Les Jardins de Douleurs Szp8Les Jardins de Douleurs 4kdkLes Jardins de Douleurs 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Bon… déjà, on va… vous allez tous m'attaquer en même temps avec tout ce que vous avez, j'ai un truc à tester. »

Ca n'attends pas. La poussière se soulève. L'on entend un troupeau d'une dizaine de mammifères enragés qui chargent aux galops ; des gardes noirs aux armes levés. Tous convergent vers Jack, baton de struggle sortit à l'occasion de l'entrainement… immobile, l'intendant ne fait pas un pas. Rapidement, de manière un peu brouillon, le Chien Noir mime pour la deuxième fois la même posture que Narantuyaa. Sa première imitation, bien trop précipité et improvisé dans un flash avait déjà suffit à repousser des sans-cœurs ! Ici l'esprit clair, Jack corrige sa posture : sur ses appuis, jambes fléchis et la posture en vrille pour, d'une impulsion sauvage des deux pieds, tournoyer soudain à toute vitesse. Une courte mais brutale mini-tornade, localisé sur Jack, repousse les assauts des larbins et ces derniers avec. A faire valdinguer les plus fragiles à l'impact, au moins à repousser les autres. L'intendant lui-même ayant disparu dans sa propre attaque, ne devenant qu'un long pilier de couleurs tourbillonnantes le temps de sa technique.
Soudain, on croit le voir chavirer à la fin de sa technique. La démarche en chaloupe à marcher comme bourré, pris une nouvelle fois d'un tournis qui l'assomme impitoyablement. Le temps que la poussière retombe, que les gardes noirs se relèvent, le Chien Noir retrouve enfin ses esprits.

« Et bien, ma technique est au point… on dirait ? » Dit-il, encore un peu secoué et pris d'un maigre vertige, bien malicieux ici de laisser à ses larbins le temps de se remettre du choc. L'air de rien puisque oui… le coup de la tornade permet de punir sévèrement un adversaire qui charge. Et ils peuvent être dix à charger ! Ca ne change pas grand-chose. Par contre, juste après ça, le tournis frappe et laisse si vulnérable… une technique qui ne vaut que son timing d'utilisation. Une défense imparable, sans faille ni angle mort mais… on peut toujours passer au travers par la force brute, si on en a les moyens. Et même sans ça, c'est une contre-attaque très facile à nullifier quand on en connait le principe. Il suffit de retenir son coup pendant la tornade et frapper juste après.
Narantuyaa n'avait pas le tournis elle, si ? Ses jambes étaient faibles mais non, de mémoire, elle n'avait pas l'air d'avoir un tournis aussi fracassant… alors ca va être très simple.

Jack va utiliser cette technique à répétition jusqu'à pouvoir en encaisser le tournis sans que cette technique ne le laisse parfaitement vulnérable. S'il a le temps, on verra bien. Pour l'instant, il faut entrainer les gars… et Jack est seul disponible pour ça, aujourd'hui. D'ordinaire, Vald s'en charge, étant le plus endurant de tous et toujours le dernier à court de souffle, s'entrainant de lui-même à la moindre occasion. Sauf que ce responsable est astreint à la sécurité de l'ingénieur et de sa femme. En raison du chantier, de nombreux gardes noirs ont été réquisitionnés, nottament à la Cité du Crépuscule ; Lamont et Skinner ont beaucoup trop à faire en ville pour s'occuper d'un entrainement avec cette dernière réduction d'effectif dans les pattes. Three est au chantier, en forêt et semble faire l'affaire alors il reste là-bas. Quand à Septimus, il est en mission avec l'exécutant Kuro à la Dark City d'Illusiopolis. L'occasion d'en apprendre plus sur cet exécutant qui commence à se faire remarquer, via Septimus.
Plus important ! Ces deux blondinets vont peut-être rendre réalité le paradis rêvé de Jack, son utopie : un monde serein et tranquille où tout le monde serait trop stone pour pouvoir être un danger. Ou même en danger.

Le Chien Noir s'endort une trentaine de seconde debout, à peine plus, le visage plus serein et doux qu'un angelot à l'idée. Pris en embuscade par Morphée, lui rêve voir des gardes noirs patrouiller sur d'heureux citoyens tout content, tout joyeux mais surtout, tout tranquille… le tout dans les mêmes vieilles rues recouvertes d'un doux voile de brume chimérique. Et des chiens surveillent les gardes noirs pour s'assurer qu'ils ne fassent pas de bêtises ; un paradis où rien ne peut allez de travers. Puis ca vire au cauchemar ! Au loin, d'abords on le voit : un sinistre éclair vert de sorcellerie. Puis on l'entend, harmonieux comme la note la plus grave et lourde d'un orgue -effroyable annonce d'une catastrophe- l'univers tout entier tremble ; gros plan sur ce monstre qui ne quitte plus ses sommeils, au loin dans l'obscurité. L'observe et semble s'en amuser.
L'intendant se réveille en sursaut, en sueur, déjà sur ses appuis fléchis prêt à bondir et les mains qui patrouillent paumes ouvertes pour former une garde flexible. Le coeur à l'arrêt. Il se tord le cou à inspecter son environnement immédiat !

Où est-il ? Une longue étendue de terre, de sables… un peu d'herbes folles qu'on laisse pousser à droite et à gauche, des ronces et chardons en modestes champs… des mannequins dont on voit les cicatrices d'entrainements quotidien à l'épée ou à l'arme à feux. Dans les coins et le long des bordures, cultivée par l'infirmière en chef en personne, quelques fleurs colorés émergent de broussailles brouillonnes. Le terrain d'entrainement de la caserne de la garde noire ! Et Jack, moins paniqué mais pas forcément rassuré, comprend l'attente perplexe de ses larbins.
L'air de rien, bras croisés et mine aigrie, l'entrainement va peut-être enfin pouvoir commencer alors que l'intendant retrouve une sérénité superficielle.

« Aujourd'hui c'est moi qui m'occupe de l'entrainement. »

Il revient dans ses terreurs nocturnes… systématiquement… et… des gardes noirs, exécutants, civils… le Chien Noir n'est pas le seul à le revoir systématiquement dans ses terreurs nocturnes. Et jusqu'à peu, c'était bien le seul à avoir de réels problèmes liés à l'insomnie ou aux terreurs nocturnes. Ces dernières se développant doucement chez les gens de cette contrée. Est-ce que ça pourrait avoir un rapport avec la recrudescence d'apparitions des sans-cœurs ? Oh mon dieu ! Jack n'a jamais aimé dormir et… ne dort quasiment pas alors… quoique ce soit ce bordel, ca ne peut pas l'atteindre. Si ? En véritée, l'intendant noir ne dort plus, sinon quelques micro-sieste par-ci par-la avec beaucoup de café. Et ça lui suffit… ? Ca a un prix que l'on paye en humeurs et tempérament.
Un prix que l'esprit paye lourdement. Jack fixe un à un les gardes noirs prêt pour l'entrainement… s'imagine les tuer, se rassurant qu'ils ne pourront plus jamais tenter quoique ce soit à son encotre. Cette idée de tout plaquer, de tout quitter. De se déchainer sans but ni raison pour un massacre éternel jusqu'à ce qu'on daigne le tuer. Dans un soupir, Jack préfère finalement continuer le long de sa route déjà toute tracée.

Bloqué, enchainé… mais résigné… puisque Charon doit pousser son rocher. C'est ainsi.

Jack a besoin de puissance. Quoiqu'on veuille faire, il faut pouvoir le faire. Le pouvoir et la puissance, en gagner toujours plus, ne serait-ce qu'un peu plus qu'hier, un peu moins que demain. Cette question de pouvoir et de puissance reste présente chez chaque coalisé, les rapports de forces sont dans ce groupe… primordiaux. La question se transforme en illumination pour Jack, soudain fanatisé par l'idée que plus il sera puissant, moins il aura peur.

Un pâté de maison a été démoli pour construire ce terrain d'entrainement… vaguement végétalisé de fleurs colorés dans les mauvaises herbes; aussi encombré par des piles de débris. De quoi simuler un champ de bataille encombrer… mais qui, peu à peu, devient familier. Les gardes noirs prennent leurs habitudes, forcément : les mêmes pierres et les mêmes plantes toujours au même endroit. De même pour les lignes de mannequins.

« Pour commencer, on va réunir les piles de débris en une seule pile, au milieu du terrain d'entrainement. » Et évidement, Jack fut le premier à trainer un bout de mur jusqu'au centre du terrain. « Et attention aux plantes ! Nos infirmières y font pousser des trucs pour Salazar et… pour nous aussi, du coup. » Peut-être est-ce dû à l'effort. Le Chien Noir n'est pas si certain de pouvoir crier haut et fort que la garde noire se sert sans demander. D'abords ? Une première et dernière fois, un cas d'urgence… puis, de fil en aiguille, une sale habitude très difficile à défaire. Pas vu pas pris, dirons-nous mais il… faudrait vite se calmer avant que Salazar ne s'en aperçoive. Bref, de toute façon, Jack se sent capable de discuter avec l'alchimiste entre hommes urbains ; sous la protection de Death, impossible d'user de violence. Enfin, on peut mais… le scientifique doit rester en vie et capable de travailler. Bref, ca peut vite devenir complexe.

Sous un soleil d'un violet froid et distant, à peine apercu dérrière des nuages grisâtres, il pleut à fines gouttes alors que tous s'affèrent à déplacer les débris en une gigantesque pile. Certains retenus par des ronces, herbes ou autres saloperies de verdures suffisement tenaces pour s'adapter à un soleil noir. Une fois fait, Jack ordonne à ce qu'on les place de sorte à former des murs, collines et autres éléments de décor vaguement urbain. Avec ça, qu'on déplace aussi les mannequins un peu partout dans la zone mais par pitié, qu'on n'abime pas les fleurs ! Enfin, quand tout cela est fait, Jack laisse ses hommes se reposer les bras et courir à travers le terrain, le temps qu'il ait une vague idée d'un exercice à improviser. L'environnement est primordial parce que… c'est le participant bonus à touts les combats. S'il reste neutre alors aucun des adversaires n'est véritablement habile. Faire du décor son allié, c'est en faire l'ennemi de son adversaire. Et l'adversaire peut faire de même.
Alors voilà… ce test va aussi entrainer la capacitée qu'ont les gardes noirs à bien "saisir" l'environnement, à l'analyser et l'exploiter aussi vite que faire se peut. Pour ça que le temps presse, pour Jack, qui ne souhaite pas laisser à ses sbires le temps de connaitre la zone.

Et pendant qu'ils courent tous, Jack s'auto-mutile. Pour impressionner les larbins, pour chasser ses bribes de cauchemars… pour, par la douleur, atteindre une sorte de transe ou que-sais-je. La puissance… est-ce que recouvrir ses bras de ronces entrelacés l'aidera à en obtenir ? Ca lui semble parfait pour apprendre à subir la douleur au moins un peu… pour faire une saignée et purifier son sang de saloperies attrapés sur des zombies… pour faire peur à ses gars… pour avoir l'air fou et d'une certaine façon, essayer de le devenir. Alors des griffes de ronces sur les bras, déjà en sang et accrochés bien serrés, l'intendant grimace en ordonnant à tous de se réunir face à lui.
Lui, déjà les bras rouge de sang mais le reste de sa peau pâle, un regard déterminé au visage face aux différents gardes noirs. En bordure du terrain d'entrainement, à l'écart du décor improvisé sur un trône improvisée avec de la caillasse.

« Très bien… pour commencer, vous posez toutes vos armes à mes pieds. » Jack… n'est pas juste un chef comme un autre. Il est le grand chef en personne. Désireux d'affirmer cette position encore et toujours plus, le Chien Noir laisse l'équipement s'accumuler à ses pieds. La tête posée, fatiguée, sur un poignet tordu se tenant sur un coude calé comme pour ne plus jamais. Aujourd'hui, c'est un test… une examination… et pour en juger de la réussite, un seul moyen, les sortir de leurs zones de conforts. En théorie, ils ont révisés ça avec Septimus donc ca ne devrait pas être trop catastrophique pour aujourd'hui. « Ordre de l'intendant ! » Il le hurle, momentanément furieux… provoquant un déplacement d'air inoffensif, le début d'un danger à venir, qui secoue touts les gardes noirs en face… il le hurle momentanément furieux pour graver sa position dans leurs crânes. Stoïques, ils se tiennent droits, la plupart impassibles mais Jack se jure qu'il sent leurs peurs et qu'à l'intérieur, ils tremblent face à lui. Celui-là, dans le fond, a une jambe qui tremble… sous l'effet de l'adrénaline ? On est pas un putain de cours de science, il flippe sa race ! Quelques uns ont même reculer face à ce simple cri mais tous se sont tendus comme des piquets face à celui-ci.

