Entraîner les troupes ne suffisait plus à la Coalition. Maintenant, Septimus devait divertir les foules. Et plus particulièrement, divertir Hadès, le seigneur des enfers, si ce dernier prenait la peine d’observer le tournoi – probablement pas avant les quart de finales cela dit. Tout cela dans le but de remplir la part du marché de Death. Une alliance dont il ne voyait pas l’intérêt, mais qui tenait apparemment au chef d’entre les chefs. Et il l’avait chargé, au passage, de trouver un moyen de compenser son bras manquant. Non. Plus que ça, il devait en faire un avantage.
Le maître de la keyblade n’avait aucune idée de comment faire. Le personnage que jouait William ne pouvait pas se montrer amical. Pas dans une note. Il n’avait toujours pas eu l’occasion de le rencontrer, mais il avait appris que ses soins se passaient bien. Il avait même récupéré dernièrement son arme fétiche. Était-ce un moyen pour lui de se sentir entier ? De se rassurer ? De se souvenir d’une époque plus simple, où il avait moins d’ennemis qu’actuellement ? Une époque où il n’était pas le chef de la Coalition, où il était simplement son ami. Cela dit… Il fronça les sourcils. L’avait-il connu avant ou après son ascension ?
-J’espère tomber contre toi au tournoi. Et je compte t’écraser morveux.
Vlad était présent, bien évidemment. Il avait choisi de ne pas porter son uniforme de garde noir, et d’ouvrir la chemise qu’il portait. Ses brûlures attrapaient l’oeil de ceux qui l’observaient. De la poitrine jusqu’à la base du cou. Ensuite, le regard s’attardait sur les divers manches des poignards – visible – qui dépassaient de leur fourreau. Enfin, si on était son adversaire potentiel, on finissait par regarder ces muscles saillants que les manches de la chemise contenaient non sans mal. Depuis leur séance d’entraînement, le trentenaire s’était acharné à augmenter sa masse musculaire. S’il avait augmenté sa vitesse… Il se pourrait bien qu’il l’emporte sur lui ce coup-ci.
-Nous verrons bien Vlad. Le but de ce tournoi, outre pouvoir s’en donner à cœur joie l’un contre l’autre, c’est de satisfaire notre hôte.
-Toi, la gorge tranchée, je suis sûr qu’il sera ravi.
-Probablement oui, répondit-il en souriant.
Qu’est-ce qu’un dieu de la mort pouvait bien aimer ? À vrai dire, qu’est-ce qu’un dieu pouvait aimer ? Et est-ce qu’il le pouvait tout court ? Tant de questions… le manchot doutait d’en avoir un jour les réponses. Elles ne changeraient probablement pas sa vie de toute manière. Arrivé en vue du monde des Grecs, il prit la direction des enfers, de l’entrée discrète qu’il avait emprunté toutes ces années auparavant. À ce moment aussi, il avait été accompagné d’une montagne de muscle.
C’était nostalgique que le keybladeur sortit de son vaisseau, suivit par le garde noir qui le fusillait du regard. Ce dernier n’appréciait pas d’être… et bien dernier. Cependant, il n’avait pas le charisme, la soif de pouvoir et le soutien de Skinner. Il n’allait pas s’écraser face à lui. Il ne pouvait pas se le permettre avec quelqu’un qui souhaitait sa mort, et qui aurait une occasion aujourd’hui d’attenter à sa vie.
-Tu as déjà été aux enfers ?
-Non.
-Là-bas, à moins d’avoir une pierre divine, les mortels sont frappés par une malédiction. Les vivants voient leur force être réduite considérablement. Donc quel que soit ton adversaire, même si c’était un vieillard… Ne le sous-estime pas.
-Malédiction ou non, je ne crains pas les vieux. Et je me donne toujours à fond.
