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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Tacle assassin : carton rouge, j’tire un coup franc sur son boule, bats les couilles, couilles, couilles, des coups de sifflets, soixante-neuf en retournée, l’entraîneuse veut m’recruter -er -er ! »

On aurait pu espérer que l’absence de radios en Terre des Dragons aurait pu nous apporter la paix dans nos oreilles… Mais non. Francis chante malgré tout. Et pas que du beau.

« J’pose pas mes couilles sur la table, j’aurais bien trop peur de la rayer !
- Oui bon Francis, on a compris le message merci. On peut se recentrer sur notre objectif du jour ?
- Oui, oui pardon. Je vous conduis sous bonne escorte chez l’aut’ Ma Lin là. »

Il est agaçant des fois. C’est presque comme s’il avait envie d’être puni pour irrespect de l’étiquette, qui est une chose grave bien entendu. La prochaine fois, je serai obligée de le punir. Il est robuste… Mais quelques coups de cannes devraient lui rappeler que je ne peux pas fermer les yeux éternellement sur son comportement.

D’autant plus qu’aujourd’hui, nous rendons visite à deux fonctionnaires d’importance : Ma Lin et Shi Wu. Ils sont respectés et même s’ils ne sont pas clairement du côté de Wen Jing, ils ne sont pas non plus avec le gouverneur actuel. Il va donc falloir les convaincre d’agir intelligemment… Et j’ai déjà pensé à une petite idée qui devrait fonctionner à merveille.

Ma Lin nous reçoit chez lui, dans une demeure rénovée récemment dans un quartier habité par de nombreux fonctionnaires. Les portes annoncent une maison plutôt modeste. Pas nécessairement pauvre, mais le choix de mettre peu d’artifices nous dit beaucoup sur le propriétaire des lieux. Pas étonnant que le Juge Shi Wu et lui aient développé un lien amical avec le temps. C’est le même genre de personnes.

Mon palanquin se pose et les portes s’ouvrent. Des serviteurs viennent m’accueillir, tandis que je fais signe à Francis de rester à l’entrée. Hors de question qu’il fasse une gaffe à l’intérieur. Ces deux fonctionnaires seront des alliés de poids pour plus tard. Même sous la surveillance de mes corbeaux, rien de troublant ne m’a été rapporté : ce sont des hommes honnêtes et intègres.

J’ai d’ailleurs fait bien attention de mettre une tenue légèrement plus « simple » que d’habitude. Je n’ai pas l’intention de les mettre mal à l’aise en leur rappelant que mon statut est quelque peu égal ou supérieur au leur. J’ai même limité mon port de bijoux à quelques accessoires ici et là.

Le maître des lieux vient m’accueillir :


« Sincères salutations, Songzi Nia Nia !
- Salutations. Ne soyons pas si formels, nous avons déjà sympathisé la dernière fois, huhu.
- Je me devais de vous saluer selon l’étiquette… Mais je vous en prie, rentrez donc ! Le Juge Shi est déjà là !
- Je vous suis avec grand plaisir. »

Nous passons par une petite entrée avec quelques buissons. Nous suivons un petit chemin en extérieur pour rejoindre une petite dépendance légèrement à l’écart de la partie principale. J’aperçois le Juge Shi Wu, déjà assis confortablement. Il a l’air de nous attendre. Ils ont déjà servi le thé à ce que je peux voir.

Il se redresse pour me saluer à son tour.


« Ne soyez pas si formel cher Juge, nous nous sommes déjà rencontrés, huhu. » dis-je, amicale.

Nous prenons place autour de la table où le thé fumant nous attend. Trois petits braseros sont disposés autour de nous pour nous réchauffer. Même si nous approchons de la fin de l’hiver, ce dernier persiste à tenir aussi longtemps qu’il le peut. J’espère par ailleurs que cela ne perturbera pas trop le travail des paysans. Il y a déjà suffisamment de problèmes pour qu’en plus il y ait un risque de famine.


