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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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À la fin, tous rejoindront la Coalition Noire. En cela, le Démon en avait la certitude et la raison en était incroyablement simple.

Elle était la seule à paraître ce soucier de son peuple.

L’Éclaireur venait d’avoir le courage de publier un article d’un genre nouveau. Grâce à celui-ci ? Les consciences allaient s’éveiller. Peut-être avaient-ils besoin de ceci. Réaliser ce dont est réellement capable la Lumière, les agissements du Sanctum, les concessions du Consulat ou l’importance de la Compagnie Shin’ra. Au milieu de cela ? Un mot avait tenu le dirigeant de la Coalition Noire en haleine.

Le moindre humain de cet univers est persuadé que la Confédération de Namtar est le cancer à éradiquer. Pourtant ? Outre un peuple abruti au régime de la défunte Ariez, il n’y a pas à se plaindre en royaume coalisé. Est-ce qu’Agrabah n’est pas libre de son tyran ? Est-ce que le Château de la Bête a été témoin d’une guerre de vengeance ? Finalement, est-ce que le Palais des Rêves est tombé à cause des agissements de Death ?

Il n’y a qu’une seule réponse et personne ne l’ignore.

Alors que le Sanctum est dépeint, que le Consulat voit son Porte-Parole à l’agonie ou la Lumière en perdition. La Coalition Noire continue de grandir et se retrouve à régler plus de problèmes qu’elle n’en cause.

En ce jour, une fois de plus, la Coalition Noire prouvera qu’elle est à l’écoute du peuple.

Voici plus d’un mois qu’un plan se prépare dans les coulisses, le fait d’instaurer un monstre que le Démon ira vaincre avec un de ses lieutenants. Depuis ? Il y a une crainte qui s’immisce dans l’esprit de chacun et voici le moment ou le peuple d’un village a fait appel à son dirigeant pour le protéger.

Namtar est là pour ça, vaincre une créature ayant été créer de toutes pièces afin de rappeler que la Coalition Noire est bienfaitrice. Voilà pourquoi l’univers doit se joindre à nous. Pour la simple et bonne raison qu’ils doivent être guidés dans leur stupidité. Il n’y a que le Démon capable de faire cela.

Le lieutenant attendait que la Bête arrive, il avait quelque chose à préparer avant cela.

Au coeur du Bois au Loup, il s’avançait. La bête des cauchemars avait laissé un cadeau au fond d’une clairière, un chemin à suivre jusqu’au fruit de son désir. Namtar n’avait aucun mal à trouver ce qu’il cherchait. À peine avait-il posé le pied dans la clairière que la loup solitaire se dévoilait déjà.

Les crocs acérés, le regard d’or et cette proportion à l’agressivité. L’animal avançait d’un pas feutré, fixant le dirigeant et le moindre de ses gestes.

Cela semblait être d’une facilité déconcertante. Les paupières mi-closes, le Démon laissant tomber son unique bras alors que ses doigts dessinaient déjà les glyphes dans le creux de ses mains. Rapidement, le pouvoir s’accumulait alors que le loup s’apprêtait à bondir.

La détente des muscles, la gueule ouverte, la rage dans le regard.

Namtar esquivait sans mal d’un pas de côté, collant alors sa poigne dans la gueule du loup et insufflant son pouvoir dans la créature avant de s’écarter. Le pelage s’effaçait, laissant la peau se ternir d’un manteau d’ébène. Les quatre pattes du loup se scindaient en deux parties jusqu’à devenir huit longs membres au crochet acéré. La gueule s’étirait dans une mine douloureuse jusqu’à être parsemé de plusieurs paires d’yeux. Finalement, les crocs devenaient des pinces pour que l’animal ne soit plus qu’un souvenir de son corps d’origine.

De loup, il était devenu une araignée. Gigantesque, le regard de sang et la rage au corps.

Yhl Gannoth assurait que le loup attaquerait ? Il ne restait plus qu’un chemin pour guider le nouveau monstre. D’un claquement de doigt, le démon faisait apparaître une trentaine de sans-coeur à l’apparence arachnéenne pour entourer la création de la Bête. Et semblable à un troupeau, le monstre se laissait guider.

Parfait.

Namtar déployait ses ailes et retournait en direction du village. Septimus devait l’attendre et ensemble, ils vaincront cette création.