Haussant les épaules, le jeune homme pénétra dans l’entre des morts. Bien qu’il n’y ait pas de soleil, l’endroit n’était jamais obscur. Jamais complètement du moins. Le tunnel qu’ils empruntaient était légèrement verdâtre, les pierres reflétant la lumière qui parvenait des divers cours d’eaux qui faisaient le tour de l’endroit. Au bout de quelques minutes, le passage s’élargit, et ils purent observer, se tenant au loin, une version ténébreuse du célèbre Colisée du monde lumineux. La pierre était d’une couleur violette, l’entrée du stade représentait une tête de mort avalant tous ceux qui y pénétraient. Un frisson parcourut son échine. La dernière fois, son mentor l’avait envoyé affronter Cerbère, et il avait échoué. Cette fois… quelles horreurs allait-il devoir faire face ? L’inconnue était plus terrible que le chien tricéphale.
-Tu viens ? Lui cria Vlad, un pied dans la barque sinistre.
Oui, il arrivait. Prêt ou non, l’ancien mercenaire allait devoir affronter ce que leur hôte avait concocté. Pour le bien de son ami, il devrait satisfaire les désirs de la persona qu’il incarnait. Jusqu’à ce qu’il puisse l’aider lui, directement. L’aider à consolider son pouvoir, pour éviter les tentatives de putsch, jusqu’à ce qu’il ait la force de le protéger de tout cela.
Ils traversèrent sans aucun soucis le fleuve. La barque s’était mise en mouvement dès que le participant était monté. Quelques mains de morts tentèrent de s’accrocher à l’embarcation, à monter à bord. Mais aucun n’y parvint. Ils n’eurent même pas besoin de les rejeter. La vitesse de leur moyen de locomotion, et le flot constant qui transportait les âmes se chargeaient de cela pour eux. Lorsqu’ils approchèrent de l’arène, il prit véritablement conscience de sa grandeur. Il était très mauvais pour faire des estimations, mais il pensait que l’endroit aurait pu contenir une dizaine d’Ulthane de haut. Et au bas mot, probablement quarante Chen de large. Non… même ces mesures étaient fausses. L’endroit était bien trop gigantesque pour qu’il puisse se le représenter mentalement.
Lorsque l’entrée les avala, une sorte d’obscure brouillard bloqua les sources de lumière aux deux extrémités du tunnel. La couleur verte de l’eau devint plus intense, et lorsqu’il tourna la tête pour observer son compagnon, l’ancien étudiant put voir les os de son visage. L’aspect terrifiant de ce dernier le força à détourner le regard. Il regarda sa main, et put compter tous les os qui la composaient, sa peau devenue translucide. Il ferma le poing. Ses forces étaient supérieures à celle d’un être normal. Pourtant, face à la malédiction… Il n’était plus si supérieur. Sa magie serait-elle suffisante pour combler cette faiblesse et son absence de bras ?
La lumière du stage l’éblouit quelques instants. De nombreuses torches avaient été installé au niveau de l’arène, et pourtant, une légère onde verdâtre venait perturber la clarté des flammes vivantes. La barque s’arrêta près d’une plateforme qui menait au cercle de combat. Vlad croisa les bras, et il monta en premier. C’était à lui que Death avait chargé d’ouvrir les jeux. Une clameur monta de tout le stade, mais qu’importe l’endroit où se posait son regard, il ne vit personne. Ni âme, ni être de chair et de sang. Seulement l’obscurité. Et, parfois, si ses yeux ne le trompaient pas, des ombres mouvantes derrière ce voile de ténèbres.
Levant la main, l’ancien fugitif fit apparaître armoiries, et enfila son armure. Fort heureusement, cette dernière était incroyablement légère et résistante. Sans cela, à cause de la malédiction, il aurait du se contenter d’y aller « nu ». Des sans-coeurs apparurent en face de lui. Trois soldats, deux ombres et un rondouillard. Il leva les yeux vers ce qui semblait être la tribune d’honneur, un petit balcon si haut qu’il fallait être un aigle pour voir quoi que ce soit sur l’arène. Un dieu, qui considérait les mortels comme des fourmis, qui l’observerait peut-être.
