Le lieutenant était dans ses appartements, allongé sur son lit depuis maintenant de longues heures; il n'arrivait pas à fermer les yeux avec la douleur lacérant ses épaules. Il venait de sortir de l'infirmerie après son retour du Colisée des enfers; il portait toujours son armure, à l'exception de son casque, reposant sur son chevet et de ses épaulières pour reposer ses épaules couvertes de bandages.
L'appartement de Famfrit était très simple: un lit, une table envahit de paperasse avec deux chaises et il y avait un tout petit détail, de rien du tout, qui différenciait ce lieu des autres loyer du château... Il y avait beaucoup de différentes plantes, des pots fleuries surplombaient chaque rebords pour décorer la sobre chambre du soldat.
Le lieutenant a reçut l'ordre de ses supérieurs de se reposer et à l'interdiction d'effectuer la moindre tâche hors de son appartement tant qu'il n'avait pas entièrement récupéré de ses blessures. Mais ce n'était pas désagréable de souffler un peu, les Visâmes pouvaient enfin penser à autre chose que leurs missions. Leur légère torpeur fut vite interrompue par un rire narquois provenant de derrière la fenêtre donnant une vue sur des jardins du château. Leur curiosité les poussa à faire lever leur vaisseau pour voir la source de ce rire. Le sentinelle de Visâmes vit, en face de lui, ce petit être, derrière la fenêtre, le regardait avec un grand sourire désagréable... Non, il n'était pas derrière la fenêtre, il était rentré dans l'enceinte de l'appartement du lieutenant en un clignement d'oeil !
Un sans-cœur . . . Une de ces abominations en face du chevalier, en voilà peu pour faire entrer ceux résidant en Famfrit dans une colère monstrueuse. Ce dernier entreprit de reculer instinctivement et de sortir sa lance, rangée dans son armoire. Mais ce qui aurait dû être son arme fut une branche morte qui se brisa sous sa poigne. Le tableau était amusant, un chevalier de deux mètres essayant d'asséner un coup à un petit farceur avec un bout de bois brisé. Lorsque Famfrit remarqua enfin ce qu'il venait de se passer, il commença à prendre en compte l'environnement autour de lui... Les murs, les meubles et même son équipement c'étaient métamorphosés en de vielles branches et lianes. Les douces fleurs qui lui tenaient compagnie se mirent à faner; cela mit en alerte les Visâmes qui, dans la détresse, ne virent pas les appendices de bois venir immobiliser le lumineux et bien qu'elles étaient fragiles, elles revenaient sans cesse pour aller agripper les épaules qui torturaient le lieutenant.
Le petit malin était au sol, se moquant lourdement de sa victime en le pointant avec un rire qui résonnait dans toute la salle. Les Visâmes en avaient marrent, marrent de ce rire, marrent de cette douleur, marre de ce sans-cœur . . . Dans un dernier mouvement, leur corps déblaya des racines une de ses jambes, avant d'écraser avec le farceur d'un impact qui résonna dans le couloir. Le silence revint et à peine que Famfrit ferma ses yeux un instant, la porte de son appartement s'ouvrit, dévoilant un garde avec un air presque apeuré, surement choqué par un bruit sourd aussi soudain. La plus grande surprise fut que la salle était revenue à l'identique avant cette "imprévu", les fleurs étaient ravissantes, la lance bien rangée au fond de l'armoire et les murs intacts sans aucune trace de végétation morte ou sauvage.
"M-monsieur ? V-vous allez bien ? C'était quoi ce bruit ? C'était vous qui avez frappé au sol hein ? C'est pour le Premier Avril, c'est cela ? J-je pense que c'était de mauvais goût pour nos co-collègues qui montent la garde ! "
Il avait l'air intimidé par Famfrit, le pauvre soldat, il venait de partir en refermant derrière lui sans poser d'autres questions... Le Premier Avril, hein ? Cette monstruosité était là pour cette occasion ? Alors que le géant souleva de nouveau son pied, aucune trace du "poisson d'Avril", seulement une petite flaque d'eau. Le lieutenant leva sa tête pour constater une fuite d'eau qui semblait récente.
