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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il fait actuellement 25° dans l’air, 20° dans l’eau, grand soleil très agréable, vent sud-sud-ouest idéale pour les vagues. Le personnel de Costa Del Sol vous accueille pour une journée de rêve sur les plages de ce monde. Les magasins de la rue commerçante sont ouverts de 11h à 21h. Même la voix est ensoleillée et chaleureuse. Elle résonne dans tout le spatioport. Suffisamment fort pour couvrir les conversation des usagers en attente d’être fouillés, pas suffisamment fort pour hurler dans les oreilles et empêcher les conversations entre eux.




Me voici arrivée dans ce monde soit-disant paradisiaque. Une île de vacance en été permanent. Vu les sourires qu’arborent tous les passagers amassés dans ce long couloirs après avoir quitté leurs vaisseaux de transports venant de tant de mondes différents, je veux bien croire que c’est un endroit charmant à visiter.

Mais je ne suis pas ici pour m’amuser ! En vrai, je viens en mission secrète ! Janna la célèbre miss météo du journal l’Eclaireur, m’a demandé un coup de main ! Du coup j’ai un large sourire aussi avec l’excitation et la joie de pouvoir l’aider. Et puis ça devrait être agréable et ce n’est pas bien difficile ce que je dois faire. Juste vérifier des informations météorologiques avant qu’elle ne les donne au patron. Je suis la fée de la situation ! Enfin non… Je ne suis pas une fée voltigeuse… Celles-là sont spécialisées dans le vent, les courants d’air, le déplacement des nuages, la répartition des pollens etc…

Je vais tout de même faire de mon mieux. Je survole la file qui attend devant un espèce de cadre en métal. Ils y passent un par un et une petite lumière verte clignote accompagnée d’un son. Moi je vole et je suis toute petite alors personne ne fait vraiment attention. Je passe le portique. La lumière devient rouge et une alarme sonne. Je sursaute. Je me retourne. Il semblerait qu’une personne se fasse arrêter en passant en même temps que moi. Les gardes ne rigolent pas malgré ses protestations. Mais ils l’immobilisent rapidement et le guident sur le côté. Quel professionnalisme ! Il aurait caché une arme ? Quelle horreur ! En tout cas, ils n’ont pas l’air de la trouver et ils l’emmènent dans une pièce pour une fouille plus approfondie.

Tout reprend ensuite normalement. Je présume que ce n’était pas bien grave. Je reprends donc mon vol. Il y a un sas qui ne s’ouvre pas devant moi. Je profite d’un large chapeau de paille pour me reposer pendant que les portes s’ouvrent pour le propriétaire.




Je suis aussitôt éblouie par la lumière qui se reflète sur les bâtiments aux couleurs clairs, je manque ma première bouffée d’air tellement je suis assaillie par une vague de chaleur passée cette porte. J’entends déjà le murmure des vagues, les chants des oiseaux, les cris des mouettes. Et surtout, surtout, le bruit de la foule heureuse et émerveillée qui envahit les allées verdoyantes à peine sortie du spatioport. Je ferme les yeux avec un grand sourire, me baignant dans cet univers de chaleur, de lumière, de joie et de bonheur. Je me ressourcerais presque, gentiment allongée sur ce chapeau de paille.

Bon, c’est bien gentil tout ça, mais il ne faut pas que j’oublie que j’ai du travail. Je m’envole, avant que la personne qui me sert de transport ne s’engage dans un grand bâtiment marqué Hotel. Je suis sensé me diriger vers la plage et y trouver la machine qui enregistre les données météorologiques.

Ce n’est pas facile. Sur la plage, qui est déjà immense, il y a de tout. Des touristes bien sûr, ils sont absolument partout, mais aussi, des vendeurs de friandises, froides ou chaudes, dont les odeurs font envies ! Il y a des personnes allongées, d’autres qui jouent, d’autres enterrées dans le sable mais au vu de leur sourire et des enfants qui tapotent avec leurs pelles, je présume que ce n’est en rien dangereux ? Il y a aussi des ballons qui volent ! Je dois faire très attention à ne pas me retrouver embarquer, coller au cuir par un de ces projectiles ! Et il y a plusieurs cabanes.