Un gong retentit. Le rondouillard fonça sur lui, bidon en avant. D’une impulsion sur le sol, le combattant se propulsa par dessus lui, et envoya directement son arme le frapper. Il roula sur le sol, et projeta une boule de feu sur une des deux ombres. Puis il rappela sa keyblade à lui, et bloqua le coup de pied d’un soldat. Un deuxième se jeta sur lui, tête en avant. Il repoussa le premier, et abattit armoiries sur le nouveau venu qui disparut dans un nuage de poussière. Il voltigea ensuite, et s’écrasa sur le sol. Le rondouillard venait de lui envoyer une méchante droite.
Une ombre griffa son dos, heureusement protégé. Le coup l’envoya cependant de nouveau au sol, et le gros sans-coeur vint lui marcher dessus. Le poids énorme lui coupa le souffle. Qu’est-ce qu’il détestait se sentir si faible face à eux. Dans le monde des vivants, il n’en aurait fait qu’une bouchée. Grimaçant, le blond se redressa à quatre pattes et roula pour esquiver la double attaque des soldats. D’une impulsion, il se remit sur ses pieds, et donna un coup violent à l’ombre, l’envoyant en l’air. Il fit apparaître son arme, et d’un coup verticale, il l’élimina.
Septimus fit une pirouette, attrapa la jambe du soldat et l’envoya s’écraser contre le gros lard. Dans le même temps, il frappa du pied sa keyblade, la projetant contre le second soldat qui disparu aussi. Il n’eut pas le temps de bloquer la charge de son dernier adversaire, et fut de nouveau jeter au sol. Faible et avec un handicap… Comment William imaginait-il qu’il allait surmonter ça ? Il aurait souhaité que son ami lui confie la mission directement. Il n’aurait pas manquer de lui prodiguer un ou deux conseils. Au lieu de quoi, il ne pouvait que le soutenir par sous-entendu. Lui souhaiter, lui demander de compenser son bras. De devenir fort pour se débrouiller seul.
Son poing s’illumina alors qu’il lançait plusieurs boules d’eau qui vinrent à bout de son adversaire. Le maître de la keyblade avait finalement triomphé. Néanmoins, encore une fois, il avait eu recours à la magie pour ça. Il était loin d’être prêt à récupérer ses capacités physiques… Et ce n’était que le premier combat. S’il continuait à épuiser ses réserves magiques, et à se prendre des coups… Il ne passerait jamais le troisième tours. S’il était optimiste.
Le maître de la keyblade n’avait aucune idée de comment faire. Le personnage que jouait William ne pouvait pas se montrer amical. Pas dans une note. Il n’avait toujours pas eu l’occasion de le rencontrer, mais il avait appris que ses soins se passaient bien. Il avait même récupéré dernièrement son arme fétiche. Était-ce un moyen pour lui de se sentir entier ? De se rassurer ? De se souvenir d’une époque plus simple, où il avait moins d’ennemis qu’actuellement ? Une époque où il n’était pas le chef de la Coalition, où il était simplement son ami. Cela dit… Il fronça les sourcils. L’avait-il connu avant ou après son ascension ?
-J’espère tomber contre toi au tournoi. Et je compte t’écraser morveux.
Vlad était présent, bien évidemment. Il avait choisi de ne pas porter son uniforme de garde noir, et d’ouvrir la chemise qu’il portait. Ses brûlures attrapaient l’oeil de ceux qui l’observaient. De la poitrine jusqu’à la base du cou. Ensuite, le regard s’attardait sur les divers manches des poignards – visible – qui dépassaient de leur fourreau. Enfin, si on était son adversaire potentiel, on finissait par regarder ces muscles saillants que les manches de la chemise contenaient non sans mal. Depuis leur séance d’entraînement, le trentenaire s’était acharné à augmenter sa masse musculaire. S’il avait augmenté sa vitesse… Il se pourrait bien qu’il l’emporte sur lui ce coup-ci.
-Nous verrons bien Vlad. Le but de ce tournoi, outre pouvoir s’en donner à cœur joie l’un contre l’autre, c’est de satisfaire notre hôte.
-Toi, la gorge tranchée, je suis sûr qu’il sera ravi.