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Lorsqu’il avait appris la nouvelle mission qu’un garde était venu lui confier, Septimus n’avait pu empêcher son coeur de sauter un battement, tandis qu’un grand sourire se collait sur son visage. Enfin ! L’occasion qu’il avait tant attendu lui était offerte ! Il allait pouvoir revoir plus vite qu’il ne l’avait pensé son ami.

Sans prendre la peine de changer de vêtements, de mettre sa tenue spéciale extérieure, l’instructeur fila en direction de son vaisseau. Il aboya sur les gardes chargés de l’inspection de se dépêcher, et fila à toute allure dans son vaisseau vers le monde de leur première rencontre, vers le monde qui avait vu leur lien se créer et se renforcer.

Sa vieille carlingue, qui demandait cruellement de petites réparations et un grand soin, grinça régulièrement durant son voyage, n’appréciant guère la vitesse qu’imposait son conducteur. Mais le manchot s’en fichait. Pour la première fois en plusieurs semaines, il ne pensait plus à la perte de ses pouvoirs, de son bras, de l’absence de nouvelles des étudiants, de la pression constante qu’il ressentait à traîner avec les gardes noirs dont la plupart souhaitait sa mort prochaine…

Cette mission serait l’occasion de tendre la main à William. De commencer à lui rendre la pareille. De le soutenir comme il le pouvait. L’ancien mercenaire ne se faisait pas d’illusion. Il lui restait encore des siècles avant d’être capable d’atteindre son but pleinement. Mais aujourd’hui était le premier vrai pas qu’il ferait dans cette direction depuis son recrutement.

Qu’importe la dangerosité de la mission. Qu’importe que quelqu’un le reconnaisse ou non. Tant qu’il le retrouvait. Tant que le jeune homme n’était plus seul. Tant que son ami ne l’était plus non plus. Face à eux ne se dressaient pas des obstacles, seulement des occasions de se rapprocher, et de rattraper tout le temps perdu. Tous ces mois où il n’avait pas pu retrouver son mentor, à cause de la honte qui l’accablait.

Pressé comme il l’était, l’ancien étudiant arriva sur la place du village en un rien de temps. Mais il ne vit aucun signe du chef de la Coalition Noire. Il ferma les yeux, son sourire toujours en place. Il était possible que William lui reproche la distance qu’il avait créé entre eux, qu’il s’amuse de son bras ou pouvoir perdu, ou même encore du fait qu’il avait passé des mois comme hors-la-loi par peur de le revoir. Mais il savait que l’homme resterait là pour lui. Depuis la disparition des mères, un lien c’était créer entre eux. Ils n’avaient pas besoin de passer du temps ensemble pour se comprendre, pour que ce dernier se renforce.


-Où es-tu ? Murmura-t-il, immobile, debout près de la fontaine.
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À l’orée des bois, la Bête rabattait ses ails contre son dos et atterrissait péniblement sur le sol. Une douleur. Il n’était pas encore totalement guéri et il ne le serait probablement jamais.

Cette chair lacéré, affaiblie, inutile.

En ce jour, il ne pouvait plus se comporter comme il l’avait toujours fait. L’histoire du bal ne signait pas qu’un échec aux yeux du Démon, il dévoilait aussi la faiblesse qui l’envahissait à chaque fois qu’il dressait les armes. Avant ce jour funeste, il n’aurait jamais eu besoin de déployer tant d’effort pour vaincre la mercenaire.

Pourtant, l’heure de son dernier combat n’était pas encore arrivé et bien d’autres se présenteraient à lui.

Sur l’heure, il avait un autre pion à avancer.

D’un pas lent, il quittait les bois pour retrouver le village non loin du château. Septimus devait déjà l’attendre ici, à en croire les échos de ses exploits à la Cité du Crépuscule.

Namtar devait, cependant, faire attention à sa manière d’agir avec l’ancien maître de la Keyblade. Death avait décidé de jouer le père qu’il n’avait pas, il n’avait pas intérêt à s’écarter de ce rôle s’il désirait conserver cet élément au coeur de la Confédération.

Il ne cesserait jamais de jouer un rôle.

Et déjà, à proximité de la fontaine, la tête du blond se profilait. Un sourire naissait sur son visage à la vision d’un bras manquant, à croire qu’il voulait tant ressembler à Death qu’il c’était lui-même arraché le bras. Enfin. Cela avait contribué à sa réputation, comme celle de la Bête vainquant la mercenaire malgré un bras et un oeil en moins.

