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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il semblait qu’une moue distraite se soit invitée aux traits de l’adolescente. Elle se retrouvait, poignets croisés dans son dos et le buste en avant, le regard perdu sur un écran de caméra à fixer les images que le réalisateur tenait à lui montrer. L’ennui s’amusait à se guider jusqu’à elle, une vision qui s’attardait et accompagnait la Danseuse le long de cette journée. Ainsi, la vie de consul s’éloignait de ses rêveries.

Oubliant ce qui se déroulait autour d’elle, les yeux d’Irelia s’en allaient devant les sculptures à l’argile ornant la salle de cour et des rares étudiants faisant mine d’oublier la présence de l’équipe de tournage.

- Là, tu vois ?
Un homme en chemise, un casque audio suspendu à son cou et une planche à dessiner à la main pointait l’une des images figées à l’aide de son crayon. Irelia s’en allait à abandonner la sagacité qu’avait à offrir le talent des étudiants de cette faculté à la voix monotone d’Yvan.

- Ouais.
- Voilà le problème.

Il tapait avec la gomme au bout de son crayon sur le visage de la Danseuse au centre de l’écran, se retournant ensuite pour se dresser face-à-face.

- Pardonne-moi l’expression, mais… On dirait que tu te fais chier.
L’étrange ballet s’invitait à Irelia. En premier lieu, sa tête reculant de quelques centimètres et s’accompagnant d’un souffle nerveux. S’ensuivit à ceci, les deux pommettes de la Danseuse s’élevant aux cieux et le mince sourire à ses lèvres. Un spectacle entier n’ayant qu’une vérité, celle qu’il venait d’énumérer.

- Désolé ?
- Qu’est-ce qui ne va pas.

Irelia s’en mordait les lèvres, relevant la tête et balayant du regard la salle d’arts plastiques. Un songe s’invitait à sa réflexion, l’envie d’une réponse mais le bon sens l’animait à garder ceci pour elle seule.

- Ce n’est pas mon truc, j’ai pas l’habitude de m’exhiber devant une caméra pour… ça…
- Pourtant, il va bien falloir t’y mettre.
- Si c’était un spectacle, ça irait. Mais là… Ouah. C’est trop de trac ! Surtout depuis que vous m’avez raconté que ce serait diffusé dans les vaisseaux Shin’ra.
- Ma petite, écoute. Tu agis naturellement et ça passe, suffit d’être soi-même et d’oublier la présence de la caméra. Tu gardes ça en tête et ça se passera bien, bon. On fait une nouvelle prise ?

Silencieuse, la Danseuse oubliait jusqu’à la présence du réalisateur alors que ses iris se glissaient à l’observation de l’un des étudiants. Un garçon, revêtant l’uniforme semblable à la rêveuse, ajoutant l’exclusivité d’un maquillage rappelant celui des clowns. Ainsi, les yeux vairons d’Irelia se perdaient au cerclage d’or de cet étudiant, celui-ci la fixant et invitant l’index à ses lèvres.

- Mademoiselle Alishina ?
- Oui, pardon. Encore une prise et on change de faculté, c’est ça ?

Il répondait d’un hochement de tête, invitant d’une saccade de sa main à ce que la Danseuse s’en aille reprendre sa place au centre de la scène.

L’attente d’une prise.

Irelia se retrouvait en face d’un potier, un morceau d’argile déposé sur celui-ci, attendant la dextérité d’un artisant et pas l’empoter qu’était la fille de Terpsychore. À quoi bon porter cet uniforme, celui-ci privé de sa couleur par la morosité du tablier des sculpteurs. Elle attendait et accompagnait l’attente alors qu’un élève singulier s’invitait à la scène.

- Salut ? Qu’est-ce que tu fais là ?
- Hihihi.
- Yvan… ?
- Quoi… Oh ! Parfait. Ça donnera un peu de réalisme à la scène. Gamin ? Je ne vais pas t’apprendre ton métier, reste tranquille et tu pourras dire à tes parents que le Consulat parle de toi.

L’élève sous mascaras exaltait un sourire avant de guider un clin d’œil à la Danseuse. Amusée, elle se laissait guider à cet évènement venu briser le chagrin de cet instant sans vie.

- Et… ça tourne !
Le tour de potier s’en allait dans sa ronde infinie et le masque de la comédie s’invitait aux traits de la rêveuse. Un fin sourire aux lèvres, l’attention qu’aspiraient un bout d’argile et la sensation d’offrir la plus pitoyable des prestations. Péniblement, elle pinçait la terre et modelait le tas jusqu’à créer un cône à la pointe guidant les cieux. Curieuse a cette forme, sous l’effet de l’objectif, elle agrippait un arrosoir et offrait assez d’humidité pour s’accommoder à l’argile.

L’élève en face d’elle, lui, copiait chacun des gestes de la rêveuse, arborant le même sourire sinistre et enfonçant déjà ses pouces au creux de la forme. À force de tour et de patience, ce qui s’apparentait à un bol naissait sur les tours au regard de la caméra. La satisfaction arrivait aux joues de la rêveuse, ayant réussi cet exploit contre toute attente.

