Les Noces Écarlates - I : 爱 Szp8Les Noces Écarlates - I : 爱 4kdkLes Noces Écarlates - I : 爱 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Le jour est enfin arrivé. Mon frère va se marier. C’est un événement exceptionnel.

Bien sûr, je sais bien qu’il finirait par se marier un jour mais… Je ne sais pas. Ça me fait quelque chose, un petit pincement au cœur, la fin d’une époque. Même mes parents sont perturbés : leur fils va à son tour s’unir à une autre personne. Je parie que ma mère commence déjà à dire que c’est une vieille dame maintenant.

Par amour fraternel, j’ai décidé de ne pas mettre une tenue qui éclipserait la beauté éphémère de sa future femme. Je vais m’habiller avec un hanfu aux motifs floraux rose et doré avec un petit décolleté, les bijoux feront le reste. Mes longues manches et la taille de la robe feront que tous pourront contempler mon corps idéal. De toute façon, Lihua n’a pas ma longueur de cheveux, donc tout le monde pourra remarquer que je porte plus d’objets précieux qu’elle ET que je suis beaucoup plus élégante et distinguée qu’elle.

J’ai dit que je n’éclipserai pas sa tenue de mariée… Je n’ai pas spécifié pour les bijoux. Vu comment elle est, je ne vais pas totalement m’écraser non plus.

Je fais particulièrement attention à mon maquillage aujourd’hui. J’ai promis à Gao que je chanterai pour lui une chanson romantique lors du banquet. Ce sera très bref, quatre phrases que je jouerai à la façon d’un opéra chinois traditionnel mais qui sont belles de part la finesse des mots choisis et par la délicatesse et la précision de ma voix. Le public aura les yeux fixés sur moi, je dois être impeccable.

J’ai forcé toute la maisonnée à s’habiller en hanfus, y compris Harch et Francis ce qui donne une impression assez comique vu le gros ventre de ce dernier : mais il n’a pas le choix pour cette fois. Harch fait toujours peur quoiqu’il arrive donc il restera à l’arrière de la scène pour surveiller. Je n’ai pas envie qu’il effraie les invités.

Xupeng, les serviteurs et les gardes ont également mis leurs tenues spéciales évènements majeurs. Tout le gratin de Chengdu et des alentours a été invité. Il y a des nobles, des officiels, les familles des mariés, les amis, les collègues, même des gens que je n’ai vu que trois fois dans ma vie tout au plus. Le monde est là pour ce mariage qui s’annonce être le mariage de la décennie. Les services d’ordre et de table se doivent donc d’être absolument parfaits.

Le programme est défini de la manière suivante, les parents accompagnent les fiancés à l’antenne locale du ministère des Rites pour la cérémonie -mon frère n’étant pas spécialement taoïste pratiquant, il n’ira pas au temple pour se marier- où uniquement les mariés participent. Une fois qu’ils sont liés par les liens sacrés du mariage, ils arriveront au banquet où ils seront acclamés dès leur arrivée. Musique, trompettes, danseuses, cracheurs de feu, jongleurs : ce sera une entrée spectaculaire.

Puis nous passerons à table pour le reste de la journée et de la nuit. Un déferlement d’artistes aura lieu pour divertir les invités autant que les hôtes et la fête se conclura par un gigantesque feu d’artifices avant minuit.

En un mot, cette journée sera : magique.

Malgré ma haine profonde pour la femme qu’il va épouser, je ne peux m’empêcher d’avoir une sorte de… Plaisir à voir mon frère heureux de ce mariage arrangé à des fins politiques et économiques.


« Il sera toujours là pour m’embêter celui-là. Comme lorsqu’il a rejoint l’armée, j’étais triste mais il était content : alors on fait avec. » pensé-je vaguement en finissant mon maquillage.

J’aurai aussi préféré que l’échange des vœux soit fait au Temple taoïste de Chengdu où nous avons de nombreux alliés maintenant. Mais ils préfèrent un mariage civil au Ministère des Rites, et bien pourquoi pas après tout. Après tout, le Taoïsme est assez permissif pour ce genre de choses.