-Probablement oui, répondit-il en souriant.
Qu’est-ce qu’un dieu de la mort pouvait bien aimer ? À vrai dire, qu’est-ce qu’un dieu pouvait aimer ? Et est-ce qu’il le pouvait tout court ? Tant de questions… le manchot doutait d’en avoir un jour les réponses. Elles ne changeraient probablement pas sa vie de toute manière. Arrivé en vue du monde des Grecs, il prit la direction des enfers, de l’entrée discrète qu’il avait emprunté toutes ces années auparavant. À ce moment aussi, il avait été accompagné d’une montagne de muscle.
C’était nostalgique que le keybladeur sortit de son vaisseau, suivit par le garde noir qui le fusillait du regard. Ce dernier n’appréciait pas d’être… et bien dernier. Cependant, il n’avait pas le charisme, la soif de pouvoir et le soutien de Skinner. Il n’allait pas s’écraser face à lui. Il ne pouvait pas se le permettre avec quelqu’un qui souhaitait sa mort, et qui aurait une occasion aujourd’hui d’attenter à sa vie.
-Tu as déjà été aux enfers ?
-Non.
-Là-bas, à moins d’avoir une pierre divine, les mortels sont frappés par une malédiction. Les vivants voient leur force être réduite considérablement. Donc quel que soit ton adversaire, même si c’était un vieillard… Ne le sous-estime pas.
-Malédiction ou non, je ne crains pas les vieux. Et je me donne toujours à fond.
Haussant les épaules, le jeune homme pénétra dans l’entre des morts. Bien qu’il n’y ait pas de soleil, l’endroit n’était jamais obscur. Jamais complètement du moins. Le tunnel qu’ils empruntaient était légèrement verdâtre, les pierres reflétant la lumière qui parvenait des divers cours d’eaux qui faisaient le tour de l’endroit. Au bout de quelques minutes, le passage s’élargit, et ils purent observer, se tenant au loin, une version ténébreuse du célèbre Colisée du monde lumineux. La pierre était d’une couleur violette, l’entrée du stade représentait une tête de mort avalant tous ceux qui y pénétraient. Un frisson parcourut son échine. La dernière fois, son mentor l’avait envoyé affronter Cerbère, et il avait échoué. Cette fois… quelles horreurs allait-il devoir faire face ? L’inconnue était plus terrible que le chien tricéphale.
-Tu viens ? Lui cria Vlad, un pied dans la barque sinistre.
Oui, il arrivait. Prêt ou non, l’ancien mercenaire allait devoir affronter ce que leur hôte avait concocté. Pour le bien de son ami, il devrait satisfaire les désirs de la persona qu’il incarnait. Jusqu’à ce qu’il puisse l’aider lui, directement. L’aider à consolider son pouvoir, pour éviter les tentatives de putsch, jusqu’à ce qu’il ait la force de le protéger de tout cela.
Ils traversèrent sans aucun soucis le fleuve. La barque s’était mise en mouvement dès que le participant était monté. Quelques mains de morts tentèrent de s’accrocher à l’embarcation, à monter à bord. Mais aucun n’y parvint. Ils n’eurent même pas besoin de les rejeter. La vitesse de leur moyen de locomotion, et le flot constant qui transportait les âmes se chargeaient de cela pour eux. Lorsqu’ils approchèrent de l’arène, il prit véritablement conscience de sa grandeur. Il était très mauvais pour faire des estimations, mais il pensait que l’endroit aurait pu contenir une dizaine d’Ulthane de haut. Et au bas mot, probablement quarante Chen de large. Non… même ces mesures étaient fausses. L’endroit était bien trop gigantesque pour qu’il puisse se le représenter mentalement.
Lorsque l’entrée les avala, une sorte d’obscure brouillard bloqua les sources de lumière aux deux extrémités du tunnel. La couleur verte de l’eau devint plus intense, et lorsqu’il tourna la tête pour observer son compagnon, l’ancien étudiant put voir les os de son visage. L’aspect terrifiant de ce dernier le força à détourner le regard. Il regarda sa main, et put compter tous les os qui la composaient, sa peau devenue translucide. Il ferma le poing. Ses forces étaient supérieures à celle d’un être normal. Pourtant, face à la malédiction… Il n’était plus si supérieur. Sa magie serait-elle suffisante pour combler cette faiblesse et son absence de bras ?