« A chaque début d'entrainement, désormais, on réuni touts les débris en une seule pile au centre du terrain et ensuite, on refait tout le décor. Idem pour les mannequins qui doivent changer de position à chaque fois. Plus y a de ronces, de chardons et de mauvaises herbes sur notre terrain d'entrainement, mieux c'est… surtout que touts les barbelés de la caserne ou presque vont être amené au chantier des bois. »

Comme ça, on reste en alerte, on ne peut plus se reposer sur -pire que des lauriers- des habitudes. On doit s'adapter à chaque session, continuellement. De plus en plus tranquille, Jack se sent avec un doux vertige qui menace de l'évanouir, au moins de l'endormir. Qui l'assoupit déjà, d'un pâle à en inquiéter le personnel médical. Pourtant, se sentant léger et lourd à la fois, l'intendant signe et persiste malgré le feu des ronces sur ses bras devenus rouges. Ce même rouge sombre qui suinte le long de ce trône de pierre.

« Des armes à feux qui s'enrayent aux explosifs qui fonctionnent mal ; des armes blanches et contondantes que l'on se fait voler, qu'on perd, qu'on oublie, qu'on doit trimballer. » Essoufflé de cette liste survoltée, pas le temps de respirer, Jack reprend avec le souci de garder l'attention de son auditoire. Cette fois-ci avec une lenteure bienveillante, un fort murmure qui parait parlé ; la puissance de sa voix peu à peu maitrisé. « Bien que nous utilisons armes, explosifs et équipements divers, nous ne devons pas en être dépendant. Dix gardes noirs doivent pouvoir raser une village et pouvoir bricoler une mini-caserne des fruits de son pillage. Eparpillez vos armes partout sur le champ de bataille, dispersez les tas en débris un peu partout… et au pas de courses. On abime toujours pas les fleurs ! »

Ils s'exécutent… et ca prend un peu de temps ; Jack fait accélérer la cadence depuis son tas de débris, le seul qui restera debout… mais ses hurlements n'ont pas de pouvoirs magiques non plus, les gardes noirs vont aussi vite qu'ils peuvent. Pas plus vite néanmoins. On raconte que Septimus peut forcer les gens à danser en chantant… peut-être que Jack pourrait copier ça ? Honnêtement, il ne s'imagine pas chanter mais… a-t-on vraiment besoin de magie pour chanter à en faire danser les gens ? Chanter à leur en faire oublier leurs soucis ? La musique n'adoucit-elle pas les mœurs ? Bien qu'enchainé de corps, d'esprit, de coeur et d'âme à la Coalition Noire, Jack croit au pouvoir de l'art en lui-même.
Alors oui, ca parait… très grossier de prétendre jouer les sirènes comme sait le faire Septimus. Et c'était relativement insolent de pouvoir prétendre copier la bulle protectrice de vent électrifié appartenant à Narantuyaa.

Assis sur son trône, royal et impérieux, l'air d'avoir tout un royaume à gérer tant il parait fatigué. A se vider de son sang sans raison sur ce trône de caillasse… pas très confortable et encore moins quand on a des ronces encastrés, noués, serrés autour des bras. Une image presque biblique… pour ce que ca veut dire par ici. En plein trip, trop crevé et fatigué, secoué par des visions terrifiantes dès qu'il ose essayer de dormir… mais simplement immobile, passif face à ses larbins qui s'entrainent sous ses ordres.
Juste concentrer à bien respirer, longuement et profondément, pour récupérer des forces en même temps qu'elles s'écoulaient en hémoglobine. Presque à méditer, le temps que ses gardes noirs s'affairent à l'exercice.

Nonchalamment, Jack retire ses chaussures puis ses chaussettes, n'étant plus qu'en treillis camouflage vert violacé et un t-shirt noir avec l'emblème de la Garde Noire sur le coeur. C'est une assez mauvaise nouvelle pour les sous-fifres, qu'il le remarque ou le comprenne.

« Ca avance… et je vois bien que vous faites de votre mieux. » Jack déclare cela, pas satisfait pour un sous et ne s'en cachant pas le moins du monde. Depuis son trône, préssé de retourner à ses réflèxions, Jack soupoudre l'entrainement d'un peu de piment. « Les ronces et chardons, la caillasse en masse, les débris, les armes et autres… continuez l'exercice pieds nus. Mains nus, aussi… »

Les premiers pas, après ça, sont ridicules d'appréhensions… mais très vite, les solides gaillards s'habituent et, si simplement, font un peu plus attention où ils mettent les pieds. C'est sur la longueur que le piment va vraiment se faire sentir, à termes, leurs pieds souffriront le martyrs. Une accumulation de petites tortures. De la manutentions de charges lourdes, sans gants… sur des mannequins hérissonnés d'échardes et projectiles incrustrés… sur de la lourde caillasse, des briques. Toutes les joies des morceaux de murs perforés de tuyau.
Tout en éclats, éparpillés ici et là… très vite, les premiers éclats de céramiques tranchent, les pierres écorche les peaux, les bouts de verres… à marcher en long et en large ? Ca fait déjà une heure et les gardes noirs, très clairement, ont ralentis la cadence. Parce qu'ils sont à l'approche de la fin ? Ou parce qu'ils n'en peuvent plus d'avoir pieds et mains rudement ravagés ? Ou touts ces débris sont trop lourds à leurs bras et jambes ?

« Aujourd'hui, j'entends purger vos corps par l'effort et lavez vos coeurs par la souffrance. » Un soupir… sans espoir mais pourtant curieux. Personne n'est à l'abri d'une surprise, si ? « Une fois le corps pur de vos faiblesses et le coeur propre de vos appréhensions, on pourra enfin commencer l'entrainement. J'ai énormément de choses à vous apprendre mais tellement plus à vous faire comprendre. »

Quand enfin, les gardes noirs pensent avoir fini après s'être appliqué à imiter une zone de combat vaguement humaine, Jack voit les premiers sourires satisfaits et des yeux briller. Ce fut ardu, un travail de plusieurs heures mais enfin, c'est terminé ! Non… ce n'est pas ça la vie d'un garde noire.

« Quand il n'y en a plus… il y en a encore… notre labeur ne prend jamais fin. Recommencez l'exercice. »

Toujours sur son trône, Jack sent le picotement de sa chair cicatrisant à même les épines des ronces qui lui enlacent les bras. Le saignement c'est plus ou moins arrêté… et continuant de travailler sur sa respiration, l'intendant se fait enfin l'effet de recouvrer des forces. Quelque chose… le fait se sentir mieux ; il a produit un équivalent de la technique de Narantuyaa, clairement magique, sans lui-même avoir besoin d'un quelconque surnaturel. Son souffle, aussi, peut déjà s'apparenter à un sort de vent.
Et quand bien même ça n'a pas vraiment la même classe, Jack peut tout aussi asphyxier les gens que Lenore avec ses mains.

Au final, bien que toujours si effrayé par la magie, Jack s'imagine peut-être pouvoir… un jour… lui faire concurence par ses simples capacités physiques et techniques. L'épiphanie de savoir Septimus capable de faire danser les gens en chantant… Jack ne chante pas mais ne fait-il pas, à sa manière, danser toute la garde noire ?

L'exercice a désormais été répéter… dix fois ? Peut-être même un peu plus ? Jack, finalement, se lève, ses cheveux mouillés coulant en algues noirs sur un visage épuisé mais bien loin de dormir.

« La paix est un mensonge ; il n'y a que la volonté. A travers la volonté, j'obtiens la puissance. A travers la puissance, j'obtiens le pouvoir. A travers le pouvoir, j'obtiens la victoire. Par la victoire, je brise mes chaines… et enfin, j'obtiens la libertée véritable. » Solennel et sombre, presque sinistre, il reprend soudain très terre-à-terre face à un auditoire trop casser pour réagir. Pourtant, vidés comme ils le sont, Jack se jure que ses paroles sont assimilés sans la moindre résistance. « Ceci est un test d'endurance et de volonté… il n'a même pas encore commencé, en réalité. »

Jack croise les bras, pour avoir l'air cool puisque pas peu fier de son idée… mais se lacère son t-shirt en même temps que sa peau, grinçant des dents en faisant comme si de rien n'était.

« Vous allez recommencer l'exercice jusqu'à ce que la nuit soit tombée. Vous devez souffrir pour lavez vos coeurs du superflu, qu'il n'y reste plus que de la volontée. Et l'effort purgera vos faiblesses, fera vos corps fort ; performants. »

Clairement, l'intendant improvise mais… se sent plutôt inspiré.

« Car ainsi va la vie des Gardes Noirs pour qui le travail ne s'arrête jamais. »

A la nuit tombée, enfin, l'entrainement se termine et c'est pas trop tôt pour Jack qui… bah ! Après son laïus sur le travail qui ne s'arrête jamais, ça aurait été mal vu de le voir… heu… rester le cul sur son trône ? D'ailleurs, pour l'ironie de la chose, les gardes noirs qui trainaient la patte ce sont vu, eux aussi, affublés de ronces à la manière de Jack. Après tout, lui-même n'avait-il pas été feignant au début de la session d'entrainements ?!
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La pluie avait cessé avec la tombée de la nuit et la fraicheur humide de l’air commençait à étreindre les corps épuisés de gardes noires poussés à l’extrême. Lenore avait eu tout le loisir de les observer des heures durant, dissimulée derrière un débris trop haut pour être déplacer, en bordures de terrain. Jack et son entrainement avait le mérite d’être original, et non dénué d’intérêts. Elle l’avait gardé dans son champ de vision, sans bouger, sans aucune autre intention, dissimulée sous sa cape grise pour ne pas trahir sa présence.

Il n’avait pas tout à fait tort sur le fond. Il augmentait leur endurance, aiguisait leurs réflexes et domptait leurs esprits à ses ordres. Ils l’avaient suivi instinctivement, obéis à ses ordres plus ou moins farfelus, pour sauver leur propre peau. Par contre, la rousse avait pu apprécier la forme et avait ressenti une sourde satisfaction à les voir souffrir sans raison, tailladés, blessés, ridiculement dominés par un roitelet sur un trône de détritus, lui-même attiré par une mort exsangue et volontaire. Stupide… il n’était même pas allé jusqu’au bout de sa démarche.

Est-ce que le pouvoir hiérarchique de Jack ne lui tournait pas un peu la tête ? Il aboyait ses ordres, maltraitait ses sous-fifres. Il dépassait même ses fonctions en amoindrissant les défenses de ce monde, déplaçant les forces vives qui en assurait la sécurité pour des lieux reculés, démantelant le « jeu » de la place des fêtes.

Douce Lenore.

Elle devait s’assurer qu’il ne prévoyait rien de dangereux, tuer dans l’œuf une éventuelle insurrection, démanteler une trahison possible. Il n’y avait qu’une personne à la tête de la Coalition Noire et elle devait le rester.
La mercenaire ne savait pas encore distinctement les réelles pensées de Jack sur son entrainement, ce que cachait sa volonté à écraser ou sublimer ses gardes noires, mais ce qu’elle savait, c’était qu’elle devait le remettre à sa place. Tester les résultats. Lui prouver qu’il avait tort.

Dix gardes noirs ne devaient pas suffire à raser un village. Une chaleur diffuse l’avait envahie lorsque l’intendant avait affirmé le contraire.

La volonté seule ne suffisait pas. Elle avait serré les poings, les deux griffes métalliques de son gantelet gauche refusant de se soumettre à cette pression dans ses muscles privés de vie et animés par la seule chaleur de flammes nécromantiques.
Il les avait affaiblis toute la journée durant. Et ils ne devaient rien retenir de plus que cela.

