Mini-série
De loin, la vision du château était aussi féérique qu’elle pouvait l’avoir toujours été. Nul ne pouvait remarquer les tentes des habitants, au pied du mur d’enceinte. Nul ne pouvait voir les échafauds de la reconstruction défigurée la beauté des pierres blanches, ou le confort chaleureux de petite masure où se retrouvaient des familles à chaque repas, partageant un instant de bonheur.
Oui. De loin, tout paraissait toujours plus beau que ça ne l’était réellement. Y compris ces imbéciles heureux qu’étaient le Sanctum. Malgré le massacre de Swain, l’attaque de la Coalition Noire, qu’elle soit justifiée ou non, avait permis de remplacer dans la tête de l’opinion publique celle de l’image du sang versée parmi les siens par celle d’une bande qui avait souffert encore une fois. Les petites gens soutenaient le Sanctum. Quand bien même le primarque agissait de manière incompréhensible.
Suite à la déclaration de guerre envers le Consulat, et vu le charmeur qu’était Genesis Rapshodos… Malgré les sympathisants du culte – surtout parmi eux en fait – nombreux étaient ceux à blamer le dirigeant. Un nouveau venu. Un élu peut-être. Mais un étranger certainement. Il n’avait rien fait pour le Sanctum. Même s’il s’était évertué à son bien… le sang qu’il avait versé pour lui n’était que symbolique. Et uniquement lors de son sacrement. Je ne comprenais que trop bien la colère que tout un chacun pouvait ressentir.
Colère qui n’avait cessé de monter. Où que mes yeux s’étaient posés… Les gens commençaient à comparer Death et Matthew. Lequel faisait le plus de mal ? Lequel était le plus diabolique ? Rufus, les mercenaires ou les incapables de la lumière n’avait jamais réussi à faire un tour de force pareil. Débarquer de nul part et s’imposer dans les esprits de tous. Vilain, héros. Sauveur ou destructeur. Qu’importe ce qu’on pouvait penser du primarque, je lui reconnaissais volontiers son tour de force. Quand bien même il disparaitrait demain… Son nom perdurerait un long moment dans la mémoire collective.
Je déposais mon baluchon à terre, le regard toujours rivé sur le château. J’allais m’installer là quelques temps. Je sentais le potentiel de l’endroit. N’était-ce pas pour cela que l’élu débarquait maintenant ? J’allais mettre la main à la patte moi aussi. Avec un sourire, je repris mes maigres possessions, et me dirigeais vers ma nouvelle maison.
Oui. De loin, tout paraissait toujours plus beau que ça ne l’était réellement. Y compris ces imbéciles heureux qu’étaient le Sanctum. Malgré le massacre de Swain, l’attaque de la Coalition Noire, qu’elle soit justifiée ou non, avait permis de remplacer dans la tête de l’opinion publique celle de l’image du sang versée parmi les siens par celle d’une bande qui avait souffert encore une fois. Les petites gens soutenaient le Sanctum. Quand bien même le primarque agissait de manière incompréhensible.
Suite à la déclaration de guerre envers le Consulat, et vu le charmeur qu’était Genesis Rapshodos… Malgré les sympathisants du culte – surtout parmi eux en fait – nombreux étaient ceux à blamer le dirigeant. Un nouveau venu. Un élu peut-être. Mais un étranger certainement. Il n’avait rien fait pour le Sanctum. Même s’il s’était évertué à son bien… le sang qu’il avait versé pour lui n’était que symbolique. Et uniquement lors de son sacrement. Je ne comprenais que trop bien la colère que tout un chacun pouvait ressentir.
Colère qui n’avait cessé de monter. Où que mes yeux s’étaient posés… Les gens commençaient à comparer Death et Matthew. Lequel faisait le plus de mal ? Lequel était le plus diabolique ? Rufus, les mercenaires ou les incapables de la lumière n’avait jamais réussi à faire un tour de force pareil. Débarquer de nul part et s’imposer dans les esprits de tous. Vilain, héros. Sauveur ou destructeur. Qu’importe ce qu’on pouvait penser du primarque, je lui reconnaissais volontiers son tour de force. Quand bien même il disparaitrait demain… Son nom perdurerait un long moment dans la mémoire collective.
Je déposais mon baluchon à terre, le regard toujours rivé sur le château. J’allais m’installer là quelques temps. Je sentais le potentiel de l’endroit. N’était-ce pas pour cela que l’élu débarquait maintenant ? J’allais mettre la main à la patte moi aussi. Avec un sourire, je repris mes maigres possessions, et me dirigeais vers ma nouvelle maison.