La lumière du stage l’éblouit quelques instants. De nombreuses torches avaient été installé au niveau de l’arène, et pourtant, une légère onde verdâtre venait perturber la clarté des flammes vivantes. La barque s’arrêta près d’une plateforme qui menait au cercle de combat. Vlad croisa les bras, et il monta en premier. C’était à lui que Death avait chargé d’ouvrir les jeux. Une clameur monta de tout le stade, mais qu’importe l’endroit où se posait son regard, il ne vit personne. Ni âme, ni être de chair et de sang. Seulement l’obscurité. Et, parfois, si ses yeux ne le trompaient pas, des ombres mouvantes derrière ce voile de ténèbres.
Levant la main, l’ancien fugitif fit apparaître armoiries, et enfila son armure. Fort heureusement, cette dernière était incroyablement légère et résistante. Sans cela, à cause de la malédiction, il aurait du se contenter d’y aller « nu ». Des sans-coeurs apparurent en face de lui. Trois soldats, deux ombres et un rondouillard. Il leva les yeux vers ce qui semblait être la tribune d’honneur, un petit balcon si haut qu’il fallait être un aigle pour voir quoi que ce soit sur l’arène. Un dieu, qui considérait les mortels comme des fourmis, qui l’observerait peut-être.
Un gong retentit. Le rondouillard fonça sur lui, bidon en avant. D’une impulsion sur le sol, le combattant se propulsa par dessus lui, et envoya directement son arme le frapper. Il roula sur le sol, et projeta une boule de feu sur une des deux ombres. Puis il rappela sa keyblade à lui, et bloqua le coup de pied d’un soldat. Un deuxième se jeta sur lui, tête en avant. Il repoussa le premier, et abattit armoiries sur le nouveau venu qui disparut dans un nuage de poussière. Il voltigea ensuite, et s’écrasa sur le sol. Le rondouillard venait de lui envoyer une méchante droite.
Une ombre griffa son dos, heureusement protégé. Le coup l’envoya cependant de nouveau au sol, et le gros sans-coeur vint lui marcher dessus. Le poids énorme lui coupa le souffle. Qu’est-ce qu’il détestait se sentir si faible face à eux. Dans le monde des vivants, il n’en aurait fait qu’une bouchée. Grimaçant, le blond se redressa à quatre pattes et roula pour esquiver la double attaque des soldats. D’une impulsion, il se remit sur ses pieds, et donna un coup violent à l’ombre, l’envoyant en l’air. Il fit apparaître son arme, et d’un coup verticale, il l’élimina.
Septimus fit une pirouette, attrapa la jambe du soldat et l’envoya s’écraser contre le gros lard. Dans le même temps, il frappa du pied sa keyblade, la projetant contre le second soldat qui disparu aussi. Il n’eut pas le temps de bloquer la charge de son dernier adversaire, et fut de nouveau jeter au sol. Faible et avec un handicap… Comment William imaginait-il qu’il allait surmonter ça ? Il aurait souhaité que son ami lui confie la mission directement. Il n’aurait pas manquer de lui prodiguer un ou deux conseils. Au lieu de quoi, il ne pouvait que le soutenir par sous-entendu. Lui souhaiter, lui demander de compenser son bras. De devenir fort pour se débrouiller seul.
Son poing s’illumina alors qu’il lançait plusieurs boules d’eau qui vinrent à bout de son adversaire. Le maître de la keyblade avait finalement triomphé. Néanmoins, encore une fois, il avait eu recours à la magie pour ça. Il était loin d’être prêt à récupérer ses capacités physiques… Et ce n’était que le premier combat. S’il continuait à épuiser ses réserves magiques, et à se prendre des coups… Il ne passerait jamais le troisième tours. S’il était optimiste.