Je rentrais chez moi quand... Szp8Je rentrais chez moi quand... 4kdkJe rentrais chez moi quand... 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

more_horiz
« Bon. Il ne reste plus que la question des trois qui ont saccagé un restaurant. »

Je hoche la tête en prenant une grande inspiration alors que Malkouth remet de l’ordre dans ses fiches. C’est de loin le pire moment de ma semaine. Ca dure… deux heures, c’est le dimanche après-midi donc j’ai rien d’autre ce jour-là, mais oula ce que je le crains, cet instant ! C’est… simple en fait. Toutes les deux semaines, en vérité, on se réunit officiellement entre 1ères classes en poste à San Fransokyo et on débriefe, on se met au courant et en gros, moi, je me la ferme et j’écoute. Donc y a Malkouth, la légende, la brute ! Une grande black aux cheveux blancs et courts qui m’a fait flipper dès la première fois où on s’est rencontrées ! Et il y a Hessed, ou plutôt le Soldat 1ère classe Hessed, un pur agent de terrain, qui n’est ni dans le décisionnel, ni dans la diplomatie, il est tout ce que je serai jamais. Une fois sur deux, il ne vient pas parce qu’il est en mission, ce qui me laisse seule avec Malkouth. Enfin il y a aussi toutes les 2èmes classes, les officiers de liaison, les gardes-du-corps, bref. Mais que des gens qui parlent excessivement peu. Et pour mettre un peu d’ambiance, ça se passe dans une salle d’interrogatoire d’un ancien commissariat de la ville qui sert de poste pour la Shinra. Hey mais je digresse ! Hessed. Ouais, là il paie pas de mine. Un bonnet noir sur la tête, des cheveux roux qui tombent, irréguliers, sur ses épaules, des traits durs mais un regard absent.

« Vous pouvez décider. » dit Hessed à Malkouth qui me jette un regard. « Song ? »

« Vous optez pour le tribunal militaire pour les trois soldats ? »

« Oui. Je préconiserai pour le meneur une peine de prison de 5 ans sur le satellite Pénitencier. Et pour les autres, un licenciement. »

« Ca me semble bien. » Je hoche la tête pour affirmer que je suis sincèrement d’accord. Oui, c’est hyper neuneu mais des soldats 2ème classes qui rackettent des particuliers, soi-disant pour leur protection, c’est très « Illusiopolis » comme méthode. Encore une chose qu’on n’a pas raison d’importer ici !

« Je note ça. » Malkouth commence à griffonner et… on n’entend plus rien sinon le bruit de la mine de son crayon sur la feuille et je sursaute presque quand elle me reparle.
« Vous pourrez faire une annonce à ce sujet, Song ? Qu’on puisse rassurer le peuple quant à notre réponse à tout ça. »

« Oui bien sûr. » Suuuuuuuuuper ! Ralala je déteste ça, les annonces ! Oui parce que d’accord, mon D.Rigeable, c’est vrai, il a été construit conjointement par la Shinra, Krey et l’entreprise Meka. Du couuuuuup, la Shinra me demande, logiquement, de faire quelques annonces sur le grand écran du véhicule, avec son à fond pour que la ville l’entende ! Alors ouf, j’ai droit de regard. Et j’accepte de dire que les choses qui risquent pas de nuire à mon image. Genre je veux pas qu’on m’associe à : vous n’avez plus droit de fumer en rue ! Parce que voilà, c’est pas mon job, un moment, je rappelle que je suis pas diplomate !
Mais malgré ce droit de regard, c’est difficile de rendre dynamique et cool une annonce comme : Les Soldats responsables de racket et de destruction sur biens d’autrui seront condamnés avec sévérité par la Shinra et nous vous prions d’excuser la Shinra pour cet événement. Nous nous engageons à rembourser les victimes !

Bon après, y en a genre max 2 par mois. Bref.


« Des nouvelles de Rufus ? » me demande Malkouth.

« Ah non pas vraiment. Il n’a pas donné suite à mes rapports de mission donc je pense qu’on fait du bon boulot ! »

« Tenez-nous au courant si ça change. »

Je souris aux deux Soldats. Purée, heureusement que le Président m’aime bien, ça me donne quand même une légitimité et un intérêt pour ce genre de réunion ! Malkouth se lève donc je l’imite. Je suis habillée dans mon uniforme de la Shinra, donc latex rose de pilote méka. Ouais on a l’uniforme qu’on mérite ! Je leur sers la main à tous les deux et je m’en vais du commissariat, en Fast and Furious parce que TROOOOP d’ambiance ! Purée. Je ralentis, une fois éloignée de cinq cents bons mètres. Y avait pas ce genre de truc quand j’étais 2ème classe ! Ok j’étais moins bien payée mais… j’avais pas l’impression d’être dans le bureau de la directrice une fois toutes les deux semaines pendant deux heures ! C’était chouette !