« Je vous remercie de me recevoir chez vous, Ma Lin. C’est très plaisant de venir bavarder amicalement avec des personnes si importantes.
- Oh, ne soyez pas trop flatteuse, Songzi Huayan ! Je ne suis qu’un humble Secrétaire en chef d’un ministère local.
- C’est déjà plus que beaucoup d’habitants de la ville, vous savez, huhu. »

On me sert une tasse de thé. Il sent bon. Il n’est certainement pas aussi cher que le mien, mais cela devrait faire l’affaire. Après tout, je n’ai pas traversé une partie de la ville uniquement pour le boire.

« Tenez, Songzi Huayan. J’ai une question pour vous. » lance Shi Wu quelque peu subitement.

Je me demande de quoi il veut me parler. Je préfère habituellement poser les questions plutôt que de devoir répondre mais j’imagine que l’exercice va être plaisant. Le Juge n’est pas un homme politique entraîné. Il est jeune, c’est un homme et il n’est pas originaire de Chengdu. Il a de la chance que nous acceptions de parler Hanyu avec lui.


« Vous êtes une femme qui a reçu une éducation très poussée et vous êtes, sans arrières pensées quelconques, une belle femme. Pourquoi n’avez-vous pas été sélectionnée pour rejoindre le harem impérial ? Vous auriez certainement passé les sélections haut la main. » demande t-il, quelque peu gêné à l’évocation de mon apparence physique.

Je souris calmement. Il est bien curieux. Je fais exprès de marquer une petite pause, pour rappeler implicitement que je suis la personne qui donne le rythme ici. Puis je le regarde, avec un léger sourire.


« Je n’étais pas dans une ville précise lors de l’âge où j’aurai dû passer les tests. Puis, lorsque mes parents se sont installés au nord, ils m’ont rapidement marié. Ainsi, je n’ai pas pu rejoindre le harem impérial. C’est une histoire quelque peu banale que je vous offre, huhu.
- Oh cela ne fait rien ! C’est moi qui suis trop curieux. »

Après ce petit moment de gêne, nous abordons d’autres sujets. Au début, c’était orienté vers les loisirs, puis peu à peu nous avons migré vers le champ politique – dans le respect et l’amour du pouvoir impérial attention- en évoquant notamment la présence du Consulat sur notre monde. Rien de très grandiloquent, mais je peux constater de mes propres yeux que ces deux hommes sont plutôt… Agréables ? Ils font leur travail correctement, suivent les règles et sont assez respectueux des autres. Il va falloir les garder près de moi ceux-là.

« A mon tour de vous poser une question messieurs. » lancé-je, comme l’annonce d’une petite plaisanterie.

Ils se tournent vers moi, un peu plus détendus qu’au début de cette rencontre.


« Que pensez-vous de ce cher Wen Jing ? »

Les pieds dans le plat comme on dit. Un gros blanc s’ensuit. Ils sont embêtés bien sûr. Ils doivent savoir que je suis légèrement de son côté maintenant. Mais ils ne connaissent pas mon plan. Voyons déjà leurs réactions.

« Je ne préfère pas me prononcer, je sais que vous avez quelques affinités tous les deux… Songzi Gao va se marier avec la fille aînée de Wen Jing, c’est bien cela ?
- En effet… Mais vous savez, je ne suis pas une chef de faction en puissance, vous pouvez répondre honnêtement. Il n’y a aucune raison de me craindre vu notre situation actuelle, huhu. »

Bien sûr qu’il peut me craindre. Je dois cependant le laisser croire qu’il peut s’exprimer. Après tout, je ne suis qu’une femme éduquée. Pas un monstre.

« Certes… J’ai quelques réserves le concernant. J’ai peur que sa gestion des affaires soit plus… Personnelle qu’actuellement.
- De même. Le département de la Justice a du travail, il y a déjà eu quelques problèmes ces derniers temps. Avec Wen Jing, je ne sais pas si cela rendrait la situation meilleure ou… Pire. » dit-il en insistant sur le pire.

Des réactions compréhensibles. Et comme toutes les personnes sensées de cette ville, c’est plus Wen Jing qui pose problèmes plutôt que le fait de remplacer le gouverneur qui, même s’il n’est pas catastrophique, a eu son autorité bafouée bien trop de fois pour être encore craint ou respecté. La preuve : beaucoup de ses soutiens se taisent ou sont passés du côté de la famille montante, les Wen.