"A travers la volonté, j'obtiens la puissance. A travers la puissance, j'obtiens le pouvoir. A travers le pouvoir, j'obtiens la victoire. Par la victoire, je brise mes chaines."
La phrase faisait écho dans son esprit. Elle était trop bien tournée, elle donnait espoir. Elle voulait se l’approprier. Elle devait leur montrer que ce n’était qu’un doux mensonge avant qu’eux même ne s’y accroche. Puisqu’ils devaient être prêt à tout… Puisque la vie d’un garde noir ne s’arrête jamais…


Lenore sortit lentement de sa cachette passant derrière le trône de Jack avant de se positionner à ses côtés. Sans ôter sa capuche, les quelques cheveux roux perçant l’ombre de celle-ci, elle s’adressa à lui de façon à ce que chaque garde l’entendent.


« Des déménageurs de l’extrême ? »Elle força un soupir" Au moins nous saurons quoi faire d'eux si les petits cochons ne les mangent pas..."

Elle tourna son visage vers l’intendant, se concentrant sur sa gorge pour lui nouer les cordes vocales dans un silence imposé par sa volonté, l’empêchant d’aboyer ses ordres. La surprise, l’improbabilité de sa présence l’avait tétanisé, les yeux exorbités et pourtant n’étais-ce pas ce qu’il cherchait à leur apprendre à surmonter ?

Puis son regard tomba sur les ronces enserrant les bras de Jack, nourrit de son sang vivant et chaud. Son esprit s’attarda, son envie. C’était la seule différence entre elle et lui. Il l’avait gâché bêtement pour quoi ? Prouver qu’il le pouvait ? Les ronces se resserrèrent davantage, dansant vers l’intérieur de la chair, guidées par l’esprit vaguement joueur, jaloux de Lenore.
Elle n’attendit pas qu’il réagisse enfin et avança sur le terrain d’entrainement vers des gardes hébétés par l’épuisement et le doute. La mercenaire faisait bien partis des leurs désormais alors devaient ils l’attaquer ou non ? Est-ce que cela faisait partie de l’entrainement ?? Ils regardèrent leur supérieur, l'intruse et leurs camarades tour à tour, cherchant la vérité.
L’esprit de la mercenaire fit danser les ronces autour des bras des comparses de Jack puisqu'elles répondaient à sa seule volonté, celles au sol venaient s’enrouler autour de pieds nus déjà fortement abîmés.


« Vous n’avez pas encore été suffisamment purifiés. » Fit-elle en esquissant un léger sourire en coin.

Comme il lui était satisfaisant de les voir hésiter, crier sous la douleur, reculer alors qu’elle avançait, les pieds bien protégés par ses bottes.
L’un des gardes plus alerte tenta de s’approprier l’une des armes à feu disséminée sur le terrain. Elle tendit le bras dans sa direction et le pistolet vint voler jusque dans sa main droite. Elle pressa aussitôt la gâchette, visant l’une des épaules de l’insolent qui s’écrasa en râlant dans son mouvement précipité sur le sol.


« Prêt ou pas prêt… J’arrive. » Lâcha-t-elle pour initialiser le jeu, la chasse.

Sa voix et ses gestes étaient tout à fait calme et morne, mais un éclair d’amusement brillait dans ses yeux à la vue de la troupe se dispersant derrière les débris, récupérant des armes au passage et s’envolant comme un groupe de perdrix après un coup de fusil.

Lenore fit demi-tour, pointant son pistolet dans la direction du trône de Jack, enclenchant le chien. La bulle de silence disparue, les ronces cessèrent de fouiller ses chairs. Lui-même était-il prêt ? Comprendrait il? Le reste des gardes commençait à l'encerclait à couvert de ruines, armés de ce qu'ils avaient pu trouvés dans ce terrain de jeu. Leur entrainement allait-il porter ses fruits?

Douce Lenore.
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Jack décolle de son siège pour esquiver la balle qui s'encastre dans le trône de caillasses ! De suite après son saut, encore en l'air et paniqué, l'intendant se tord d'une vrille, inspirant autant qu'il peut… puis expire de toutes ses forces. Ainsi se propulse-t-il soudain vif à la manière d'un ballon de baudruche, atterrissant non loin de Lenore dans un impact assourdissant.
Un souffle, court et bref, juste pour isoler la créature dans un nuage de poussière ; immédiatement, les gardes se mettent tous à tirer… et ceux qui n'ont pas d'armes à feux, lâchement, en cherchent plutôt que d'y allez au contact. Ca va jusqu'au spectacle pitoyable d'en voir jeter des cailloux sur l'effroyable Lenore !

J'ai déjà perdu suffisement de gardes noirs comme ça…

Gémissant furieux sous la douleur, meurtris pire que crucifiés par l'effort, les caillasses et les ronces, ses sueurs froides le faisait se sentir comme plongée nue dans la glace. Un orgue sinistre joue des notes bien glauques depuis qu'elle a débarquée, surgie de nulle part pareille au premier frisson de l'hiver. Les intestins qui se tordent et gargouillent, rugissent en cerbère sous l'angoisse, l'intendant en pleine crise de panique brasse alors du vent. Usant d'un sol encore un peu boueux à son avantage, le Chien Noir enchaine des impulsions du bouts de pieds pour glisser en touts sens ; une fusillade de mouvement rectiligne.
Il percute quelques piles de débris… rebondis carrément dessus à sa vitesse, n'est plus vraiment à un clou près à son cercueil comme à son agonie. Son attention reste surtout focalisé sur les ronces capable de danser et sur Lenore.

Tu ne m'asphyxieras pas… Jack prend d'énormes inspirations, rouge prêt à exploser, accumulant de l'air tout en filant furieux au travers du terrain d'entrainement. Ses joues se gonflent, lui donnant l'allure ridicule d'un crapaud et le torse gonflé pour l'air toujours glacé d'un hiver trainard. La stratégie sera peaufiner mais semblable à celle ayant fait ses preuves face à Narantuyaa… laissez les larbins gagner du temps le temps de trouver une solution ; occuper et émoussé l'ennemi ! Sauf qu'ici, l'adversaire est un zombie qui ne risque pas de fatiguer de si tôt. Qui ne sent pas la douleur ?! Ca parait irréel, tout est un peu flou… le pauvre Jack nage en plein cauchemar, aperçoit plus ou moins ses gardes noirs se faire décimer.
Mais tant qu'ils sont nombreux ? Tu ne peux juste les ignorer… et il marque une pause, reprenant une grande inspiration pour augmenter sa réserve d'oxygène, puis repart dans ses glissades en hurlant très vite ici et là.

« Quand nous pensions ne plus pouvoir en encaisser plus ?! Nous l'avons pourtant fait ! » Jack arrive dans le dos Lenore qui, sans peine, se joue cruellement de tout ce que tirent ou jettent les larbins. Et des larbins eux-mêmes. En apnée, le Chien Noir arrache ses ronces pour en faire des sortes de fouets enroulés autours de ses poignets. « Quand nous voulions ne plus pouvoir en encaisser plus ? Nous l'avons pourtant fait ! »

Jack, furieux et grognant de douleurs, enchaine les coups de fouets sur Lenore… prêt à déchainer son souffle au premier signe de surnaturel, voir si ça peut peut-être perturber ses pouvoirs de la secouer un peu. Pourtant, alors qu'il a des résèrves d'oxygènes, un plan et des armes qu'il juge éfficace… son corps tout entier tremble. Menace de s'écrouler, le Chien Noir peut tomber à chaque instant, ne tient plus qu'à un fil… et quelque part, comprend désormais l'entêtement de Narantuyaa.
Passé un certain point, on accueille la douleur à bras ouvert… et le voilà qui s'étouffe lui-même avant que Lenore le fasse, atteint de vertiges… le sol, enfin… la ligne d'horizon part en biais et tout l'univers avec… mais ça ne l'empêche de se tuer à fouetter comme un damné !

Puisqu'elle est trop vive pour lui, celui-ci compense en lançant de ses fouets épineux des attaques aussi amples et étendues que possible… entre ça et la pluie de projectile… peut-être que Jack va pouvoir faire quelque chose ?! Ses cheveux, gras et poisseux, tombent en encre sur un regard fou furieux de détermination ; en transe par la douleur.
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Raté…

La balle était partie toute seule, la faute à un réglage trop sensible ou un mauvais entretien de l’arme probablement. Elle n’avait aucune intention de tuer les membres de la Coalition Noire, elle devait juste les tester. Contrairement à ce qu’ils semblaient croire, malgré le blessé gémissant au sol qui tentait de se mettre à l’abri. Soit, au moins l’entrainement se fera-t-il au maximum de leurs capacités.

Jack avait réagis vite, évitant l’incident et la plongeant dans un nuage de poussière. Si elle ne voyait plus son adversaire, lui-même l’avait également perdu de vue. Elle s’était décalée juste assez pour que les tirs arrivistes des gardes noirs ne touchent pas, visant sa position de mémoire. Pour le reste, un mouvement ample de sa cape en gagnant le couvert suffisait à les tromper ou à dévier les projectiles de pierre.

Puisque Jack avait fuis dans une course folle sans logique aucune, Lenore se concentra à immobiliser ses disciples surgissant par petits groupes de leurs ruines éparpillés. Ils avaient beau être déterminés, l’état de fatigue dans lequel ils se trouvaient désormais n’en faisait pas de grands adversaires. Peut-être trois ou quatre puisaient encore dans ce qui leur restait de réserve d’énergie, se dépassant honorablement dans le combat, pour leur idéologie, pour leur groupe, pour leur honneur ou pour leur vie.

Certains étaient bienheureux d’accueillir enfin le repos pour quelques heures, mimant exagérément l’évanouissement ou se laissant assommer avec trop de facilité. Qu’importe. Son but n’était ni de les éliminer ni de les dénoncer. En réalité, son réel intérêt se portait sur l’Intendant et ses méthodes. Elle ne faisait que diminuer les intervenants potentiels en utilisant le décor comme ils auraient dû eux-mêmes le faire après un pareil cours. Là un coup bien porté faisait chuter les pierres supérieures sur les gardes cachés derrière la ruine avant qu’elle ne sorte de son couvert pour les achever. Plus loin, un soldat muni d’une barre de fer se fit immobilisé, coincé contre deux pans de murs par son arme improvisée s’imbriquant dans la pierre, pendant que la mercenaire gérait tranquillement son complice.

Et puis un déchirement, puis plusieurs, rapide, désespérés. Jack était passé dans son dos usant des ronces toujours accrochées à ses bras, comme de fouets acérés. Lenore se retourna malgré l’attaque, protégée par une cape finissant en lambeaux, par des vêtements se faisant déchirés. Elle se protégea de son bras, la douleur lancinante lui rappelant des souvenirs de vivante. Son sang sombre ne dégoulinant qu’à peine des plaies vives. Elle saisit les deux ronces à pleine main, les enroulant elle aussi autour de ses poignées pour faire face à l’Intendant, gonflé d’air tel le Loup prêt à faire s’effondrer les maisons de petits cochons. Son regard dément, presque terrorisé ne collaient pas avec ses propos plein de fierté. Celui de Lenore le défiait, le fouillait au plus profond de son âme. Il était prêt à décharger son souffle contre elle, prêt à encaissé toujours plus ?


« Encaisse donc ça… » Lâcha-t-elle rapidement en tirant les ronces vers elle. S’il s’attendait à un coup, ce ne fut certainement pas de recevoir la botte de la mercenaire dans l’entrejambe. Il relâcha son souffle, sifflant sa douleur et s’envolant à un petit mètre sous la pression d’air relâché. Les ronces filèrent entre les mains de la rousse, lui déchirant la peau mais elle fit revenir Jack grâce à elle, de nouveau d’un mouvement sec, pour l’accueillir d’un coup de tête contre son front.

La douleur résonnait sous son crâne, éclatait ses pensées en nombreux chuchotements satisfaits alors qu'elel reculait de quelques pas après le choc. Depuis sa mort, elle n’avait eu qu’une seule occasion semblable pour ressentir de l’exaltation, le plaisir de se sentir presque vivante. Les combats aux côtés de Song au Palais des Rêves détruits.

Elle relâcha les lianes, tournant autour du pauvre Jack. Elle avait des choses à lui demander mais… Elle pouvait tout aussi bien faire durer le plaisir… Il avait encore des ressources en lui, elle en était persuadée. De quoi nourrir cette envie de jouer un peu plus.