« Tu es magnifique Huayan. » lance Haojun.

Oui. Même mon mari est venu pour l’événement. Je me demande ce qu’il a bien pu sortir comme excuse à la Shinra et je m’en moque quelque peu en vérité : l’important c’est qu’il soit avec moi. Son absence du mariage aurait été très mal vu par beaucoup, y compris ma propre famille. Ce serait un manque de respect profond.

Je suis donc aussi heureuse. Ma famille est réunie au grand complet dans notre foyer, la terre de nos ancêtres pour une grande fête. Les parents d’Haojun n’ont pas pu venir de la capitale pour l’événement mais ils ont envoyé de très généreux cadeaux pour les jeunes mariés.


« Tu trouves ? » répondis-je tout en mettant mes boucles d’oreilles.

Il me regarde en souriant et vient se placer derrière moi pour poser ses mains sur mes épaules. Ce genre de gestes d’affection me manquent beaucoup au quotidien, je frissonne presque lorsque je sens la chaleur de ses paumes sur ma peau.


« Oui. Aussi belle qu’au premier jour. » dit-il.

Il va me faire rougir cet idiot-là. Je range mon matériel et me lève. Je me retourne et il me fait face en souriant.


« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandé-je gentiment.

Il s’approche un peu plus de moi et prend mes mains pour les serrer un peu contre lui.


« Cela me rappelle le jour de notre mariage. C’est un très beau souvenir.
- C’est vrai, tu as raison. »

Il se penche un peu vers moi et pose un doux baiser sur mes lèvres.

« Allons chercher Wang Yue et mettons-nous en route, ce serait dommage d’arriver en retard ! » enchaîne t-il.

Nous rassemblons les gardes, Francis, Li Guo, mon fils et Xupeng et notre cortège se met en route vers le lieu de la fête. Nous sommes dans un palanquin tandis que les autres sont à pieds. Francis a exceptionnellement le droit d’être à cheval.


« Ça va Xupeng ? Pas trop dur de marcher ?
- Tais-toi et avance ! C’est sérieux un mariage ! »

Les curieux s’arrêtent pour regarder notre petite troupe rejoindre le point de rendez-vous. Les gens ont entendu parler du mariage. Il y a tellement de personnes, d’artisans, de commerçants qui ont travaillé en lien avec l’événement que toute la ville se presse pour ne serait-ce qu’apercevoir un bout de celui-ci.

« Nous avons de la chance, le temps est radieux aujourd’hui !
- Oui, la journée promet d’être belle : pas un nuage à l’horizon ! »

Le sourire aux lèvres, j’observe le ciel bleu azur. Une légère brise apporte un peu de fraîcheur, c’est très agréable comme temps. Nous avons vraiment de la chance. Tout le monde se rappellera cette fête incroyable organisée par mes soins.

L’ordre protocolaire fait en sorte que nous arrivons presque les premiers. Mes parents sont déjà là, ceux de Lihua aussi. Wen Jing et mon père discutent cordialement, même si je sens que mon paternel se force pour tenir une conversation normale avec l’homme qu’il déteste le plus en ville.

Les autres enfants de Jing sont là aussi, Mingming la fille cadette entre autres. Dommage que Wen Jing ait insistée pour que son aînée épouse mon frère. La petite semble bien plus agréable. Mais bon, c’est ainsi.

Nous avons quelque peu dérogé à la règle car en théorie, les mariés doivent accueillir tous les invités personnellement. Ici c’est l’inverse, tout le monde arrive avant eux et vont les applaudir quand ils vont arriver. C’est une forme d’originalité qui n’est pas dramatique, je l’ai surtout proposé pour que ce soit plus spectaculaire.

