C'est mon rêve Szp8C'est mon rêve 4kdkC'est mon rêve 4kdk
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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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[Mini-Série]
Suite de C'est mon histoire

Le soleil se couchait quand la cariole s'engagea sur le petit chemin bordé de barrières en bois, au beau milieu de la petite clairière. Le conducteur, un vieux monsieur ratatiné, crâne chauve et longue pipe droite, parqua les chevaux juste devant l'auberge qui se trouvait là, les attacha et cogna sur le bord de la cariole en bois.

"On est arrivés."

Sesheta, assise dos au rabat de la cariole, leva la tête de son carnet de croquis et cligna rapidement des yeux. "Hein ? Déjà ?"

"Ouais. Bon ben..." Il aspira longuement sa pipe et recracha la fumée en toussant. "Faut payer le voyage maintenant. Déchargez les caisses, moi j'vais voir le propriétaire."

Sesheta l'écoutait à moitié, son regard attiré par les rayons orangés du soleil qui filtraient à travers les branches de l'immense arbre collé à la taverne et qui semblait vouloir la faire s'écrouler. "Oui."

"Et pas demain ! Il est tard et j'ai d'autres livraisons à faire."

Sesheta soupira, rangea carnet et crayon dans sa besace et sauta de la cariole. Elle était bien loin de sa juridiction, pensait-elle en baissant le rabat. En fait, elle ne s'était jamais aventurée aussi loin de son village. Pourvu que Lutz assure de son côté. Son collègue devait couvrir son absence et remplir leurs missions tout seul, juste le temps pour elle de retrouver la trace de 'Lenore'. La jeune investigatrice saisit la première caisse de victuailles et chemina vers l'entrée de la taverne aux murs penchés. Cette vision seule suffisait à la faire tanguer mais quand le vent en ajouta une couche, elle eut bien du mal à garder son équilibre. *J'aurais du manger avant de partir*, se dit-elle en entrant dans le Canard Boiteux.

L'ambiance était différente, à commencer par l'odeur. La senteur des fleurs, de l'herbe et des arbres avait laissée place à un mélange d'aisselle et de pieds. Elle manqua vomir. Il faisait bien plus chaud aussi et le moindre bruit rebondissait contre les murs. D'abord une musique, celle d'un tout petit piano dans un coin de la pièce et sur lequel jouait avec passion un gros mastodonte à l'air patibulaire. Les acclamations de ses congénères assemblés autour de lui. Certains dansaient, d'autres tapaient juste du pied. Un était couché à même le piano, les yeux au plafond et l'air béat. Il avait un casque ailé sur la tête. Personne ne lui prêtait attention sinon le tavernier qui coupa court sa conversation avec le conducteur de la cariole pour l'alpaguer de derrière son comptoir : "Par ici, la caisse !" "O.. oui, d'accord" répondit-elle, slalomant entre les différents obstacles à terre, chopes vides, chopes pleines, armes diverses et variées, un nécessaire de maquillage, des plans. Elle posa la caisse sur le comptoir, eut un sourire forcé pour le tavernier et fit mine que tout allait bien jusqu'à retrouver l'air frais du dehors, un air qu'elle inspira à plein poumons. "Mazette", s'exclama-t-elle en rejoignant la cariole.

Quand elle revint avec la deuxième caisse, les occupants de la taverne regardaient tous un spectacle de marionnettes. L'odeur était toujours aussi infâme. Avec la troisième, ils écoutaient un des leurs leur détailler le procédé de fabrication d'une table en peau. Etaient-ce vraiment là les brigands que Lenore avait aidé à s'évader de prison ? Ils avaient de drôle d'occupations pour des voleurs assoifés de sang. Pourtant, le rapport que Lutz avait subtilisé aux patrons était très clair, et Sesheta avait déjà profité de ses voyages pour identifier Main Lourde (le pianiste au crochet) et Ulf (le mime au visage fardé). C'était eux. Restait à savoir comment leur soutirer les informations qu'elle était venue chercher. Elle amena la dernière caisse au comptoir et son conducteur la remercia d'un hochement de tête en tirant sur sa pipe comme un forcené. Sûrement sa manière de supporter les fragrances du lieu. Il prit congé sans demander sans reste, la laissant face au tavernier.