Il restait encore probablement quelques gardes noires autour d’eux, plus malin, attendant le bon moment pour la bonne action, ou peut-être savouraient-ils eux aussi la vue de leur Intendant se tordant au sol aux pieds de Lenore.

Un mouvement vif. Elle s’éloigna d’une pirouette acrobatique esquissant un sourire ravie l’espace d’une seconde.
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J'ai une idée qui va peut-être… boucler la boucle… mais c'est ma dernière chance.

« C'est Death qui t'envois, j'espère… ? » L'idée que ce monstre puisse avoir la moindre once de libre-arbitre… ? Effroyable. Debout chancelant, la démarche chaloupée qui tangue à l'approche de Lenore ; il semble plus chuter et se rattraper pas après pas que réellement marcher. Que ce soit lui, ou les gardes encore capable de lutter, ils ont tous des allures de cadavéreux bien plus que la revenante qui les tourmente. L'oeil de la sorcière luisait tout aussi vide à celui du tyrannosaure zombie qui fait inlassablement le tour du manoir quand il ne reçoit pas d'ordres. Pourtant… ce cadavre que voit Jack parle… use de sorcellerie… et surement n'est-ce que son délire, pourtant, l'intendant croit voir briller quelque chose dans les yeux de sa tortionnaire du soir.
Un… éclat… de cette même brillance qu'avait Narantuyaa dans son regard ardent de libertée. Sa réflèxion s'interrompt en même  temps qu'il crache une gerbe de sang pleine de glaires et de poussière, rageur, s'essuyant sa bouche d'un coup de ronce.

Ses yeux, eux aussi, se vident peu à peu et bientôt mi-clos, menacent de s'éteindre à chaque instant. Jack ne sait pas ce que Lenore fout là exactement… il sait une chose, pourtant.

« Laisse tomber… là tout de suite… ? Ce n'est pas très important pour moi… ou pour eux… » Pourtant, l'idée l'obsède depuis son océan de douleur. Seul Death peut la vaincre et à quel prix ? Être encore aujourd'hui dans un lit d'hôpital. Enfin bon, pas forcément cloué dedans mais toujours bien amoché face à ce cadavre qui sorcière qui virevolte comme si de rien n'était ! Alors, d'une pierre deux coups… il s'essaye à une piètre tentative de guerre psychologique. De sa propre expérience et des quelques rapports épluchés, des témoignages, Lenore avait de son vivante un caractère… peut-être pas impulsif mais très explosif. Si ca marche alors… il y a un gros problème à la Coalition Noire… sinon ? Il y a toujours de problèmes, vous savez… car ainsi va la vie des Gardes Noirs pour qui le travail ne s'arrête jamais. « Tu sais que c'est le supplice de Narantuyaa qui m'a inspiré cet entrainement… ? Le tiens aussi, en quelque sorte. »

Les rôles se sont inversés depuis cette fameuse tentative d'évasion. La sinistre mercenaire, rendue esclave mais désormais géôlières, tortionnaires… et Jack, en quête de puissance pour s'arracher un peu de tranquilité, imitant désespérément Narantuyaa pour obtenir un peu de ce feu qui l'avait rendu si tenace face à lui.

Jack attaque ! A coups de fouets, encore une fois… mais bien moins vif. Cette fois-ci, il s'applique… lent et puissant, décrivant une nouvelle fois d'amples attaques dans l'espoir de tromper la vivacité extrême de cette espère de banshee. Deuxième fois qu'il l'a voit… la dernière fois, elle tentait de l'asphyxier, furieuse mais restreindre par sa cage. Elle était… une sorcière mercenaire… une furie folle et furieuse qui provoquait sans cesse, poussait à la faute… qui a dû se battre avec la même ardeur que Narantuyaa pour s'échapper.
La créature qui erre sur le terrain d'entrainement n'a plus rien à voir… l'on entraperçoit à peine son regard dans l'ombre de sa capuche… pareille à un spectre glacé. Au moment de la frapper, pour les quelques fois où il touche, ca lui fait l'impression de s'acharner sur un mannequin d'entrainement en chair tant elle ça semble la laisser de marbre.

Ca bloque ; l'enchainement d'attaque s'interrompt, elle s'est saisie une nouvelle fois des armes improvisés de l'intendant. Je te tiens ! Ni une ni deux, Jack crache un souffle modeste sur le côté… simplement pour offrir un peu d'élan à son corps chancelant. D'une impulsion sauvage à s'en déchirer les pattes, le Chien Noir hurle éraillé au moment de se mettre à tournoyer avec l'énèrgie du désespoir ! Les gardes noirs, les plus vifs d'entre-deux en tout cas, se préparent déjà à une attaque surprise dans l'anticipation du vertige qui saisit l'intendant après sa technique…
…ou du moment où Lenore la contrera ? Tous ici gardent en mémoire l'évasion des mercenaires et tout l'embarras dans lequel ca a mis la garde noire. Une profonde rancœur met alors en mouvements les larbins qui, à l'image de leurs chefs, ont tous l'air bien plus cadavéreux que Lenore elle-même.
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Le Démon n’en attendait pas tant de la part de sa splendide Garde Noire, encore moins de cet Intendant. Lui qui, à l’heure actuelle, imaginait déjà ce ramassis d’incapable au sol ? Voici qu’il se débattait encore.

Douce Lenore…
Du sommet de l’une des piles de détritus, la Bête se redressa de cette nouvelle hauteur et de cette paire de bras. Ce n’était plus cette peau grise et sale qu’il revêtait. En ce jour, il s’apparentait à la mercenaire ayant eu l’idiotie de suivre Lenore dans sa folie. Était-ce Naran ? Elle avait été un jouet et une pièce dans l’alliance. Aujourd’hui, elle deviendrait un catalyseur à la fureur de Jack.

Les yeux plissés, la chevelure détachée et le corps toujours couvert d’hématomes. Namtar n’avait-il jamais connu cette femme sans son lot de tâche bleutée.

Il manquait aussi une chose au Démon, la tenue appropriée à ce qu’il attendait. Il se retrouvait, à la vue de tous, un bandage de tissu comme seul couvert à sa poitrine et son éternel jean sale. L’image de Death au féminin, à la différence de l’arme qu’il tenait à la main.

Ne répond à aucunes de ses questions.
L’avatar de Narantuyaa calait sa botte à la pointe de l’arbalète, tendant la corde d’une seule main et encochant un carreau. Tout ceci paraissait si simple au premier abord.

Occupes-toi de l’Intendant, les Gardes Noires sont à moi.
Il calait alors la crosse à son épaule, caressant la gâchette du bout de ses doigts en alignant la pointe de son carreau avec l’un des gardes. Ils étaient tous à l’affut, attendant un mot de l’Intendant. Ils n’auront pas le temps de répondre à celui-ci. Un premier agissait. Le Démon calibrait son déguisement à un sourire narquois quand il pressait la détente et que le sifflement perçait à ses oreilles.

Namtar relevait la tête, suivant le trajet de la flèche, celle-ci se plantant à la cuisse du garde et le forçant à terminer sa course à plat ventre.

Trois autres soldats de Jack se dressaient. Dans un réflexe presque surhumain, le Démon tendait sa main et y faisait apparaître trois dagues de jet. La suite était simple. Il guidait sa main à son épaule et lançait les armes en trois directions distinctes. Les lames se plantaient dans le sol, à leurs pieds, faisant bien comprendre à quiconque qu’il était inutile d’interrompre le duel.

Ainsi, dans un geste lent, la Bête encochait une nouvelle flèche dans son arbalète. Prêt à capter l’instant de ce duel.


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Lenore redressa son regard sentant la présence et le commandement de Death non loin. Elle maintenait les ronces dont se servait Jack, résistant à l’attraction qu’elles exerçaient sur elle, pendant que l’intendant jouait une fois de plus à la toupie humaine, résistant en même temps à la poussée de l’air de ce mouvement qui cherchait à l’éjecter plus loin. Elle maintenait la pression, gérait sa force suffisante pour rester sur place entre ces deux forces sans bouger.

Ses ordres étaient clairs, il voulait un duel entre elle et Jack. Il comptait sur elle, plaçant sa confiance sur sa championne. Quelle ironie alors que c’était son adversaire qui faisait partie de la Coalition Noire et non elle-même. Il ne jugeait pas l’Intendant capable à l’heure actuel de la battre. Pire encore, il utilisait le corps de Naran pour le provoquer.

Naran ? Qu’en a-t-il fait ?

Mais ses lèvres restèrent scellées malgré une envie brûlante. Il lui était interdit de répondre à ses questions, même si Jack ne n’en avait pas encore vraiment formulé. Et pour l’heure, elle ne devait pas lui en poser non plus. Ce n’était pas ce qu’Il attendait. Peut-être plus tard, à condition que l’intendant ne finisse pas évanoui ou pire. Death se réservait peut-être la primeur de l’interrogatoire.

La rousse n’avait plus qu’une chose à faire dès lors. Abattre sa cible désignée. La tension dans les ronces les faisait pénétrer sa chair, menaçant les muscles et tendons de ses mains. Mais vu le mouvement de Jack, cette rotation rapide de son corps…

Elle lâcha soudain tout. Les fouets improvisés devenus libres, s’enroulèrent rapidement autour de leur propriétaire. L’intendant bienheureux de sa nouvelle technique de défense, appris à ses dépens que chaque mouvement à sa faiblesse. Il s’effondra, saucissonné par ses ronces lui déchirant un peu plus les chairs, le faisant davantage saigné pour le peu de sang frais qu’il lui restait encore.

Qu’il avait l’air pitoyable aux pieds de Lenore, sale de sang et de poussière, les yeux furieux exorbités et au bord de l’épuisement. Enrubanné à ne pouvoir bouger. La mercenaire tourna lentement autour lâchant un léger soupir provocateur. Le duel était-il déjà terminé ?

Death quand à lui s’amuser à continuer de troubler les siens. Les gardes noires tenus à l’écart du duo par ses tirs. Ce n’était certainement pas ce que souhaitait Jack comme situation. Voir ses larbins affaiblis et facilement contrés, jugulés. Ridiculisé par deux femmes mercenaires. Ils s’enrageaient, laissant leurs égos prendre le dessus, fou d’épuisement et ne donnant plus guère de valeur à leur propre vie.

Jack lui-même fulminait. Gigotant tel une larve dans un cocon. Son souffle s’accéléra encore un peu et ses muscles se gonflèrent de rage. Il fit éclater les ronces qui l’engonçaient et se releva pour faire face à Lenore.

Elle se délaissa de l’arme à feu, préférant la dague qu’elle sortit de sa botte et les griffes métalliques de son gant gauche. Plongeant son regard dans le sien. Le véritable duel allait pouvoir commencer. Jack avait cette étincelle dans les yeux, cette envie logique de la tuer une fois pour toute.

Lenore par contre ne devait que l’immobiliser. Mais elle était prête à défendre sa vie… enfin son existence du moins.

Un accident est si vite arrivé…
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Les Jardins de Souffrances où fleuriront la puissance… qui aurait cru que cet entrainement connaitrait un tel succès… ?

Péniblement, Jack accueille avec regret tout le temps qu'on lui accorde… lui qui s'attarde à ramasser une paire d'épée, les yeux sur ce pistolet lâché. Volontairement ? Bien sûr qu'à son niveau, dague et griffes peuvent être plus éfficace qu'un flingue mais… l'arme à feux, non loin des pieds de la créature, semble trop beau pour être vrai. Presque l'allure d'un piège dans lequel le Chien Noir sa tête à tomber. Enfin armée, le voilà debout à lutter pour rester conscient, nageant dans un océan de douleurs où s'effacent ses sensations. Le vertige si profond qu'il s'en met à halluciner, à voir Narantuyaa revenu de son évasion… toujours en si piteuse état… pour aider Lenore, finalement pas si soumise que ça ? Ou bien tombé d'épuisement, cauchemarde-t-il simplement ? Peut-être déjà mort, en enfer ?
En pleine incompréhension, refusant d'y réfléchir, Jack continue si simplement sur sa lancée en attendant que son agonie prenne finalement fin. Ca ne prendra certainement pas fin mais… la pause est proche quand on commence à halluciner, non… ?

Boiteux… la démarche pénible d'un infirme à la recherche de ses béquilles… puis un hurlement strident lorsqu'il file en glissade à s'en arracher le voute plantaire ; le voilà sur son franc déjà à frapper ! Ses deux épées en croix se déploient alors sans résistance aucune, c'est facilement esquivé. D'un pas bondissant à la poursuite de son adversaire, Jack vrille brièvement sur lui-même les bras tendus ; une modeste toupie tranchante qui ne déclenche qu'à peine une brise. Et suffit pourtant à le faire s'emmêler les pates à la réception, agitant désespérément ses armes dans l'espoir d'intercepter une contre-attaque !
Un goût acide remonte le long de sa gorge… et la faim se manifeste, rugit en un effroyable prédateur depuis l'estomac de Jack. Celui-ci sent ses boyaux se tordent comme des serpents vrombissants qui s'entredévorent.

Jack a le visage qui s'illumine alors… son ventre à l'agonie rugit semblable à un fauve… et si cet entrainement fonctionne… après tout ?!

Emporté par ses bouffonneries sans équilibres, ne décidant plus vraiment de sa direction à l'allure d'une homme saoul, le voilà qui frappe tout autour de lui, très vite mais sans puissance… cherche juste à situer son adversaire alors qu'une friction métallique se fait entendre. Plusieurs mêmes ? La voilà ! Après un court échange de coups, le Chien Noir sans ses armes volés dans les airs et ses bras avec, refusant de moment à l'instant critique. Sa garde défaite… vulnérable et incapable de fuir à temps… ne reste qu'un vieil instinct impérieux, de ceux qui remontent aux origines de l'humanité… dans un soubresauts d'adrénaline à la recherche du sauvage qui dort en lui, Jack s'essaye au coup de crocs du désespoir !

« YRAAARRGH ! »
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Lenore reculait, elle devait faire particulièrement attention. A son environnement d’abord, hors de question de se retrouver coincée dos au mur ou de se faire agripper par un garde noir que « Naran » n’aurait pas vu approcher de la mercenaire. A son adversaire ensuite, ses attaques, ses gestes étaient furieux mais dénoués de toute logique, de toute technicité. Savait-il seulement comment se battre avec deux épées ? Ils les agitaient au hasard devant lui en espérant toucher. Certes il avait plus d’allonge qu’elle-même avec sa dague mais… Il offrait tellement d’ouverture dans ses mouvements maladroits, son maintien sur ses armes ne semblait même pas correct. Elle aurait pu le désarmer, l’immobiliser, le tuer de tellement de manière. Mais elle devait faire attention. Attention à ne pas le tuer justement, même par accident.

Elle arrivait à la conclusion logique que le cerveau de Jack était inondé, incapable d’être utilisé convenablement. Noyé de fatigue et de folie, de sentiments dont elle-même avait été libéré par la mort et son analyse logique de la situation et du combat lui accordait une clarté de réflexion lui offrant l’aplomb sur le duel.

Il allait par se faire mal lui-même avec ses moulinets… Elle devait mettre fin à cette danse ridicule. Lenore bloqua une charge de sa dague et de son gantelet armés de griffes, déviant les lames vers l’extérieur. Et c’est là que l’improbable se produisit.

Il avait planté ses dents dans son bras.

Elle en fut surprise. Puis agacé l’espace d’une seconde. Oui il existait à travers les mondes des personnes dont la logique est toute particulière, dont les choix et les actes sont absolument imprévisible. Comme lui à ce moment, comme ce doux panda du nom de Chen qu’elle avait rencontré. Elle était bien incapable de prévoir l’improbable et c’était une chose qu’elle détestait de son vivant.

Pourtant elle ne l’était plus. Tout ce qu’il y avait à analyser désormais, n’était que ses dents plantées dans sa chair alors que ses armes étaient déviées, son corps tordus dans une position désavantageuse, les deux bras sur le côté, en appui sur une seule jambe et le dos tordu pour que son visage soit face à la rousse.


« T’es sérieux ? » Lacha-t-elle se désintéressant totalement de ce geste malgré la douleur trop faible.

Elle maintint les griffes bloquant les lames mais ramena sa main droite pour donner un coup de pommeau de dague dans le creux de l’estomac de son adversaire. Elle lui laissa le luxe de continuer de mordre, venant chasser ses jambes d’un pas de tango, son pied en pointe passant derrière le genou de son vis-à-vis et l’entrainant dans un étau, tirant vers elle. Puis de son poids, elle le fit basculer en arrière, veillant à ce que son épaule tombe lourdement, la première, contre sa mâchoire lors de l’impact de leur chute.

Elle avait juste oublié une chose. Le premier réflexe lorsque l’on tombe est encore de s’agripper à la première chose à portée de main. Il l’avait enlacé dans l’espoir de contrarier sa perte d’équilibre et malgré la douleur de son crâne meurtri par l’attaque de la rousse, il la maintenait dans ses bras au sol.

Elle se força de patience, il allait forcément tenter de se défaire d’elle ou de l’attaquer au corps-à-corps et à ce moment-là, elle cesserait de se cantiner à la défensive, pour reprendre le dessus sur lui.
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Jack, comme chaque autre coalisé, passe ses jours et ses nuits à contempler un ciel noir, les yeux qui débordent de désespoir ; prêt à tout pour obtenir un peu plus de puissance. Juste un peu plus, encore et toujours plus de pouvoir, peu importe l'océan de supplices qu'il faudrait traverser pour ça. Quoique vous vouliez, vous devez d'abords pouvoir le faire, assez simplement. Dans les abysses de son esprit fracassé, l'intendant découvre soudain toute l'aigreur qui sommeille en lui ; la haine du faible. La haine profonde et brûlante comme de l'acide, qui vous ronge chaque jour un peu plus mais vous aiguise.
L'étreinte de ses mains se resserrent sur la cape du monstre nommé Lenore… témoignant finalement d'encore un peu de vie en lui.

Il peut le sentir… du sang en quantité écœurante, des remontés acides dégoutantes, de la poussière épaisse et touts un tas de fluides qui ont pu s'accumuler dans sa bouche. Se lacérant les narines, se les brusquant, Jack renifle par le nez avec toutes les manières d'un porc sauvage. Que pourrait-il faire d'autre… ? Cassé, il ne voit pas et se force à... déglutir, crachant un maigre flot de saloperies comme partirait l'humble jet d'une fontaine. Aidé des restes d'un souffle puissant qui ne l'est plus tellement, le Chien Noir parvient pourtant à cracher ses entrailles jusqu'à la face de Lenore ! Quoi d'autre ?! Quoi d'autre a-t-il à disposition ?!
Ca sent le cadavre mais je ne parle pas de Lenore… Jack ne croit pas qu'elle souffre encore… ou même qu'un cadavre puisse être incommodé. Pourtant, au moment de la mordre… il crut voir Skinner avec un air… vexé ? Outré ? Un petit quelque chose a fracturé le masque de l'impassible cadavéreuse à ce moment.

Et ce masque, c'est tout ce que Jack peut espérer briser… une main refuse de lâcher la cape mais l'autre, déterminé, arme péniblement une série de lourdes frappes. Alors qu'il la sent bouger, se sachant pourtant incapable de la retenir, l'intendant se jure que son cadavre lui-même continuera de s'accrocher à cette fichue cape ! Quitte à ce qu'elle le traine à même le sol, même là, il ne lâchera pas et continuera de taper tant que son bras le lui permet ! L'intendant s'agite encore, tel un corps mort qu'un sinistre marionnettiste ferait bouger de soubresaut erratique. Incapable de parler sinon en lâchant des râles et grognements sourds, bestiaux.
Des paroles s'échappe pourtant…

« Je se… je serais puissant… ! » Dit-il alors que… soudain, toute résistance disparait à ses mains ; celle accroché tire avec toute l'aisance du monde un bout de tissu et l'autre en poing se perd dans le vide. Sa cape s'est-elle déchirée ou l'a-t-elle enlevée ? Refusant de lâcher la cape, le Chien Noir gratte frénétiquement le sol, enchainant les tentatives pour se relever ; systématiquement suivi d'un échec. Rien à faire… ses jambes ne… ne répondent plus, enfin… il les sent, atrocement douloureuse et surtout ses pieds, écorchés, quasiment nu de peau face à la froideur nocturne ; les restes de l'hiver se font soudain si cruel à y penser. Dans un geste de panique, à croire ou à voir qu'elle s'approche, l'intendant lâche l'affaire, s'affale face contre terre.
Dans un soubresaut, il se poste vaguement sur le dos… mais plus de profil, quelque chose évoquant la position latérale de sécurité.

Un bras s'agite, le corps qui retrouve un peu de force à ne plus en gaspillez le peu qu'il reste pour se relever. Dans un cri, on le voit jeter la cape dans la direction de Lenore, créant un espèce de mur en tissu flottant… et rampant à reculons, se trainant lamentablement sur des bras à bout… Jack se fige, soudain à court d'idées, finalement vaincu par les épreuves de la journée. Posté sur ses coudes qui ne s'émeuvent plus de s'érafler au sol, Jack n'a… plus mal… ? Plus de sensations ? Plus de souffle ? Cette fatigue qui l'assomme si sereinement… un ange qui vient l'enlacer et pourtant, après tout ça, le Chien Noir s'y refuse.
Les yeux mi-clos, la bouche entrouverte et l'allure d'un cadavre bien calé, sinon son visage qui remue un peu. La dernière partie de son corps qui lui répond encore… ?

Ses paupières qui refusent de se fermer, guettant Lenore du regard sans la distinguer clairement… mais après tout ça, ce serait dommage de simplement fermer les yeux. Hors de question de louper la fin de son entrainement. Sans aucun doute le meilleur entrainement que la garde noire a jamais eu, parvient à se féliciter Jack du fin fond des abysses de son agonie. Pourtant, une interrogation demeure. Toute sa vie, Jack a... craint se destin et chercher à l'éviter mais désormais… ? Lui qui croit voir venir la mort se rend finalement compte qu'il… n'est peut-être pas un sacrifice prêt, après tout ça.

« Et si je… meurs… » Son organisme déraille au moment de parler ; le voilà qui bouge à nouveau. De vagues tentatives sans but ni objet, de simples gestes qui ne veulent rien dire. Rendu là… qu'il bouge ou pas ne fait plus grande différence. Ou alors ca en fait une ? Quitte à voir un de ses larbins mourir ou vaincu, pitoyablement… l'intendant lui-même préfère un garde qui se débat pour rien qu'un autre qui lâche l'affaire pour rien. C'est une question de principe, d'idéologie et… ce genre de bêtises, c'est bien la dernière chose que Jack a en stock. Quand il pensait ne plus vouloir en encaisser plus, finalement, il le voulait encore. C'est la dernière idée, apparu en flash brouillon. Si on se pose et qu'on y réfléchit deux secondes, ca fait peut-être vaguement sens mais là… c'est vraiment parce que son corps refuse de bouger sinon en s'agitant inutilement. « …me réveillera-t-il… ? »

Pourtant sincère, la question est clair et blesse désormais, presque indigné qu'une mercenaire reçoive ce qui… à des yeux jaloux, parait peut-être un privilège, finalement. Death lui-même n'est-il pas un de ses zombies qu'il aime à faire proliférer ? Quitte à vivre jusqu'à ce que mort s'ensuive… autant avoir une seconde chance après le cercueil plutôt que… dieu-seul-sait-quoi ? Probablement que les coalisés sont dors et déjà condamné à finir aux enfers d'Hadès, de toute façon, destinés à combattre pour l'éternité dans ses sordides combats.

« Douce Lenore… ?! » Peut-être est-ce la phrase magique qui permet de contrôler Lenore… ?! Qu'a-t-il à perdre, désormais ?! Jack se débattra autant qu'il peut après ça mais… ca sent la fin, pour lui tout du moins.
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Semblable au passage du vent sur le sable, l’apparence que le Démon avait empruntée à la mercenaire s’envolait dans les airs et divulguait le corps grisâtre de Death. Il venait de changer d’apparence, sauf qu’il conservait sa tenue. Les bandages reprenant leur utilité première et couvraient les blessures dont ce corps souffrait.