« Mince ! » dis-je tout haut avant de changer de chemin. Je dois faire quelques petites courses, je l’ai promis à Fahimeh. Je… je commence à bien m’habituer à avoir quatre enfants dans mon appart ! Là elles sont toutes seules, ouais, je fais très mauvaise mère mais c’est bon, ils vivaient seuls dans un désert donc des couteaux dans un tiroir et une porte ultra-renforcée au rez-de-chaussée, ils devraient pas trop être en danger ! Et puis Hengameh a l’âge pour qu’on lui fasse confiance !  J’achète plein de shampoings et des gels douches pour Fahimeh, bon et puis pour moi parce que c’est bon, hein. Mais elle, cette petite-là, c’est trop mon poulain. Je l’aime trop ! Je l’ai aimée dès que je l’ai vue, je sais pas si j’ai été différente avec elle mais… Elle est de plus en plus coquette, elle me suit dans mon délire d’entertainment, elle est curieuse de ce que je fais, elle apparait de temps en temps dans mes lives. Non s’teplait c’est… l’enfant que je devais avoir ! Alors je l’encourage, ouais.

Et… le sac un peu plus lourd, je vais dans mon appart, contente d’avoir fini cette petite journée. Ce soir… live en mode just chatting, ça sera très bien. Les gens en demandent, actuellement c’est ce qu’ils préfèrent vu qu’on est dans un moment très politique, il se passe plein de choses, et La coupe noire a quand même beaucoup fait parler d’elle ! D’ailleurs, je dois beaucoup parler d’elle !  Pour moi c’était l’occas’ de rêve, c’est complètement dingue de l’avoir raté, j’aurais vraiment révolutionné le game mais… c’est arrivé trop vite, et je voulais pas me ridiculiser même si j’y serais allé à 90% pour faire ma pub. Non attends, ça fait combien de temps que je suis pas entrée dans mon méka ? Avec mon niveau, maintenant, j’aurais perdu contre le premier gars, et vénère.

J’entre la clé dans la serrure, j’ouvre la porte, les bras chargés des courses.


« Je suis là ! »

Je fais quelques pas tranquillement et vais à ma droite dans la cuisine. Je dépose tout sur la table. Je crie : « Babak et Hengameh, vous rangerez les courses ? »
J’ouvre le frigo pour voir si, dans un flash, je me rappellerai pas quelque chose qu’on devait acheter. Pfiou, il est presque plein. Ca change de passer d’une à quatre personnes, faut prévoir ! « Babak ? » je répète. Toujours pas de réponse. « Les filles ? » Qu’est-ce que c’est que cette ânerie, ils dorment encore, dimanche à 15h00 ? Je sors de la cuisine, je me dirige vers la chambre des deux grandes mais avant que je la pousse, j’entends un faible : « D.Va. »

J’ai un frisson qui me parcourt violemment tout le corps. Ca vient de la chambre voisine, celle de Jila et de Babak. Je… Je prends mon pistolet laser à ma ceinture. Il s’est passé quelque chose, je le sens. J’ouvre. Il y a Fahimeh, à terre à côté du lit, la gorge et le ventre couverts de sang, les yeux fermés., je… Jila est juste à côté, à genoux, un gros couteau dans les mains, et elle me sourit et… Je crie, je hurle sur Jila je sais pas trop quoi, je m’approche comme une folle pour lui prendre le couteau. Les larmes montent, l’horreur, le cauchemar et quand j’arrive au niveau de Fahimeh, avec ma main tremblante qui s’approche du couteau de Jila…

« PRANK ! » Je sursaute encore quand Fahimeh se redresse en criant de joie. Là je me retourne et vois le placard où ils rangent leurs vêtements s’ouvrir sur Babak et Hengameh qui sortent en criant eux aussi ce « prank » et… Jila continue de sourire, elle rit.

« Vous êtes… » J’ai pas le temps de parler, Babak et Jila me renversent presque en me prenant dans leur bras. Je vois que Hengameh me filme et, je vois que j’ai de ce sang sur les mains, parce que dans ma précipitation, j’ai du toucher. C’est plus compact. Du ketchup évidemment. « T’y as cru hein ? » Ils continuent de rire, même Hengameh, et… moi je… Je hurle. « Vous êtes sérieux ?!! » Je repousse Jila et Babak, mais genre vraiment. Je les fais limite tomber mais c’est pas grave. Je prends le couteau de cuisine et je me relève alors que j’ai 40° dans mes joues tellement je suis énervée. Et je hurle encore : « On peut m’expliquer ce qu’il y a de drôle ?! Un couteau de cuisine dans les mains d’une enfant de 5 ans ?!! Vous êtes… Vous ce que… » Je perds mes mots, j’ai trop… trop trop trop chaud.
« J’ai failli crever d’une attaque ! J’ai un pistolet en main et vous me faites ça ?! » Je les engueule tellement fort que ma vision elle-même est floue, je sens plus que la rage mais…