Le rendu de la salle est splendide. Le lieu étant déjà d’une certaine élégance à la base, y rajouter ma touche personnelle devait nécessairement rendre l’endroit encore plus magnifique. Différents tissus dorés et rouges ont été accroché un peu partout, ainsi que des lanternes que nous allumerons en début de soirée. Aussi, nous avons disposé aux emplacements visuels stratégiques des bannières de la Maison Song. Les familles nobles ou de la haute société n’ont pas réellement ce genre de choses traditionnellement mais…

Disons que pour l’occasion, c’est bien de marquer les esprits pour rappeler qui commande ici. Bien entendu, des drapeaux impériaux sont également mis sur les toits pour que tous se souviennent la grandeur de l’Empire et la supériorité de l’Empereur sur tous.

Les filles, mon mari, moi et mes gens, nous prenons place tandis que les parents des mariés accueillent les invités un à un comme le veut la tradition, en lieu et place de ces derniers qui sont… Encore au Ministère des Rites local a priori. Vu le nombre de personnes à attendre pour commencer, je pense que nous avons bien deux bonnes heures devant nous.

Bien vite, une file d’attente se forme à l’entrée du théâtre : chacun des invités a son petit mot pour les uns et les autres, lâche deux trois blagues, ou font moult courbettes. Ce qui est cependant assez cocasse, c’est que la majorité des personnes viennent présenter leurs respects à mon mari et moi-même après être passés par ma famille. Certains ont même amené de petits cadeaux pour le bébé, n’ayant pas été présents au moment de la naissance de Wang Yue.

Une belle bande d’hypocrites. Maintenant qu’ils savent que c’est moi -et officiellement mon mari- aux commandes, ça se baisse beaucoup plus que d’habitude. Tsss…


Un des serviteurs vient me mettre au point sur la situation du côté de l’organisation :

« Tout est en ordre du côté des cuisines, Songzi Huayan ! Nous sommes dans les temps.
- Parfait. Remerciez les cuisiniers pour moi et faites-en sorte de garder la cadence. Si la nourriture est aussi bonne que prévue, je viendrais personnellement féliciter le personnel des cuisines.
- Très bien, Madame ! »

Il repart aussitôt en direction des cuisines. Mon mari se penche vers moi pour me murmurer quelque chose :

« J’imagine que tu as préparé un menu local pour le mariage ?
- Bien entendu. Nous sommes dans le Sud, je ne vais pas faire un repas de chez les sauvages de l’Ouest.
- Tu te rappelles que je ne mange pas très épicé, n’est-ce pas ?
- Si tu n’es pas content, tu donneras ton assiette à Francis, il sera ravi lui.
- …
- Ne t’en fais pas. J’ai demandé aux cuisiniers de moins épicer tes plats.
- Ah ! Merci ! »

L’attente continue. Les tables se remplissent une à une. Les serviteurs s’affairent à placer tout le monde selon le plan de table extrêmement strict que j’ai dressé. Les musiciens que Monsieur Shisan m’a gracieusement prêté -je les ai tout de même facturés à Wen Jing, il n’y a pas de petits profits- débutent une petite musique traditionnelle douce pour accompagner ce début des festivités où les conversations à égayer cette belle journée.

C’est agréable de voir autant de monde souriant, partageant les évènements récents de leurs vies. Nous sommes tous rassemblés pour faire honneur aux mariés, leurs familles et les ancêtres. Mon frère a une chance que je n’aie pas eu : se marier sur la terre de nos aïeux. Ce n’est pas un regret mais… C’est toujours un petit plus.

La queue commence à se réduire. Très bien, nous en aurons bientôt fini et les quelques centaines de convives seront tous assis pour le grand moment que tous attendent désormais : l’arrivée des jeunes -et probablement très heureux- mariés. Les parents finissent leur devoir et prennent place à leurs tables, sur ma droite. Nous les avons placés sur une estrade assez haute pour que mon frère et sa femme soient assis devant eux, sur un autre « étage » juste en-dessous.