« Vous allez être surpris, messieurs, mais je suis d’accord avec vous. Wen Jing n’est pas une personnalité qui devrait atteindre la fonction de gouverneur de Chengdu. Le risque de corruption est bien trop élevé. Toute personne raisonnable le sait. » dis-je, tout en me faisant resservir du thé.

Ils sont un peu abasourdis. Ma Lin, le plus téméraire, ose investiguer un peu plus en profondeur.


« Mais… Vous n’êtes pas… Enfin… Liée à Wen Jing ?
- Moi ? Non. Mon frère, oui. Je vous rappelle que ma famille a toujours été en conflit avec la sienne. Nous ne changeons pas de camp si facilement après des années de haine réciproque.
- Vous voulez dire que… La famille Song a un plan ? »

Ha ! Je cache subtilement mon petit rire avec ma main, comme si je cherchais à le dissimuler. Je le fais exprès bien sûr.

« Bien entendu, Ma Lin. Nous n’allons pas laisser notre ville natale tombée entre les mains d’un homme pire que le gouverneur actuel. Il nous faut du nouveau, du juste et de l’intègre. J’ai déjà pris mes dispositions.
- Et quel est votre plan ? Renverser Wen Jing ?
- Non. Assez de violences inutiles. Wen Jing est comme un gros chien qui veut mordre toute personne qui s’approche de lui. La famille Song sera la laisse qui permettra de le contenir pour éviter les blessés.
- Vous souhaitez en fait faire partie de sa faction pour qu’une fois au pouvoir, il soit dépendant de vous ?
- Plus que dépendant, je veux faire en sorte de contenir ses ardeurs pour éviter des désastres. Avec ma famille comme soutien de poids, il ne pourra pas faire comme bon lui semble.
- C’est vrai qu’un certain nombre de soutiens de Wen Jing vous suivent plutôt vous que lui.
- En effet. Le gouverneur est en disgrâce, sa défaite imminente. Autant rejoindre le cheval qui va gagner la course pour ensuite le maîtriser. Peut-être que cela permettra de faire sortir quelque chose de bien pour la population de la ville et des alentours.
- Pourquoi avoir rejoint Wen Jing ? Le Seigneur Gao aurait pu aussi se mettre en position pour ce poste.
- Le Seigneur Gao n’était pas disposé à ce moment-là de se lancer dans cette aventure. Nous le regrettons tous, c’est certain. Cependant, maintenant que nous en sommes là, autant faire avec ce que nous pouvons. Nous le contrôlerons, d’une manière ou d’une autre. Aucun homme ne peut gouverner seul et encore sans ses soutiens.
- Qu’entendez-vous par « nous » ? »

Je souris légèrement. Mon plan est relativement alléchant pour des centristes de la première heure. S’engager auprès de moi dans le but de contrôler Wen Jing après ? C’est une solution plutôt équilibrée et ils savent très bien qu’il ne peut gouverner seul le sombre idiot. Sans des hommes de l’administration et de la noblesse avec lui, il n’ira pas loin avant de se prendre un nouveau candidat au poste. C’est d’ailleurs pour ça qu’à la base il voulait recruter ma famille : nous faire devenir des soutiens qui ne se retourneront pas contre lui après. Le mariage annoncé fait partie de cela. Mais nous allons le prendre à son propre jeu et renverser son petit plan simpliste contre lui.

Certes, je cherche à manipuler Ma Lin et Shi Wu pour qu’ils m’aident à le contrôler. Se faisant, ils deviennent mes soutiens, et non ceux de Wen Jing. Je gère la majorité de ses nouveaux alliés pour lui. Je me montre docile pour le moment mais cela ne durera pas éternellement. Lorsque mon véritable plan se mettra en action… Tout ira pour le mieux et Gao deviendra le gouverneur de Chengdu, nous mettrons fin à la corruption et nous établirons une Loi forte et juste sous l’égide de Sa Majesté l’Empereur.


