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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Septimus prit une grande inspiration… et posa le pied au sol. L’infirmière l’avait déclaré – trop rapidement à son goût – apte à travailler. Et sa première mission n’avait pas tardé à arriver. Il posa son second pied, et fit un pas, trébuchant immédiatement. De sa seule main, il s’appuya rapidement sur le lit voisin pour ne pas tomber. Elle l’avait prévenu. Il aurait besoin d’un peu de pratique avant de pouvoir se déplacer librement sans son bras. Cependant, ça ne lui avait pas paru si difficile. Il avait appris à vivre avec un bras mort donc son absence ne devrait pas être beaucoup plus handicapant.

Le nouvel instructeur refit quelques pas, ne lâchant pas le lit pour conserver son équilibre. Lorsqu’il posait son pied droit, il n’appuyait pas assez sur le gauche. L’absence du membre créait un vide trop important qu’il n’avait pas compensé. Voilà pourquoi il marchait comme un type saoul. Il refit quelques pas, testant sa théorie, sans l’appuie du lit… et bien qu’il soit hésitant, et assez lent, il resta droit – à peu près. Il n’avait plus qu’à continuer de garder cette idée en tête jusqu’à ce que ça devienne un mécanisme. Facile. Qu’est-ce qui pouvait venir le déconcentrer ?

Lorsqu’il quitta la petite pièce, l’ancien mercenaire tomba immédiatement sur un des gardes qu’il avait brûlé, celui qui était tombé inconscient. De ce qu’il avait appris, les soins s’étaient bien passés pour eux – heureusement parce qu’il n’aurait rien pu faire pour les aider – et ils n’en garderaient que de légères séquelles, à peine visible même s’il était simple de le deviner au toucher. Toutefois, cet homme était celui qui était tombé inconscient avant d’avoir pu les éteindre. Les flammes avaient eu le temps de lécher la base de son cou – et son uniforme ne le cachait absolument pas. S’il ne le regarda pas, il put sentir toute la haine qui lui vouait. Dans les jours à venir, il allait devoir faire attention à ses arrières. À vrai dire, il doutait que ce sentiment disparaisse.

L’ancien étudiant continua sa route, regardant du coin de l’oeil les entraînements que subissaient ses nouveaux collègues. Il y avait quelques recrues qui tapaient des mannequins en bois, à la trachée et à l’estomac. Encore et encore. Le bruit du fer contre le bois devenait presque hypnotisant. Toutefois, les souvenirs de son combat contre les gardes -qui l’auraient tué sans son armure – l’empêchèrent de trouver ça… bien. Savoir comment battre l’adversaire était important. Être cet adversaire donnait une toute nouvelle perspective des choses.

Le maître de la keyblade aurait souhaité quitter les lieux au plus vite. Ce qui n’arriva pas. Il eut le temps de croiser plusieurs gardes – le dépassant rapidement - qui rentraient après leur nuit de service, épuisés. Là encore, il n’eut droit à aucun contact oculaire. Néanmoins, l’un deux se permit de le frôler, là où se trouvait son moignon. Le léger contact, la pression de l’air… il dut s’appuyer contre le mur. Une semaine. Sa « folie » lui avait offert une semaine. Il devait vite s’habituer à son état où il n’en passerait pas une seconde en vie.

Une fois à l’extérieur de la caserne, il déplia le plan qu’il avait dans la poche. Le manchot devait aller à l’ancien hangar de tramway, récupérer quelques outils. La mission avait l’avantage d’être facile. Il n’en demandait pas plus dans son état. Il se repéra vite sur la carte, et se mit en marche. Dans les rues, il croisa quelques regards d’enfants apeurés, qui coururent rentrer chez eux. Il vit une petite vieille qui forçait son vieux corps à se dépêcher, maintenant qu’elle avait fait ses courses. Il remarqua un homme d’âge mûr, à moitié courbé tandis qu’il marchait, se tenant les côtés. Et bien entendu, il croisa de très nombreux gardes en patrouille. Jack avait-il doublé les gardes depuis sa venue ? Ou était-ce du à la proximité de la caserne ?