"Euh... y'a quoi au menu ?" demanda-t-elle avec un petit sourire, gênée, ne sachant quoi faire de ses mains.
"Porc séché." Bon, c'était toujours mieux que rien. "Et avec ça, un sirop de gr..."
"De la bière", fit l'autre en prenant une chope de dessous son comptoir pour la remplir du liquidre jaunatre et mousseux. Bon.
"Merci." Rester polie, pas d'esclandre. Elle n'allait pas se laisser impressionner par un tavernier taciturne, ni par l'odeur, ni par une bande de malfrats. Elle n'avait pas fait ce voyage pour rien. Elle prit la chope, gardant le sourire, et alla s'installer à la table la plus proche de l'entrée. C'était de là qu'elle aurait la meilleure vue de l'intérieur de la taverne et des gens qui y vaquaient. L'observation, le coeur de son métier. On ne se refaisait pas.

Elle observa, donc, les malfaisants écouter un poème pas très réussi de celui qui portait un casque, puis le mime faire des grimaces qu'elle ne comprenait pas mais qui provoquaient l'hilarité générale. Ou était-elle tombée ? Le tavernier lui apporta le porc séché qu'elle picora distraitement, oubliant le goût de faisandé, concentrée sur les différentes scènes qui défilaient devant ses yeux. Et très vite, elle ne put se retenir de dessiner. Elle dessina l'accordéoniste maigrelet, ses collants, son air nerveux et son boulet au pied, imaginant que la musique lui permettait de se libérer au moins en pensée. Elle dessina un grand baraqué en train de tricoter un pantalon avec des aiguilles bien trop petites pour ses grosses mains gantées de peau. Il regardait ce pantalon avec tellement de tendresse, c'était sûrement pour un de ses enfants. Main Lourde s'était remis au piano et il jouait avec un tel dévouement que, même s'il frappait un peu trop fort les touches, on ressentait de l'émotion. Elle le dessina.

Et au fur et à mesure que la soirée avançait, que sa chope de bière se vidait, elle se sentait bien là, oublieuse, juste témoin de tranches de vie, prête à écrire une histoire pour chacun de ces nouveaux personnages. Mais se furent eux qui l'écrirent pour elle.

D'abord, alors qu'elle était presque couchée sur son carnet à essayer de parfaire les moustaches tombantes de Main Lourde, elle sentit que quelqu'un s'était approché d'elle. L'odeur de male trop peu habitué aux ablutions la saisit immédiatement.

"Mam'zelle... c'est quoi que vous faites, là ?"

Surprise, elle releva les yeux, tentant immédiatement de cacher ses dessins avec ses bras. "Rien !" C'était le brigand au casque ailé qui la regardait de haut, les bras croisés. Quel nez. "Allons, c'est pas gentil les p'tites cachotteries. J'vous vois depuis d'ta l'heure." Il posa une main sur la sienne en haussant suggestivement les sourcils, et Sesheta se retint de le cogner. "Vous êtes une admiratrice ? Ô que j'aimerais avoir une admiratrice. Ou alors vous êtes... une espionne." Il avisa les dessins. "Hé ! Les gars !" cria-t-il à la ronde, et les réjouissances alentour prirent fin. Tout le monde les regardait. "J'crois qu'ils ont envoyé quelqu'un en douce pour faire notre portrait ! Vous savez, pour les avis de recherche !"

"C'est.. c'est pas ça du tout !" tenta-t-elle en regardant à la ronde.

"Regardez, elle nous a tous dessiné !"
Il prit sans ménagement le carnet de croquis et le tendit en l'air pour l'auditoire. Le silence devint plus pesant encore et Main Lourde s'approcha pour regarder ça de plus près. La fuite était une solution, se dit Sesheta. La porte n'était pas loin, elle prendrait un cheval dehors et... allez. Elle se leva mais, à peine sa course entamée, le crochet de Main Lourde s'infiltra dans son col de chemise pour la rasseoir. "Tu restes, poupée. Hmmm..." Il déchira une page du carnet sans que Sesheta n'ait le temps de protester. "Ce ne sont pas des avis de recherche. Je ne suis pas..." "C'est quoi, alors ? Hm ?" Il était si menaçant comme ça, il devait peser cinq fois plus qu'elle et c'était un brigand de grand chemin, il avait fait de la prison et... "Juste des dessins !" Ses méninges fonctionnaient à plein régime. "Pour un avis de recherche, il faut juste un portrait. Là je vous ai dessiné de loin avec du décor et..."

"Hé ! J'suis plutôt pas mal comme ça."
"Fais-voir. Elle m'a dessinée aussi ?" fit l'exposant de meubles de sa voix de basse.
"..." fit le mime en s'approchant, l'air hagard.
"J'peux avoir le mien, Main Lourde ?" quémanda un chétif avec deux rats sur les épaules.
"Hé, pas mal, pas mal. Elle a pris mon bon profil" fit le casqué au grand nez en recevant sa page déchirée des mains de Main Lourde.
"Ecoutez !" Sesheta s'était redressée, mains sur la table. "Je.. je peux vous faire un dessin à tous. Gratuit !" Le chahut cessa et tous se retournèrent vers elle. "Pour votre.. hospitalité ?"

