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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Le temps est venu... » dis-je, froide et observant les jardins depuis un petit salon de ma demeure.

Avant d’être bien entendu perturbée par les remarques de Francis l’incorrigible.

« Quoi ? C’est déjà le Printemps ? C’est chelou votre monde des fois…
- Non Francis. Le temps est venu de rejoindre le salon des invités pour recevoir Monsieur Shisan.
- Ah ouais, lui. C’est pas le plus marrant. Trouvez des petits culs qui dansent il sait faire mais le reste…
- Surveille ton langage. Si tu fais le malin devant les autres serviteurs, il faudra que je te réprimande sous peine de perdre mon autorité sur la hiérarchie de la maison. Nous ne sommes pas entrain de gérer un stand de pop-corn dans un théâtre du Consulat.
- Et c’est quoi la punition d’après le code civil du coin ?
- Des coups de fouet, de canne ou de bâtons de fer. Les choix de l’instrument et de la répétition sont laissés à ma discrétion.
- Ok, ok. Je fais gaffe promis. J’essaye de paraître plus maniéré. J’commence à comprendre votre « étiquette ».
- C’est bien Francis. Cela te sera utile. Tu demanderas à Xupeng de t’aider à trouver un nom en Mandarin. Trois quarts du personnel n’arrivent pas à prononcer ton prénom. Cela devient ridicule.
- Rooooooh. Bon aller je vous accompagne, vous allez être en retard.
- Faisons cela. »

Nous nous levons et quittons la pièce. Je passe volontairement par la terrasse où mes six gardes du corps s’entraînent, plutôt violemment aujourd’hui. Heureusement que nous n’avons pas eu de morts, cela aurait été très gênant.

« Maîtresse ! » me saluent-ils en se prosternant au sol, abandonnant leurs luttes.

J’attends quelques secondes pour marquer le coup, avant de leur intimer de se relever.


« Redressez-vous, messieurs.
- Merci, Maîtresse.
- Comment se passe l’entraînement… Toi, oui ?
- Très bien, Maîtresse ! Merci Maîtresse !
- Bien. Redoublez d’efforts. La pratique fait la perfection.
- Oui Maîtresse ! »

Ils reprennent leurs joutes. Moi je m’en vais satisfaite, j’ai lâché ma petite phrase du jour. Je suis contente et eux le seront d’autant plus pendant toute la journée.

« Je les ai bien entraîné, vous avez vu ?
- Nous verrons cela le moment venu. S’ils ne meurent pas en me défendant face au premier voyou venu, je considérerai qu’ils ont été bien entraîné.
- Boarf ! Comme si vous doutiez d’eux.
- Francis, tes manières. Les serviteurs sont là. » confié-je, plus bas.

Justement, une de mes servantes vient me voir. Il s’agit de Yingluo. C’est une des plus jeunes. Pas particulièrement habile dans les tâches ménagères mais elle fait le travail convenablement dirons-nous. Je l’apprécie, même si quelques améliorations doivent encore être faites. Elle a un certain esprit, une fois que vous avez bavardé un peu avec elle, vous prenez conscience qu’elle n’est pas stupide.


« Nia nia ! » dit-elle.

« Nia nia » peut être traduit en « madame », une forme respectueuse destinée aux femmes maîtresse de maison, de la haute société, des nobles et pour les femmes du harem impérial bien sûr.


« Oui, Yingluo ? » répondis-je, tout en l’observant s’incliner devant moi.

« Nia nia, c’est bientôt l’heure de votre rendez-vous avec Monsieur Shisan.
- Je sais, Yingluo. Heureusement que j’ai une bonne mémoire, sinon je serai encore entrain de réfléchir dans le petit salon vert.
- Oh pardon Nia nia ! Je m’y prendrais plus en avance la prochaine fois !
- J’espère bien. Maintenant, va prévenir l’Intendant en chef Xupeng de préparer le thé. Que tout soit prêt quand Monsieur Shisan soit là.
- Oui, Nia nia ! Tout de suite ! » dit-elle, avant de disparaître, la tête basse.

Les servantes et les eunuques n’ont pas le droit de regarder dans les yeux de leurs maîtres sans y être invités. C’est ainsi qu’ils ont le plus souvent la tête baissée en avant, les mains jointes. C’est toujours une joie pour eux quand on leur demande de nous regarder. C’est comme une récompense : nous « reconnaissons » leur valeur.

Il y a différents types de serviteurs. Les servantes sont réparties en deux catégories : celles qui en ont fait leur profession, c’est leur métier jusqu’à la fin de leur vie et elles sont payées, d’une manière ou d’une autre. La seconde catégorie est celle que je préfère : de jeunes filles travaillent en tant que servantes entre l’âge de quinze ans – à peu près- et vingt-cinq ans auprès de grandes familles ou auprès de la Cour. Elles travaillent gratuitement, sont logées, nourries et blanchies et se soumettent à leurs maîtres. Lorsque l’âge fatidique de vingt-cinq ans approche, elles ont le choix légal de demeurer auprès de leurs maîtres, ou de repartir dans leur famille pour se marier avec une généreuse dote qui fait office de compensation pour leurs années de service.

Pourquoi je préfère la seconde solution ? Car elle est plus honorable. La Cour ne recrute que des filles de bonnes familles comme servantes, mais moi à mon niveau, je recrute des filles qui viennent des classes moyennes, voir populaires. Une fois leur éducation améliorée et mise au niveau de nos standards, elles sont tout autant efficaces. En me « prêtant » leurs filles, ces familles s’élèvent dans la société, car elles bénéficient de la réputation de la famille et de la maison. De plus, lorsque leurs enfants reviendront à leurs parents, ces femmes pourront avoir de meilleurs maris – de meilleures conditions- que si elles étaient restées chez elles. La réputation des uns fait le bonheur des autres. Sans compter un meilleur mariage avec la généreuse compensation que je devrais leur payer d’ici quelques années.

Je rejoins donc le salon où nous recevons les invités. Le même que celui où nous l’avions reçu la première fois. Seulement, j’ai changé la décoration entre temps. J’ai peut-être voulu montrer que nous avions un « peu » monter en gamme en termes d’ambition. Mais un homme de goût n’y verra que plaisir du détail et se délectera des finitions de tous ces jolis objets.


« Francis, passe le relais à Xupeng. Tu peux retourner avec les soldats.
- Ça marche, chef ! A plus tard !
- A plus tard, oui. » dis-je, tout en faisant signe à Yingluo d’aller chercher Shisan lorsqu’il arrive.

Il est toujours à l’heure. Et encore une fois, il le prouve.

Il arrive, grand sourire dans la pièce, escortée par Yingluo. A peine a t-il pris place que Xupeng nous rejoint avec le thé et les petits gâteaux.


« Salutations Songzi Huayan ! » dit-il, tout en s’inclinant très poliment devant moi.

« Oh, arrêtez d’être si cérémonieux chez moi, Monsieur Shisan. Je n’ai pas un rang si élevé que cela, huhu ! » répondis-je, poliment.

Bien sûr que si, il doit continuer de me saluer ainsi chez moi. Mais autant paraître la plus sympathique possible. C’est ce qu’on appelle l’hypocrisie, ou l’étiquette, c’est selon le point de vue. Il est certain qu’un tel savoir-vivre ne pourrait exister à… Illusiopolis par exemple. Sans compter les mondes quelque peu douteux comme Port-Royal.


« Prenez place, je vous en prie. » lui indiqué-je, en lui présentant un coussin très confortable sur ma droite.

Je fais exprès de le placer sur le côté, comme ça, il n’a pas l’impression de me faire face. Beaucoup de gens ont un espace vital plus grand devant eux que sur les côtés. Si vous vous éloignez de cette zone il sera plus à l’aise.


« Je suis ravie de vous revoir après notre petite soirée spectacle. J’espère que cela vous a plu !
- En effet ! C’est admirable ce que vous avez pu faire là-bas. Je ne pensai pas qu’un établissement de si bon goût pouvait fleurir à Chengdu.
- Vous me flattez.
- C’est mérité, vraiment. » dis-je, le plus sincèrement possible.

Xupeng me tend une tasse de thé, je la prends et le sent un peu avant de la goûter. Hum. Quel doux parfum.


« Madame, je ne peux m’empêcher de m’enquérir de la raison de votre invitation aujourd’hui ?
- Vous pensez que je n’apprécie pas suffisamment votre personne pour vous inviter à prendre le thé, huhu ?
- Non, non ! Je ne me permettrai pas de penser cela.
- Ah ! Je me sens tout de suite mieux. » dis-je, jouant volontairement avec lui.

Bien sûr je ne l’ai pas fait venir pour rien. Et encore moins pour parler uniquement de banalités ennuyantes. Cela je le réserve à ma future belle-sœur. Saleté.