Il suffit, Jack à son compte.
Un ordre simple et pourtant puissant. Lenore se décalait déjà alors que son maître s’avançait pour observer la carcasse de l’Intendant. Il n’y avait plus aucun autre mot pour qualifier ce qui restait de cet homme, un tas de chair informe. Faible. Pourtant, il lui restait encore tant à jouer et c’est en ce genre de journée éclairée par le soleil noir qu’il exprimait tout son potentiel.

Namtar avant conserver l’arbalète, la tenant de son bras gauche maintenant qu’il avait récupéré sa forme originale. Amputé et borgne. Il ne valait pas mieux que l’Intentant sur cet aspect.

Il n’y aura pas semblable réveille pour toi.
Devant le corps, le Démon prenait le temps de plier ses genoux pour se rapprocher au plus proche de son second. Il le dominait par sa position et ne le cachait pas, prenant par ailleurs le temps de prononcer distinctement chacun de ses mots.

Tu vaux bien plus qu’une simple marionnette et tu ne mérites pas d’être commandé dans la non-vie. Oh non. Tu es promis à un plus grand destin.
Tel un père devant son fils, le Démon passait sa main sur le visage de l’Intendant, se voulant attendrissant alors que la vie semblait dévoué à quitter ce corps. Sur cela aussi, la Bête semblait avoir le contrôle. L’Intendant ne perdrait pas la vie en cette heure et en ce jour.

Jack Inèrsse exprime le désir d’être puissant. Nous allons alimenter ce besoin et nourrir cette force qui sommeille en son coeur, voici la promesse qu’il m’est possible de te faire. Endurcir ce corps. Fortifier ses muscles. Rendre chacun de ses gestes plus adroits. Irons-nous mêmes à lui permettre de filer tel le vent…?
La Bête se retournait et fixait un bref instant le corps de Lenore. Ou plutôt, il le dévisageait. De la tête aux pieds. Elle était sa plus belle création et son arme la plus affutée. Preuve en était l’état dans lequel elle venait de réduire Jack. Pouvait-il espérer encore plus de ce pantin ? La réponse était simple et allait se révéler dans peu de temps.

Il regardait de nouveau le corps à ses pieds, haussant brièvement les sourcils pour se dégager de cette pensée.

Alors, à toi de décider. Veux-tu devenir puissant à mes côtés ou périr en ce lieu ? Lèves-toi et fait moi face. Ensuite, tu obtiendras toute l’aide dont tu n’as jamais espéré pour être celui que tu désirs. Tout cela, au prix d’un seul et maigre effort.
L’oeil de Démon pétillait à la fin de son ordre, attendant impatiemment de voir cette détermination propre aux humains naître dans ses propres entrailles. De voir Jack resplendir.


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Jack se sent juste à bout, faible et parfaitement puisé, encore incapable de bouger. Pratiquement. Ses doigts qui remuent péniblement la terre en lui arrachant de douloureux gémissements… c'est lui qui cherche et creuse, inlassablement, encore un peu plus loin. Son heure de gloire ! Son moment ! L'apogée, jusqu'ici, de son destin de coalisé. Combien sont morts ou transformer avant de se voir promettre, par Death, un plus grand destin ? Et tout simplement de la puissance ? Sans compter que… avec cette arrivée, le Faucheur vient confirmer toute l'idéologie de Jack. A sa façon le récompense, pour encore un seul et maigre effort… que Jack s'acharne à accomplir, se tordant mille fois de douleurs pour ça. Le Boss de la Coalition Noire est venu ici faire sens… et Jack, plus que jamais, a foi en ce en quoi il croit. A foi en la Coalition Noire et en cette quête de puissance ; finalement réaliste.
On ne va pas lister les noms mais… Jack se découvre un coeur de guerrier aux paroles de Death. Lui aussi, alors, deviendra puissant jusqu'à la démesure… puisque prêt à en payer le prix.

Ses bras bougent, désormais, ses jambes aussi… et le voilà déjà à quatre pattes quasiment… jusqu'à ce que son infame agonie ne le fasse s'arrêter à genou ; il croit enfin avoir réussi alors qu'il est droit sur ses genoux ! D'un regard, Death brise une nouvelle fois Jack... pas encore, pas tout à fait. Encore un effort, encore une, juste de plus. Le dernier… ? Ou il y en a encore après ?
Un premier pied au sol, Jack s'écroulant dessus et ne parvenant juste pas à se hisser à la force de ses bras.

Dans un dernier hurlement furieux, pourtant, Jack donne plus que ce qu'il ne lui en reste pour… se tenir debout, victorieux, à regarder Death dans les yeux. Rien que de sentir là, debout et même défait, à regarder le boss dans les yeux en sachant qu'il va le tolérer ? De l'entendre le décrire comme… promis à un plus grand destin que cette fichue mercenaire… ? Un sentiment de justice qui fait sens, l'équivalent d'un miracle, a fait de Jack un homme au coeur de guerrier. Quelque chose en lui pouvait désormais voler libre avec des ailes bien plus vaillantes que celle de la peur.
Ca… a le goût de l'accomplissement… du bohneur même, presque.

Puis Jack, tremblant comme une feuille, cassé et raide, attends d'enfin pouvoir s'écrouler. Ce qui ne va pas tarder mais… en cet instant, Jack a lavé son corps et purifier son coeur.

« J'… j'ai… tant attendu… » Et finalement, la Coalition Noire fait quelques miracles entre ses drames. Dire qu'il s'imaginait déjà sévèrement puni avec l'évasion des mercenaires… mais non, au lieu de ça, on le récompense. A la manière d'un enfant, Jack doutait de vraiment le mériter et se sentait presque… coupable de l'attention qu'on lui porte. Peur ? Il n'avait plus peur de Death, seulement de le décevoir désormais.

Abattu, sa tête se tourne vaguement vers la belle cadavéreuse… et c'est presque avec pitié que Jack la regarde désormais, n'enviant finalement pas son état. Tout ce qu'elle perd à ne plus souffrir ni ressentir... Jack préfère encore l'agonie permanente des vivants que l'ennui des morts. Enfin... enfin le pitoyable intendant pouvait se voir puissant... même si ce n'est que dans quelques temps. Sa détermination renouvelée à l'idée qu'on lui assure que ca va payer !

« Ce… n'était… pas pour… rien… ? » Secoué par le vent, Jack s'effondre à la prochaine brise un peu trop vivace.
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Le démon souriait, chaleureusement, semblable à un père heureux de voir son fils parvenir à franchir l’une des étapes de la vie. Amical, il posait son bras sur l’épaule de l’Intendant avant de prononcer d’une voix teinté des exploits qu’ils allaient être amenés à accomplir.

En ce monde, rien n’est inutile. Jack Inèrsse, tu es l’exemple de cette dévotion.
Namtar le sentait toutefois faiblir sous sa propre poigne. Et tel le père qu’il s’amusait à jouer, il guidait son second à s’écrouler sur lui et profiter du repos qu’il venait de gagner.

Il ne deviendrait pas une vulgaire poupée de nécromancie, il ne serait pas changer en une abomination sans-coeur ou enveloppe de la dernière volonté d’un être. Il serait puissant en étant un simple homme. La créature la plus majestueuse, la plus puissante et la plus imprévisible. Que Chernabog lui-même conserve les démons et les spectres, asservi par la soif d’un pouvoir dérisoire. Namtar, lui, possédait la plus précieuse des perles.

Un démon ne possédait sa détermination qu’après avoir vendu son âme. Cet homme avait arraché cette volonté au plus profond des faiblesses qui faisait de lui un être pathétique.

Tu seras grand, plus quand que je ne le suis pour une seule et unique raison.
Inutile de lui donner la réponse, il découvrira cela par lui-même. Du moment qu’un brin d’intelligence parvienne à s’extirper de son crâne. Avant cela, avant que tout ne commence, il lui fallait redevenir plus qu’un tas de chair informe. C’est alors qu’un craquement sinistre résonnait, maladif, répugnant. Une paire d’ailes membraneuses s’extirpait du corps du Dirigeant pour s’élancer dans les cieux. Voici des semaines qu’il n’avait pu faire cela, cause à cette douleur, à cette fatigue qui n’avait de cesse de le guider.

Dans un battement frénétique, l’Intendant et le Dirigeant s’élevait dans les cieux.

Retourne au manoir, à ta place.
Lenore avait sa place au côté du Démon, devenue plus qu’une simple humaine. Devenue une servante. Celle qui ne parviendrait pas, pour l’heure, à contredire le moindre de ses désirs.

Dorénavant, il avait une autre préoccupation et il s’agissait de préparer l’Intendant à ce qui l’attendait. Il éprouvait la détermination des plus grands ? Il fallait dorénavant sculpter l’homme qu’il était pour rivaliser avec ceux qui pullulaient déjà dans l’espace incommensurable. En silence, le Démon s’envolait et rejoignait le manoir. Tout ce dont il avait besoin, c’était de repos.


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Lenore suivait du regard Death et son nouveau jouet, s’éloignant loin d’elle après lui avoir donné son nouvel ordre. Il lui fallait encore quelques secondes de contemplation avant d’obéir et se mettre en marche. Qui était le chien et qui était la marionnette désormais ?

Douce Lenore. Elle n’avait qu’à peine levé un sourcil lorsque Jack avait osé prononcer ses mots sans pouvoirs. Rien à voir avec la chape de silence oppressante qui s’abattait sur son esprit lorsque Death leur donnait corps, pour qu’elle agisse en tant que son bras armés. Un faible et inutile Intendant, paniqué, brisé, incapable et pourtant il avait désormais toute l’attention créative du chef de la Coalition Noire. Il lui avait témoigné de la chaleur, de la satisfaction alors qu’elle l’avait écrasé lamentablement sans le moindre effort.

Et maintenant ? La rousse n’avait guère plus droit qu’à un regard de pitié du nouveau jouet, et d’un coup d’œil sans intérêt du responsable de sa tragédie. Elle n’était rien de plus remarquable qu’un meuble utile. Pire encore ! Jack allait recevoir ce qu’il quémandait alors qu’il avait échoué, qu’il avait semé le doute concernant sa loyauté dans l’esprit du Démon. Il voulait plus de pouvoir, tendant les mains comme un mendiant. Ce n’était pas comme ça que ça marchait. Il ne suffisait pas de supplier et d’attendre, il fallait le prendre soit même.

La mercenaire délaissa le champ de bataille d’entrainement sans se retourner, ramassant sa cape qu’elle avait abandonné au fol espoir d’un perdant, les corps assommés et planqués des terribles gardes noires laissés perplexes quant au déroulement de leur calvaire. Elle devait rentrer au manoir rapidement. Elle n’avait plus de temps à perdre ici. Elle avait son ordre, sa place.
Lenore essuya sa joue d’un geste sec de son gant refermé autour des griffes métalliques. Jack avait eu son compte. Elle ne pouvait plus rien pour s’opposer à ce fait. Elle qui commençait à apprécier enfin ces moments ensemble.


« Dommage... ça en devenait presque … agréable… » La rousse esquissa un sourire léger à l’idée alors qu’elle se dirigeait de nouveau vers la forêt encerclant le manoir. Celle minée qui avait été le théâtre de sa fuite.

Elle n’en avait pas finis avec lui. Ils avaient été interrompus alors que l’échange devenait enfin passionnant. Et puisqu’il devenait le chéri du moment de Death, elle ne pouvait ignorer son existence dans un coin de son esprit. Le Boucher de Grimm lui avait fait tant de promesses mais aurait-il le temps de les réaliser avant qu’elle ne s’en mêle ? Que pouvait donc faire une « simple marionnette » dans cette course au pouvoir…

Au loin elle pouvait voir les murs du manoir se dessiner sur l’horizon. Lenore se permit une idée farfelue.
Combien de pierre fallait-il lui retirer à la base pour faire s’effondrer ce château de cartes…

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Désolé pour l’attente, j’me suis accordé un moment relax dans ma journée !
Maintenant, ce que vous attentiez !