Il ne salua personne, et personne ne lui adressa la parole. La vie aux alentours n’était pas facile. Néanmoins, les habitants étaient en sécurité. Preuve en était l’absence de son bras, la recherche intensive de l’intrus qu’il avait été. Le keybladeur estimait que c’était un mal pour un bien. Un peu moins de liberté, un peu moins de bonheur, pour une vie de sécurité. Contrairement au Jardin Radieux, les gens ici savaient des horreurs qui les attendaient à l’extérieur. Ils ne vivaient pas la tête dans le sable. En cas d’attaque, ils sauraient se protéger, se cacher. Il ne pouvait pas en dire autant de ceux du Consulat. Eux n’avaient pas assez peur pour aiguiser leur instinct de survie.

Une fois devant le bâtiment d’entretien abandonné, l’ancien fugitif s’arrêta. La toile métallique qui empêchait l’entrée dans le hangar était couverte de graffitis contre la Coalition – il y avait même un « Mort à Death, mort au tyran ». Un des coins avait été découpé, permettant à quelqu’un qui rampait de s’infiltrer. Des échos de conversations qu’il avait entendu, les rebelles tentaient d’expulser le groupe d’ici. Étaient-ce eux qui avaient pénétré le bâtiment ? Pourquoi faire ? Peut-être que seuls des enfants venaient ici, espérant pouvoir jouer librement sans que des gardes leur tombent dessus ?

Le jeune homme s’avança vers une petite porte, sur le côté du bâtiment, et l’ouvrit avec la clé qu’on lui avait donné. La porte, faute de maintenance, lui résista un instant. Cependant, en forçant, il parvint à l’ouvrir. Et manqua de chuter à terre. Il sortit une petite lampe torche, l’alluma et entra. Un vieux tramway désossé gisait du côté opposé. Les lampes au plafond avaient perdu leur ampoule, des morceaux de verre reposant au sol. Des caisses en bois peuplaient l’intérieur, certaines moisies, d’autres éventrés, d’autres encore intactes… mais ouvertes. Il devait trouver des outils. Certainement sur les étagères. Il commença à fouiller l’endroit.

Soudainement inquiet, le blond se retourna. Il n’y avait rien. Pourquoi était-il tendu tout d’un coup ? Dos aux étagères – et donc au mur – il fit quelques pas vers la porte, et la lumière de l’extérieur qui éclairait vaguement les alentours. Y avait-il quelqu’un ici ? Peut-être un rebelle. Son imagination partit au quart de tours, et commença à créer des scénarios de plus en plus effrayant, profitant de l’obscurité qui l’entourait. Non. Il était stupide. Il n’y avait personne avec lui. Il était trop grand pour avoir peur du noir ! Ou l’était-il ?

Prenant son courage à deux mains, il repartit à la recherche des outils. Il trouva rapidement un marteau dans une boîte en métal, une scie posée sur une étagère, un tournevis laissé par terre. Il regarda autour de lui, et finit par trouver un sac en toile. Il y déposa un à un tout ce qu’il trouva. Puis, lorsqu’il ne vit plus rien à emporter – ce qui malheureusement ne lui donnait qu’un sac à moitié plein – il se baissa, attrapa le haut du contenant, et le balança sur son épaule… perdant immédiatement son équilibre avec le nouveau poids rajouté. Il chuta à terre, lourdement, de tout son long. Un morceau de brique vola dans les airs, des débris lui écorchant le visage.

Que venait-il de se passer ? Roulant sur lui-même, Septimus se releva d’un coup, et partit en arrière. Les étagères lui permirent de rester sur ses pieds. Plusieurs yeux jaunes brillaient dans le noir. Qu’est-ce que des sans-coeurs faisaient ici ? Il grogna. La mission devait être facile. Il ne devait pas se battre. Ou… c’était attendu ? Était-ce un test de Jack, ou bien le garde qui lui avait fourni son ordre de mission avait-il malencontreusement oublié de mentionner ce détail ? Il avait douté de passer la semaine… maintenant il doutait de passer la journée.