Non. Je veux qu’il travaille pour moi. Shisan a plusieurs petits établissements en plus du grand où nous sommes allés : il a donc beaucoup de gens avec lui qui pourrait entendre des choses, ou voir des personnes très précises se parler.

« Vous êtes un homme de goût, Monsieur Shisan. Votre passion pour la culture et les arts est tout à fait louable. D’où vous vient cette passion ?
- Mes parents étaient comédiens dans une compagnie de théâtre de la capitale. J’ai grandi au milieu des artistes ! Ils sont décédés tôt malheureusement, mais ils m’ont transmis leur amour pour la culture.
- Ah, je regrette cela…
- Ne vous en faîtes pas. Je sais qu’ils sont fiers de moi, là où ils sont ! »

De ce que j’ai pu avoir comme informations, Monsieur Shisan n’est pas un grand « joueur » dans les jeux politiques actuels, il fait son affaire avec les arts et ses établissements, c’est tout. Il n’a pas encore été recruté par Wen Jing, sinon le fils du gouverneur n’aurait pas été invité chez lui. Il tente de marquer sa neutralité. Sa route a croisé la mienne, heureusement.

« Et vous-même Songzi Huayan ? J’ose vous demander comment vos affaires.
- Vous avez raison. Hé bien, c’est avec beaucoup de pragmatisme et un brin de pessimisme que je me rends témoin du jeu politique actuel en ville. Je connais votre esprit neutre, c’est pourquoi je me permets de parler si librement avec vous. »

Si Francis était là, il serait déjà plié en deux.

Comme prévu, Shisan me regarde avec une lueur d’interrogation dans son regard. Il ne comprend pas très bien ce que j’entends par là, moi qui suis sensée être avec Wen Jing et non pas à l’écart.


« Mais vous ne faîtes pas partie de la faction des Wen ?
- « La Faction des Wen », vous parlez de cet assortiment très hétérogène de personnalités diverses qui ne se retrouvent ni dans la personne du pitoyable gouverneur actuel ni dans celle du méprisable Wen Jing ?
- Hum… Oui ?
- Nous savons tous comment cela va se terminer Monsieur Shisan. Il n’y aura qu’un seul gagnant dans cette histoire. La question désormais est de savoir qui sera dans la victoire ou dans la honte éternelle. »

La seule vraie gagnante, ce sera la famille Song. Avec notre coup monté, nous serons maîtres de nos vies et de nos destins. Nous effacerons la médiocrité, la corruption et ceux qui cherchent à nuire à notre belle cité.

« Pardonnez mon insolence Songzi nia nia, mais qui va gagner ?
- Le Consulat, évidemment. »

Je pouffe de rire intérieurement. La tête de Shisan, je m’en souviendrais longtemps. On dirait que je viens de lui révéler la formule magique de l’immortalité. Il me regarde avec de grands yeux bien ouverts, la bouche pendante dans le vide.

« Mais… Comment… Vous êtes du Consulat Songzi nia nia ?
- Cela n’a pas encore été officialisé, je vous demanderai donc de bien vouloir rester discret sur ce sujet. Cependant, lorsque les Wen se calmeront et que le gouverneur partira en retraite anticipée, je vous laisse deviner quelle famille prendra la main en ville. » dis-je tout en buvant un peu de thé pour dissimuler mon petit sourire naissant.

Il regarde sa tasse, il semble réfléchir.

C’est tout de suite plus attirant de servir la noble cause des Arts à mes côtés plutôt que les intérêts d’une simple noble comme moi. Nous n’avons pas nécessairement les mêmes objectifs mais nous pouvons nous entendre malgré tout.


« Nous sommes au-delà d’un simple conflit entre Wen et le gouverneur. Si notre plan réussit, Chengdu deviendra un joyau consulaire dans l’Empire… Et je saurai me rappeler de ceux qui ont aidé à servir l’honorable cause des Arts. »

Il gagne un petit sourire.