Emportée, elle relevait le regard jusqu’à son compagnon d’une prise, celui-ci s’esclaffant en silence et exhibant son propre bol. L’empathie naissait à la caméra, et cela jusqu’à ce que le plaisantin dresse un poing coriace au plafond afin de l’abattre sur la sculpture de la rêveuse, propulsant l’argile en tous sens et faisant renverser celle-ci aux pieds de son tabouret. Un éclat de rire plus tard, voici qu’il s’en allait tel un ballon de baudruche se dégonflant et abandonnant l’équipe à la superbe de sa plaisanterie.

- C’est quoi, cette blague ?!
- Qui est-ce qui m’a donné un abruti pareil ! On remballe, direction la prochaine scène.

D’argile de la tête aux pieds, l’uniforme sauvé mais d’une face dégoulinante de terre gorgée. Elle pestait et ne s’en privait pas de le démontrer.

********************

Au couvert d’un soleil de printemps, timide et exhaustif à son désir de rayonner et accompagner les habitants du Jardin Radieux. En cœur de rue, appliqué à effacer l’argile à ses yeux, la Danseuse écoutant distraitement les consignes d’Yvan. Trop préoccupé a ruminé.

- Bien, la faculté des sciences est au bout de la rue. Tout ce que tu dois faire ? C’est marcher et flâner jusqu’au bout. Nous, on s’occupe des travellings et de la steady-cam. Ok ?
- Ça devrait le faire.

Grinçant des dents, elle sortait un sourire forcé avant de détourner le regard.

- Et… ça tourne !
La rêveuse entamait sa marche, heureuse de savoir la caméra en son dos et n’ayant besoin d’afficher aucun masque. Elle pouvait s’adonner à son rôle de prédilection, l’observation. Il lui suffisait de déambuler et elle déambulerait.

S’en allant d’un coin à l’autre de la rue, glissant ses doigts tendus le long des parterres de fleurs. Avisant d’un regard l’un des papillons, celui-ci s’envolant et guidant le regard d’Irelia jusqu’aux portes de la faculté des sciences. L’émerveillement s’invitait, affichant les deux imposantes statues en sommet de toit, l’une tenant un livre et le second mesurant à l’aide d’un bec bunsen. Elle errait et déambulait dans cette ville à chaque instant, pourtant, le plaisir d’une découverte l’invitait à sourire sans comédie.

D’un coin de l’œil, l’uniforme au sourire sadique apparaissait, guidant l’étonnement jusqu’à ce qu’une jambe tendue en vienne à croiser son chemin. Trop vive, trop distraire, la rêveuse se prenait les pieds devant et un enchaînement de trois pas la guidait jusqu’à sa chute en milieu de rue.

- Mademoiselle ?! Vous allez…
- C’est encore cet idiot !

Couverte de crasse, Irelia se redressait et époussetant son gilet rouge galvanisé du symbole du Consulat. La colère se dirigeait à son front, guidant ses sourcils à l’apothéose de leur arc, et sous ses yeux ? Le capricieux farceur s’en allait dans un rire et disparaissant dans les ombres.

- C’est bon, c’est bon… Nous avons tout ce qu’il nous faut.
********************

Au centre d’une fontaine, la même l’ayant guidé au cœur des Muses, Irelia se retrouvait. La vision de ces jets et de ses sculptures parvenait à lui faire oublier les mésaventures de la journée.

Assise sur la pierre, une main se glissant dans l’eau, elle se remémorait les jeux heureux.

- Bon, dernière prise. Irelia ? Nous avons les facultés et les cours importants. Là, il nous faut juste la séquence final avec le gros plans sur le Sommet de l’Art. Toi ? Il te suffit  de relire tes notes et faire ce que tu veux. D’accord ?
- Oui, ça devrait aller.

La jupe de son uniforme percé par la chute, elle repliait celle-ci et s’agrippait au manuel qu’elle avait reçue. L’ironie venait à lui offrir un recueille de poème, une invitation à la nostalgie de ce souvenir.

- Et… ça tourne !
Machinalement, la rêveuse guidait une mèche à rejoindre son oreille, dégageant le regard qui s’en allait aux pages de cette ouvrage. Oubliant de mimer, lisant les poèmes a la curiosité d’y retrouver le nom de son Poète. Bien rapidement, elle s’en retrouvait accaparé à son rôle, dévorant les récits et contes dont elle ignorait l’existence jusqu’à ce jour. Bien rapidement, elle en venait à se rappeler de son jeu et abandonnait le livre à la pierre pour s’attarder à l’eau. D’un geste futile, elle glissait ses doigts et mimant l’émerveillement jusqu’à fixer la rotonde qui ne lui offrait plus d’ombre.

Un mouvement du coin de l’œil, une iris curieux, Irelia abandonnait sa contemplation et scrutait les fonds du bassin.