Au bout d’un moment, pourquoi ils continuent de sourire et de rire en fait ? Purée, ça m’énerve. Je vais… Je vais over-réagir mais là c’est pas normal. Là tout ça est allé trop loin !
« Arrêtez de sourire ! » que je gueule comme une vraie gamine. « C’est hyper grave ! Je… vous allez retourner à Agrabah ! » Fahimeh prend la caméra dans les mains d’Hengameh en faisant un large sourire, juste trop trop creepy avec tout le ketchup qu’elle a sur le corps. « On va mettre ça sur ta chaine, Di, le public va halluciner ! » Je lui prends la caméra des mains et je manque de le lancer contre un mur mais j’ai déjà un couteau, mon pistolet dans les mains donc… « Plus jamais vous vous approcherez de moi après ça !! »

Je sens mon corps tout entier fondre de colère, je recule, je prends la poignée de la porte et je la claque comme jamais derrière moi ! « Vous êtes vraiment des « Hihihi. » Je lâche la caméra, je me retourne dans un sursaut vers la porte. Un rire… Un rire mais… non. Trop horrible. Un rire de fou vient de sortir de la chambre et c’est la voix d’aucun d’entre eux. J’ouvre à nouveau, flingue en main. Et pour la première fois je regarde le plafond. Y a une forme. Comme un auto-collant géant, très coloré. Un visage de clown, des yeux jaunes, un corps tout rond. Il commence à se détacher, alors que les gosses continuent à me regarder en souriant. Et… je sais pas si c’est la chaleur, mon imagination, mais je vois comme des… des fils noirs, super fins, entre ce clown et la tête de chacun d’eux.

« A terre !! »

Je lève mon flingue et je tire vers le plafond. L’auto-collant fait un petit couinement, tombe comme une masse, beaucoup trop lourde pour le sticker, de l’autre côté du lit. Je m’approche pour le voir, prête à le OneShot. Plus rien. « Hihi ! » Je me retourne brusquement. Il est là, il est tout petit, aussi petit que Babak, mais… comment dire, c’est un clown. Il me filme avec ma caméra, s’approche brusquement, je recule, tombe sur le lit, il continue de s’approcher, il va bientôt me toucher, il sera proche des enfants et « Fous l’camp !! » Je tire devant moi comme une vraie tarée, dans mon propre appart. Les tirs touchent le clown mais c’est comme s’ils le repoussaient au lieu de le blesser. Et il s’éloigne, encore et encore jusqu’à rentrer dans une autre pièce, ma chambre, là où je stream. Et il disparait comme ça. D’un clignement d’œil à l’autre. Je sors de la chambre de Jila et Babak, je laisse la porte ouverte au cas où et je vais avec précaution dans la chambre, le pistolet prêt à tirer comme jaja. Plus rien. Je vérifie le plafond, les murs, le… mon mug vient de bouger. « Qu’est-ce que… » Je m’approche. Y a un poisson. Un poisson dans mon mug. Et pouf, il disparait.
more_horiz
Voici, le nom officiel du sans-coeur est trouvé grâce à ton rp et un peu avec Aqua… Le Pran-Coeur !

Bref, le rp…

J’avoue avoir adoré l’idée. En fait ? Ce que j’aime particulièrement à l’idée de cet event, c’est de découvrir l’évolution du fil rouge et de ce que les gens lui offre comme pouvoir. Jusqu’ici, nous avons une sorte de gars bourré de dextérité et assez rapide pour avoir tout le monde. Avec cela ? Le pouvoir de copier les voix ou même de fouiller les mémoires pour extraire le pire.

Ici ? Il devient marionnettiste de l’extrême.

Enfin, p’tite interlude. J’aime assez qu’avec D.Va, nous nous retrouvons dans le début avec un truc qui devrais être en rp et qui est éclairé. Dans le sens où, nous n’avons pas que le moment où elle se fait avoir par le sans-coeur. Et surtout, ça sent pas le forcé comme le truc que j’ai fait avec Cassandra.

Bref, j’aime ça.

Au sinon, ce que j’aime surtout avec cette apparition, c’est le critique envers le prank. Surtout qu’ici, il est hardecore. J’adore la façon dont D.Va devient folle, ça marque bien l’évolution amené avec l’arrivé des quatre gosses.

D.Va tient vraiment aux enfants, elle a eu putain de peur et c’est justement avec cette cordre que le sans-coeur joue.

Bon, après, j’suis curieux de voir le rp suivant à la fussillade dans l’appart ! J’imagine le concierge qui arrive nettoyer ça. Enfin, j’ai vraiment bien aimé cette blague. Assez inédite dans l’ordre de passage.


Facile : 11 points d'expérience + 110 munnies + 2 PS en Dextérité !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum