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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Un nouvel agneau à aider. Un nouvel esprit à marquer. Un nouvel idiot à préparer.

Le corbeau infirme m’a demandé d’apporter notre ombre dans les rêves d’un être en particulier. Un « rebelle ». Ah ! Qu’est-ce qu’un rebelle ? Si ce n’est un rejeton l’âme boursoufflé de faux espoirs qui ne conduiront qu’à sa propre ruine ?

Je vois… Oui. Il rêve dans sa cellule. Il échappe à la réalité. Il pense peut-être que le sommeil est un abri sûr, loin des gardes coalisés ? HA ! HA ! HA ! Pauvre idiot. Tes espoirs inutiles s’arrêtent ici. Bientôt, tu succomberas à l’appel de la Vérité. Nous avons vu à travers les étoiles. Elles nous ont parlé et nous ont confié leurs messages. Nous savons ce qui doit être fait.


La Vérité éclatera au grand jour. Les petits êtres comme toi n’ont pour unique but de servir une cause supérieure.

Recentrons-nous sur les songes de cette petite chose si fragile. Ah ! Sans que nous n’ayons encore rien fait, il a déjà commencé à cauchemarder. Je sens sa peur. Elle me nourrit. Hum… Oui. Oui. Un excellent sujet.

Une prison. Sans fenêtres. Sans lumière naturelle, juste quelques torches ici et là pour éviter l’obscurité totale. Nous avons déjà vu cet endroit de nombreuses fois. Il y a tellement de prisonniers dans ce monde… Autant d’âmes faibles à moissonner.

Il est seul dans une cellule avec des barreaux anormalement épais et grands. Tout semble disproportionné. Même les gardes sont des géants de fer et d’ombres. Ils sont là, immobiles, droits comme des piquets. Ils n’ont pas de visage. Des humanoïdes ici sans âmes. Il fait froid. Le lieu est humide. Le seul son que l’on entend encore provient de gouttelettes d’eau qui tombent inlassablement. Un écho se forme dans les couloirs vides et lugubres.

Observons silencieusement.

Notre petit agneau s’est lui-même enfermé. Il est recroquevillé contre le mur. Il tremble. Il a froid. Le froid pénètre la chair et lui glace les eaux. Comme la peur… Il faut le mettre à l’aise… Ensuite nous jouerons ensemble !


« Tout espoir n’est pas perdu. Si tu le veux, je peux t’aider à t’en sortir. »

Il redresse la tête, regardant autour de lui. Cherchant en vain ce qui pourrait bien lui susurrer ces mots dans sa tête. Il se lève et s’approche des barreaux. Il hésite à les toucher, mais il finit par céder à sa propre curiosité et essaye de voir dans le couloir.

Rien à droite, rien à gauche.

Je congédie les gardes géants et je fais sauter le cadenas de sa cage. La grille s’ouvre lentement, en grinçant horriblement. Un son métallique strident se répand dans le labyrinthe, comme le cri d’agonie d’un être qui disparaît à jamais.

Il met un pas dehors, il hésite.


« Suit les lumières. »

Nous créons un petit parcours à travers les couloirs de sa conscience pour le mener vers un autre espace. Il doit penser qu’il peut sortir d’ici, qu’il peut rejoindre ses petits camarades et que personne ne peut l’arrêter. Personne… Sauf nous. HA ! HA ! HA !

Il sort. Il gagne en confiance. Nous nous retenons de nous gausser ouvertement de son manque de lucidité. Un rêve semble toujours si innocent. Tous les mortels se réveillent en se disant que ce n’est rien : après tout, ne sommes-nous pas maître de notre esprit ? Quel orgueil mal placé.

Il s’avance désormais dans la prison, suivant religieusement les lumières des torches. Il est de plus en plus rapide, son cœur s’emballe, je le sens d’ici. Bien, il sera bientôt à l’endroit précis. Au bout de ce chemin tortueux se dresse une porte en bois, simple. Il suffit de l’ouvrir pour… Nous rejoindre de l’autre côté.


« Ouvre la porte et échappe-toi de cette prison ! Tu vaux mieux que ça ! Ne reste pas prisonnier, libère toi ! Brise tes chaînes ! »

Et avec une énergie qu’il n’espérait plus avoir, il ouvre avec conviction cette sortie. Il tombe à la renverse, il fait une chute de plusieurs mètres. Il tombe, encore et encore. Il crie. Nous nous retenons de ne pas éclater de rires et déchaîner sur lui des peurs d’un autre monde. Nous sommes l’ombre dans le rêve. Nous sommes le cauchemar qui guette.

Il finit par atterrir, plutôt durement dans un nouvel espace. Nous n’avons pas été très créatifs cette fois-ci… Parfois, les cauchemars les plus simples sont les plus efficaces.


The n'ghftnah hour ephainog ng llll h' ot zhro yeeogognor shuggogg. Llll n'ghftog ngnah nafl, c' ephaifm'latgh nilgh'ri !

Un carrelage noir et blanc s’étendant à perte de vue. Si loin qu’on ne peut voir sa fin. Il va aussi loin que l’horizon le peut, une petite brume bleutée flottant légèrement dans l’atmosphère… Accompagnée d’une petite musique. Plusieurs bougies flottent dans les airs, éclairant la voie menant à nous ou du moins… Proche de nous. De moi.




D’abord hésitant, il finit par avancer dans la bonne direction… De toute façon dans les rêves, le terme « direction » n’a pas vraiment de prise sur la réalité. Il pourrait partir dans tous les sens, il reviendrait toujours à nous d’une manière ou d’une autre. Les mortels ne sont pas maîtres ici. Encore moins en notre présence sacrée.

Sous cette forme, je le mettrai plus en confiance. Je lui ai même préparé une petite boisson chaude ! Je ne suis pas aussi terrible que les autres… Quoique… Oui ! Oui ! Nous allons jouer à prendre le thé ensemble ! Oui ! Ah ! Ah ! Je suis trop contente !

Surtout qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de monde pour jouer avec nous. Peggy la Licorne Rose, Monsieur Poulpatine le bébé poulpe, Gretzel la poupée humaine et notre invité de la nuit ! Et moi bien sûr ! On va s’amuser tous ensemble !

J’ai mis une petite table ronde, voilà. Comme ça. Avec des petites tasses, une nappe rose toute mignonne et des chaises pour nous asseoir bien entendu ! Nous ne sommes pas des sauvages ! Nous attendons tous impatiemment l’arrivée du petit agneau perdu. Il ne devrait pas tarder maintenant.

Justement, le voilà ! Regardez-le, il approche. Un peu surpris. Mettons-le à l’aise !


« Venez ! Approchez ! Nous vous attentions pour prendre le thé, hihi ! »

Avec ma petite voix enfantine, aucun risque qu’il prenne peur. Je ressemble à une jeune adolescente. Qui aurait peur d’une personne si jeune et mignonne comme moi ? Il ne serait pas totalement à l’aise avec les autres… Ils sont différents, même si nous ne faisons qu’Un. J’aimerais Le revoir. Il me manque, un peu.

« Où suis-je ? » demande t-il, hésitant.

Je lui souris amicalement.


« Dans une salle à manger, et nous allons prendre le thé ensemble bien sûr ! Quelle question ! »

Je tends le bras pour lui indiquer de prendre place. Nous sommes dans un rêve, rien n’est absurde pour la conscience humaine. Assieds-toi imbécile. Sinon je vais te faire connaître le véritable sens du terme « terreur »…

« Aie confiance… »

Il s’assoit, toujours en me fixant, puis il observe les autres invités.

« C’était toi la voix dans la prison ?
- Oui ! Je voulais que nous jouions ensemble, donc je t’ai aidé à sortir de là ! »

Il a l’air un peu plus rassuré. Tant mieux.

Les tasses se remplissent toutes seules du liquide chaud.


« Je m’appelle Road. Et toi ?
- Aidan Lamwell. On… On s’est déjà vus ?
- Oh, regardez ! De petits gâteaux au chocolat ! Je parie que vous n’en avez pas vu depuis longtemps ! »

Les prisons de la Coalition sont de formidables endroits. J’aimerais bien voir à quoi elles ressemblent dans le monde matériel. De ce que nous avons pu observer dans les cauchemars, c’est très… Intéressant. Hein Poulpatine ?! Hihi !

« Merci de m’avoir aidé à sortir de là !
- De rien ! Prenez un peu de brownie.
- Merci ! »

Aaaaaah, il y va de bon cœur. Profite… Profite.

« Monsieur Poulpatine préfère les cookies, vous avez de la chance Aidan ! Vous pouvez vous goinfrez, ahah !
- J’ai tellement faim ! Je pourrai manger un bœuf entier ! »

En vrai, il commence à m’ennuyer un peu. Hum. C’était rigolo au début mais maintenant… Non, j’ai envie de continuer un peu. Sinon les autres vont y aller trop brutalement, et ça finira trop vite…

Peggy la Licorne s’agite un peu sur sa chaise et demande curieusement à Aidan :


« Pourquoi vous étiez enfermé monsieur ? Les gardes, ils sont pas gentils !
- J’ai... J’ai un trainé près d’un chantier et ils ont pas aimé.
- Ah oui ? Un chantier de quoi ?
- Je sais pas exactement… Je devais juste savoir ce qu’il construisait. »

Il continue de manger des gâteaux, je l’observe. Sans cligner des yeux, avec un léger sourire. Bientôt… Bientôt.

« Qui est-ce qui t’as demandé de prendre autant de risques Aidan ? Ce n’est pas très gentil…
- C’est Hayner ! Mais c’est pour la bonne cause ! C’est pour emmerder la Coalition Noire ! Le risque en valait la chandelle !
- Entendu. Et dis-moi… Pourquoi on irait pas chercher Hayner pour qu’il vienne goûter avec nous ? »

Il arrête subitement de manger les brownies et redresse son regard vers moi. Je crois qu’il est entrain de se rendre compte que l’endroit où il est… N’est pas ce qu’il croyait être. Je peux sentir dans ses yeux une crainte montée. Une crainte qui monte peu à peu, qui le consume… Ha ! Ha ! Ha ! J’aime voir ça !

Je peux ressentir l’énergie qu’il me confère ! Ah ! C’est si bon la peur… Quelle sensation délicieuse.

Il se lève de sa chaise, impoliment. Il bouscule même la table.


« Je vais y aller ! Merci… Merci pour tout Road ! Je vais y aller ! »

Je ne le retiens pas. Pourquoi le ferai-je ? Tous les chemins mènent à moi lorsque je le veux. Il va revenir. Que Monsieur Poulpatine reprenne un peu de thé, nous avons tout notre temps.

Regardez-le ! Il commence déjà à paniquer. Il marche puis court dans tous les sens. Il semble de plus en plus inquiet à force de nous voir toujours revenir dans son champ de vision.


« Cela ne sert à rien de te fatiguer Aidan. Vient jouer avec moi. »

L’invitation commence à être plus… Forcée.

« Une souris verte qui courait dans l'herbe
Je l'attrape par la queue,
Je la montre à ces messieurs.
Ces messieurs me disent :
trempez la dans l'huile,
Ça fera un escargot tout chaud.
Je la mets dans mon chapeau
Elle me dit qu'il fait trop chaud.
Je la mets dans ma culotte
Elle me fait trois petites crottes.
Je la mets là dans ma main
Elle me dit qu'elle est très bien. »


La brume commence à être remplacée par un vent très fort. Une véritable tempête se déchaîne bientôt. Aidan est plaqué au sol tandis que mes peluches s’envolent vers d’autres cieux.

« Nous allons jouer ensemble Aidan ! Hi ! Hi ! »

Je me laisse porter à mon tour par les vents tandis que le prisonnier finit par lâcher par manque de force. Nous sommes aspirés vers une porte grande ouverte que nous finissons par traverser. Lorsque nous passons le seuil, nous arrivons dans une rue de la Cité du Crépuscule. Tout a l’air normal ici. Parfait. Je pars en courant tandis que je laisse Aidan reprendre ses esprits.

Je ne me rappelle pas d’avoir vu une rue aussi vivante… Hi ! Hi ! Je longe les murs pour être dissimulée grâce à la foule. Il ne trouvera pas ma cachette. Cependant, l’environnement est un peu trop paisible. Ce n’est pas un cauchemar ici. Ce n’est pas marrant !

Il se promène lui. C’est presque s’il m’a oublié déjà ! Quel vilain garçon !


« On va jouer à un jeu Aidan ! Retrouve Monsieur Poulpatine et Peggy la Licorne rose et ramène-les moi à côté du stand du vendeur de fruits ! Allez, tu as quinze minutes devant toi ! Si tu joues bien, tu auras une récompense ! »

Hi ! Hi ! En attendant qu’il arrive, je vais me mettre sur le toit au-dessus du vendeur de fruits. Comme ça je le verrai arriver de loin. Heureusement j’ai pu sauver ma troisième poupée. En attendant qu’Aidan s’active, je vais jouer à rendre cet endroit un peu plus lugubre.

Le soleil n’est pas noir. C’est déjà quelque chose qu’il faut changer ! Death ne serait pas content de voir ça. Vite, un petit claquement de doigts et l’astre solaire prend ses nouvelles couleurs. C’est tout de suite plus réaliste !

Je remarque que certaines des personnes dans la rue ont un visage. Il revit un peu de ses souvenirs d’avant la Coalition j’ai l’impression. Faisons-les disparaître. Un à un, ils deviennent des figures sans-visages, sans identités. Je me plais à croire qu’ils ne deviennent que de simples poupées, comme Monsieur Poulpatine !

Rajoutons aussi quelques gardes noirs. Il en a un peu peur je crois. Pas beaucoup, il ne doit pas paniquer tout de suite, je dois d’abord recueillir un maximum d’informations. Sinon Death ne sera pas content !

Il prend son temps, j’ai l’impression d’attendre une éternité dans cette rue. Le temps ne s’écoule jamais comme dans les mondes physiques. Je vais finir par m’ennuyer toute seule. Ah ! Il revient et il a les poupées ! Bien joué… Bien joué.

Il les donne au marchand de fruits. Je descends de mon toit pour réapparaître devant lui. Il n’est toujours pas à l’aise. Il ne sait pas très bien si je suis réelle ou une manifestation de son inconscient. J’existe imbécile ! J’existe !


« Je peux avoir ma récompense maintenant ? » demande t-il en tendant la main vers moi, comme si je devais lui donner quelque chose.

Je lui souris de nouveau.


« Oui. Mais tu dois d’abord me dire quelque chose Aidan. Où est Hayner ? Soit gentil et ne m’ennuie pas trop. »

Il a l’air de vouloir s’enfuir de nouveau. Il a une fâcheuse tendance à courir celui-là. Il m’énerve. Il ne veut pas jouer avec moi. Avec Nous ! Ah !

Je lève le bras et pointe l’un de mes doigts vers lui :


« Un petit agneau s’est perdu dans les bois. Le corbeau infirme regarde en croassant tandis que les loups se préparent à une chasse éternelle à la lueur des étoiles. Il serait dommage de laisser cette forêt déserte. Le petit agneau mugit à l’ombre du géant qui dort. »

Là, il court. Il m’a énervé… Je… Nous allons reprendre le fil de cet interrogatoire.

Alors qu’Aidan s’enfuit encore, tandis que notre corps dégage des ténèbres qui engloutissent toute cette pitoyable réalité. Les maisons disparaissent, les gens, les gardes, la rue : tout devient qu’ombre et vide. Il se perd et ne fait que revenir à moi, cette fois-ci il est coincé.

Une grande main d’obscurité le saisit pour le tenir tandis que nous apparaissons devant lui avec une apparence d’œil gigantesque. Un grand œil orangé à l’iris de reptile noir flottant dans les ténèbres et qui le regarde fixement avec notre voix puissante qui résonne dans sa tête comme un écho sans fin en provenance des pires abysses des routes stellaires :

« Tu refuses de répondre à un Dieu, pitoyable mortel ? Nous pouvons te faire souffrir bien plus que tu ne pourras jamais te l’imaginer ! Death et toute la Coalition Noire ne peuvent rivaliser avec nous dans le domaine de la torture ! TU N’ES RIEN ET NOUS SOMMES TOUT ! »

Il commence à trembler de peur. Son visage est déformé par ses cris sourds. Il se débat, il gigote, il tente de cacher ses yeux, de les fermer. Il n’y arrive pas, obnubilé par notre grand œil qui se rapproche peu à peu de lui. Un œil de terreur où la folie réside en compagnie de vos pires cauchemars.

« Si tu ne parles pas, nous pourrions rendre visite à ta famille. Tu as des enfants Aidan ? Personne ne peut nous échapper !
- D’accord ! D’accord ! Pitié ! Je ne sais pas où est Hayner, je reçois juste ses instructions par des messages codés ! Je sais que la Coalition construit quelque chose de gros, mais je ne sais pas exactement quoi ! S’il vous plaît ! Épargnez mes enfants !
- Ah… Te voilà plus raisonnable désormais. Tu es prêt à passer un long sommeil avec nous ?
- Pitié, non ! Épargnez-moi ! Qu'est-ce que je fais ici ? On est où là ?!
- HA ! HA ! HA ! »

Nous avons longtemps joué avec lui. Mais il a fini par être tellement secoué qu’il s’est réveillé, pauvre petite chose… Je parie que maintenant, il va avoir peur de dormir, comme les autres. Magnifique. Cette fois-ci, nous avons été doux avec lui. La prochaine fois, nous serons moins regardant sur son confort… Nous aimerions voir quelle est sa peur profonde… C’est peut-être lié à ses enfants…

Nous verrons la nuit prochaine. En attendant, je dois faire un rapport au corbeau.
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Allons, il est temps que ce soit moi qui te fasse vivre un cauchemar avec cette notation ! T’imagines pas, j’ai ma punchline en tête depuis que ta fiche est là.

Donc, ici, j’vais avoir trois critique à faire sur trois niveaux différent.

Dans un premier temps, les fautes d’inattention ! Ça a été quelques chose d’annoncé à la fiche et j’ai eu quelques rp avec Huayan où j’passais le message. Ici, j’avoue être un peu fatigué mais il y en a une qui m’a sauté à la gorge et donné la force pour te noter maintenant… Il s’agit de…

« Le froid pénètre la chair et lui glace les eaux. »

Il s’agit des os, pas des eaux… À moins qu’il soit une femme enceinte…? Bref, le message est là, il y a quelques erreurs de ce type. Pas beaucoup, il y en a cinq dans mon compteur et elles sont vraiment bête. Avec ça ? Le conseil habituel ! Vide ton esprit après avoir lu ton texte, une heure ou deux, pour ensuite revenir dessus et lire ton texte à voix haute. Pourquoi ? Eh bien, j’ai récemment remarqué qu’en faisant ça, ton cerveau fait la gymnastique de faire la phonétique et la lecture en même temps et ce genre de faute se découvre plus facilement.

Dans un second temps, maintenant ? La zone spoiler !

Lorsque j’ai lu la fiche, j’me disais que c’était pas mal d’apporter ce support complémentaire pour le lecteur. En soit, quand tu écris, tu as ton image mentale qui est fixe dans ta tête et c’est facile pour toi. Mais le lecteur ne partage pas ton esprit et donc, tu te retrouves souvent à te dire : « Tien, j’imaginais pas ça de cette façon ».

En tant que support complémentaire, oui.

Ce que je trouve dommage dans ce cas, c’est qu’il n’y a eu aucune description du physique que tu empruntais parce qu’il y avait l’image juste avant. Même chose pour la musique. De ce point de vue là, c’est la mort de l’imagination car nous n’avons aucunes informations.

Attention, j’suis pas en train de dire que l’image est inutile car elle donne l’apparence. Sauf que, moi, j’regarde les rp sur mon gsm avec l’application de forum actif pour limiter la consommation de data. L’image ? J’ai jamais eu le loisir de la voir avant de noter. Donc ? J’avais aucune idée de ce à quoi tu ressemblais et j’ai bricolé une image avec les informations qui suivent. Pour ce qui est de la musique, comme j’en touche un mot ? Pour ce qui est de l’information supplémentaire, j’suis d’accord. Néanmoins, en guise de texte, j’pense vraiment que l’on peu donner plus dans un texte.

Pour illustrer mon propos, je t’invite à regarder le film « Baby Driver » sortie en 2017. Dans ce film, chaque plan et scène à été monté par une musique et ça donne quelques choses de visuellement bon à l’écran. Il y a pas longtemps, une fois encore, j’me suis dis que cela pouvait totalement être repris pour de l’écriture. Du style ?

« Le bruit de mes pas se coordonnait avec la grosse caisse de la batterie, allant en crescendo par ma marche s’accélérant »

Là, d’autant plus avec le domaine du rêve, ça donne la sensation du truc qui évolue jusqu’à éclater sur toi. Donc, avec l’exemple du film qui joue avec ça, il y a moyen de faire. Et puis, bâtir totalement un rp sur une musique ? Ça, j’pense que c’est un bon délire à avoir.

Et dans un troisième temps, pour terminer ? Le choix des transformations de Yhl.

Le choix juvénile est « facile » dans l’idée où les gens vont naturellement vers les enfants. Ça, je ne l’enlève pas. Cependant, ce qui me marque un peu et qui me fait penser à un énorme contraste, c’est la manière dont ils sont utilités. Ici, comme à la fiche, j’me posais la question de la pertinence du choix. J’parle pas uniquement de prendre l’image d’un anime ou quoi. Disons, que j’ai envie d’imaginer la « vision » selon la psyché de la cible. T’inquiètes j’vais m’expliquer.

Tiens, j’vais prendre l’exemple d’un jeu et il s’agit de « The Evil Within ».

Ce qui rends la consistance des cauchemars aussi réelle, c’est l’univers et la palette graphique dans laquelle nous évoluons. Et ici, j’ai pas envie de relever le côté « porn gore » de la sage de jeu. Plutôt que, le décors année cinquante avec des acteurs dans ce ton créer plus facilement la sensation « d’effrayant ».

Genre…

- Tu essayes de charmer une personne comme Cassandra ? Un natif du Domaine Enchanté ? Si tu utilises le subterfuge de l’enfant et que tu lui donnes l’apparence d’un enfant contemporain, entend un enfant en jean et en t-shirt, elle marchera car il s’agit d’un enfant. Mais ça aura moins d’effet et ça ce brisera plus vite que si tu donnes l’apparence d’un miséreux du moyen-âge.

Tu vois où j’veux en venir ? Pour moi, la grande force du personnage que tu joues et l’extrême diversité des plans sur lesquels tu peux jouer. Ici, ce dont j’ai peur, c’est que tu ne t’enfermes dans le même « délire » et que cela en perde en saveur. Pour moi ? Tu peux me faire le subterfuge de l’enfant à chaque rp et toujours rendre ça intéressant car le détail du contexte de ta cible change. Alors, d’accord, c’est une mécanique un peu pénible et ça demander un niveau supplémentaire, mais j’sais bien que tu peux y parvenir.

Autrement, j’vais rajouter un dernier truc et qui est lié au choix des transformations.

La première partie du rp, nous avons une sensation d’écriture très « serious business » et dans des sentiments très négatif. Quelques chose de fort, d’impérieux, de supérieur. Là ? En voyant ça, j’étais surpris et j’me suis clairement fait la réflexion qu’il y avait un style dingue avec ça.

Cependant, j’ai « perdu » cette sensation au moment de la transformation. Le ton supérieur est passé à sadique. Là ? Pas de souci pour moi, c’est l’évolution. Cependant, avec le choix de l’approche du conte et mon propre vécu (et ma haine incommensurable envers les animes) à fait que j’me suis retrouver avec un ton « moins naturel » et plus forcé. Là, j’assume clairement, j’ai une telle haine envers un cliché de l’anime que j’ai automatiquement attribué la seconde partie du récit à ça et j’avais une sorte de haine. C’était du « soft sadisme » d’animé et j’avais cette impression de gamin qui torture une fourmi en riant à gorge déployé.

Attention, j’suis pas en train de demander à avoir un ton ultra-sérieux en continue avec un méchant qui caresse un chat sur ses jambes croisés. Loin de là. Mais, quand j’vois Yhl ? Il y a un truc qui transpire et j’vois pas un truc comme ça pour la scène de la dinette. Et j’suis pas non-plus en train de dire qu’un gars comme ton personnage ne peut pas faire un dinette. Il y a mille façon de jouer la chose. Mais j’avoue que, en voyant ça, j’me suis dis que ça faisait très Huayan de parler de thé.

Bref, j’en ai fini avec ce que j’avais à critiquer et j’vais passer à la suite ! Bon, j’viens d’voir que j’ai écrit vraiment beaucoup. Malheureusement pour toi, le positif ne sera pas aussi long.

Comme j’le dis un peu plus haut, il y a vraiment des tournures de phrases ou même des comparaisons que j’ai trouvé franchement bonne et avec un style dingue. De plus, j’suis beaucoup sur l’instant à kiffer les analogies et les synonymes que nous pouvons donner à d’autre. Par exemple, et c’est extrêmement vaniteux, c’est la façon dont tu nommes Death. Il y avait la facilité de juste donner son nom ou son titre, cependant, tu prends la peine de le nommer sur ce qu’il est actuellement. Cette gymnastique, c’est aussi une façon de rendre hommage et je trouve ça bon.

Dans l’idée de style, j’ai adoré le début du cauchemar du prisonnier et surtout les descriptions que tu fais. Ce n’est pas « grand chose », néanmoins il y a un charme dans ce que tu décris. Cette sensation de démesure, d’isolement, j’ai apprécier les sensations que tu transmettais.

D’ailleurs, j’en profite rapidement pour parler du passage avec la chute dans le vide.J’ignore si c’est le cas pour toi, mais j’garde souvent mes rêves en mémoire et surtout cette occurence. Tel que, quand j’tombe dans le vide en rêvant j’me réveil automatiquement avec sursaut dans le matelas ! Du coup, j’me suis fait la réflexion en lisant sa chute. Tout ça pour dire que, le sujet que tu abordes est à la fois extrêmement personnel et communs à la fois.

Le nombre de personne qui rêvent d’avoir les dents arrachés ! Si tu me parles de ça en rp, j’aurais les souvenirs de ce genre de cauchemar qui émergerait et j’serais d’autant plus investi dans le texte.

Donc, j’vais conclure avec ça : Tu as la chance d’être dans un domaine que tu connais car il y a un vécu. Tu es humain et tu fais des cauchemars et nous aussi ! Dès que tu touches un sujet que tu maîtrise, tu attrapes plus facilement ton spectateur car il y a la sensation de savoir de quoi tu parles. Sachant cela ? N’hésite pas à plonger dedans et en faire ce que tu veux pour nous prendre par la main dans tes textes.

Mission accomplie !


Facile : 12 points d'expérience + 100 munnies + 2 PS en Symbiose !

EDIT : Il ne faut pas oublier de lier sa fiche de compétence à son profil ! Merci ;)
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