Au moins, il est possible de compter sur toi.
Le Démon contournait la fontaine pour s’asseoir derrière le blond, bénissant presque le fait de pouvoir se reposer.

Tu es au courant de la raison de notre présence ici, ou personne ne t’as rien dit.
Il n’avait pas le coeur à expliquer. Néanmoins ? Il devait jouer cette carte avec cet homme-là.

C’est un plaisir de te retrouver ici, ça fait combien de temps… Deux ans ?
Le pouvoir de la nostalgie, des souvenirs partagés. Il faudrait bien cela pour remémorer cette époque où il devait traquer le démon responsable de tant de disparition. Une affaire que Death avait désiré mener de lui-même, il avait été incapable de se rendre jusqu’à Grimm, l’imbécile.


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Le voile de solitude qui entourait son cœur se dissipa instantanément lorsque William s’assit à côté de lui, un vague sourire encore visible sur son visage fatigué. Septimus avait bien sûr remarqué son bras manquant – ainsi que son œil – mais son regard ne s’était pas attardé sur ces blessures. Qu’importe à quoi il pouvait ressembler physiquement. Il restait toujours son ami.

-Un garde m’a prévenu que nous devions protéger les habitants d’une créature, mais sans rentrer dans les détails. Il fit une pause, avant qu’un sourire timide fleurisse sur son visage. Je sais que tu es suffisamment fort pour le vaincre seul donc je te remercie de m’avoir permis de venir. Je… Je ne savais pas comment faire pour te revoir aux vues de tes obligations.

L’instructeur avait rejoint la Coalition Noire à cette fin mais il n’en restait pas moins au bas de l’échelle… et affilié au corps des gardes noirs. Il pouvait difficilement faire irruption dans le bureau du grand patron sous prétexte qu’il voulait le voir. Et la teneur de leur relation devait rester aussi secrète et discrète que possible. Qui pouvait savoir comme les autres réagiraient en l’apprenant ? Quel plan ils mettraient en place pour en profiter, pour atteindre le chef du groupe et lui ravir sa place ?

Les sourcils de l’ancien maître de la keyblade se froncèrent. Est-ce que cela faisait vraiment autant de temps depuis leur dernière rencontre ? Ils s’étaient vus dans la taverne du village, et avaient écrasé des habitants un peu trop… agressifs pour leur propre bien. William l’avait ensuite conseillé, et rassuré sur son état, sur le fait qu’il avait manqué de tuer Richard – qui au final était tout de même mort par sa faute. Depuis leur rencontre… Il avait appris à se contrôler en suivant ses conseils.

Au final oui, ça devait faire près de deux ans qu’ils ne s’étaient pas revus. Et pourtant, l’ancien mercenaire n’avait pas cette impression. Deux amis venaient d’être réuni, comme s’ils s’étaient quittés la veille. Une chaleur se répandit au sein de son cœur. Avec le départ d’Henry, il n’avait pas réalisé à quel point il se sentait seul. Même si la mort de Richard avait été un des déclencheurs pour le remettre en marche… il ne l’avait pas aidé à confronter ses propres sentiments – et ses propres démons.


-Maintenant que tu le dis oui. Même je n’ai pas cette impression. Il s’assit à côté de William. Les choses ont été dur pour toi depuis. Comment vas-tu ?

Est-ce que quiconque lui avait déjà posé cette question, en s’inquiétant réellement pour son bien être ? Il en doutait. De ce que sa courte expérience au sein de la Coalition, le manchot ne pouvait en déduire qu’une chose. Les gens étaient seuls. Tous se craignaient, tous se méfiaient. Même au sein des groupes soudés comme celui de Vlad. Une confiance totale et absolue était impossible quand tous pouvaient vous trahir du jour au lendemain. Lui-même… ne pouvait pas avoir totalement confiance en Kuro – d’où son stratagème d’ailleurs – mais il espérait changer les choses. Il voulait faire du chiot fou un ami sur qui il pourrait compter. Et il voulait offrir la même chose au grand patron.

-J’ai rencontré une tête brûlée lors d’une mission. Il s’appelle Kuro. J’en ai fait mon apprenti et… j’essaie de t’imiter. Lui apporter ce que tu as pu m’apporter lorsque j’en ai eu besoin.