Dans la première, une personne s’y change ! Je suis vite ressortie en m’excusant bien qu’elle ne m’ait surement pas aperçue. Bon Je comprends vite au bout de trois, que les cabines peu larges et hautes, aux couleurs vives, sont réservées à cet effet. Ensuite j’en vois une sur pilotis, bien plus grande, avec un chemin de ronde et des hommes et femmes en maillots rouges et jumelles. A l’intérieur, il y a des bureaux, de dangereux ventilateurs, des glacières, deux personnes se faisant soigner et une machine dont crachote une voix. J’essaye de répondre mais personne ne semble m’entendre.

Lorsque j’arrive à la toute dernière cabine de la plage, je suis à bout de souffle, mes ailes sont lourdes comme du plomb et je meurs de soif. Je m’effondre à l’ombre, sur une balustrade. Un très léger souffle frais me caresse les ailes. J’suis si bien.
J’entends un grognement. J’attends avec anxiété, est qu’il y a un chien qui m’aurait repéré ? Il se répète à l’identique. Et encore. Je marche le long de la balustrade en faisant attention et je vois un homme assis avec son chapeau de paille sur le visage, un ventilateur à ses côtés et il… ronfle.

Par la fenêtre ouverte, je peux voir tout un tas de machines, qui tournent, qui griffonnent, qui clignotent de nombreuses lumières. Ah ! Ce doit être ici alors ! Je m’approche de l’humain mais celui-ci me chasse comme une mouche à chaque fois que je suis à portée. Il n’a pas l’air décidé à se réveiller...

Je rentre dans la cabane, je me pose sur un premier appareil qui dessine des traits saccadés, brisés, de plusieurs couleurs en permanence sur une feuille qui défile… Je vole vers le mur aux nombreuses ampoules qui clignotent. Chacune possède des lettres dont je ne comprends absolument pas les termes. Je fronce les sourcils. Je ne vais pas réussir à obtenir d’informations en restant ici. Je ne vois aucun livre qui pourrait m’expliquer ce que recensent ces machines. Alors que faire maintenant ?

Tant pis je vais chercher moi-même le nuage noir inquiétant sur place, Janna le fait tout le temps. C’est ce qu’elle m’a dit ! Et puis, c’est bien parce que je peux voler qu’elle m’a confié cette mission, non ?




Allez hop ! Direction le large. Je m’envole au-dessus de l’océan. Toute cette eau… Il ne faudrait pas que je tombe ! Pour le peu qu’il y ait des poissons en plus, ils vont essayer de me gober. En fait, je m’aperçois que c’est bien plus dangereux pour moi que je n’aurais pensé. Il va falloir que j’économise mon énergie pour être sûre de pouvoir faire le trajet retour. Je fouille le ciel, éblouie par le soleil éclatant et ses reflets sur la mer, à la recherche de ce petit nuage noir. Qui devient très très noir et très très moins petit au fur et à mesure que je me rapproche de lui. Il est assez loin des côtes encore et le reste du ciel est parfaitement dégagé. C’est d’autant plus intriguant. Je comprends l’inquiétude de Janna à faire vérifier son intuition.

C’est vraiment impensable, l’air se rafraîchit rapidement alors que je me dirige vers la masse nuageuse sombre. Le vent devient fort et glacial. Je lutte même pour pouvoir conserver ma direction. Il faut que je change de tactique d’approche. Je n’y parviendrais jamais de face. Je prends de la hauteur, montant bien au-dessus du sommet du nuage. Je suis enfin réchauffée par le soleil. Puis je plonge en piqué directement au cœur du nuage, là où les vents sont sensé être les moins forts.