Ils hésitèrent un moment, se regardant les uns les autres. Puis Main Lourde reposa le carnet devant elle. "Marché conclu." Il se pencha vers elle et son air changea du tout au tout. Ses yeux brillaient d'un espoir nouveau. "Alors moi, faudrait me dessiner au piano, dans une immense salle de concert. Il y aurait plein de monde, tout le monde bien calme, à m'écouter jouer du Beethoven. Bien sûr, je serais en costume." "Moi," renchérit le gros pif en s'asseyant à côté d'elle, "j'aimerais descendre une petite rivière en barque avec ma dulcinée, Olga. Son physique féroce et sa grande barbe cachent une sensibilité profonde que seuls mes yeux ont pu percer à jour." "..." fit le mime en mimant des gestes incompréhensibles. "Et moi. Dans une pièce. Avec des licornes. Beaucoup." "Et moi..." "Moi j'aimerais..." "Non, pas comme ça le nez." "Plus gros, le gâteau." "Burps. Patron, une Stormstout !" "Plus de licornes." "J'ai pas l'air assez concentré, là." "..." "Juste un dernier changement. Tu peux enlever la verrue ?" "Les rats sont des êtres sensibles, tu sais." "Une robe en dentelle." "Burps."

La soirée s'étiolait, les chopes se vidaient et se remplissaient pour se vider encore, celle de Sesheta aussi, un brigand au casque de chevalier amena des petits gateaux délicieux, les langues se déliaient, son sourire grandissait et bientôt ce fut comme si elle avait toujours été là, dans cette auberge. Non, ils n'étaient pas si méchants que ça. Par contre, son poignet commençait à lui faire mal. "Pouce !" fit-elle en s'adossant à sa chaise. "Vous avez beaucoup d'imagination, les.. gars." Main Lourde, qui supervisait un peu les choses, leva son crochet en l'air pour préciser : "Pas de l'imagination. Des rêves. Tout le monde en a. C'est quoi le tien ?"

Son rêve ? Facile. Et l'occasion rêvée de leur tirer les vers du nez. "Vivre une vraie aventure. Je suis sûre que vous en avez vécu pas mal, vous autres." "Ah, ça ! Braquage de cariole, pillage de maison, dérobage à la volée" "La fois ou Urf a plongé dans le lac pour mimer les poissons !" "Quand on a dérobé des lanternes pour faire notre fête à nous !" "Quand on s'est évadés de prison." Bingo. Elle renchérit sur le champ : "Oh, l'évasion ! Ca a pas dû être facile." "Moi, je serais bien resté. Ah, Olga." "Faut dire que la rouquine nous a bien aidés." "Elle a quand même pris son temps avant de venir." "Cette rouquine, ce ne serait pas Lenore ?" tenta Sesheta. "Tu la connais ?" renchérit Main Lourde en fronçant les moustaches. Avec un sourire, Sesheta tourna les feuilles de son carnet jusqu'au dessin qu'elle avait fait de la voleuse, qu'elle tendit au chef des brigands. "C'est elle qui va m'aider à réaliser mon rêve."

Au beau milieu de la nuit, quand enfin elle n'eut plus de requêtes, Sesheta prit le chandelier sur sa table et s'assit sur le porche frais de l'auberge pour consulter de nouveau son carnet. Main Lourde l'avait aidée à parfaire le dessin de leur sauveuse. Sesheta ne l'avait vue qu'une fois et pas assez longtemps pour noter les détails. Enfin, elle voyait son visage. Les grains de beauté. Le regard mystérieux, perçant. Elle n'avait pas appris grand chose sur sa cible, juste qu'elle avait été payée pour sortir les gredins de cette prison. Sa mission accomplie, Lenore était partie dare-dare avec sa paie et n'avait jamais remis les pieds au Canard Boiteux. Ils avaient promis de guetter si elle repassait par là et de l'en avertir tout de suite. Sesheta leur avait donné son adresse. Elle soupira : c'était déjà ça. Au final, elle n'avait pas vraiment avancé, obtenu plus de questions que de réponses. Qui était cette rouquine ? Jusque là, une simple voleuse à qui il fallait reprendre un fragment. Mais les brigands de la taverne ne pouvaient se résumer à ce simple titre. Alors à quoi rêvait Lenore ? Quelle était son histoire ?