L’ancien mercenaire fit apparaître armoiries. Il fonça sur les êtres ténébreux – moins vite qu’il l’aurait souhaité – et balança un coup horizontal sur la première créature. La force insufflée lui fit faire un tour sur lui-même, et il se retrouva à genoux. Il para un coup de poing – énorme, sûrement un rondouillard – qui le repoussa en arrière, de nouveau sur le dos. Il s’y prenait mal. Roulant de nouveau sur lui-même, il se redressa, moins rapidement, mais bien mieux. Puis il s’éloigna en direction de la porte. Un glacier vint le frapper dans le dos. Il trébucha mais réussit à garder l’équilibre. Quand il fut à l’entrée du hangar, il se retourna, créant d’énormes bulles aqueuses qui allèrent s’écraser au fond de la pièce. Certaines manquèrent leur cible… trop pour qu’il soit ravi de sa performance, mais suffisamment touchèrent leur but pour faire disparaître ses ennemis.

L’ancien étudiant s’appuya contre le cadre de la porte, la sueur dégoulinant de son visage. Il savait avoir dépensé plus d’énergie que prévu. Mais qu’avait-il comme solution ? Il ne pouvait plus se battre aussi bien qu’avant. Pour l’instant du moins. La magie était son seul recours. Soupirant, il s’avança vers le sac qu’il avait abandonné, et repartit dans l’autre direction, laissant la porte grande ouverte. S’il y pensait, il reviendrait la fermer. Pour l’heure, une livraison l’attendait au manoir. Allait-il vraiment marcher jusque là-bas ? Attendre le train ? Non… non il ferait autrement. Et à défaut de compter sur le soutien des gardes noirs, il devrait se débrouiller seul. Puis il rentrerait se reposer.

Le maître de la keyblade invoqua son planeur, et partit dans les cieux, le sac calé entre son engin et lui. Il survola rapidement la ville, observant la beauté du paysage d’en haut. Même si le soleil était noir – une couleur toujours à la mode – les bâtiments, leur agencement, la mer qui bordait cette ville, le clocher au loin… tout cela était magnifique. Il ne pouvait pas en dire autant du bois ancestrale qui semblait avoir été à moitié rasé récemment. Il atterrit dans la cour alors que des gardes l’entouraient, armés, prêt à tirer. Certains le reconnurent vite, et dirent aux autres de baisser leurs armes. Il était « avec eux ». Les mots avaient été plus craché avec dégoût que prononcé. Toutefois, c’était mieux que rien. Il déposa le sac, et repartit sans en attendre plus. Un lit douillet l’attendait dans son baraquement.
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Alors, comme je n’ai pas envie de copier-coller l’ordre de mission ici pour l’instant, j’dirais simplement une chose. Il faut bien lire les intitulés de mission ! Certes, j’suis le roi pour laisser des zones d’ombres afin de donner un maximum de liberté. Néanmoins, il y a généralement des mots-clés à prendre en compte qui donneront le ton !

Ici, c’était « myriade d’esclave ! »

Donc, là est la première critique, c’est que d’un point de vue irp, j’vais rien pouvoir faire avec un seul sac !

Autrement, le rp est intéressant, et pour plusieurs points.

- La façon d’évoluer dans les lieux, très similaire aux jeux-vidéos avec la façon de prendre les objets.
- La marche avant un bras en moins, les chutes, la sensation de malaise.
- À ce moment, s’faire latter par des sans-coeurs nulles
- L’ambiance avec les gardes noirs.

Et cette une superbe liste pour ne pas avoir besoin d’expliquer pourquoi ! Ahaha, je suis si fort.

Plus sérieusement, je ne peux que te conseiller à suivre cette voix et à continuer de chercher à réfléchir aux actes et à ce qui se passe autour de toi. Certes, pour l’instant, tu n’as pas eu beaucoup plus d’interaction à la Coalition Noire, mais la vision que tu possèdes actuellement et sur ce qui pourrais transparaitre peuvent être assez intéressante et guider à d’autres choix. Non, tu ne feras pas un nouveau Roxas à avoir été dans chaque groupe du forum !

Mission… Accomplie ?



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