« Allons messieurs. Ne jouons pas aux fanfarons entre nous ! Nous partageons tous les trois un sens de la Justice et du bien-être du plus grand nombre qui est étranger à Wen Jing. Si nous joignions nos forces, nous pourrons aider le peuple et contrôler l’impact négatif de la famille Wen sur la ville et ses villages proches.
- Nous sommes des fonctionnaires, nous ne sommes pas censés prendre parti… Mais votre analyse est plutôt juste. Le gouverneur est tombé quelque peu en disgrâce et les administrations sont déjà divisées à cause de cela.
- Je veux bien me joindre à vous pour le futur, Songzi Huayan. Du gouverneur ou de Wen Jing, vous êtes celle qui a fait le plus dans le sens du peuple ici. Vous luttez contre les sans-cœurs et vous défendez les valeurs de notre nation. Si Wen Jing devient gouverneur, je vous aiderai à faire en sorte que la Justice ne devienne pas partiale et malhonnête.
- C’est un soutien que j’apprécierai, Juge Shi. Le peuple est celui qui a le plus à perdre dans cette affaire de gouverneurs. Il faut le défendre, sinon l’harmonie impériale sera menacée.
- Imaginons que je vous rejoigne… Qu’est-ce que vous attendriez de moi ?
- Rien d’extravagant. Nous pouvons partager les informations importantes et nous coordonner pour que lorsque Wen Jing fera des choses louches, nous puissions agir. En attendant, il s’agit simplement de soutenir sa prise de pouvoir de manière plutôt discrète dans votre cas. Vous êtes fonctionnaires pas des politiciens. Continuez de lutter contre la corruption et de gérer les affaires publiques. Simplement, n’oubliez pas avec qui vous êtes vraiment. »

Nous continuons à bavarder un moment. Si bien que le crépuscule approche sans que nous nous en rendions compte. Après quelques formules d’usage, nous quittons les lieux pour laisser Ma Lin avec sa famille en paix. Sur le chemin du retour, je partage encore quelques mots avec le Juge Shi. Son soutien est intéressé uniquement envers une Justice juste et parce que j’ai élucidé la mort de son prédécesseur et mis à jour la corruption au sein de la ville. Il m’avertit donc que si je ne respecte pas cela à l’avenir, son soutien pourrait diminuer.

Un avertissement que je dois garder en mémoire pour la suite de mon plan. Je m’avance sur un chemin risqué, qui devrait amener ma famille à sa juste place dans la société et la hiérarchie sociale.

Puissent les ancêtres veiller sur nous.
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Alors, que dire de cet exploit ?

En fait, pas grand chose. En tant que tel ? Il s’agit d’une nouvelle préparation de la suite du plan de Huayan pour sa place à Chengdu. Et puis, il y a certaines choses que je n’ai pas envie d’aborder maintenant ou au coeur d’un commentaire. Pourquoi ? Parce que j’suis mystérieux.

Néanmoins, j’ai quand même envie d’faire mon chiant !

C’est justement par rapport au terme relatif à la Justice qui est le point qui invite les deux fonctionnaires à se lier avec Huayan.

Selon moi, le mot « Justice » est un piège de dingue car il veut tout et rien dire en même temps. Promis, j’te fait cinq rp avec mes cinq personnages, tu auras cinq définitions totalement différentes. Donc, pourquoi est-ce que j’suis chiant sur ça ? Simplement parce que le point d’accroche me semble bien simple. D’autant plus avec des fonctionnaires de l’état qui se retrouvent à suivre un « code » bien précis. Et donc ? Avec les aventures de Huayan, sa propre définition ne doit théoriquement pas coller. Et surtout, il y a dans ton texte trois faits d’armes qui sont cités et j’ai du mal à m’dire « l’idée est faite avec ça ».

D’autant que, les parano peuvent se faire des idées. Genre, la multiplication des corbeaux et savoir que la famille Song à une volière chez elle.

Enfin, ma critique est toujours la même, toujours chercher le petit « plus ».

Autrement, oui, le rp est pas mal ! Heureux d’avoir attendu tout ce temps pour ça ? Moi, j’le suis.


Très Facile : 5 points d'expérience + 50 munnies + 1 PS en Dextérité !

EDIT : Ouais, toi aussi, soit prudent.
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