La famille proche, dont moi, est sur la scène du théâtre. Le reste des invités, en fonction de leur proximité ou de leur valeur pour notre famille sont plus ou moins proches de nous. Les officiels du gouvernement sont bien entendu au plus près, indépendamment du fait que nous les connaissons bien ou non.

Et alors que l’attente se fait grandissante, les instruments de musique entament une nouvelle mélodie, plus vivante, plus joyeuse et plus rythmée ! C’est le signe qu’ils arrivent. Et quelle arrivée : on ne me dira jamais assez merci.

Gao et Lihua arrivent sur un gros palanquin ouvert vers l’extérieur, leurs tenues écarlates tranchent avec les ornements dorés de leur transport. Ils sont portés par une vingtaine d’hommes, accompagnés par des gardes de l’armée impériale -privilège d’officier militaire- et des serviteurs des Wen et des Song. Les bannières de l’Empereur flottent derrière eux. On remarquera également l’attention portée à ce que le symbole de la Maison Song soit subtilement glissé dans les tenues de mon frère et de nos servants.

Lorsque les premiers applaudissements retentissent, des colombes sont lâchées depuis l’arrière du petit cortège et s’envolent dans tous les sens, y compris dans le nôtre ; cela donne un bel effet pour le public. Aussi, des servants jettent des pétales de rose et de pivoines depuis les toits : de la beauté en cascade si vous voulez mon avis. Les timbales sonnent à tue-tête tandis que des danseurs finissent d’escorter les mariés jusqu’à la scène où ils continueront les célébrations jusqu’au lendemain.

Sous les acclamations de la foule d’invités, les jeunes mariés gagnent le centre du théâtre et sortent du palanquin. Nous nous levons également pour nous joindre à la liesse de leur arrivée. Ils se mettent à table, et tout le monde se prépare donc à déguster les premiers plats. Mais avant de commencer, un petit mot du mari. Grand silence dans la salle pour l’entendre parler bien sûr. Les toasts sont déjà prêts, il n’y a plus qu’à les boire.


« Je tiens à remercier tous ceux qui ont pu venir aujourd’hui pour partager ce moment de bonheur. Merci à mes deux familles, amis, collègues… Je sais que pour certains d’entre vous, la route fut longue et fatigante ! Quelques ricanements se font entendre dans l’assemblée. J’aimerais également remercier tout particulièrement ma sœur, Songzi Huayan, qui s’est occupée d’organiser cette superbe réception ! Merci Huayan ! Merci à tous ! » dit-il, tout en buvant l’intégralité du MaoTai d’un coup.

« De rien mon frère. » murmuré-je avant de l’imiter comme le reste de l’assemblée d’invités.

Suite au toast du mari, la série des déclarations continue, chacun allant de sa petite anecdote, sa petite histoire drôle ou même des choses plus sérieuses comme le rapport à l’honneur et aux ancêtres. Autant vous dire que je fais semblant de ne pas tout boire, sinon je serai déjà ivre avant le début du repas. Francis a une solution simple : il boit tout. En même temps, vu sa morphologie, il a de la place.

Après un long moment devenant de plus en plus lourd, les courageux toasteurs sont ramenés à leurs places par l’arrivée d’une farandole de plats plus appétissants les uns que les autres. Les mariés et la famille sont servis en premier, puis vient le tour du reste des invités. Je crois même avoir vu Francis trembler légèrement lorsqu’il a vu les morceaux de porc arrivés sur sa petite table derrière moi.

Des poissons frits, du bœuf mijoté avec de la tomate et de l’huile de sésame, des cochons laqués à la façon de Guangzhou entiers sont découpés au milieu du théâtre tandis que des jiaozi, baozi et autres gourmandises cuites à la vapeur font leur entrée sur les tables des convives. Sans oublier les plats épicés, les brochettes froides et chaudes, les agneaux, les poulets… Je ne saurai dire combien de nourriture il y a ici tellement c’est extraordinaire !


« Je vous aime chef putain ! » lance Francis discrètement dans mon dos.