Je me retrouve dans un espace un peu dégagé, aux parois de coton gris et épais formées par la masse du nuage noir. Je vois une forme qui bouge. On dirait un bonhomme en nuage aux rondeurs semblable à des coulées de cire chaude. Il semble pataud, on pourrait presque le qualifié de bonhomie s’il ne grognait pas avec un son de tonnerre qui couve et s’il ne fronçait pas les sourcils. Il marmonne, rumine, soupire en soulevant des volutes de brumes orageuses, les yeux rivés sur une petite photographie.
Je m’étonne et je tente de me rapprocher suffisamment. L’image le montre, bien plus clair et joyeux aux côtés d’une cigogne, tous deux portant dans les bras un nouveau-né animal. Owwwh… Je suis attendrie par le bonheur figé dans l’instant de cette photographie.

Malheureusement, ce n‘est pas le cas du bonhomme nuage. Il est triste, s’essuie le nez, et jette derrière lui l’image. Je le sens blessé émotionnellement, enfermé dans ses réflexions négatives. Je tente de m’approcher mais l’air devient rapidement lourd, oppressant, électrique. Il s’agite, fait de grands gestes brusques que je dois éviter et je ne parviens pas à m’en approcher. Il grimace, il ronchonne au son d’un roulement de tonnerre. Le nuage noircit encore un peu. J’ai les cheveux qui frisottent sous l’électricité statique qui s’accumule. Je commence à craindre pour ma vie. Si je reste, je vais me prendre un éclair de plein fouet !

Pourtant j’ai mal au cœur à le voir aussi blessé. Une larme amère cristallise le long de ses joues, elle devient glace et roule sur le manteau nuageux sombre qui se couvre de givre et de neige. Puis une autre. J’ai mal pour lui mais l’air se rafraichis si vite. Si mes ailes venaient à geler ?

Les larmes deviennent des boules de neige, qui roulent sur le tapis nuageux. Les sphères roulent, sautillent et s’agglutinent et forment des bonhomme de neige comme l’avait prédit Janna ! A chaque pas sautillé, les trois boules se séparent et se reforment. Des nez-carotte et des bras de branches sortent de la masse. Je suis ébahie, j’en oublie la température. C’est donc ainsi que naissent les bonhommes de neige ?

Je tente de me rapprocher, peut-être pourront-ils, eux, aider monsieur Nuage ? Mais le vent se fait fort, des bourrasques turbulentes, tourbillonnantes se forment, ma voix est tus. Les bonhommes de neige se rassemblent. Leurs yeux noirs profonds sont étirés en triangle peu avenant leur sourire se dessine avec une malice effrayante. Ils se rassemblent entre eux, autour des nouvelles larmes devenus de nouveaux bonhommes de neige, plus jeune, plus petits et ils… se jettent sur eux. Leurs branches griffues les déchirent. Ils les dévorent. Je sursaute de les voir se manger entre eux avec férocité ! Je recule instinctivement devant cette horrible vision. Se faisant, ils grossissent à vue d’œil.

Je tremble de froid et de terreur devant leur aspect terrifiant, le sourire vicieux, les yeux noirs profonds, la carotte aiguisée, les branches aux griffes acérée. Certains m’ont remarquée et essayent de m’attraper !

Mes yeux se brouillent d’humidité, le froid mord mes ailes, je dois fuir ! Je remonte vivement, malgré l’électricité qui commence à se matérialiser dans les hauteurs du nuage. Je sursaute devant un éclair, avant de porter mes mains à mes oreilles lorsque le bruit éclate enfin. Mes ailes ont du mal à répondre, le givre a commencé à les raidir. Malgré tout je parviens à quitter le nuage noir, le bonhomme brisé et les horribles bonhommes de neige.
La fatigue me gagne, je ne parviens plus à battre des ailes correctement. Le soleil ne les a pas encore convenablement dégivrées. Je chute vers la mer. Je vais me noyer !