En tous cas, voilà une bien étrange première journée pour commencer le mois.
Ven 5 Avr 2019 - 3:44L'appartement de Famfrit était très simple: un lit, une table envahit de paperasse avec deux chaises et il y avait un tout petit détail, de rien du tout, qui différenciait ce lieu des autres loyer du château... Il y avait beaucoup de différentes plantes, des pots fleuries surplombaient chaque rebords pour décorer la sobre chambre du soldat.
Le lieutenant a reçut l'ordre de ses supérieurs de se reposer et à l'interdiction d'effectuer la moindre tâche hors de son appartement tant qu'il n'avait pas entièrement récupéré de ses blessures. Mais ce n'était pas désagréable de souffler un peu, les Visâmes pouvaient enfin penser à autre chose que leurs missions. Leur légère torpeur fut vite interrompue par un rire narquois provenant de derrière la fenêtre donnant une vue sur des jardins du château. Leur curiosité les poussa à faire lever leur vaisseau pour voir la source de ce rire. Le sentinelle de Visâmes vit, en face de lui, ce petit être, derrière la fenêtre, le regardait avec un grand sourire désagréable... Non, il n'était pas derrière la fenêtre, il était rentré dans l'enceinte de l'appartement du lieutenant en un clignement d'oeil !
Un sans-cœur . . . Une de ces abominations en face du chevalier, en voilà peu pour faire entrer ceux résidant en Famfrit dans une colère monstrueuse. Ce dernier entreprit de reculer instinctivement et de sortir sa lance, rangée dans son armoire. Mais ce qui aurait dû être son arme fut une branche morte qui se brisa sous sa poigne. Le tableau était amusant, un chevalier de deux mètres essayant d'asséner un coup à un petit farceur avec un bout de bois brisé. Lorsque Famfrit remarqua enfin ce qu'il venait de se passer, il commença à prendre en compte l'environnement autour de lui... Les murs, les meubles et même son équipement c'étaient métamorphosés en de vielles branches et lianes. Les douces fleurs qui lui tenaient compagnie se mirent à faner; cela mit en alerte les Visâmes qui, dans la détresse, ne virent pas les appendices de bois venir immobiliser le lumineux et bien qu'elles étaient fragiles, elles revenaient sans cesse pour aller agripper les épaules qui torturaient le lieutenant.
Le petit malin était au sol, se moquant lourdement de sa victime en le pointant avec un rire qui résonnait dans toute la salle. Les Visâmes en avaient marrent, marrent de ce rire, marrent de cette douleur, marre de ce sans-cœur . . . Dans un dernier mouvement, leur corps déblaya des racines une de ses jambes, avant d'écraser avec le farceur d'un impact qui résonna dans le couloir. Le silence revint et à peine que Famfrit ferma ses yeux un instant, la porte de son appartement s'ouvrit, dévoilant un garde avec un air presque apeuré, surement choqué par un bruit sourd aussi soudain. La plus grande surprise fut que la salle était revenue à l'identique avant cette "imprévu", les fleurs étaient ravissantes, la lance bien rangée au fond de l'armoire et les murs intacts sans aucune trace de végétation morte ou sauvage.
"M-monsieur ? V-vous allez bien ? C'était quoi ce bruit ? C'était vous qui avez frappé au sol hein ? C'est pour le Premier Avril, c'est cela ? J-je pense que c'était de mauvais goût pour nos co-collègues qui montent la garde ! "
Il avait l'air intimidé par Famfrit, le pauvre soldat, il venait de partir en refermant derrière lui sans poser d'autres questions... Le Premier Avril, hein ? Cette monstruosité était là pour cette occasion ? Alors que le géant souleva de nouveau son pied, aucune trace du "poisson d'Avril", seulement une petite flaque d'eau. Le lieutenant leva sa tête pour constater une fuite d'eau qui semblait récente.
En tous cas, voilà une bien étrange première journée pour commencer le mois.