Une attention toute particulière est également organisée aussi par mes soins : une table vide qui pourtant a le droit aux mêmes honneurs que les autres. A l’exception que leurs baguettes sont enfoncées verticalement dans leurs bols de riz : c’est la table des offrandes aux ancêtres. Nous pensons qu’ainsi, eux aussi peuvent participer aux festivités depuis l’autre côté.

La musique reprend et les différents artistes commencent à enchaîner les représentations pour divertir les invités et accompagner le long repas qui nous attend. Mine de rien, c’est déjà l’après-midi. Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est qu’il y a une surprise dans le programme de la journée…

Je vais chanter.

J’aurai amplement préféré ne pas le faire, mais mon adorable frère a insisté lourdement. Pensant que je lui devais bien cela, j’ai accepté. J’ai tout de même réussi à négocier de ne faire qu’une très courte représentation. Les musiciens professionnels s’occuperont du gros du travail, je ne ferai que conclure le morceau par ma voix gracieuse et élégante sur le rythme d’un opéra chinois traditionnel.

Cela me fait du mal de chanter une chanson romantique pour Lihua… Mais je me dis que c’est pour Gao et cela passe mieux voyez-vous ? J’ai déjà tout prévu qui plus est. Ce sera magnifique. Au crépuscule, la lumière sera forte, puissante et en accord avec les paroles. J’ai même un petit tour qui devrait ravir tout le monde.

Est-ce que cette surprise pourra me permettre, telle la Lune, d’éclipser le Soleil Lihua ? Très probablement. Une femme de talent face à une roturière, elle espère pouvoir me challenger aussi facilement ? Ha ! Ha ! Ha ! Même à ton mariage, je te rappellerai ta place petite !

Bref, en attendant le crépuscule, continuons de manger. C’est tellement raffiné, ce serait criminel de ne pas déguster tout ceci avec appétit. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que Francis a déjà dû demander des rations supplémentaires.

Les festivités continuent tout le long de l’après-midi. Les invités sont autorisés à se lever de leurs tables pour aller bavarder avec d’autres, tandis que les plats se vident de plus en plus un peu partout. C’est bien, ils auront bien mangé tous de ce que je vois.


« Songzi Huayan ?
- Oui ? Qu’est-ce que c’est ?
- Pardonnez-moi de vous déranger pendant votre repas, mais devons-nous faire comme prévu pour les restes du déjeuner ?
- Oui. Les restes seront distribués aux nécessiteux. J’espère que vous faîtes le nécessaire pour que cela se déroule sans encombre.
- Mais certainement Madame.
- Vous pouvez disposer.
- Oui, Madame. »

Haojun se retourne vers moi, souriant :

« Nous n’avions pas fait cela lors de notre mariage.
- Parce que ce n’est pas moi qui étais l’organisatrice. Ce serait dommage de jeter toute cette nourriture à la poubelle.
- C’est sûr, c’est un beau geste.
- Je trouve aussi ! D’ailleurs finit ton poulet, il t’en reste encore beaucoup. C’est bientôt l’heure de mon entrée sur scène !
- Tu as prévu quelque chose ?
- Tu vas voir, huhu. »

Il sourit une nouvelle fois, le regard amoureux.

Et oui, ta femme est toujours pleine de surprises mon grand.

C’est presque l’heure de ma partie… Le stress commence à monter, si je me rate, ce serait tout de même dommage ! La concentration monte au fur et à mesure que le soleil décline. Je me tiens prête. Je ne dois pas rater un moment-clef du mariage de Gao !
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Avant de parler du rp en tant que tel, j’ai envie de dire quelque chose que j’trouve extrêmement dommage avec rp et sur ce qu’il aurait pu être.

Pour moi, ce mariage est un « raté » en terme possibilité.

Que je m’explique. Irp, tu parles de sa préparation depuis longtemps et tu fais cette même préparation. C’est bien. Ça donne l’importance à la chose et ça offre le sentiment de ce que devrais être la cérémonie pour la réalisation irp de Huayan et de sa famille.

Cependant ? C’est fermé.