J’esquisse très rapidement des gestes pour invoquer une feuille de papier. Je m’accroche à elle pour en faire un parachute de fortune ! Ouf me voilà à peu près sauvée. Du moins le temps que mes ailes se reprennent. J’attends encore un peu et avant de toucher l’eau, je reprends mon vol, juste assez pour pouvoir transformer la feuille de papier en un bateau, flottant sur la mer calme et turquoise de ce monde. Je suis ballotée par les vaguelettes et je dois faire attention que l’eau n’éclabousse pas sur mes ailes. Mais je dois me reposer encore un peu et me réchauffée. Toute cette eau ne me permet pas de tout à fait me détendre, et cette vision… J’imagine les dégâts que causeront ces horribles créatures si le nuage passe par-dessus la ville ! Dès que je serais capable de voler à pleine allure, je rentrerais directement au Jardin Radieux pour prévenir Janna que son instinct avait raison et du danger à venir. Néanmoins, je reste touchée par la tristesse de monsieur Nuage. Peut-être que l’on pourrait retrouver la Cigogne de la photo ? Je me dis que j’aurais peut-être dû la récupérer mais… Elle lui appartient à lui, pas à moi et il ne m’entendait pas…

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Mission accomplie.

Alors, c'est globalement pas mal. Le point fort de cette mission, ce sont les descriptions, qui sont nombreuses et détaillées. Franchement j'ai trouvé ta rigueur assez impressionnante. On situe toujours très bien ton personnage, on voit ce qu'il fait et on imagine super bien ce qui l'entoure. Je pense à la maison sur pilotis des sauveteurs, je pense aux cabines et je pense simplement à tout le parcours que fait Garrance pour arriver jusqu'à là. Donc ça c'est vraiment une très bonne chose. Même le vol jusqu'au nuage, l'intérieur du nuage, ce qu'il s'y passe, la transformation de larmes en boules de neige, j'ai vraiment bien aimé parce que tu l'avais très bien décrit. Donc continue comme ça, c'est un très bon point.

Alors... j'ai vu pas mal de fautes intéressantes.

"Dans la première, une personne s’y change !"

"y" remplace quoi ici ? La cabine. Tu pourrais dire : Une personne se change dans la cabine. Donc... Si je prends la phrase en entier et que je dépronominalise ton "y" = Dans la première (cabine), une personne se change dans la cabine". Donc c'est hyper redondant. T'as déjà dit où ça se passait (dans la cabine), ton y est un indicateur de lieu inutile. Donc il fallait écrire : Dans la première, une personne se change".

" A l’intérieur, il y a des bureaux, de dangereux ventilateurs, des glacières, deux personnes se faisant soigner et une machine dont crachote une voix."

Une machine dont crachote une voix. Non, on dira : une machine d'où crachote une voix. Ce n'est pas la machine qui est crachotée par la voix. Mais la voix provient de la machine.

"Je suis ballotée par les vaguelettes et je dois faire attention que l’eau n’éclabousse pas sur mes ailes"

Attention, on éclabousse pas sur quelqu'un, on éclabousse quelqu'un. Donc "que l'eau n'éclabousse pas mes ailes".

Bien ! Y a d'autres fautes mais j'avais envie de revenir sur celles-ci. Alors. J'ai un petit regret, en fait.

Quand je t'ai donné la mission, je disais (en Janna) que j'avais une théorie sur ce phénomène. Donc moi, j'avais déjà prévu une explication quant à ce truc-là (en prévision de la météo). Et tu proposes autre chose. J'ai... aucun problème avec ça. Tu t'appropries le truc, tu fais autre chose que ce que j'ai imaginé, et tu crées une nouvelle explication, donc c'est pas ça le problème. L'explication est même plutôt sympa.

Moi ce qui me dérange, c'est que les bonhommes de neige soient méchants.

En fait ici, dans le concept, tu as... un phénomène très exceptionnel, météorologique (il fait toujours beau à Costa, et... là il va y avoir de la neige, déjà exceptionnel, mais en plus ce seront des bonhommes de neige) et tu le rends encore plus exceptionnel : Bonhommes de neige qui sont méchants. Et j'avoue que je vois pas trop l'intérêt. D'autant, et surtout, que Costa est un monde où on n'a pas envie qu'y ait de la baston, ou alors très rarement. Parce que on tue vite le principe d'un monde, si on fait ça.

Et voilà, perso, je suis pas un grand fan de... bonhommes neige méchants. Ca amène de la neige à Costa (ça, c'était le but) et ça amène de la baston.

Enfin voilà voilà !

Mission normale : 21 xp, 210 munnies et 3 PS en dextérité.
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