Que pouvait-il dire de plus ? Le blond n’avait pas cette impression de distance avec son ami – distance qui apparaissait normalement après une longue absence – mais dans le même temps… Comment lancer une conversation ? Comment lui dire tout ce qu’il voulait lui dire ? Comment lui avouer qu’il cherchait encore à atteindre l’équilibre… pour devenir une lumière pour lui ? Et le tirer du puits de ténèbres et de souffrances dans lequel William s’était enfermé ? Il ouvrit la bouche mais ne rajouta rien de plus. Aucune réponse ne lui venait. Son cœur finirait-il par exploser avec tous ces désirs, ces non-dits ?
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Le Démon restait pensif un instant, le regard dans le vide, à la recherche de ce lien qu’il avait tissé avec les sans-coeurs relâchées plus tôt. Ils n’étaient plus loin.

Quant à Septimus, il ne cessait pas de parler.

Pourtant, la Bête ne parvenait pas à s’en agacer. En lui, quelque chose l’invitait à y réfléchir ou à l’écouter. Depuis tant de temps, c’était la lassitude qui se dessinait dans ses traits. La Coalition Noire, cette bande d’incapables et de chiens enragés, une armée personnelle à ses ordres. Avait-elle réellement atteint son but, avait-elle approché celui-ci depuis qu’il en avait pris le contrôle total.

Probablement pas.

Il se retrouvait semblable aux âmes qu’il charmait. Vide de toute envie et n’attendant que les paroles mielleuses de quiconque d’assez stupide pour lui parler.

C’est la première question qu’il te vient à l’esprit à la vue de ce corps en charpie ?
Il ricanait doucement, repensant à l’état de Septimus et imaginant qu’il n’avait pas réellement voix au chapitre.

Vivre est dur, voilà tout. Il me reste toute une vie pour le découvrir et un seul jour pour mourir. Il est logique que, à compter d’aujourd’hui, il ne me reste plus grand-chose à faire en ce monde ou les autres. Alors, disons que… Oui, je vais bien.
La Bête qui s’apitoyait sur son sort, sur le sort de Death ou de ce corps qui devrait finir par disparaître aux contes de la vie. Il en devenait presque cynique. Celui qui cherchait à dominer, aujourd’hui, aspirait à n’être plus rien. Dans un sourire forcé, il se retournait pour fixer son unique œil au regard de Septimus.

Kuro n’est pas une personne de confiance.
Étrange parole de la part de la personnification de la traîtrise.

Il traîne depuis plus d’une année, agit comme un enragé et cause plus de dégât qu’il n’en cause. Ce n’est pas de l’aide dont-il a besoin. A moins que la crainte de te retrouver avec un poignard dans le dos, tu peux me croire, c’est mon quotidien.
Un éclat naissait dans l’oeil du Démon, le plaisir de créer la discorde, ce dont avait toujours eu besoin la Coalition Noire. Si Death était parvenue à prendre le contrôle ? C’est en s’alliant au plus puissant. Il devait éviter que le schéma se répète et qu’il ne se retrouve à être le dindon de la farce.

Péniblement, il se relevait et tournait la tête en direction de la forêt, faisant naître une faux au creux de sa main.

Le monstre arrive, prépares-toi.
Qu’il puisse ruminer ses paroles, qu’il puisse s’élever, qu’il puisse vivre une journée de plus.


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Septimus fronça les sourcils face aux paroles de Death. Ce discours ne lui disait rien qui vaille. Il était sur le point de répondre mais William l’avertit que l’objectif de leur mission s’approchait. Sans attendre une seconde de plus, faisant confiance à son ami, il récupéra la hache qui pendait dans son dos. Il la fit tournoyer une fois avant de l’agripper fermement, prêt à se battre.

Sortant de l’orée du bois, l’instructeur vit une marée de petites araignées entourant leur chef, une bête énorme et également arachnéenne. Un frisson le parcourut. Il détestait les arachnides. Probablement plus qu’il ne détestait Arthur d’ailleurs. Son énergie s’accumula dans sa main, et une seconde plus tard, un mille-patte apparut, courant pour entourer le corps du chef de la Coalition. L’insecte le défendrait si les bêtes s’approchaient de trop.