P’tet que j’dis ça parce que j’passe ma vie à concevoir des event pour le forum. Mais ici, j’voyais une énorme opportunité pour donner une « puissance » plus grande que ce qu’est la chose. Nous en avons déjà parlé, j’trouve ça dommage que les histoires de Huayan soit autant fermé et que personne n’ai vraiment la possibilité de venir y réagir ou de faire quelque chose. Ce que tu fais est intéressant et à un impact sur le monde, malheureusement ? C’est « fermé » et on n’peux pas réellement y venir.

Et le mariage du frère de Huayan ? C’était l’occasion parfaite de briser ça.

Tu parles de danseur ? Bam. Irelia venait en tant que danseuse avec des filles du Moulin Rouge pour la représentation. Tu parles de dirigeant ? Bam. Genesis ou même Death sont là de manière détaché pour assister au truc et se barrer après. Tu parles de poème ? Bam. Arthur vient réciter un truc pour la forme. Pourquoi ne pas inviter Rufus Shinra ? Au final, il ne semble pas avoir eu de désaccord entre-vous. Il y avait aussi moyen de faire revenir des PNJs. Pourquoi pas proposer à quelconque personne que Huayan à connu ou quoi que ce soit d’autre ?

Voilà ce que j’trouve dommage. Le mariage aurait pu avoir un aspect grandiose et plus « ouvert » avec la participation d’autre membre à l’organisation des festivités ou même au déroulement de la journée. Ici ? Il n’y a « que » les avis de Huayan et voilà.

Quand j’vois ça, j’vois juste un gros « dommage » et un acte manqué. D’autant que, avec la suite, ça aurait rajouté un truc détonnant. Forcément que, avec ce qui suit, les étrangers auraient directement été accusé et ça aurait pu donner une dynamique nouvelle. Avec interrogatoire ou même les invités qui cherchent à se barrer.

Alors, tu demandes pourquoi j’suis pas venu te parlé de ça et j’ai laissé faire ? Bah. C’est pas le rp de mon personnage et c’est pas à moi de dire quoi faire. Ici, j’fais la remarque parce que, simplement, j’ai envie de faire réagir les gens et que ceux-ci se disent qu’il y a toujours moyen de voir plus loin et de faire plus. Comme ici, ça aurait pu être quelque chose de gigantesque.

Bon, ok. Ça aurait ralenti tes projets. Mais l’important n’est-il pas d’écrire nos histoires et de donner envie ?

Enfin, j’ai dis c’que j’avais à dire, j’vais vraiment parler du rp.

En soit, c’est exactement ce à quoi nous nous attendions avec la préparation de ce mariage et c’est bien.

J’crois que le plus compliqué aurait été de donner les descriptions et de retranscrire la réalité des festivités. Ici, le pari est gérer et j’ai rien à dire contre ça. Peut-être que, j’aurais voulu plus de réaction du public, plus de sentir l’avis des spectateurs que celui du « carré VIP » du mariage. Tu vois l’idée ? Le mariage, c’est un tous !

Point de vue sentiment, l’aspect est aussi gérer et j’ai rien à redire. Comme tu le sais toi-même, tu joues en terrain connu et j’ai pas de critique à faire.

Néanmoins, tu m’connais, j’ai toujours envie que les gens se poussent à donner plus. A avoir l’éclat qui fait que tu passes de « ouais » à « cool ! » et ici ? Il y avait moyen. Comme j’le dis, il y a plusieurs personnes. Un truc, un artifice que le forum permet, ça aurait été d’ouvrir les différentes partie de la journée au travers de la vision d’autre. Genre ? D’avoir plusieurs petit rp qui parlent de chacun. Un rp de Huayan qui va a la cérémonie, le père qui regarde, la mère qui pleur, Francis qui ne parle que de bouffe, le père de la marier qui…

Enfin, tu vois l’idée ! C’est, peut-être, le petit éclat qui aurait fait briller le travaille effectué d’autant plus.


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