projette une force invisible vers lui qui le propulse en sur la gauche. Au moins, il va arrêter de piétiner mes plantes. Il continue de me regarder avec son air de petit plaisantin premier de la classe. Étonnant qu’il n’attaque pas plus directement. Bref, de toute façon c’est un monstre : il va devoir mourir.
Je sors une des lames que j’ai toujours sur moi pour la projeter vers lui avec une forte vitesse. Il sautille sur place et fait soudain un grand bond en l’air pour esquiver mon attaque… Qui revient vers lui comme un boomerang qui reviendrait vers son lanceur.
« Tu ne vas pas t’en tirer aussi facilement petit. Tu n’es pas tombée sur la belle femme potiche de base. » dis-je sur un ton de défi.
Il esquive de nouveau en bondissant dans les rosiers. Mais il va arrêter oui ! Il va me les casser cet imbécile ! Ça prend du temps à bien pousser ces choses-là !
Je renvoie la lame déjà dans les airs. Il esquive encore.
« Mais c’est pas vrai ! »
Bon, je range la lame vu qu’apparemment, ce sera pas suffisant. Il veut jouer avec les rosiers ? Très bien, jouons avec les rosiers ! Je tends la main vers eux et ils se mettent en mouvement. Ils vont l’enserrer et vont le maîtriser avec leurs épines bien pointues… Ça lui apprendra à abîmer le dur labeur des jardiniers !
Et alors que je croyais l’avoir attrapé, il bondit d’un coup des buissons dans ma disparition. Je suis surprise et tombe à la renverse pour l’esquiver lui et ses griffes de malheur ! Quel misérable… Je vais lui montrer ce que c’est que le vrai pouvoir.
Je me redresse et commence à léviter ouvrant les bras vers l’extérieur. L’eau de l’étang voisin commence à bouger et quitte soudainement son lit pour envelopper le sans-cœur qui ne s’attendait probablement pas à ça. Alors que je le fais tourner dans tous les sens, je peux encore apercevoir son sourire mauvais qui me nargue ! Ha ! Il va moins rigoler dans quelques instants.
Je tends ma main droite vers la sphère aquatique et je lance une attaque de foudre qui va lui faire particulièrement mal grâce à l’eau. Bien fait pauvre petite créature pitoyable ! Retourne au néant et quitte ma superbe propriété !
Malgré mon assaut magique, je peux encore apercevoir son sourire ! Mais c’est pas vrai ! Je relâche la pression sur l’eau que je renvoie dans l’étang. Le sans-cœur retourne au sol et bondit plusieurs fois dans mes pivoines qui sont en pleine saison de floraison ! Mais ! Mais arrêtez enfin ! Elles n’ont rien demandé mes pauvres fleurs !
Intuitivement, j’envoie mes deux lames dans sa direction pour le tuer avant qu’il ne détruise tout mon parterre de fleurs avec ses satanées griffes ! Quel odieux personnage !
Au moment où mon attaque va parvenir à l’atteindre, il disparaît derrière un massif de pivoines roses. Je m’approche en courant, il n’y a plus rien. Il a disparu. Mes armes ne l’ont même pas touché.
Francis arrive à ce moment-là, l’air un peu interrogateur.
« Euh… Tout va bien chef ? Je vous ai entendu râler ! La méditation ne se passe pas bien ? » demande t-il.
Si je résumé : ma méditation de la matinée est anéantie, mes rosiers et mes pivoines ont été abîmés par un sans-cœur de pacotille que je n’ai même pas réussi à tuer et en plus Francis vient de rajouter de l’huile sur le feu sans le savoir.
« J’ai eu un petit souci. Tout est sous contrôle maintenant …
- Mais qu’est-ce qui est arrivé aux rosiers et aux pivoines ?
- Francis… Retourne entraîner les soldats avant que je ne t’envoie valdinguer dans l’étang une fois de plus.
- Ok ! Ok ! J’y vais au pas de course ! »
Il a intérêt, oui.
En attendant, je vais aller boire un peu de thé avec des pâtisseries. Un peu de sucre devrait calmer mes nerfs.