Premier rp
Jacky !
Bon, c’est les techniques donc… On va pas chipoter ! Et j’l’ai trouvé plutôt bien décrite (même si c’est davantage les images de séries qui sont venues me l’illustrer, tes explications des failles, de la posture et tout sont cools). Cependant… J’trouve ça bizarre quand même. Un gars qui tourne juste sur lui-même et qui peut non seulement repousser n’importe quelle attaque (on en parle des lances et des flèches ?)… mais carrément de faire valdinguer les autres… C’est cartoonesque. J’imagine maintenant le terrible intendant en diable de tazmanie (avec la bave aux lèvres ouais!)
Et après… De dieu ! Ca fait très listing mais c’est génial d’avoir des infos sur toute la bande à Jacky ! Déjà, la réutilisation des pnjs des uns et des autres qui, comme le dirai le vieux père panda, donne de la vie à la ville où l’on se trouve ! Ensuite, savoir lesquels sont importants pour le groupe (pas mal pour les étrangers qui voudraient avoir une figure connue pour rendre la parole… ou les coups) ! Pis bon… son avis sur tout ce petit monde ! Et même si ça peut être bordélique question timeling des différents pjs, et que c’est pas toujours la bonne chose à faire… Bah c’est cool d’avoir un lien supplémentaire entre les pjs ! Savoir que, lorsque Kuro et Septi rentrent, bah Jacky la fripouille a tabassé un peu tout le monde ! Et qu’il sera particulièrement déçu s’ils échouent… ça fout pas la pression du tout !
[mode prof on] Euh… J’étais globalement pris dans la lecture du quotidien parano de Jack mais… Charon qui pousse un rocher ? Charon (prononcé karon) c’est le passeur des enfers ! Le coup du rocher à pousser éternellement, c’est Sisyphe ! [mode prof off]
J’fais une petite parenthèse pour parler de cette idée de puissance que tu annonces être omniprésente à la Coa et… Bah en fait c’est vrai. Death, on en parle plus, il a fait son ascension depuis un bail et il approche de la retraite à un rythme fou. Mais sinon, si on excepte Vesper qui prend des piña colada (ou qu’importe le nom) dans son château tranquille, bah tous ont comme visée de se renforcer. Jack pour ne plus être parano parce qu’il aura dézingué tout le monde (s’il l’obtient sa puissance, ça se passera ainsi on est d’accord!), Kuro pour arrêter d’être victimisé par les gardes noirs et autres prisonniers, Lenore pour… servir Death ou se libérer ? J’sais pas si c’est possible pour elle encore. Et même mon perso pour ses propres raisons. Dans les autres groupes, cette quête à la puissance est… présente, mais c’est plus un arrière fond, un contre-coup des épreuves. Suffit de prendre le Sanctum ! Ses membres se sont renforcés, mais malgré toutes les attaques et drames… Bah ils ne cherchent pas à obtenir un pouvoir suprême. Et c’est pareil pour les autres groupes. C’est peut-être dû à l’influence des pairs… Va savoir !
Les complications d’agresser Salazar… j’étais pas au courant ! C’est à la fois drôle et informatif ! Très ludique comme rp au final !
Petite parenthèse juste pour dire que pour avoir l’air fou, apparemment s’arracher un bras, ça marche pas mal à la coa  (mais j’ai pas grand-chose à dire sur l’entrainement jusqu’à présent, c’est… un entrainement)!
Me revoila ! Au final, j’ai trouvé pour l’instant deux trucs à dire sur l’entrainement ! Premièrement ! J’suis pas sûr de l’intérêt de marcher sur des débris et se couper pieds et mains. Je vois où tu veux en venir. Faire souffrir le corps pour le renforcer, et autres conneries mangesques ! Mais… Ouais autant renforcer la masse musculaire ok, autant scarifier son corps ? D’où ça le renforce véritablement? M’enfin. Deuxièmement ! J’suis… pas sûr d’avoir utiliser la compétence de chant depuis que j’suis à la Coa. Comme en prime, Septi fait pas copain copain avec des types qui ne l’aiment pas… Bah il ne va pas partager ses expériences de chorales avec tout le monde ! J’peux me gourrer, et j’ai vraiment la flemme d’aller vérifier mes rps mais… J’pense pas me planter dessus. Bon après, Jack a pu largement apprendre que Septi était au Consulat (il ne s’en cache pas après tout) donc… il n’y a qu’un pas pour qu’il lui ait demandé de parler de son expérience. Ca… pourrait marcher ouais. Même si j’aurai aimé être au courant de l’info !
Je crois qu’il n’y a personne qui possède des points de magie sans finalement utiliser des compétences magiques à tout va mais… Ca serait intéressant de voir ça. Et j’me dis que Jacky, qui tente tant bien que mal d’être un concurrent sérieux face à un mage… Bah si on lui en donne l‘opportunité, vu son aversion pour les arcanes… Ca pourrait le faire. Après, en l’état actuel, c’est cool de voir les rouages de son esprit et de se dire… Ouais t’es malade mec !
De dieu… quand j’ai vu que le test n’avait pas commencé, j’me suis dit que je n’en finirai jamais de te lire ! Ne va pas te méprendre, c’est un rp très cool mais… c’est pas franchement ma tasse de thé ! Donc à moins d’être vraiment scotché par le contenu… d’habitude, je passe plutôt mon chemin !
Bon, mes impressions finales sur le rp. C’est cool comme je l’ai dit. Il y a des fautes, j’ai noté l’oubli d’un mot mais ça se laisse lire globalement. Par contre, faut aimer les longs rps (pratiquement fleuves) que tu nous as pondu ! Je dirai au final que la seule critique qui reste… Bah c’est la longueur. T’en fais des caisses et des caisses puis en trois phrases, tu nous finis la journée ! Je ne sais pas si le choc était ce que tu avais prévu mais c’est ce que je ressens avec cette fin. Après, le rp à plusieurs a peut-être été improvisé (les intervenants, ça m’connait) mais je n’ai pas l’impression qu’on puisse réellement se raccorder normalement à cette fin… Donc j’espère vraiment que c’était de l’impro (à minima, pour la première intervention de chacun).

Leny qui est absente !
Bon, premiers mots et ça me fait vraiment espérer l’impro ! Parce que j’ai pas envie de replonger le nez dans le pavé de Jack ! Toutefois… j’ai aucun souvenir d’avoir lu qu’il pleuvait durant l’entraînement. Et même si j’ai été interrompu dans ma lecture pendant quelques minutes, malgré le fait qu’il y ait énormément d’infos… J’pense que je l’aurais retenu. J’pense aussi que le détail de la pluie qui rend l’entraînement spartiate dix fois pire serait revenu, sous plusieurs formes. Donc… Ouais ! J’sais que c’est pas toujours évident, mais faut essayer de faire gaffe à ces petites erreurs de continuités !
J’ai lu le rp où tu mourrais (même si j’ai été embrouillé par la fin) et celui avec Huy à la fin des mondes (et celui avec Kurt comme il a décidé de le lier au mien) mais… Pas souvenir non plus que tu jouais avec les couleurs ! Après, t’étais nouvelle dans cette non-vie donc tu as du mettre du temps à savoir comment la jouer. Je suppose que le orange, c’est pour différencier les pensées/la narration de l’ancienne Lenore. Si c’est pas le cas, si ça ne te gêne pas, j’aimerai un petit mp pour savoir ce que ça signifie ! Si j’ai raison… bah c’est bien trouvé. Pas trop encombrant, assez simple à suivre avec juste l’info que tu es morte et sous domination du plus célèbre des manchots ! Et ça donne une impression étrange à la lecture. Pas désagréable, et avec juste ce qu’il faut pour que le lecteur se demande si… Lenore va trouver une échappatoire ! D’une manière ou d’une autre (Aka les similis baby ! Ou les sans-coeurs, mais ce serait moins drôle)
Bon, maintenant que j’ai fait un pavé qui repose sur l’air, parlons de nouveau du rp ! J’ai un peu progressé dans ma lecture et… je suis partagé. D’un côté, surtout avec ce début de rp qui reprenait sur la fin de celui de Jack… bah j’étais content ! On enchaîne bien comme y faut, et petit à petit, on découvre ce qu’elle fait là. Sauf que non ! Juste après, retour violent en arrière sur des phases de l’entraînement. Retour bref, mais retour quand même. Sauf que… Bah c’est bien fait tout de même, et tu vas vraiment à l’essentiel. Généralement, tu reprends plus une phrase, ou tu résumes une partie de l’entrainement, et derrière tu expliques ce que tu en penses donc… Du neuf, du vieux, et j’suis entre les deux !
Bon, l’action me paraît un peu rapide mais… Quelle sadique celle-là ! J’ose espérer que les gardes auraient quand même réagi à « l’attaque » de Lenore, qu’importe qu’elle soit des leurs maintenant. Cependant, grâce aux exercices abrutissants de Jack… L’occasion est en or effectivement. Tu en profites et tu t’imposes insidieusement sur cette fin de journée telle un fantôme dans la nuit. Et cette mention de la jalousie de Lenore face au sang chaud de Jacky… C’est inestimable ! Bref, la suite.
Et… J’aime. Je ne sais pas si l’état de mort t’en empêche ou pas, mais ce côté joueur sadique… Tu t’amuses de martyriser tes ennemis, tout en continuant de les préparer même si tu ne le souhaites pas et c’est plaisant à voir ! Je suppose que les paroles en bleu sont les « murmures » de Death, mais encore une fois sans certitude.
Pour finaliser… Le rp n’est pas parfait. Je n’en ai pas aimé certains éléments mais dans la globalité, c’est parfait. Notamment au niveau de la longueur. On vient juste de lire Guerre et Paix d’Inerss et on peut s’avaler un tout petit pamphlet sur comment faire souffrir ses sous-fifres !

Deuxième rp
Jack !
J’ai pas grand-chose à dire. Si ce n’est que… De dieu que c’est brouillant ! J’ai pas vraiment d’idée de ce que fait Jack (ou ses gardes d’ailleurs, qui tirent, sont à couvert mais… se font massacrer aussi ?), de la position de tout le monde par rapport à Lenore… Si ce n’est qu’il inspire beaucoup (et de nouveau l’image cartoonesque en tête) !
Par contre, c’est cool d’avoir repris le coup de la pluie et de la boue, même si ce n’est qu’une courte mention.
Oh ! Et le Sanctum risque de te faire un procès ! S’en prendre plein la tronche et se relever, c’est leur leit motiv !

Leny !
Pour le début déjà c’est… plus clair ! On comprend ce qui se passe (bon sur les deux premiers paragraphes) ! Par contre ! J’suis pas d’accord ! Même s’ils sont plus ou moins entraînés à utiliser leurs armes à feu, même s’ils ont une bonne mémoire et qu’ils ne manquent pas trop leur tir malgré les reculs des mitraillettes/fusils… Se décaler ne suffit pas ! Lorsqu’on utilise ce mot, on pense à un pas. Deux grand max ! Tu ne me feras pas croire que sur un mètre ou deux (sachant en prime qu’ils ne sont pas tous juste en face de toi, en une belle ligne qui tire dans une direction), aucune balle ne t’atteint ! À moins de carrément dégager de là… Ou de t’enterrer (ou tout simplement de t’allonger au sol) tu t’en prends quelques unes, c’est obligé !
Alors… je dois dire que la mention des gardes qui font exprès d’être mis à terre pour roupiller un peu ma fait sourire. C’était drôle et… Ouais ! Les mecs s’en prennent plein la poire à longueur de temps, ils ont surement des combines pour pouvoir pioncer tranquille, à peu de frais, de temps en temps ! Bon par contre, qu’on soit d’accord ! Le cours sur l’apprentissage des bénéfices de maîtriser son terrain n’existe pas ! Comme tu l’as dit précédemment, les mecs ont juste joué les déménageurs qui souffrent sans raison ! Donc… Normal s’ils n’utilisent pas à bonne escient le terrain (surtout si on combine la fatigue, le manque d’enseignement, la précipitation et j’en passe).
… Bon j’suis vraiment passé dans un cartoon en fait… Le coup de pied dans les valseuses, et le gars qui s’envole… Sérieusement quoi ! J’sais que c’est un univers disney loufoque plein de sentiments baveux mais… Un combat entre un parano cinglé et accro au café et une morte-vivante qui déteste bosser pour son ennemi… Ok c’est farfelu mais ça ne m’inspire pas des gags !
Après, malgré ce que je dis, si vous vous êtes éclatés à l’écrire (ou si vous vous éclatez à le lire) tant mieux pour vois, c’est l’important !
C’coup-ci j’ai repéré une ou deux fautes. Rien de dramatique mais voilà !
J’aime bien l’idée des gardes qui sortent le pop-corn pour observer Jacky se faire massacrer ! Ca va bien avec l’esprit coalitioneux ! Donc j’espère que ça sera gardé dans la suite !