*Tu le sais pourtant Sesheta, les contes sont bien plus compliqués qu'ils en ont l'air. Pourquoi celui-ci serait-il différent ?*

Le lendemain, elle irait au Mont des Lucioles, à la boulangerie, son autre piste pour la retrouver. A l'étage de l'auberge, un lit l'attendait, tous frais payés par la compagnie de Main Lourde. Là, il restait encore assez de cire sur le chandelier pour qu'elle redessine Lenore.
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Plus rapide que le précédent !

Ici, moins d’exposition de ton personnage, mais un peu plus de concret, de situation ! Je pensais pas du tout que ça tournerait comme ça. C’est pas un mal !

C’est un RP beaucoup plus… de terrain je dirais. Sesheta continue sa mission, va pour trouver des infos et tout. T’aurais eu mille façons de le faire. Mais, je trouve que tu t’es bien débrouillé !

Echo au précédent RP, le truc du dessin prend tout son sens ici. C’est même le seul truc sur lequel elle a pu compter. Je dois avouer que je le voyais venir dès le moment où elle sortait son carnet pour dessiner. Je me suis dit « ouais, ok c’est là dessus que ça va se jouer ». Pour autant, est ce que c’est mal ? Non. Parce que vraisemblablement tu jouais pas la carte d’un suspens ou autre. Non, non.

Et… la force du RP vient vraiment d’une chose. Son décor. Que Sesheta gratte un peu les infos, qu’elle profite de leur manque de vigilance… écoute j’ai envie de croire que c’est son boulot. Elle doit enquêter, elle utilise les techniques qu’elle peut.

Non ici c’est vraiment le lieu qui m’a le plus frappé. Tu décris bien le truc. On imagine sans difficulté la scène que tu veux nous présenter. Et cette morale, comme quoi les bandits, les criminels en fait, n’ont juste qu’une façon différente de voir les choses par rapport à nous, gens « normaux ».

Je pense à l’énonciation du vol de lanternes. Voler, c’est pas bien. Mais les mecs vraisemblablement voulaient juste… faire leur petite fête et… J’en fais pas des enfants de choeur, évidemment mais je trouve ça intéressant. J’vais p’tète trop loin, mais ça amène à le réflexion qu’un bandit… bah ça voit pas les choses pareil que toi. Le gars est habitué, est enfermé finalement dans une condition de « si je le veux, j’ai qu’à le prendre ». Enfin, je vais pas tergiverser sur ça. C’est p’tète pas forcément ultra pertinent.

Mais le fait d’utiliser le dessin va dans ce sens. Ces mecs sont des durs, machin. Et, ils sont tout contents quand on les dessine (meme si au début c’était mal barré hein). Ils veulent se faire dessiner, ils veulent l’être dans des représentations élogieuses. Et cette réplique sur les rêves… Pertinent !

Le texte n’est pas exempt d’humour. Un trait qui colle bien avec l’ambiance générale du RP. Mais ça, ça vient de toi, des formules que tu as choisi d’adopter telles que :

La senteur des fleurs, de l'herbe et des arbres avait laissée place à un mélange d'aisselle et de pieds. 

C’est pas la top vanne, on est d’accord. Mais ça fait sourire. Ça aussi, j’ai remarqué que c’était quelque chose que tu maîtrisais assez bien mine de rien. Le côté un peu décalé, dans ton récit. Le genre de petites phrases qui à du sens, qui sert la narration mais qui est balancée de façon si légère qu’elle t’en fait décrocher un sourire.

C’est plus un spoiler, mais voilà. J’aime bien ce que tu fais ! ….forcément que ça en devient plus difficile de trouver des points négatifs là dedans. Pour ainsi dire, j’ai fini de lire ton RP que je me disais « Ouais.. Bah… C’était cool ! Qu’est-ce que je vais pouvoir en dire de mal ? » Enfin… pas du mal a proprement parler. Mais j’me dis, sûrement à tort que l’avis n’est pas objectif s’il n’y a pas du « j’ai moins aimé ça » etc.

Or ici, j’ai tout lu d’une traite, sans pause. C’était fluide (quelque chose que j’aime souligner, parce que c’est un des trucs que je préfère le plus), c’est riche mais accessible.

Ecoute, je crois que j’ai fait le tour pour celui-ci. J’ai hâte de voir ce que donne la suite. De voir comment ça se termine, et espérons un retour avec la BIC/BAC dont tu nous as teasé les mystères dans le RP précédent !

Très facile : 5 xp, 50 munnies, 1 PS, toujours en Force !
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