« Je comprends… Imaginons que je sois intéressé, que voudriez-vous que je fasse par exemple ?
- Rien de bien grandiloquent ! Par exemple, laissez donc traîner une oreille attentive sur ce qui se dit et s’il y a matière à, envoyez-moi un petit courrier. Le plus discrètement possible bien sûr pour préserver nos réputations personnelles.
- Je vais réfléchir à votre offre, Songzi nia nia. J’ai besoin d’un peu de réflexion avant de vous donner une réponse.
- Je vous l’accorde. Cependant, ne tardez pas trop Monsieur Shisan. Si nous laissons le temps au chat de se changer en tigre, personne ne sera en sécurité. »

Notre rencontre se termine sur ses mots. Je reste la plus sympathique possible avec mon invité jusqu’à ce qu’il reparte dans son établissement, l’esprit tourmenté par ma proposition. Il n’y pensera pas trop longtemps. Pour happer des artistes, la simple mention du Consulat devrait suffire sans compter ce qu’il pourrait tirer de voir ma famille au pouvoir dans la région soutenue par l’organisation du Jardin Radieux.

« Cela s’est plutôt bien passé, Songzi nia nia. » me dit Xupeng avec un léger sourire.

« Nous verrons cela. En attendant demande à nos informateurs d’être particulièrement attentifs aux communications de Shisan. Je n’ai pas envie qu’ils parlent à quiconque de nos affaires et de ma petite proposition. Personne ne doit savoir que je négocie avec le Consulat dans la région. Pour l'instant.
- Ce sera fait. »

Ceci étant fait, je vais me retirer dans mon bureau pour préparer ma prochaine rencontre qui sera probablement plus complexe. Quoiqu’elle soit dans deux jours… Je vais pouvoir faire le point avec Xupeng et Francis sur nos effectifs et les personnalités qui la composent. Je ne veux pas d’espions et encore moins de rebelles feignants.

Les pourparlers avec le Consulat n’ont pas été uniquement en ma faveur, j’ai certaines contraintes à satisfaire… Bien qu’une d’entre elles me semble très naturelle. Avant d’appliquer cette doctrine à la ville, nous l’appliquerons à notre maisonnée. Cela a déjà commencé, et cela continuera.

Patience et discipline.
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Alors, il est temps de dire quelque chose d’important. Moi aussi, je « Épée du Ventre de la Bouche » ! Ahaha ! Tu ne t’y attendais, moi et la puissance de Google Trad’ avons découvert ton titre. Qu’est-ce que tu risques de faire après ça…? Mh ? Rien.

Bon, parlons d’la mission ! D’ailleurs, j’vais faire une remarque « bête » mais qui m’fait penser à un truc.

Comme la moitié du forum est au courant, tu es actuellement en Chin et j’avais une prémonition sur ça. Dans l’sens où, j’étais persuadé qu’après un temps certain, tu allais découvrir des choses et vouloir en faire part au travers des textes. En tant que tel ? J’ai rien contre ça et j’ai déjà dis dans un commentaire que j’aimais l’idée.

Néanmoins, ici, j’ai eu l’impression d’avoir Constance qui m’racontais un truc qu’elle venait d’apprendre à l’école. Avec quoi ? Le « Nia nia ». J’te jure, j’ai trouvé que ce n’était amené de manière subtile et que c’était fort « lourd » et répété. Dans l’idée où, jusqu’ici, nous n’y avons jamais eu droit ! Et là, dans un texte, il apparaît neuf fois. Ça ne doit pas être pris de manière péjoratif, d’autant que j’fais la supposition que tu as appris ça lors de ton voyage. Mais c’que j’veux surtout dire, c’est d’avoir conscience de la nouveauté mais de ne pas submergé l’utilisateur avec. Pour l’image cinématographique, c’est comme dans « Truman Show ».

Si vous ignorez le film, je vous suggère de le voir.

Donc, il y a des « spots » publicitaire volontairement forcé et j’ai eu cette impression dans ce texte. Genre, Huayan tourne son regard en fixant la caméra et disant « Nia nia ».

Bref, autre mesure, c’est vraiment le seul truc dont j’ai envie de mettre mon gros doigt dessus. Autrement, j’ai assez bien aimé le rp dans l’ensemble et ce qu’il annonce. Il y a peut-être le constat de « Tu dis Consulat à un artiste et il mouille sa culotte » qui est potentiellement un raccourci un peu facile. Dans l’idée où, tout artiste ne peut prétendre au titre de consul. Certes ça peu se percevoir comme un objectif à atteindre, l’apogée de ta carrière, mais ça reste une organisation assez élitiste dans l’idée. Sinon, pourquoi avoir sa propre Académie.

Enfin, voilà. J’aime bien le rp dans l’ensemble et j’ai malheureusement pas grand chose à rajouter !


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