Le visage de comique, au fond de l’eau, souriant à son attention et changeant de forme pour montrer son corps de bouée et son visage de citrouille ou de clown. Prise de peur, la rêveuse tentait de se relever mais se faisait déjà harponner. Et d’un geste, elle se retrouvait trempé de la tête aux pieds. Un rire accompagnant la chute alors qu’elle émergeait des eaux, semblable au monstre des marais.

- Vous le faites exprès, ma parole !
- C’est encore lui !!!

Nerveuse, elle pointait un doigt en direction des flots, une réaction en chaîne venait naître, celle d’un petit poisson sautant de la fontaine et replongeant dans celle-ci. Dorénavant enragée, elle guidait son bras de son épaule jusqu’au flot et créer la vague afin de se venger du plaisantin.

Il avait déjà disparue à sa vue

********************

Maintenant couverte aux épaules pas un draps épais, Irelia se retrouvait une fois encore au-devant de la caméra. Il n’y avait plus d’ennui ou d’attente. Il ne restait que le  grelottement de la rêveuse et le défilement des images. Dans un soupir, le réalisateur s’étirait avant de commencer une parole aussi vague que son mouvement.

- En dix ans de carrière, jamais un tournage ne c’était aussi mal passé.
- Ah bon ? C’est moi qui vous porte la poisse.

Cinglante, elle détournait son regard, passant la couverture sur son visage pour éponger sa chevelure devenue trop lourde.

- Rapport à la date du jour, j’imagine.
De la gomme de son crayon, il pointait une ligne sur l’une des images. Le premier avril. Elle arquait négligemment un sourcil avant de s’interroger sur la signification.

- Il y a toujours des gamins pour jouer au con, on aurait dû attendre demain.
- De quoi vous parler ?
- Les poissons d’avril, vous ne connaissez pas. Vous venez d’où, du Domaine Enchanté ?
- S’il vous plaît, dites-moi juste que vous n’avez plus besoin de moi.

Il ricanait un instant, poussant la Danseuse à se relever et grimacer vers une retraite anticipé. Le réalisateur s’excusa brièvement avant d’ajouter.

- Les images sont bonnes, il suffira de cut les moments gênants, vous serez une véritable star dans moins d’un mois.
- C’est ça.

Elle reprenait sa marche, quittant la fontaine à l’ombre de cette rotonde, celle-ci venait de perdre sa superbe. Voici bien un animal qu’elle ne se priverait plus à tailler au Yuzu.


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Mission accomplie.

Alors globalement, je suis content.

Tu abordes la mission avec un point de vue original puisque tu as décidé de mêler le 1er avril au schmilblick. Euh oui, je trouve que c'est une bonne idée. Le sans-coeur qui te pourrit la journée, c'est plutôt chouette.

En fait, si je notais cet rp en tant que rp du premier avril, je trouverais ça chouette. C'est pas... T'as pas fait quelque chose de très marrant ou de très surprenant mais c'est plutôt intéressant de voir ce sans-coeur faire ce running gag. S'il l'avait fait qu'une fois, écraser l'argile, l'intérêt aurait été franchement moindre puisque j'aurais typiquement pensé : Ok mais c'est pas une blague. Comme il le fait à plusieurs reprises, venant toujours gâcher la situation, j'avoue que ça marche mieux. J'ai pas lu tous les rps du 1er avril, mais je dois dire que tous ne m'ont pas plu. Celui-ci est bien, il est sympa.

Mais si je suis plus dans le prisme "mission", je suis quand même un peu sur ma faim. Pour moi il fallait ça... et plus. Parce que c'est sa première mission et t'avais... tant à dire par rapport à l'académie.

Je dis pas que tout le monde doit partager ma passion pour l'académie et en faire des tonnes dès qu'il parle de l'académie. Mais Irélia se préparait depuis peut-être plus d'un an à entrer à l'académie, à vivre un quotidien très intense mais aussi super intéressant. Elle croyait dur comme fer qu'elle allait se retrouver étudiante. Et non. Alors elle est pas devenue la charclo du coin, bien sûr, elle a mieux, une place de consule, fille de Terpsychore, elle est devenue une femme importante, politique... Mais y a rien à faire, la vie d'étudiante, c'est pas... pour elle. C'est quand même quelque chose.

Elle se retrouve dans une situation comme ça et, tu n'en profites quasiment pas. C'est un peu le point faible de cette mission, à mon sens. On se questionne sur son intérêt dans le développement de ton personnage. Même si c'est juste pour se poser des questions, le rp aurait pu être intéressant dans la découverte et l'évolution d'Irélia, je crois. Ici, voilà, il est bien mais il manque un peu de fond.

Mais voilà bon, c'est quand même chouette; J'ai aimé certaines subtilités, notamment par rapport au rotonde. Quelques formulations sont plutôt chouettes, genre l'oxymore du début : L'ennui s'amusait à se guider jusqu'à elle.
J'ai apprécié le fait que sa tenue soit dans un état de plus en plus mauvais.

Bref ! Bien !

Dans ton livre, un marque-page, un rapport ! Oué !

Mission facile : 11 xp, 110 munnies et 2 PS en psychisme.
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