-Désolé mais je n’ai pas fini d’être dans tes pattes… Donc tu ne mourras pas aujourd’hui, pas plus que demain ou un autre jour, finit-il, péremptoire.

Le manchot partit en direction de ses ennemis aussi rapidement qu’il le pouvait. Il s’était habitué à l’absence de son bras, et son entraînement pour augmenter sa vitesse portait ses fruits – les premiers en tout cas. En à peine cinq secondes, il avait parcouru la trentaine de mètres qui le séparait de la forêt. Sans perdre de temps, utilisant son inertie comme contre Kuro, il frappa du pied le sol, se propulsant en l’air et en avant. Il tourna sur lui-même et abattit sa hache lourdement sur la première petite araignée qui disparut en fumée aussitôt.

Faisant une roulade, il esquiva les mandibules de sa sœur et se releva, fauchant aux passages les pattes d’une autre bête, la faisant tomber à terre. Le corps entier de l’ancien maître de la keyblade fut entouré d’un fin voile de ténèbres alors qu’il assenait encore plus rapidement et fortement sa hache sur l’arachnide qui avait tenté de le mordre. Elle disparut en même temps que le sol se fissura légèrement. La magie était venue à son aide. Il avait puisé dans le pouvoir des ténèbres qui résidaient en lui. Et il était en parfait contrôle.


-Tu m’as appris à me contrôler, je ferai pareil avec lui, cria-t-il en esquivant plusieurs araignées qui l’obligèrent à reculer. Tu m’as sauvé la vie et toujours soutenu. Maintenant c’est à moi de te rendre la pareille !
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Un rictus malsain se dessinait sur le visage creusé du Démon. Des paroles empreintes de naïvetés. Il semblait qu’il s’agissait de tout ce qu’il avait manqué au coeur de son ascension au coeur de la Coalition Noire.

Au creuset ce genre de pensée, ce groupuscule n’avait jamais l’impertinence de s’encombrer avec pareille ineptie.

Il me reste encore quelques jours à vivre, alors.
La Bête se mettait en position, observant la larve assurant sa « protection ». Autant ajouter cela aux chaînes qui l’entravaient.

D’un mouvement sec, il faisait tourner la hampe dans le creux de sa main avant de réaffirmer son emprise en laissant la faucille orchestrer au prolongement de son bras. Accompagnant la rage de Septimus, il chargeait à son tour. Buste en avant, gardant la même exigence à ses muscles qu’au premier jour, il se joignait à la mêlée pendant le le tocsin était sonné.

Il arrivait au contact de l’un de ses serviteurs. Les bottes glissaient sur le sol un bref instant alors qu’il chassait son poids en arrière et que son genou s’élevait vers les cieux. Le sans-coeur disparaissait dans un nuage de fumée sous la violence du coup.

Tout cela ne servait réellement à rien. Il n’y avait pas le plaisir de la chasse. Outre la mère de cette couvée d’araignée, le Démon contrôlait les gestes et pensées des sans-coeurs. Ceux-ci n’avaient d’autres utilités que de démontrer que la Coalition Noire était à l’écoute de son pauvre peuple. Encore une trahison. Une preuve de plus a l’amoncellement de mauvaises augures que le sombre groupuscule réservait à ses propres citoyens.

Vivons heureux, vivons sous la Confédération.

Namtar ferait naître ce sentiment dans le coeur de cet univers. Il ferait durer le combat, pour que la vision d’un dirigeant à l’écoute se marque à leur rétine.

Attention.
Il murmurait cela à Septimus, ordonnant à trois araignées de l’entourer dans cette circonstance et à d’autres de foncer en direction des maisons du village. Namtar, quand à lui levait son arme et empalait une ombre à l’aide de son bras valide avant de projeter l’arme qui sifflait dans les airs et transperçait ses serviteurs.

Il faut empêcher les ombres de se multiplier avec les habitants, tu t’en occupes.
L’insecte revenait enfin au Démon, faisant de son corps un rempart aux mandibules des sans-coeurs. Il aurait pu éviter le coup.

Je me charge de retenir la mère des couvées, ne tarde pas à revenir.
Il n’aurait qu’à être plus rapide que sa propre création en attendant que Septimus s’occupe des insignifiants. Un jeu sans réel danger. Un acte à jouer dont-il était le metteur en scène.


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