Troisième rp !
Jack !
Bah… j’ai pas grand-chose à dire de nouveau ! Le rp est un peu moins brouillon ce qui est bien, y a toujours la faute irritante de la liberté avec un e !
Sinon… Bah ce que j’espérais qu’il ne se produirait pas est en train de s’engager ! Je ne vois pas des gardes près à tuer leur boss dès qu’il montre un signe de faiblesse… venir au secours de leur patron qui les frappe et les hospitalise ! Au mieux, il profite juste du spectacle, au pire, ils sont morts de peur et ne bougent pas. Au-delà de ça… C’est pas la camaraderie qui les étouffe donc non, même avec la certitude de vivre, je ne pense pas qu’ils iraient à la défense de Jack. Ca ne me semble pas trop logique (quand bien même il soit le meilleur patron qu’ils n’aient jamais eu)

Le nouveau venu, Will… Naran ! Le mec qui a un fétiche pour incarner les autres tout de même !
J’suis pas sûr de moi mais à l’image du décaler de Leny… Quand je lis ramassis d’incapable, je ne pense jamais à une personne, ou une chose. Ca fait bizarre de faire référence ainsi à Jack. C’est peut-être correct mais… Bizarre !
Bon ! Par contre le coup de tout le monde était déjà là depuis le début sur la pile de détritus… Vous vous faites un délire batou ou quoi ? En revanche ! Ce qui est particulièrement délectable, c’est que tu te lances direct. On n’a pas de retour en arrière, c’est t’es là. On l’accepte, et on se questionne ! Death a autant de temps libre sur les bras ? Va falloir remédier à ça !
Sinon, comme je le disais, c’est bien de se situer par rapport aux rps des autres mais… ca crée de sacrés incohérences parfois ! On a Jack qui… Le rp d’avant parle d’un Death aux limites de l’agonie. Et là le bougre se pointe ! Alors c’est probablement raccord avec le temps que tu as attendu entre chaque rp, au niveau du positionnement de ce rp par rapport à tous les autres où tu profites de ta gelée dans ton lit. Mais… Ouaip ! L’incohérence est là (ce qui n’est pas de ta faute hein ! Mais je souligne juste!)
Enfin, pour finir avec ce rp ! Si martyriser les gardes semblent être un passe-temps pour tous, comme venir titiller le dragon sanctumien… De dieu je t’embrasserais presque pour ce rp ! L’intervention est bien foutu (encore une fois, pas de résumé). On comprend que t’es le marionnettiste depuis le début en donnant des ordres (prévu ou non, c’cool), laissant quasiment aucune marge de « manoeuvres » à Lenore. Pis… Surtout… LES GARDES AGISSENT PAS ! Et même si… bon ok ils semblaient vouloir aider Jack, au moins ils en sont incapables par ton intervention. Intervention courte et qui se finit de manière tellement bonne ! Donc bonus pour ça !

Leny !
Et de nouveau, premiers mots, première déception (ou plutôt seconde) !
Les « interventions » précédentes de Death avec les « douce Lenore » dans ton rp, c’était peut-être des inventions de ta part, ou alors des directives chatbox/discord de Chen. Mais… Ca restait cohérent avec l’idée du Alfred dans l’ombre que faisait Chen dans le poste précédent. PUIS ! Vient ton poste et le démenti de tout cela. Je trouve ça franchement dommage. Ca avait été bien géré ! Malus pour ça !
Parler de confiance avec Death c’est déjà quelque chose de compliqué. Possible, mais compliqué. Par contre, s’agissant d’un démon, de Namtar… Est-ce que c’est au moins réalisable ? Il est capable d’avoir confiance en quoi que ce soit d’autre que lui-même ? C’est une question que je me pose comme ça !
Après, c’est un truc cool que j’ai vu dans tes rps… Faire référence à Death avec le IL. Ca fait tellement pensé à un dieu qu’on ne peut nommer… Et au final, avec le contrôle qu’il exerce sur toi, avec le fait qu’il t’ait « sauvé » des griffes de la mort… bah il l’est. J’aime ! J’approuve ! Malus annulé !
Bon, j’ai passé sur le coup du saucissonnage qui me semble un poil… facile. Tant dans les efforts fournis par Lenore que la « chance » qu’elle a. Dans ce duel, c’est évident que Lenore l’emporte (même sans la fatigue de Jack, ou l’état morbide dans lequel elle est). M’enfin. Non le vrai soucis, ça reste le traitement des gardes. Les mecs sont ambitieux au possible, égoïste comme c’est pas permis (pour la majorité en tout cas, j’sais que c’est pas général). À quel moment ils se disent qu’ils vont sacrifier leur vie inutilement ? Quand bien même la mort d’un seul d’entre eux leur permettrait de gagner face à vous… Les liens entre eux ne vont pas si loin. Là où les coalitionneux sont les plus « forts », ils ont aussi une faiblesse que n’ont pas les soldats des autres groupes. Appelle ça la loyauté, la cohésion, ou ce que tu veux mais c’est chacun pour soit ici. Les mecs, encore une fois alors qu’ils n’ont aucune chance, ils sont habitués à réprimer leur fierté, leur désir face à plus fort, face aux dominants, aux alphas. Ils attendent leur heure qui ne viendra peut-être pas. Donc ouais… Ca ne fait pas de sens qu’ils veuillent, ou même imaginent un instant de se sacrifier (même en étant certain que vous leur laisseriez la vie sauve, même si amoché).
Ouah… Ok jusqu’à ce que tu mentionnes l’arme à feu, comme tu jouais à la corde à sauter avec Jack… Bah je l’avais complètement zappé. Tu l’avais déjà lâchée, ou tu l’avais rangée. Mais en fait non ? Donc tout le délire où tu résistes à la pression qui venait de je ne sais où, et où tu attrapes ses fouets-ronces c’était d’une main ? Balaise. Vraiment.

Quatrième rp
Jack !
Roll credits ! Ah non. T’as utilisé un synonyme ! Tricheur !
Bon, c’est un peu… rapide et simplet de dire qu’un entraînement où tu te fais maraver la tronche après avoir bougé jusqu’à l’épuisement… te rend plus fort. Mais ouais, faut voir si ça a marché… à la fin !
Passons outre les fautes, faut vraiment que tu fasses gaffe aux mots que t’oublies ! Globalement, à moins que ce soit vraiment catastrophique, on passe rapidement sur les fautes, ne les observant même pas, notre cerveau les corrigeant pour nous (comme les textes où tu changes l’orthographe, quand t’as pigé le truc, tu lis le machin ultra simplement). Mais les mots qui manquent, ça stoppe complètement la lecture. Tu relis le groupe de mots, la phrase pour être sûr que tu ne t’es pas planté. Ensuite tu tentes vaguement de trouver le mot qui manque. Puis, réussite ou non, tu passes à la suite. Et tu rentres difficilement dans le texte.
Si on excepte le paragraphe final, le texte était plutôt clair (merci arma ex machina) ! Même si… C’est possible d’avoir faim à l’instant où tu sens ton haut-le-coeur l’emporté sur ta volonté ?

Leny !
La remarque qui me vient (j’suis déjà à ma 5ème page… de dieu), c’est le terme final utilisé. Elle arrêterait d’être sur la défensive ? Certes, avec les ronces, elle a pas fait grand-chose. Mais en faisant tomber Jack, elle est passée à l’offensive quand même ! Le mec la mord, et elle le fout à terre avec toute la technicité du judo ! Ok, c’est pas le karaté où tu maraves l’autre avant qu’il ait pu agir mais… Bon, tu prends quand même l’initiative. Tu n’es pas dans un cas où tu utilises juste son élan contre lui, en le poussant d’un coup de hanche par exemple !
Pour le reste… Bah le combat est brouillant ! T’avais ta dague dans les mains, tu parles des griffes des lames… puis la dague n’est plus mentionnée et boom, embrassade sous les yeux du boss ce vieux pervers ! Alors certes, quand on arrive à rouler en boule et se battre au sol comme des gosses bah ça peut être brouillon mais bon.

Cinquième rp 
Jack !
L’intendant découvre qu’il est faible. Ca me semble… risible. Il a galéré contre Naran, il a une peur bleue de la sorcellerie, il connaît les capacités de Lenore et Death… Il est effrayé que d’autres lui fassent mal et prennent sa place. Le gars sait qu’il est faible, c’est pas possible autrement ! C’est un mauvais choix de mot je trouve.
Euh… Skinner, si je ne dis pas de connerie, à la peau mat, des cheveux noirs en tresse… Et Jack voit Skinner en une Lenore cadavérique et toute rafistolée ? Ouah… j’aimerai pas être dans la tête du mec ! N’empêche, si tu nous ponds un rp qui est qui et que tu tentes de retrouver nos persos dans une foule, ça peut être marrant.
Je serai puissant (pardon, serais, c’est même pas une certitude, une déclaration, une prophétie). C’est tellement… Cliché. Et c’est parfait pour un faible. Mais du coup, ça contredit bien le début lorsqu’il se découvre faible (alors qu’il cherche le pouvoir pour dominer et avoir la paix quand même). Un mec qui est fort, se sait fort… Même s’il découvre soudainement sa faiblesse, il ne dirait pas ça ! Pas immédiatement l’avoir découvert en tout cas.
Tu m’as presque arraché un rire avec la PLS ! J’suis content de pas être Chen, je l’avais pas vu venir celle-là !
Bon, par contre, je reste ferme. L’entraînement est nase ! J’sais pas pourquoi Jack pense autrement !
J’ai bien aimé toute la réflexion et la jalousie sur une mort prochaine ! Mais ! La phrase de fin m’a laissé perplexe. C’est vraiment connu de tous que Death dise sans cesse douce Lenore ?

Le BIG. Le BAD. Le BOSS.
Déjà, GG d’avoir attendu avant de revenir sur le devant de la scène. J’sais pas si tu l’avais prévu ou que tu n’as simplement pas eu le temps mais… C’est bien de savoir quand on est pas indispensable et de laisser les autres briller un peu (la remarque marche pour toi Leny comme tu ne fais que conclure)
Mouais… Non… C’est dommage mais autant la pluie qui sort de nulle bon ok. Par contre, le rp se passait la nuit. Et tu ne me feras pas croire que Jacky avait assez d’endurance pour tenir toute la nuit (surtout après sa journée dite d’entrainement) !
Alors là… Papy Namtar se radoucie vachement ! J’étais habitué à un Willy mentor, qui manipule les autres comme des outils mais… j’pensais pas que la douceur était dans la panoplie du démon ! Je ne m’y attendais pas et j’vais lire la suite avec impatience !

Sixième
Jack
Un seul mot m’est venu en tête. Brave toutou !
Ton rp fait l’éloge de ton maître, et montre ta volonté de lui plaire. C’était rudement bien fait.

Deathy
La aussi j’ai pas grand-chose à dire. Ca se dévore littéralement, et je veux la suite !
Qu’est-ce que Death va faire subir à Jack ? Pourquoi il fait tout cela ? Est-ce que Jack tuera son nouveau papounet ou restera un bon toutou ?
Que de questions !

Leny
Hum… Le manoir est-il en pierre ? C’est pas l’impression que ça donne !
J’ai bien aimé l’inversion de la jalousie ! D’abord Jack de Lenore puis Lenore de Jack. C’est peut-être un poil soudain mais… Ouais !

Bref, un dernier commentaire globale et j’vais au lit !
Le rp était plaisant à lire… globalement. Passé le pavé de Jack, ça s’enchaine vite et bien dans l’ensemble. Le seul bémol à mon goût, c’est les combats chaotiques.

Death
Normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS (deux en dex, un en def)
Jack
Avancé : 30 points d'expérience + 300 munnies + 3 PS (un en force, un en def, un en dex)
Leny, pareil que Jack avec tes ps en psy (2) et en def (1)
Chen je te laisse les rajouter
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